TEMOIGNAGES
TEMOIGNAGE DE VANESSA
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Bonjour,

je ne sais pas trop par quoi commencer, j'ai toujours mal choisi mes mots pour exprimer ce que j'ai dans la tête et dans le coeur, mais je vais faire de mon mieux afin que mon témoignage touche ceux qui poseront les yeux dessus, mais aussi pour qu'il puisse aider d'autre jeune fille comme moi qui par malheur on pus vivre les même choses et qui n'ose pas parler.

J'ai à ce jour 21 ans, presque 22... Je suis allée, il y a tout juste 15 jour porter plainte, pour viol.

J'avais 11 ans quand ça m'est arrivé.

Pourquoi j'ai attendu si longtemps pour le faire, je ne le sais même pas, et ce qui m'a poussée à le faire, je l'ignore aussi..

Une prise de conscience soudaine...

J'ai réalisé que rien de tout ce que j'avais dans la tête n'était normal, que le souci ce n'était pas moi.. ni la vie que je menais mais que le vrai problème se cacher au fond de moi, et que je ne pouvais plus porter ça toute seule...

Je me demande encore comment je suis debout, car pour ne pas arranger les choses, la vie m'a testée, poussée dans les mauvais chemins que jai su éviter Presque toujours....

La vie ma fait vivre tant de choses éprouvantes dans d'autres registres que le viol, mais d'autres choses tout aussi douloureuses.

Comment la vie a continué à avancer ? ? ? Comment et où j'ai trouvé la force d'être ce que je suis aujourd'hui, et comment je fais pour mener se combat ? ? ? ? ?

Je l'ignore, j'ai l'impression d'avancer dans le brouillard, mais sans lumière au bout.

Tout ce que je peux dire c'est qu'aujourd'hui j'ai un poids en moins

Pourtant un autre à prit place, les conséquences d'une plainte sont toujours lourdes à porter, moi ma mère m'a tourné le dos, elle a décidé de tout faire pour soutenir mon beau-père, de plus j'ai en face de moi une personne passée maître en la matière pour manipuler les gens et retourner les situations à son avantage... Ce qui rend mon combat plus difficile encore, car le moindre faux pas de moi, lui sert à faire douter ma parole aux yeux des autorités...

C'est le monde à l'envers, c'est moi que l'on cherche à juger, alors que c'est lui le violeur, c'est lui qui m'a fait du mal et qui m'a bousillée dans ma tête et dans mon coeur...

Y a aussi les membres de ma famille, qui ne savent pas qui croire, qui sont perdu les pauvres, ils ne savent pas quoi dire, pas quoi faire, comme tout le monde autour de moi d'ailleurs.

C'est vraiment dur de se sentir juger, de ne pas savoir qui me fait confiance, qui remet mon accusation en doute...

De plus, je ne sais pas si l'affaire va être classée sans suite...

Je ne sais pas si mon beau-père va être reconnu coupable...

Ou s'il va être juger victime de diffamations...

Pour le moment l'enquête préliminaire vient de se terminer, le dossier est entre les mains du procureur, mais ça va faire maintenant plus de 20 jours que j'attends de savoir si ma lutte continue ou si je vais me cogner de nouveau à un mur.

Moi ce que j'ai vécu, je le sais très bien, mais comment le prouver 10 ans après ? ? ?

Il joue de ça, il joue aussi les amnésique, en ce temps là (et sûrement toujours à ce jour) il avait un sacré coup de coude, une bouteille de whisky pour une soirée, ce n'était pas assez.. Ma mère non plus d'ailleurs ne lui était pas assez, il a multiplié les maîtresses, et tout ça, aux yeux des autres et sans aucune pudeur, même ma mère le savait, mais elle acceptait..

Elle a peur qu'il la laisse seule, elle a peur de ne plus l'avoir, mais comment peut-on vouloir rester avec une personne qui nous respect si peu, et qui n'a aucune pitié pour vous ? ?

Le procureur sera-t-il assez lucide pour comprendre que son alcoolisme n'est pas une excuse à son amnésie ? ? Et sera-t-il assez lucide pour voir que cet homme a un problème ? ? Et que par la même occasion son problème a fait naître le mien? ? ?

J'ai peur, je suis vraiment perdu, j'ai peur de ne pas être reconnue, j'ai peur du regard des autres, j'ai peur que ma mère ne comprenne jamais que je ne n'ai pas menti pour lui faire du mal, que si j'ai parlé 10 ans après, c'est juste pour libérer ce poids énorme que je porte, seule...

Elle ne me croit pas..

Il manipule tout le monde, il joue les victimes de diffamation, c'est un bon acteur...

Je l'imagine très bien dire a tout le monde que l'enfant qu'il a aimé et élevé vient de le poignarder dans le dos

Que l'enfant qu'il considère comme la sienne, lui a fait mal par des propos faux, il doit apitoyer son monde en racontant que je suis devenu folle et qu'il a de la peine pour moi, putain, c'est affolant comme je sais déjà ce qu'il raconte..

Je le connais si bien, il me fait peur'..

C'est sur de ne pas savoir ce qu'il mijote tous les deux pour me contrer.. Je m'attends au pire..

Il va me rendre folle, il a essayé de me faire culpabiliser, en me disant que j'allais gâcher sa vie, qu'avant d'aller porter plainte, j'aurai dû aller lui parler, qu'on aurait parlé et trouver un moyen d'entente, putain il voulait moi aussi me manipuler, il m'a dit que son père qui est atteint d'un cancer, en apprenant ma démarche allait en mourir par ma faute, que tout le monde le regarderait bizarrement.

Mais qui fait du mal à qui dans l'histoire ? ? Je rêve, si on l'écoute, c'est moi qui lui gâche sa vie en portant plainte, mais moi ma vie à moi ? ? ? On s'en fout ? ? ? ?

Il a essayé encore une fois de me manipuler, mais il n'a pas réalisé que sur son acte je me suis forgé un caractère qu'il ignore, j'ai une force en moi qu'il n'estime pas, il pense pouvoir continuer à faire de moi ce qu'il veut, mais je n'en peux plus de me taire, lui n'a pas réfléchi quand il m'a gâché ma vie, quand il a abusé de moi.

Alors je ne vois pas pourquoi maintenant que j'ai réussi à le dire, je retirerais ma plainte juste pour lui faciliter ses projets Car lui, ne m'a pas épargnée quand il m'a violée.

Il a réussit en ce temps là, quand j'avais 11 ans, à me faire croire que tout était normal, que ce n'est pas lui qui faisait du mal, mais que la salope c'était moi, la cochonne, « plus habile que ma mère » voilà ce qu'il me disait, l'image que j'ai de moi est sale..

Je ne me suis jamais respectée sexuellement, je suis devenu ce qu'il m'a fait croire que j'étais.

Une salope, je ne me suis pas respectée, j'ai couché avec beaucoup de monde, j'ai fait des choses pas jolies à raconter, je ne me suis pas protégée

Ni mon corps, ni mon coeur, ni ma tête n'ont était épargnés. Je savais que je déconnais, je savais que ceux que je fréquentais ne me voulais pas du bien, qu'il voulait juste profiter de moi Mais pourtant je suis rester, et pourtant j'ai foncé tête baissée

Dieu merci je n'ai pas chopé de maladie.

Comme quoi, la vie ne m'a pas totalement abandonnée....

Maintenant je ne regrette même pas cette vie de débauche, et cette perversité qui a fait parti de mon quotidien, car elle m'a permis de me rendre compte que cela ne me correspondait pas... Pourtant j'ai honte !

Mais je ne pourrai plus jamais recommencer les même choses. J'ai réalisé que ce genre de vie n'était pas pour moi...

J'aspire maintenant à une vie normale, les choses avec mon futur copain ne seront pas simples, je le sais.

Mais maintenant que j'ai parlé et que j'ai fait une importante démarche, je pense pouvoir commencer une nouvelle vie

Même si ce « détail de l'histoire » me poursuit toujours.

Je vais avoir besoin de temps avant de ne pas me sentir « pute » mais je garde espoir, moi aussi je peux espérer le bonheur après tout je n'ai pas choisi ce qui m'est arrivé pourquoi maintenant je me priverais d'une vie normale ? ? ?

J'ai l'impression d'essayer de me convaincre en écrivant et en relisant ces mots.

Mais en fait, je me demande vraiment si je ne suis pas une salope, si je mérite le bonheur, si un jour enfin, la paix dans ma tête et dans mon coeur prend place, il m'a salie, bousillée, il ne m’a pas demandé mon avis.

Et c'est moi qui vie avec cette image, lui continu à vivre normalement Comme si de rien n'était, je n'ai été qu'une conquête de plus dans son tableau de chasse, sauf que moi je commençais ma vie et je n'avais que 11 ans putain..

Mais comment peut-on profiter ainsi d'une personne, je ne comprends pas ces hommes qui abusent de leur autorité, pour satisfaire des besoins sexuels, comment ce genre de choses peuvent arriver ?

Que ce soit des beaux-pères, des oncles, des frères, des pères, des cousins, des voisins, des patrons, ou qui que ce soit d'autre, personne n'a le droit de forcer qui que ce soit à faire des choses aussi sale

Et encore moins sur un enfant. Un enfant est si fragile, si innocent, pourquoi venir et le perturber comme ça ?

Un enfant est fait pour rire, et vivre, mais sûrement pas pour vivre dans la crainte de la nuit ou de l'absence le leur mère, un enfant n'est pas fait pour penser à des choses et des images aussi dégoûtantes, un enfant devrait être protégé de se mal, ce n'est pas juste !

Bien sûr les adultes aussi ne devraient pas vivre ce genre de choses

Je suis bien placé pour savoir que même adulte ont peux en arriver à faire des choses contre notre volonté, sans pourtant en être forcé.. Je sais le concept est difficile à saisir, mais une personne qui comme moi à vécu une chose aussi moche, va à un moment où à un autre s'auto-détruire dans les bras de gros cornard qui vont en profiter

Mais adulte quoi qu'on dise ou quoi que l'on fasse, on a toujours plus de force pour surmonter ce genre de choses Et adulte on sait que l'on peut parler, on sait que l'on a les armes pour se défendre, on sait aussi que ce genre de choses est mal, et que ça peut être puni.

Alors qu'un enfant intimidé ne parlera pas, ou pire, tout comme moi finira par croire que c'est une chose normale..

Et continuera à vivre jusqu'au jour ou à la télé ou dans un magazine il entendra parler de ce genre de chose et qu'il comprendra qu''en fait ce n'était pas normal et là commencera le malaise, le mal de vivre, car une fois que l'on a prit conscience que ce qui est arrivé est mal, on ne peut plus s'en défaire, chaque geste, chaque parole nous rappelle ce que l'on a vécu, même si ça n'a rien à voir, ont trouvera toujours le détail tordu et on lui trouvera un rapprochement.

Moi, mes parents ont divorcé j'avais à peine 3 ans, du coup ma mère ne s'est pas remariée, elle a bien eu des amants, mais jamais personne qui s'est occupé de moi ! !

Ma mère n'a jamais pu me témoigner la moindre preuve d'affection. Quand mon beau-père est arrivé dans notre vie en 1991, ma mère m'a envoyée vivre avec mon père à Bordeaux, j'ai fait mon CM2 là-bas, puis après en avoir parlé avec son nouveau « Jules » elle a décidé de me reprendre.

A ce moment là on m'a laissé le choix, je pouvais rester chez mes grands-parents à Bordeaux, ou bien aller commencer une nouvelle vie à Paris avec ma mère et mon nouveau papa

J'ai pris ma décision et je suis revenue chez moi, dans le 91, pour ma rentrée scolaire au collège.

Les jours ont passé, mon beau-père tenait son rôle de père, il me racontait des histoires qu'il inventait lui-même, il me filait de l'argent de poche, il ne me prenait pas trop la tête..

Mais je me suis rendu compte que quelque chose clochait, ma mère et lui, buvaient plus que la moyenne, ils s'engueulaient souvent..

En général ça se passait toujours de la même manière, un verre de trop, une parole qui lui déplaisait et hop il commençait à nous rabaisser à nous dire que nous étions des merdes, que nous devrions être heureuses qu'un mec comme lui s'occupe de nous, puis suivant les soirs, soit, il nous mettait les cassettes vidéo de Johnny Hallyday à fond et il chantait au point dans faire péter un câble aux voisins, même à 5h du matin, et même si le lendemain j'avais cours, soit, il partait... Boire, danser, chasser de nouvelles femmes.

Quand une chose ne lui plaisait pas il le faisait savoir, une guerre des nerfs prenait place, et là on devait toujours capituler devant notre dieu, car pour lui nous n'avions rien dans la tête, ni ma mère, ni moi. Bref il se sentait supérieur a-nous, et dans un sens il l'était vraiment. Car il nous faisait peur et aucune de nous ne voulions faire quoi que se soit pour le fâcher.

Puis un jour, la dates, je ne m'en souviens plus, j'ai tellement souhaité l'oublier, que j'ai réussit à le faire.. C'est plutôt handicapant de ne plus savoir, une partie de moi à disparu le jour ou il a commencé

Maman est partie se coucher, je suis restée devant la télé avec lui. Pour voir un match de foot'

Comment en est-ont arrivé là, seigneur ? ? ? ? Du coup on ne peut que remettre l'existence d'un dieu, lorsque l'on vit ce genre de choses Que faisait-il pour m'aider ? Où était-il ? Pourquoi moi ? Dans quel but ?

Bref, ce que je me souviens, c'est que l'on est tombé si je me souviens bien, sur un film où une scène d'amour avait lieu

Il ma dis qu'il voulait me faire découvrir ce que le véritable amour était

Ce que les gens qui s'aimaient faisaient.

Je lui ai demandé « comment font-ils ? »

Sa réponse mot pour mot je ne la connais plus mais un mot en entraînant un autre..

Il a pris ma main et il l'a mise sur son sexe avec un mouvement de va et viens, il m'a dis que pour lui prouver que je l'aimais, il fallait que je le fasse, que je serais récompensée..

Une chose en entraînant un autre il m'a dis qu'il existait d'autre moyen je me suis trouvé avec sa bite dans ma bouche et ses mains sur ma tête.

Toujours il me disait de me taire de rien dire, que ma mère serait triste d'apprendre ça, qu'elle ne m'aimerait plus..

Que c'était normal de faire ça puisque je l'aimais..

Que j'étais une chanceuse qu'il m'accorde cette attention là, et que ma mère serait jalouse car elle penserait qu'il l'aimait moins que moi

Mais en faite, il me terrorisait. Le goût aussi me répugnait. Il s'essuyait toujours pour éviter que je ne tousse ou que je ne râle trop fort..

Ça s'est produit plusieurs fois…. Il m’a même touché afin de me montrer comment il fallait que je prenne mon plaisir en solitaire…..

Puis ça c’est arrêté… Et pour moi la vie a continué…

Ecrire tout ça me fait penser qu’au jour d’aujourd’hui je suis une salope,

Car dans ma vie sexuelle, que j’ai débuté à 16 ans, ses gestes je les ai répétés (pas avant mes 19 ans)

C’est horrible à dire, et ça me fait penser que j‘ai peut être provoqué ce qui m’est arrivé…

Car après tout pourquoi refaire les même gestes ? Alors qu'ils m’ont traumatisée et terrorisé ? ?

Je me demande si c’est normal de les refaire, je ne sais plus ou se trouve la barrière du normal et de la perversité…

Et qui peut m’aider à ce sujet là ?

Il a fait de moi ce qu’il voulait que je sois…. Il a aussi réussi à semer le doute en permanence dans ma tête… C’est le gros bordel là haut ! ! !

J’ai honte, je sais, je le dis beaucoup mais j’ai vraiment honte de moi, pourquoi je n'ai pas dis « non » pendant ? ? ? ?

Et pourquoi après, j’ai continué à faire toutes ses cochonneries avec d’autres ? ?

Pourquoi ma vie sexuelle a été aussi « riche » d ‘expériences ?

Je pense ne pas être normale, et je mentirais si je disais que je n’y ai pas pris du plaisir…

Je me dégoûte…..

Tout se bouleverse dans me tête je ne sais plus quoi faire des fois j’aimerais ne jamais avoir vécu….

J’aimerais tout recommencer à zéro dans une autre ville avec de nouveaux amis….

Pouvoir me reconstruire et faire comme si rien n’était jamais arrivé, comme si mon viol n’avait jamais eu lieu, comme si toutes ces déceptions et ces bagarres dans la famille n’existaient pas, comme si toutes ces personnes qui m’ont fait du mal, ne m’avaient jamais blessée, comme si les personnes que j’ai pu aimer, ne m’avaient jamais trahie, comme si je n’avais pas connu autant de galères, autant de déboires, autant de dépressions…

J’aimerais pouvoir me dire que mon seul souci c’est la tenue que je vais porter le lendemain…

Mais même ça je ne peux pas, l’image de mon corps va avec celui de ma tête, j’ai atteint les 100 kilos une fois…. Maintenant j’ai maigri mais je suis toujours mal dans ma peau, ce qui ne m’aide pas… J’ai tellement entendu ma mère et mon beau-père me dire que j’étais grosse mais que j’avais au moins une belle gueule… j’ai passé ma vie à faire des régimes, en vain….

J’ai temps de mal à rester debout, tant de mal à m’en sortir, toute seule…

Autant moralement que tout le reste, je n’ai jamais réussi à accepter l’aide de quelqu’un sans me sentir sale… quel que soit l’aide….

J’ai appris à me débrouiller seule, j’ai toujours tout surmonté toute seule, jamais personne ne m’a aidé que ce soit moralement ou autre…

Du coup je ne supporte pas que l’on veuille m’aider, même si ça part d’une bonne intention… Avec le temps je commence à prendre sur moi, et à me dire de laisser les autres se rendre utiles, je dois reconnaître que ça soulage… Mais à un moment ou à un autre, je finis, par ne plus trouver ça normal…

Je n’arrive pas à aimer sans fuir, je n’arrive pas à être normale avec mes amis, je suis trop exigeante avec les autres comme je le suis avec moi.

Je doute en permanence…

Je ne veux pas que l’on me déçoive, que l’on me mente, que l’on me souille par la parole ou par les gestes….

Je suis quelqu’un de très droite dans mes sentiments et je demande en contrepartie que les autres soient de même avec moi…

Mes rapports avec les autres sont compliqués, je connais énormément de monde mais personne ne me connaît réellement, je suis si mal en fait, alors que je peux paraître normale aux yeux des autres, j’en peux plus de jouer la comédie, j’ai envie de craquer.. Mais même ça, ça me fait honte… Car du coup les gens pourrait avoir pitié et m’aider…..

Je n’arrive pas à faire confiance, en personne, ni même en moi

Comment me reconstruire, je n’en sais rien…. Je suis si perturbée….

Je vois un psy pour m’aider, c’est le deuxième que je vois, car la première ne me convenait pas du tout, celui que je consulte actuellement est doux, et a une voix et un regard apaisant, on fait même une petite hypnose, en gros il me demande de fermer les yeux et de me relaxer puis il me met dans des situations de stress pour cerner mes soucis, je pense pouvoir avancer avec lui… On vient juste de commencer le travail, ça va être dur, ça me fait peur, et même si je ne sais pas où tout ça va nous mener, je pense qu’il faut que je continues…

Car pour le moment, même si je ne le laisse pas transparaître je pense continuellement à cette histoire, je ne sais pas ou ça va, ni comment, être sans nouvelle du procureur est très dur, j’ai peur de ne pas avoir les bonnes armes pour me défendre, j’ai peur des conséquences sur mon moral par la suite…

J’ai rencontré depuis peu une personne qui m’aide à ne plus penser à tout ça, il partage déjà ma vie à plein temps, je me sens bien avec lui. Mais va-t-il tenir le coup,

Va-t-il me supporter dans les moments ou je vais perdre les pédales, et où je vais laisser la parole prendre le dessus sur ma tristesse et que je vais dire des choses pas gentils et pas jolis ?

Je ne sais pas je n’ai même pas le droit de lui demander tout ça, pourtant j’ai besoin de lui..

J’ai aussi deux autres amis sur qui je peux compter, mais à force, je finis par être fatiguée, de faire porter mon fardeau à d’autre..

C’est un fardeau très lourd, de quel droit je me permets de le déposer sur quelqu’un d’autre ?

Tout le monde à des problèmes, les miens, ont quand même une conjoncture assez grave, les autres ne peuvent pas réellement le comprendre, je ne peux même pas leur en vouloir…

Ça les rend impuissants, personne ne sait comment réagir, moi-même je ne sais pas comment agir ! ! ! ! !

Du coup je me sens seule…

Je voudrais que ce témoignage puisse aider, je ne sais comment, d'autres personnes, moi je sais que lorsque je lis d'autre témoignage je me sens moins seule.

Alors je laisse mon adresse mail, et si une personne en mal de vivre comme moi tombe dessus, qu'elle n'hésite pas à venir me parler, je répondrais toujours.

mimine423@yahoo.fr

IL Y A EU UNE ERREUR CONCERNANT L'ADRESSE EMAIL (elle n'était pas bonne), J'AI FAIS LA MODIFICATION NECESSAIRE, ALORS N'HESITEZ PAS A RENVOYER VOS MAILS A VANESSA EN CLIQUANT SUR L'ADRESSE CI DESSUS MERCI

Recu par mail le 29 avril 2003

Merci vanessa pour ton aide, je suis sur que ton témoignage pourra aider d'autrs personnes a se sentir moins seules et ne pas etre seule est le plus important!

eternaL

Vous pouvez m'envoyer vos témoignages à eternal1@wanadoo.fr