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Merci La solitude La solitude de plus en plus m'accompagne Les gens que j'aime tour à tour s'éloignent De toute ma vie j'ai toujours déçu Cela ne fera qu'une fois de plus... Du mal autour de moi je dois faire!! Je ferai mieux à tout jamais de me taire Plus personne à blesser... Plus personne à "oublier"... Plus personne à emmerder!! Cette solitude que je hais et qui me colle à la peau C'est sûrement moi le preincipal noyau Sentir petità petit les gens partir Je n'en peux plus, ça fait trop souffrir!! Peut-être je m'attache trop vite, trop tôt Mais je crois que c'est moi le mauvais numéro... Cette solitude va finir par avoir ma peau Après tout, quoi rêver de plus beau?! A vous je voulais dire mes milles excuses De votre temps trop souvent j'abusse Je ne voulais pas être un boulet Mais encore une fois j'ai tout raté!! Le 07 décembre 2004 à 23h20 S'en vouloir Pourquoi elle n'a pas réagit a temps? Elle se voilait le visage en attendant En attendant quoi?? Que tu réagisses?? Elle te prenait surement pour un novice. Aujourd'hui elle s'en veut beaucoup de ses réactions Jamais elle ne t'as dit "Allez, agissons" Tout seul elle t'as laissé t'enfoncer Jamais elle ne t'as tendu son bras pour t'aider!! Comme elle regrette aujourd'hui d'avoir été lache Elle a vraiment le sentiment d'être une pauvre tache!! Parfois elle a même préféré te fuire Plutot que de te dire "Il faut guérir"!! Elle s'en voudra à tout jamais Pour tout ce qu'elle n'a jamais fait Elle s'inquiétait mais n'avait pas le courage Lache elle a été et maintenant y a "craquage" Même pas elle lui a dit "je t'aime" avant qu'il parte Pourtant elle était prévenue de la date Même ça elle n'en a pas été capable Elle seule en est aujourd'hui coupable!! Le 2 décembre à 1h45 Monstre Il fait parti de sa famille Bien qu'il soit parti en vrille Des années elle a dû le subir Sans jamais ne pouvoir rien dire Il lui a volé son enfance Pourtant elle ne rêve pas de vengeances Juste de pouvoir avoir une chance De ne plus faire ces cauchemards en transe!! Cet homme qui l'a tant blessée Dans son regard elle se sent agressée Elle tente de ne plus le croiser Pour essayer de ne plus vivre avec ce passé. De sa faute elle n'ose plus se regarder Les miroirs sont devenus des objets détestés Son corps pour elle n'est plus qu'un objet Qu'elle continue sans répit à meurtrir et à blesser. Ce monstre qui a tant profité d'elle Ce monstre qui lui a la vie belle Elle aimerait ne plus le voir Ne plus y penser, ne plus y croire!!! Ce monstre qui lui donne envie de vomir Ce monstre qui lui donne envie de partir Ce monstre qu'elle voudrait tant haïr Reste à tout jamais dans ses souvenirs Et cela jusqu'à son dernier soupir!! Merci à toi de m'avoir donné un tel avenir!! O vous Toi la souffrance, toi la douleur Vous êtes présentes à toutes les heures Ô toi souffrance Donne-moi la délivrance Ô toi douleur Laisse-moi croire au bonheur Souffrance tu rimes avec malchance Douleur tu rimes avec malheur Malchance, toujours là pendant les transes! Malheurs, toujours provoque les peurs! Ô vous, ces deux mots détestés Allez-vous enfin me foutre la paix?! Me laisser vivre et espérer Ce n'est pourtant pas trop demander!! Je vous hais de trop vous connaître Jamais je n'ai demandé à naître Avec vous je dois faire ma vie Chaque jour je ne suis qu'en survie. Souffrance, malheur, je veux vous oublier Ne plus jamais vous rencontrer Je sais que je ne fais que rêver Cela ne pourra jamais se réaliser!! Avec vous ma vie je dois faire Je dois faire avec et me taire!! Mais souffrir je n'en peux plus Et le malheur je n'en veux plus!! Qui? Qui est cette fille au loin qui vien? Une fille qui n'a pas l'air d'aller bien On dirai qu'elle cherche son chemin Avec ce gros sac qu'elle tient dans sa main. Qui est cette fille aux habits tout salis? Au visage noir et aux cheveux en épis? Elle ne sait pas où elle va comme ça Elle avance a tout petits pas. De ce monde elle doit se méfier Elle ne se sent pas en sécurité Elle est fatiguée de marcher Sans savoir vers quoi elle va avancer... Peut-être cette fille je la connais? Mêmesi je préférerais l'ignorer Je suis bien obligée de m'y habituer!! Ce tableau que je regarde me fait peur Il représente horreur et malheur Pourtant c'est moi que je vois ainsi marcher Vers ce monde féroce et étranger. Ce sac dans sa main c'est toute sa vie Avec cette image de moi ainsi salie Envie de ne plus voir ce tableau A la place un dessin plus beau!! Mais cette toile devant moi est fixée Où que j'aille elle m'a toujours accompagnée Je déteste ce tableau qui me représente Il est moche, triste et trop il me hante Juste je voudrais me débarasser De cette chose que tellement je hais!!! PARTIR Partir pour tenter de prendre du recul S'éloigner un peu de ces souvenirs trop lourds Partir pourtant n'est pas une de ces miracles pilules Et ne changera rien à ce passé si lourds Partir pour le grand air, pour mieux respirer Je sais que cela ne va pas me faire oublier Mais au moins aucun regret je n'aurai Envie de tout plaquer, cela faisait des années que j'en rêvais... Essayer de prendre un départ nouveau Pour tenter de repartir sur de bonnes bases Ce n'est pas facil mais ça peut donner du beau Et surtout éviter que je m'enlise dans ma vase Le pari est aujourd'hui lancé Des galères je risque d'en rencontrer Mais sûrement elles me feront avancer Pour ensuite que je puisse mieux me relever Le départ est pour très bientôt A mes amis d'ici je vais dire "ciao" C'est la seule chose qui va me manquer Mais je sais que souvent je les reverrai Maintenant c'est parti je décolle Je suis prête à prendre ce nouvel envol Le futur me dira si j'ai eu raison Mais je suis sûre d'avoir pris la bonne décision... Zeb, le 6 octobre 2004 à 1h05 L'objet L'objet de tous les espoirs L'objet de toutes les colères Il sert dans les moments de désespoirs A faire sortir ces trop nombreuses colères Un objet qui n'est pas fait pour cela Mais qui finit sur une jambe, un ventre, un bras... Un objet à la base sans mauvaises intentions Qui sert à faire du mal dans le feu de l'action Cet objet ne porte pas toujours le même nom Il varie selon les saisons, selon les raisons Cet onjet qui sert de "libérateur" Peut pourtant être à la source de tant d'horreurs Un objet qui fait beaucoup de mal Qui aussi permet d'évacuer tant de peurs, de malheurs Il a vraiment un rôle paradoxal Un objet qui apparaît souvent comme le meilleur sauveur Cet objet qu'on arrive pas à oublier Cet objet dont on ne parvient pas à se passer Comment faire pour ne plus l'utiliser?? Seul l'utilisateur la réponse peut trouver!! Putain d'objet, tant de mal tu nous fait!! Comment faire pour définitivement t'oublier!! Le 3 septembre 2004 à 2h00 Le coeur vide Le coeur vide, plein de regrets Vide de tout espoir, plus rien à espérer Trop de mauvais souvenirs, plus d'avenir Souvenirs qui tuent, le futur est à fuir Le coeur vide, il a trop souffert Tellement souffert que même plus il espère Espérance, pour lui ne veut plus rien dire Même plus il ne bat, trop marre de souffrir!! Ce coeur vide, trop il a encaissé Lutter, il a arrêté d'y penser Se laisser aller, c'est ce qu'il fait désormais Ne plus battre, c'est s'effacer à tout jamais Le coeur vide, pas joli à voir Trop vide pour qu'il puisse encore apercevoir Quelque part peut être une lueur d'espoir Le coeur vide Plein de regrets!! Le coeur vide Plus rien à espérer!! Le 19 août 2004 à 2h15 Le tonnerre Il gronde, il gronde le tonnerre Ainsi il exprime sa colère Colère qui enlève la moindre lueur Et qui attise toutes les peurs Très fort il gronde le tonnerre Il fait paraître un peu de lumière Mais pas celle qui emmène sur le bon chemin Mais sur le chemin du mauvais destin Le tonnerre gronde encore et toujours Il ne laisse plus paraître le jour Il tape fort et exprime son mal-être Jamais il ne finit par disparaître Il gronde, il gronde le tonnerre Mais pourquoi tant de colère Qui frappe dans les airs de cette manière? Il gronde, il gronde le tonnerre Pour indiquer le chemin des enfers... Le 16 août à 1h10 Coup de blues La cloche de la fin a rententi Les vacances sont maintenant terminées Il va être l'heure de la rentrée Les bons moments sont désormais finis De bonnes et agréables vacances j'ai passé Des supers filles j'ai pu rencontrer Elles sont désormais rentrées Et j'en suis toute attristée De très bons souvenirs vont rester En espérant que je les reverrai Et que ce sentiments a une réciprocité Car le courant très bien est passé Le coup de blues m'est donc vite monté D'être seule chez moi à tourner Va falloir que j'arrive à m'y réhabituer Pas le choix, je dois y arriver Je suis perdue et déboussolée Mon cerveau n'est plus connecté La tristesse d'un coup m'a envahie Le coups de blues un bon moment se poursuit Toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit A mon grand regret, celles-ci s'arrêtent aujourd'hui Le 13 août 2004 à 19h10 La vieille machine Les piles de la machine sont usées Elle n'arrive plus à redémarrer Pourtant elle a subi les réparations qu'il fallait Mais son temps de "vie" doit être terminé Elle avait quand même 24 ans Elle a duré pas mal de temps Mais les plombs ont à tout jamais sauté Et c'est impossible de les remplacer Une machine qui en a connu des galères Fallait bien qu'elle finisse par lacher Déjà beaucoup de soucis elle a connu naguère Là c'est la fin, la cloche a sonné Tout à l'intérieur a du sauter et griller Ca sent le cramé et le renfermé Y a pas mal de temps qu'elle commençait à déconner Faut bien un jour accepter de la remplacer Vieille machine foutue, à la poubelle De toute elle n'était même pas belle A la place va arriver une nouvelle Qui n'aura rien à voir avec la vieille... Et celle-ci en vaudra plus la peine!! le 29 juillet 2004 à 2h05 Jamais la Elle n'était jamais là aux bons moments A chaque fois elle est aux abonnés absents C'est peut être pour elle une manière de fuir Et de s'éloigner pour après mieux réagir??? Quand même elle y pense car c'est toujours le cas La dernière fois qu'il a fermé les yeux elle n'était pas là Pas loin, chez elle mais c'était tout de même son papa Cela de toute sa vie elle n'en se remettra pas Et pour la première maladie elle n'était pas là non plus Elle l'a appris par téléphone et s'en est beaucoup voulu Il s'agissait cette fois-ci de sa maman Et c'était également un moment très important Et cette année encore elle recommence Elle choisit ce moment pour partir en vacances Certes elle y pense malgrè la distance Mais cela a tout de même à ses yeux son importance Et oui!! Là encore absente elle sera Elle sait très bien qu'elle s'en voudra Mais elle a besoin de faire ce pas là Pourquoi? Elle ne le sait même pas!! Le 28 juillet 2004 à 2h45 Des poémes Ecrire des poèmes, pourquoi faire?? De cette horrible douleur essayer de se défaire? Peut -être simplement pour le plaisir d'écrire Et par ce biais aussi tenter de fuir Des poèmes, encore des poèmes, toujours des poèmes Pour une fois de plus étaler ses problèmes! Dire et redire sans arrêt les mêmes choses Sans que cela aucunement ne ressemble à de la prose Des poèmes pour tenter d'écrire Des poèmes pour essayer de retranscrire Des poèmes pour tenter d'extérioriser Des poèmes pour essayer de se surpasser Des poèmes écrits sans savoir pourquoi Même encore au bout de plusieurs fois Tenter de faire passer les sentiments ressentis Cela ne fonctionne jamais, même pas au ralenti Des poèmes dans le vide!! Rien ne passe!! Ils ne vont laisser aucune trace Ce n'est pas ce qui est le plus important Mais rien ne ressort de ce qui est écrit dedans!! Le 30 juillet 2004 à 1h50 La tete, le cœur Mal à la tête, mal au coeur La vie n'a plus aucune couleurs Mais reste encore son odeur Qui parfois fait encore terriblement peur Mal au coeur, mal à la tête Il n'y a plus de jours de fête Désormais tout n'est que défaite La vie décidement est très mal faite Plein la tête, plein le coeur Moi-même toute seule je m'écoeure Trop remplie la tête explose Elle n'a pas le droit à la moindre pause Plein le coeur, plein la tête Toujours les même idées qui guêtent Qui font qu'à tout jamais le coeur est meurtri De toutes ses blessures il ne s'en est pas sorti!! Mal à la tête, mal au coeur Mais déjà je suis ailleurs Plein le coeur, plein la tête Faut vite que tout cela s'arrête Le 27 juillet 2004 à 1h10 Ce monde C'est quoi l'horreur dans ce monde?? Mais que se passe-t-il pour qu'ainsi tombe tout le monde?? Sur cette terre faite d'injustices Où seuls s'en sortent ceux qui ont le vices!! Que se passe-t-il dans ce monde aujourd'hui? Pour que des peuples en soient réduits A faire la guerre et à s'entretuer Pour voir leur famille sous leurs yeux pleurer Putain de monde!! Putain de terre!! La vie de tant de gens foutu en l'air Pour des conneries et à cause des salops Qui sans problèmes continuent leur métro, boulot, dodo Alors que d'autres, de leur faute, sont au bout du rouleau!! Putain de monde!! Putain de vie!! Cette vie qui a un sens pour qui? Pour celui qui commet des crimes et délits Mais pas pour les victimes qui les ont subits!! Putain de vie!! Putain de monde!! Le 24 juillet 2004 à 1h35
Ne plus sortir Ne plus sortir, rester enfermée, cloîtrée Pas envie de voir du monde, rester seule C'est pire que tout mais se renfermer C'est ne plus faire semblant et devant les autres ne pas tirer la gueule Ne plus sortir, rester chez soi De toute le soleil a cessé de briller pour moi Rester dans sa bulle pour ne plus voir Arriver à un point de n'en plus pouvoir Ne plus sortir, ne plus prendre de plaisir En a voir marre à un point de ne plus réagir Cette vie qui avance sans s'arrêter Ces heures qui passent sans pouvoir en profiter Ne plus sortir, ne plus en faire l'effort Trop fatiguant de montrer bien ce corp Il a parfaitement sa place à l'intérieur Puis ce monde extérieur lui fait très peur Ne plus sortir, se renfermer... Ne plus sortir, se renfermer... Voilà aujourd'hui la devise que j'ai adopté!! Le 24 juillet 2004 à 1h10
La course La course a commencé il y a très longtemps Cela remonte déjà à une vingtaine d'années Ce n'était alors qu'une toute petite enfant Mais le mal très tôt dans sa vie allait rentrer Cette course pendant dix ans a continuée Elle en est sortie épuisée et très essouflée En croyant enfin qu'elle pourrait commencer sa vie Mais de haut elle est tombée lorsque cela s'est poursuivi A peine le temps de récupérer de cette course Qu'elle a à nouveau dû prendre sur elle Elle n'y pensait pas mais ce n'était pas la fin Ce n'était qu'une courte trève pour repartir de plus belle De son adolescence jusqu'à aujourd'hui Le chronomètre ne s'est jamais arrêté Dans cette course elle y est encore, eh oui!! Et jamais la fin ne va arriver La course est trop longue et trop dure Son endurance parvient donc à bout de souffle Elle n'aura jamais pu être "pure" Et de cette folle course à force elle étouffe!! le 23 juillet 2004 à 2h20 Aujourd'hui, merci... Aujourd'hui que la vie est peut-être finie Je tiens à remercier ceux qui toujours ont été Très présents, patients et qui sont des Amis Même s'ils ne se rendent pas toujours compte de ce qu'ils ont fait Hier, aujourd'hui, demain, tout cela ne compte plus Quand tout finalement de soi a disparu Heureusement qu'autour j'ai été soutenue Malheureusement je n'ai pas réussi à appercevoir la belle vue Dix milles mercis je dois au moins dire Et même cela ne suffira jamais Ce n'est pas à la hauteur de ce qu'ils ont fait Mais il n'existe pas d'autres mots pour les dire Cette nuit les remerciements je dis Je ne sais pas encore de quoi sera faite cette nuit Alors de l'avance je préfère prendre Plutôt que d'un seul coup vous surprendre Aujourd'hui, ce soir, c'est vrai que c'est étrange J'ai l'impression d'être appelée par les anges Alors que plutôt je devrai aller en enfer Où là je n'aurai pas d'autres choix que de me taire... Le 23 juillet 2004 à 2h05 Il est tard Il est tard mais comme toujours La lumière est allumée pour qu'il fasse jour Dormir elle ne sait plus ce que ça veut dire Elle tourne, retourne mais ne veut pas s'assoupir Il est tard mais le sommeil est encore loin Elle va encore se coucher tôt le matin Quand la lumière aura fait son apparition Et qu'elle en aura marre de tourner en rond Il est tard mais elle a peur de dormir La nuit est un trop mauvais souvenir Moments d'angoisses et de cauchemards Et même par instant elle rêve qu'elle part Il est tard et la solitude est plus que présente C'est le moment où jamais elle ne s'absente Seule dans son lit, dans le noir Non, non!! Elle ne veut plus y croire!! le 22 juillet 2004 à 3h40 Ce soir, cette nuit...
Ce soir, cette nuit je pleure Je pleure ce père disparu trop tôt Qui ne méritait pas tant de malheurs Qui n'avait pour moi que du beau Ce soir, cette nuit je pleure A revoir sans arrêt ce pasé Il va finir par l'emporter Même pas j'ai le droit au bohneur Ce soir, cette nuit je pleure Encore et encore coulent les larmes Elles ne sont qu'à l'intérieur Mais elles ont pris toutes mes armes Ce soir, cette nuit je pleure Ce qui est enfoui, toute cette douleur Ce soir, cette nuit elle pleure Elle ne tient plus, ne supporte plus les heures Tous ces moments passés à espérer Sans que jamais elle ne vit quelque chose de bon arriver!! le 21 juillet 2004 à 2h35 Dimanche Les dimanches elle n'a jamais aimé Aujourd'hui c'est encore plus vrai Pas bien du tout elle est Elle se sent seule et perdue à jamais L'orage gronde et la pluie tombe C'est bien représentatif de son moral Elle est en train de creuser le trou de sa tombe Au moins, plus jamais on ne lui fera de mal C'est dimanche et ce n'est pas gai Un jour qu'elle a toujours détesté Là c'est plus encore la réalité Jamais elle n'a eu autant envie de crever!! Finalement le dimanche est peut-être Le jour enfin de sa mort De toute elle est appelée à disparaître Et ce sera sans aucun remords ... Même si elle a surement tort Mais aujourd'hui plus rien ne tient même son corps... dimanche 18 juillet 2004 à 20h25 Ne pas s'en faire Ne pas s'en faire on peut dire Mais ainsi c'est dure de vivre C'est plus facile à dire qu'à faire De ces sales idées je n'arrive plus à me défaire Mais dans la vie faut pas s'en faire On arrive toujours par voir la mer Et à s'évader quelques instants Même si cela prend beaucoup de temps Ne pas s'en faire, ne pas s'en faire Rien que de me dire ça ça me fout les nerfs Je ne parviens pas à faire le contraire Pour moi elle est encore loin la mer Peut-être alors je m'en fais trop Mais pas possible de me régler sur un autre tempo Pourtant la mer j'aimerai tant la voir Mais c'est encore un faux espoir Et aujourd'hui je ne parviens plus à y croire... Le 14 juillet 2004 à 3h15 Au secours... Comment lancer un appel "au secours" A chaque fois qu'elle doit le faire elle court "Au secours" elle n'a jamais su dire Pourtant cela la fait beaucoup souffrir "Au secours, au secours", esseya-t-elle de dire Mais jamais cela ne voulait sortir Elle essaye donc ce soir de le faire Par écrit cela lui parait moins dur à faire C'est donc à travers ces quelques phrases Qu'elle tente de se debourber de cette vase Qui est accrochée à elle depuis tant d'années Et qu'elle ne parvient pas à enlever "Au secours, au secours", elle répéta sans arrêt En espérant que quelqu'un entendrait "Au secour..." "Au secours..." En espérant que les gens ne soient pas sourds "A u secours...!!!" Le 12 juillet 2004 à 23h45
Idées noires
Des idées noires à nouveau lui revenaient Pendant un moment elle avait cessé d'y penser Mais le passé finit toujours par la rattraper Et le présent en profite pour bien insister Pourquoi encore sur elle le sort s'acharnait Elle avait déjà l'impression d'avoir tant donné Mais ce n'était qu'illusion lointaine Qui la fait encore pleurer comme une fontaine Tout autour d'elle elle perdait Jamais cela ne va un jour s'arrêter Elle ne parvient plus à espérer Et ces idées noires vont encore la hanter!! Elle y avait cru pendant un petit moment Mais elle s'est trompé comme habituellement Encore une claque elle se prend Bien qu'elle y croyait pourtant Ses idées noires dans sa tête sont revenues Et elles sont loin d'avoir disparues... Le 12 juillet 2004 à 23h17 Une année Encore une année si vite passée A ne même pas pouvoir e profiter Des galères sont comme toujours arrivées Paraît-il les habitudes on s'y fait Mais j'ai pourtant du mal à les accepter!! Des jours et des jours se sont écoulés Sans que je ne m'aperçoive du temps passé De ma vie je passe complètement à côté Peut-être vais-je finir par m'y habituer Et me dire que le bonheur ne m'est pas donné. Beaucoup de choses sont encore arrivées La maladie a une nouvelle fois frappé Les agressions ont également recommencé Mais quand même une chose positive s'est passé Des gens formidables j'ai pu rencontrer Le temps passe et continue d'avancer Il faudrait peut-être que je pense à me réveiller Mais pour cela la vérité il faut accepter Et cette force ne m'est pas encore donnée Une nouvelle année vient de débuter Et j'espère pouvoir un peu plus en profiter... Le 9 juillet 2004 à 22h50
L'histoire Jamais l'histoire ne se refait Comme on dit, le passé c'est le passé Il faut au maximum tenter de l'oublier Mais ce n'est pas sans aucun regret. L'histoire d'avance n'était pas tracée La mienne mal j'ai dû l'orienter Dès le début dans le mauvais sens elle a évolué Je n'avais qu'à davantage me méfier. Au départ on pense que rose est la vie Après on se rend bien compte des soucis Chacun a son histoire et sa vie Je ne suis pas à plaindre dans le monde d'aujourd'hui. Mon histoire est maintenant ainsi faite Elle a connu beaucoup de défaites Elle peut encore un moment continuer Si des jours meilleurs pouvaient arriver... Zeb, le 13 juin 2004, à 00h20 Cours La vie passe, le temps court Ou est donc la sortie de secours? A côté de la vie je passe A me voiler ainsi la face. Le temps court, avance à pas de géant Mais ma vie n'est faite que de néant. Tout le temps le malheur me revient De la vie il ne m'est fait aucun bien Je n'arrive même plus à voir clair pour le lendemain. Le temps court très vite Et même pas de la vir je ne profite Le temps avance rapidement Se rapproche alors la mort à tout moment... Auteur : zebulon J'comprends plus rien J'comprends plus rien dans ce monde étrange Je vais vraiment finir par aller rejoindre les anges Mais que se passe-t-il sur cette Terre? Où les gens en détresse sont laissés par terre!! J'comprends plus rien dans cette soit disant société Dans laquelle il n'y a aucune pitié Dans laquelle il n'y a aucune charité Mais où les plus fragiles se font bien écraser!! J'comprends plus rien à ces gens qui m'entourent Et qui font tant de mal sans le moindre détour Sans se demander comment va continuer la vie De ceux qui à tout jamais ont été meurtri. J'comprends plus rien à ce qui se passe Et je ne cherche même plus à savoir je pense Car tour à tour les amis trépassent Et plus rien finalement n'a de sens. Le 21... Quel jour sommes-nous? Le vingt et un mars Il y a deux ans je connaissais le trou Il y a un an il est parti sur Mars. Le premier a ruiné ma vie Le 21 janvier sans me demander mon avis Le deuxième seule m'a laissée Le 21 mars la maladie la emporté. Pourquoi les dates ont tant d'importance? Peut-être parce que des événements traumatisants se sont produits? Ces jours finalement pour personne n'ont d'importances Mais pour moi ils représentent des événements précis. Tenter de les oublier J'ai déjà essayer Mais sans aucun succès Il faut vivre avec le passé Et laisser les souvenirs remonter. Si j'écris ces quelques lignes le 21 Ce n'est pas un pur hasard C'est parce que tout remonte sans fin Et que j'en ai aujourd'hui vraiment marre!!!!! (le21.03.04) LES JOLIES CHOSES C'est quoi une jolie chose? Pour tout le monde c'est différent Ce n'est pas forcément de la prose C'est comme chacun l'entend. Les jolies choses sont désormais passées Les miennes en tout cas sont périmées Les leurs sûrement encore en train d'exister Mais pourquoi tant de mal est-il fait? Les jolies choses depuis longtemps je n'y crois plus Quelqu'un à jamais me les a suspendue Leurs jolies choses c'est la mort Et j'vais pas rester en dehors Maintenant pour l'éternité je dors... LE CRIME Paraît-il que le viol est un crime Alors dans ce cas je ne suis que victime Alors pourquoi tant de culpabilité Dans ce monde soit disant de fraternité
L’égalité n’est pas la même pour tous Certains naissent sous la bonne étoile Alors que d’autres deviennent fous Et doivent finalement porter le voile. Violant ainsi le droit à la liberté Que chacun a le droit de connaître Mais que l’on peut se voir limité A cause de personnes malhonnêtes. LA RAGE La rage au ventre de plus en plus me monte, Je ne peux faire autrement qu’en tenir compte. Le stress, l’angoisse, l’anxiété sont devenus journaliers Je dois donc traîner ces boulets Mais je ne peux m’y habituer! La nervosité est ma meilleure compagnie Elle est toujours présente même endormie. Je ne sais plus ce qu’est un rêve, Même une seule seconde je n’ai pas de trèves. Et c’est pour cela qu’à petit feu je crève! Peut-être que ceci n’est que passager Mais il m’est impossible de le vérifier. Cette rage a fini par m’épuiser Je finis donc par vous quitter! LUI Elle lui avait donné une partie de sa confiance Il ne lui a pas laissé sa chance Ils se sont pourtant bien entendu Mais ça n’a duré qu’un début Ensuite il a fait ce qui était défendu! Ce soir là, c’est comme si elle avait perdu la vie Depuis, elle n’a plus aucune envie! Pour lui, son quotidien n’a pas changé Et il en a bien profité ! Mais elle, elle ne s’en remettra jamais Lui, il ne va pas s’en inquiéter ! Aujourd’hui, il doit continuer sa vie Pendant que dans son coin elle se meurtrit Sa vie à elle est bientôt fini Alors que la sienne se prolonge vers l’infini. LE MAL Le Mal est entré en moi Satan m’a touché du doigt Il y a un bon moment déjà.
Avant, j’étais encore « pure » Mais le Diable a fait son apparition, Désormais je n’ai plus de culture Et l’Enfer est en ma possession. Je suis détruite et rongée par ce Mal, C’est comme dans un milieu carcéral. Satan reste dans son paradis à lui L’Enfer pour lui n’est pas défini Mais j’espère qu’il ne connaîtra pas le paradis! Si Satan était en Enfer, Peut-être le Mal en moi pourrait se défaire ? Que le Diable paie pour ce qu’il a fait En moi reviendrait alors peut-être la paix ? L’ENFERMEMENT La porte du corps à jamais est fermée Le tunnel est trop long et interminable La seule solution alors est de se renfermer Car la vie pour le corps est inimaginable. Les quatres murs sont autour de lui, Ils se referment petit à petit. Plus la grande pièce se rétrécit, Plus approche la fin de la vie. L’espace est désormais insuffisant Pour pouvoir en ressortir pleinement vivant. La souffrance en est que plus terrible Et la mort davantage prévisible. LE JOUR Le jour, désormais, ne se lèvera plus Puisqu’il m’est aujourd’hui inconnu. La nuit est maintenant mon quotidien Et je n’ai plus du tout faim de rien. Ma vie n’est faite que de nuages Je n’ai pas été assez sage Le ciel est de plus en plus voilé Les jours ne me sont plus donnés! L’orage gronde fort dans ma tête Je crois même qu’il me rend bête A force d’éclater dans mon crâne Je n’aperçois plus de montagnes!
Je vis dans l’obscurité la plus totale Qui me rend folle comme dans un bal. Je sais que je ne reverrais plus jamais le jour Je n’ai rien dû faire pour! LA FIN Elle sentait de plus en plus qu’elle étouffait Son état ne c’est pas du tout amélioré Sûrement son chemin était tracé d’avance Elle a tenté de se soigner |
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