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POESIE
POEMES DE LESSY ATTENTION JE VOUS RAPELLE QUE CES PAGES SONT DESTINEES A UN PUBLIC AVERTIT!!!!! ET QUE LES TEXTES N'ENGAGENT QUE LEURS AUTEURS |
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Mon cri Usé de mon être révolté Mon corps meurtri par ses gestes qui suent Égaré dans ma tête mon esprit qui se tuant Un mot des coups une folie déplacée Souiller par son désir forcé Prisonnier du temps qui défile lentement De ce silence ou personne n’entend Mon âme brûle dans ce corps violé Ou chaque perle pausée sur ce miroir brisé Une envie, une pensée sombre noire De partir sur d’autres rives pour un soir Pour renaître un sens une autre cendre Pauser mes rêves qui défilent, ne plus entendre Aux cris rugissant de jouissances névrosées Un bruit sans tenue, un souffle pausé Au dégoût de sa sueur coulante Sur mon corps dépouillé inexistant L’objet se glace dans mon creux de mon sang Figé dans les flots des vents brûlants J’implore la lueur des cieux Pour une délivrance des dieux lessy
Une enfant adoptée Dans cette famille perdue J’aperçois ton regard vagabond D’une incompréhension, d’un mot d’une vision disparue Ou chaque flambeau de mon âme vie un rebond Dans cette famille écartelée Régnant sur les hauts sommets des monts Une loi altérée Mon âme devient rébellion Dans cette famille déjetée Tu as franchi l’inconcevable geste Sur un être innocent et raffiné Mon ange, ma vie, mon entente! Dans cette famille décomposé Où le silence des expressions règne Dans ce jardin souillé par la contrevérité Comme un lumignon d’enseigne Dans cette famille adultère Mon enfance s’est brisée Sous l’emprise du vocabulaire Mon adolescence s’est effacée Dans cette famille adoptive Je croyais avoir trouvé refuge J’ai trouvé une autre rive Une voie m’a dit quitte ce songe lessy ou kinzou
Un monde toxique Les jours se suivent, se poursuivent Le temps passe les yeux fermés sans pensée Je suffoque dans les sillions, trop mal pour respirer Viens se pauser au creux de mon souffle, essoufflé Un toucher se pause se glisse dans mon petit moi, tarifier Les jours se suivent, se poursuivent Dans ce grand désert dénué, des pleurs tremblants Où chaque semence sème dans mon petit corps prisonnier Je ne suis plus la, je ne suis pas la, juste partie au large des vents brûlants Juste envie de dormir un peut pour ne plus exister Les jours se suivent, se poursuivent Les crie, les non dit, je sombre, je fuit Je quitte un monde pour retrouver une autre rive Une Terre d’échange, un monde étrange celui de la drogue Les jours se suivent, se poursuivent Le mal me ronge dans tout mon être je plonge dans la déviation Tout se répète je suis épuisée de survivre, je suis, je dérive Les injures qui tuent la fleur de l'âme un prenons toxique, l abandon. ------- Les années ont passées PS : Un jour tout s'efface de ma pensée, l'absence totale de mon passé Les jours passent, les mois défilent, les années continuent Je suis une maman de 3 bambins fière de l’être La vie reprend tout son sens. Ma fille viens d'avoir 6 ans si petite et si fragile Le plus beau des cadeaux pour une maman, c.est donner la vie Les jours se suivent, se poursuivent C'est les grandes vacances à Paris Le sourire au lèvre le regarde émerveillé Les jours passent, les semaines sans ma brebis Un coup de téléphone un son, une petite voie délaissée Les jours se suivent, se poursuivent Ce matin je suis mal je me suis égarée Puis j'ai des choses dans ma tête, des images Je plonge dans l'inconscient du présent au passé je suis paumé Je réalise le danger de l'instant, ma fille mon ange Les jours se suivent, se poursuivent Une larme sur un visage de cire Ma fille ma brebis ma gazelle Elle avait juste 6 ans dans un corps d'enfant Mon cousin lui à volé son innocence Ma gazelle ma vie pardon ! Je t'aime fort fort ma douce hirondelle Kingy & lessy
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