POESIE
POEMES DE CACTUS

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Et bien voila!! Tu as droit à ta deuxième page lol!!! La première commencais à étre trop chargée!! Mais comme on le dis souvent ce n'est pas la quantité qui compte mais la qualité et avec toi j'ai la chance de pouvoir avoir les deux!!!

Je sais que tu traverse des moments difficiles mais ne baisse pas les bras et prend soin de toi surtout!!! Merci beaucoup pour ta gentillesse ! Je te souhaite beaucoup de courage!

Naufragee

Point perdu au milieu du désert

Qui s'enfonce dans le sable infini

Et trébuche à chaque pas

En errant dans les sillons du passé

Et en tremblant de froid sous le soleil brûlant

Naufragée dans le brouillard

Devant choisir la bonne route parmi

Des milliers de routes

Avec les mots comme seuls repères

Les mots qui ne suffisent plus

Il faut chercher des mains

Les bonnes

Celles qui ne blessent pas

Chasser les certitudes erronées

Retrouver un "moi" auquel on ne croit plus

Qui s'est étiolé au fil des années

Ou le pire rimait avec habitude

Essayer de ne pas se tromper de feu rouge

Quand on ne sait plus comment s'éloigner

Des pas du passé

Essayer de choisir le bon côté

Quand le bord de l'immeuble sur lequel on est

Monté

Tremble

DIRE

Dire ce "jeu" ces mots et ces gestes

Un jeu oui

Peut etre

Un jeu violent un jeu d'adulte

Des mots assassins des "le t'aime" des "honore moi" et des "merci"

Qu'on voudrait ne jamais

Entendre

Des getes qui détruisent

Des mains qui nous retirent ce qu'on a d'humain

Qui transforment en objet

On n'est plus rien même plus

Un objet

Dire ces larmes ces pleurs et ces sanglots

Toutes ces larmes interdites ces larmes cachées

Ces larmes dans la nuit ces sanglots qui étouffaient et qui étouffent

Encore

Et qu'on ne sait ni verser ni arrêter

Dire cette honte cette peur

Cette honte d'avoir participé cette peur cette angoisse irrationelle qui continue

De planer

Cette peur de la nuit et du sommeil cette peur des autres

La peur d'une gamine de hit ans qui ne comprenait rien

Dire ce silence

Ces cris muets qui étouffent

Dire cette haine cette colère cette révolte

Cette haine de soi et de lui que malgré tout on aime encore

Cette colère contre soi de ne pas avoir su réagir quand il fallait

Cette révolte contre tous les autres

Tous ceux qui ont

Fuit

Dire ce besoin de se détruire

De s'abimer

Pour vivre et retrouver le controle de son corps

Le temps ne suffit plus

Dire cette envie de tout lacher

De tout jeter par la fenetre

Cette envie de mourir ou plutot de disparaitre pour ne plus souffrir

Dire cette douleur

Innommable

Insoutenable

Qui étouffe et qui empêche de respirer

Dire ce ras le bol

Ce ras le bol de payer tout le temps

Marre de m'entendre dire ferme la !

Dire juste dire ce que rien ne pourra jamais nommer

L'inceste

01.02.04

Tu es parti un soir et sans te retourner,

Il est venu un soir, sans bruit, sans hésiter

Et ce soir j'ai eu mal et j'ai cessé de rire,

J'ai choisi de me taire et de ne plus rien dire

Tu es parti un soir et sans te retourner,

Et un soir il m'a tuée, tu m'as pas protégée

Un soir j'ai commencé à détester la vie,

Je pleure et j'ai pleuré et je n'ai pas compris.

Tu es parti un soir et sans te retourner,

Un soir je souffrais trop et je me suis coupée,

Je me suis écorchée, personne ne l'a su,

Je me suis tailladée, personne ne l'a vu.

Tu es parti un soir et sans te retourner,

Frapper plus fort encor sur la peau déchirée,

De blessure en blessure éclate un hurlement

Et de rage et de haine sur mes mains en sang.

Tu es parti un soir et sans te retourner

Et moi j'étais enfant, je t'ai vu t'éloigner,

Tu as du m'oublier mais j'oublierai jamais

Que t'as fermé les yeux et qu'un soir je saignais .

Et depuis ton départ moi j'ai su me confier,

J'ai retrouvé des mots mais je sais plus parler,

On m'a dit calme toi un jour dans un couloir,

On a su m'écouter mais des années plus tard....

auteur : cactus

le 26.11.03

LA marelle du temps s'égrénait dans les cases

Et sautait à pieds joints en cherchant une base

Et tout devenait flou et tout se confondait

Et sur des pavés blancs en lancant des palets

Son tracé à la craie melait sournoisement

Des violences de grands à des craintes d'enfant

Et les jours défilaient de décembre à juillet

Et défilent toujours à travers les volets

Sous l'ombre du dehors, l'ombre de l'extérieur

Et sous un gout amer, celui de la douleur,

Celui qui fait douter, empeche de parler,

Empeche de crier, empeche de hurler,

Continuer de se battre ou bien baisser les bras,

Continuer de marcher ou ne plus faire un pas

Sans savoir ou on est et en étant perdue

Et en suivant des rails ou les trains ne vont plus

Quand on veut tout laisser dans la neige et le givre

En s'accrochant pourtant , en essayant de vivre....
auteur : cactus

le 29 octobre 2003

Une envie de mourir, de partir et pleurer,

Une envie de hurler, de crier, s'aggripper

A des mots pour gravir la paroi d'un sommet

Et briser les non-dit, les non-su, les secrets....

Rassembler des morceaux pour ne plus les garder

Quand la peur à la honte et l'angoisse est liée,

Envie de tout lacher au milieu des tonnerres

Et de tout oublier parmi des somnifères,

De ne plus rien sentir, rien entendre ni voir

En cherchant des paroles disparues un soir

Et des mots inconnus qui étaient défendus,

Dont l'absence en silence n'était pas perçue.

La nuit froide et sans fin sous la lune en rayons,

Sous ses doigts affamés n'avait plus de raison,

Se formait d'effroyable sous une blessure

Et devenait trop longue et devenait trop dure.

Des phrases crient ; coupable ou non je ne sais plus,

Si j'avais su, si j'avais pu et j'aurais du....

Quand il venait le soir dans la porte fermée

Et close d'un silence au cadenas sans clé,

Quand il me le disait, sans refus et sans non

J'avalais cette chose sans jamais un son,

Sans comprendre... Pourquoi?? Combien, combien de soir

Je me suis fait détruire pour pas le décevoir??

auteur : cactus

le 28 octobre 2003

Sur le toit d'un immeuble au dernier étage,

Il surplombe la ville un grand échaffaudage,

Les grues sur les chantiers de bétons effondré

Et les marteaux piqueurs sur les trottoirs usés,

La gare montparnasse au teint des lampadaires,

Tous les ensommeillés de chaque embarcadère,

Les valises se posent, traversent les quais,

La rame de métro fuit jusqu'à Chatelet,

Ligne onze, Jourdain, Pyrénées et Goncourt,

Les stations défilent, poursuivent leur cours,

Les wagons sont remplis dans les sombres couloirs

Et la sortie débouche au coin d'un boulevard,

Sous le vent de l'automne et les feuilles aux pied,

Des arbres dans les rues apparaissent figés

Monotone trajet, stop, arret! Rambuteau

Et sur la capitale il neigera bientot....

Un besoin trop tardif de crier au secours

Au milieu d'un silence auquel le monde est sourd,

Le regard en acier d'un nuage en ciment

Perce. C'était la nuit, il y avait du sang...

Sentiment d'impuissance en face du passé,

Souffrance inexprimable mais pas atténuée,

Larmes de lassitude en voulant me détruire,

Demande de bonheur et de pouvoir tout fuir,

Larmes d'épuisement pleurant d'etre versées,

Impression d'etre enfant , meme après des années

Toujours la meme peur, réflexes d'autrefois,

Envie de me couper, toujours le meme effroi....

auteur : cactus

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