POESIE LES POEMES D'AYYA ATTENTION JE VOUS RAPELLE QUE CES PAGES SONT DESTINEES A UN PUBLIC AVERTIT!!!!! ET QUE LES TEXTES N'ENGAGENT QUE LEURS AUTEURS |
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Dis moi Toi ... comment ? Dis moi toi comment Tu peux dormir la nuit ? Est-ce que naturellement Tu ne fais qu’vivre ta vie ? Dis moi toi comment Tu vis sans y penser ? Ou bien d’temps en temps Tu t’en veux de c’que t’as fait ? Dis moi toi comment Tu fais comme si d’rien n’était ? Ou alors simplement Comment t’as pu oublié ? Dis moi toi comment Tu peux dormir la nuit ? J’imagine simplement J’sais pas comment tu vis Dis moi toi pourquoi Depuis ça moi j’dors pas ? Dis moi toi pourquoi Juste pourquoi… t’as fais ça ?
sans titre Le vague à l’âme s’empare De mon esprit qui s’égare Je prends la plume ce soir Et sors un pied de la mare Je dis ce soir, j’ai mal Au fond de mes entrailles Je laisse sortir la haine Laisse de côté la peine Cette haine qui m’habite Faut elle qu’enfin elle soi dite Saoulée de peur et de souffrance Réclamerais-je la vengeance ? Vengeance faite de violence ? Apaiserait-elle mon cœur rance… L’oubli est impossible Les douleurs impassibles Solution dans la Vengeance Violence pour seule réponse ? Une haine pour une haine ? Non sans doute, mais que de peines… Dessinant Et les années qui passent Alors que rien ne s’efface Elle vivant là sa vie, attendant Que lentement passe le temps Elle qui vit au jour le jour Attendant demain qui toujours Ne sera jamais qu’un autre hier Jusqu’à l’adieu de la terre Et encore déchirant sa mémoire Elle crayonne une autre histoire Lentement se redessine l’enfance Et se construit une espérance résignée Comme un poids sur la gorge Bâillonné par la force de l’esprit Un cri dans le regard Mais pas un mot articulé Une vague d’impuissance Une déferlante de silence L’esprit s’éloigne du corps De ce fardeau sans vie Et la mort s’insinue Plus rien qu’une masse inerte Plus aucune expression Plus aucune réaction La douleur qui s’installe Lancinante ou violente L’étincelle de conscience Cette larme au coin de l’œil Elle-même a fini par sécher La poupée de chiffon Avant même d’avoir lutté Le cœur serré… s’est résignée Fallait Fallait qu’ça t’éclate Que j’soit si faible si rien Fallait qu’ca t’épate D’les voir m’avoir pour rien Et cette maudite place Fallait qu’tu l’ai enfin Fallait que j’te prie en face Pour qu’tu comprennes rien ? Fallait pas m’dire ces mots Si tu les pensais pas Fallait pas t’prendre de haut Même si j’le savais pas Fallait que j’t’explique comment Que t’étais celui qu’j’aimais Comme un frère qui pourtant Comme une brindille m’a brisé J'irais un jour ... J’irai un jour crier la peine Du haut de la plus haute falaise J’irai un jour pleurer la haine De tout ceux qui encore se taisent J’irai un jour dire toutes les larmes A la plus sourde des pierres J’irai un jour chuchoter les blâmes Au plus profond des mers J’irai un jour raconter les douleurs A la plus vielle montagne J’irai un jour murmurer les peurs Aux grands saules des campagnes Mais à toi je ne dirai rien Pas de mémoires qui s’entassent A toi je ne montrerai rien …Que la vie qui se lasse ainsi va la vie Ainsi va la vie sans envies Ainsi va l’avenir sans devenir C’est ainsi que l’on crève sans rêves Ainsi que l’on se perd sans repères Chacun sa route et ses doutes Chacun ses pleurs et ses peurs Chacun son âme et ses drames Chacun sa veine ou ses peines On va de chance en déchéances D’amis et demi en ennemis De j’te laisse à j’te blesse De je t’aime à j’te haine
HaiNe Putain cette envie de tout casser De tout retourner et d’envoyer valser Les gens les choses, soi même La fureur inexplicable, folie même C’est maintenant que j’voudrais tuer A ce moment que j’voudrais frapper Faire mal, cogner, faire souffrir Me venger et tout détruire pourquoi? j’sais même pas Juste la colère qui a croisé mes pas Tout ce que j’sais, maintenant Ma seule raison, la folie de l’instant La haine qui soudain ressort Par ma peau et tout ses pores La colère qui suinte et s’évapore Qui la peau de bleu colore Un peu de votre cruauté Dans mes veines est restée Aujourd’hui elle se dévoile Putain de haine à deux balle Cette haine que vous m’avez enseignée J’veux la retourner, j’veux saigner Tout c’que j’vois, j’veux l’éclater Toute ma vie j’veux juste la butter La foutre en l’air la saccager L’oublier et bien loin, l’enterrer Vous m’entendrez jamais gueuler C’est bien tard pour tout hurler C’est maintenant que j’me dis Quelle solution si j’peux pas m’y faire C’que j’sais c’est qu’on a qu’une seule vie Et qu’celle que j’ai est un enfer Et cet enfant Tous ces gens qui se taisent Tous ces silences qui pèsent La douleur et l’infâme L’indifférence ou les drames Et cet enfant qu’on blâme… Toutes ces peurs que l’on cache Toutes ces heures que l’on gâche Entre un sursaut et une larme Entre un sanglot et une lame Et cet enfant qu’on blâme… Les fenêtres de l’âme closes Comme des boutons de roses Ou une fleur qui se fane Un espoir qui s’éloigne Et cet enfant qu’on blâme… De mensonges en faux-semblants D’illusions en déceptions La vie s’écoule d’heure en heurts Qui se soucie des malheurs De cet enfant qui pleure… Tout le monde faisant son chemin Peut être sans penser aux lendemains Fermant les yeux sur les horreurs Sans ouvrir les bras ou le cœur A cet enfant qui meurt… Derisoire vengeance Ma vengeance est dérisoire Elle ne vous atteindra pas Elle ne fera pas objet d’histoire Vous ne la subirez pas Ma vengeance est dérisoire N’aura pour vous aucune conséquence Ma vengeance sera un sourire Mon rire sera ma délivrance Ma vengeance est dérisoire Elle ne fera aucun bruit Elle sera ma raison d’être Se fera sans armes et sans cris Ma vengeance est dérisoire Se fera sans violence et sans fleurs Ni révolution ni soir de meurtre Une vengeance sans sang ni heurts Ma vengeance est dérisoire Je n’irai pas cogner à vos portes Vous ne serez pas là pour le voir Mais c’est elle qui sur la vie me porte A toi la plus fidèle... Toujours à mes côtés, jamais tu ne fuis Quand je pars dans mes délires Si je me perds toujours tu me suis Seule la certitude de me voir sourire Pourrais te laisser prendre du répit Toi qui ne me laisse jamais tomber Quand le doute m’assaille tu accours Si tu sens ma douleur tu apparais Où que j’aille tu tiens à me suivre A chaque difficulté tu veux m’accompagner Si tu me sens prête à baisser les armes Présente au moindre signe Toujours prête à recueillir mes larmes Tu es là, persistes et signes Epaule contre épaule dans les drames Tu ne laisses rien ni personne nous séparer A mes esquives jamais ne te laisse prendre Inséparables, intimement liées Même si je ne voulais t’entendre Tu es tellement déterminée… Je t’écris à toi la plus fidèle Celle qui depuis si longtemps m’enferme Celle qui dans la vie m’emmêle Toi qui donnes au soleil un éclat terne Je t’écris à toi la plus fidèle Toi la fidèle ennemie Je t’adresse une supplique : Laisse moi aimer Rend moi la liberté…. Je t’écris à toi ... la peur… Ôh toi ...l'oubli Lever le voile qui étouffe Même si ce n’est qu’un souffle Ces cauchemars qui harcèlent Trop souvent ils rappellent… Je t’implore ô toi l’amnésie Je t’appelle ô toi l’oubli Pourtant…J’vais pas prier dans le vide Ca ferai que m’coller mal au bide J’pourrai pas toujours fuir Ces souvenirs qui font souffrir Un jour faudra bien faire face Pas détourner les yeux de la glace Ce qui est fait est fait On r’viens pas sur l’passé J’peux pas gommer vos actes J’oublierai pas vos gestes… Vos mots sont gravés Vos paroles incrustées… Ca vous faisait donc tant marrer De me voir à ce point ramper ?! funambule Juste un peu de paix pour un instant Dans l’explosion des sentiments Funambule en équilibre Vacillante sur le fil Le fil tendu de la vie Un pied qui glisse… Rattrapage in extremis L’histoire d’une vie Courue de précautions Parsemée de doutes Toujours en équilibre Un frisson une secousse Et l’ensemble tangue… …dangereusement Où est donc le sol ferme ? Y a des maux comme ça... Y aurai qu’à faire semblant de rien Peut être comme ça on oubliera Quand on sait pas ce que sera demain Mieux vaut peut être garder pour soi Y a des blessures comme ça De ces douleurs qui se taisent Des maux qui s’étalent pas Et que rien ne soulage Y aurait qu’à pas remuer la merde Se dire qu’c’était qu’un mauvais rêve Tourner le dos à toutes les haines Hors de question qu’on en crève Pourtant ces maux là… Vient le jour où il faut les sortir Le jour où on jette ces mots là Quand on cesse enfin de les fuir Quand les fantômes vous hantent Qu’ils étouffent par leur violence Parce qu’ils vous rattrapent Qu’ils volent le présent et l’insouciance Je jette ma haine à petit pas A coup de crayon, à coup de stylo J’balance un peu de tout ça Et ce s’ra pas un coup d’épée dans l’eau J’vous laisserai pas avoir ma peau ! Pauv’fille Moi la pauv’fille Et toi l’grand fier Moi la pauv’conne Tu m’as vendu Tu m’as sali Fallait il qu’tu les écoutes Fallait il qu’tu les amuses La belle félicité Allez allez ! Fallait pas déroger ! D’ta belle fidélité Fallait il qu’nos routes se croisent Fallait il que j’te fasse confiance Et qu’ moi pauv’conne, je gobe Fallait il qu’tu sois le seul à m’écouter Et moi pauv’fille, je te croyais Fallait il… que tu m’offres Que tu me défasses Que tu m’laisses là Et moi pauv’conne, Que j’reste muette Que j’me résigne Pauv’fille qui gobe Pauv’conne qui pleure Et qui d’lamente sur ses erreurs Pauv’conne ! Pauv’conne qui y croyait A tes beaux mots, A tes belles paroles, Et qui se livrait Pauv’fille ! Pauv’fille qui s’est vautrée Tombée de son beau nuage Qui s’est cassé la gueule Parce qu’elle sait pas regarder Parce qu'elle a pas voulut croire Qu'tu pouvais lui faire ça Aquarelle Ses contours à moitié gommés Et quelques teintes fannées Une aquarelle trop noyée Esquisse au fusain mal fixé Quelques formes stylisées Quelques lignes mal dessinées Par la main sûrement mal assurée D'un auteur embrouillé Elle porte son regard embué Sur son tableau de vie délavé Lessivé sans couleurs Qui s'egrenne d'heures en heurts Un pinceau à la main Elle attend chaque lendemain Pour retoucher l'oeuvre elle-même Et maquiller sa peine qui est donc le faussaire ? premier auteur ou retoucheuse ? Crache pas sur tes 20 ans Et toujours cette angoisse du temps De l’horloge de la vie Qui galope et qui s’traîne en même temps Crache pas sur tes vingt ans Un an, soixante dix ou juste sept Et l’temps passe pas pareil dans toutes les têtes Toute une vie qui attend Faut la croquer à pleines dents Le bel âge les vingt ans Crache pas sur tes vingt ans Les chiffonne pas ! les balance pas ! Trace ta route mais reste droit Dégager les miroirs Qu’est qu’tu pourrais y voir ? Rien qu’un brouillard incohérent Crache pas sur tes vingt ans Un coup gamine effrayée Un coup trop vielle, blasée Et toujours ce temps qui passe Qui brasse, qui casse, qui… lasse C’était hier, y a un mois, y a un siècle ? Ou bien juste sept ans Crache pas sur tes vingt ans Crache pas dessus y a pas l’temps Sept ans d’fumée Partis, envolés Disparus ou volés Passés trop vite ou pas assez Crache pas sur tes vingt ans Mais putain… fait chier sept ans … !! Tiens, une ridée d’la vie ! En même temps qu’nouvelle née Poursuivie par la peur Souillée par ses erreurs Crache pas sur tes vingt ans Oui mais … ils sont où les vingt ans ? Toute froissée, chiffonnée Ridée ou juste usée Trop tot ou p’t’être trop tard Une vielle odeur dans l’air La faucheuse qui frappe à la porte Crache pas sur tes vingt ans J’t’ouvrirai pas vielle branche ! J’te payerai pas un verre J’t’offrirai pas un siège, arrière ! Tu m’auras pas maintenant J’veux pas mourir d’viellesse A vingt ans… Allez arrete Y a des jours comme ça Où tu t’serais dit T’aurais pas dû te lever T’aurais pas dû rencontrer T’aurais juste pas dû exister Ou p’t’être t’aurais dû essayer P’t’être essayer de crier P’t’être essayer de parler Allez arrete de chialer Ou alors tu te r’passe les films Pas les films trash Ceux d’avant, oui d’avant Tu les r’passe au ralenti Et puis tu t’dis Qu’y avait eu ce jour là Ou qu’y avait eu ce moment là Allez arrete de chialer Que p’t’être t’avais pu laisser croire Que p’t’être cette phrase, ce mot Que sans doute t’avais fais ci ou ça Qu’à ce moment X ou Y T’avais dû laisser croire T’as pris tes claques Fallait pas les chercher Allez arrête de chialer Ou encore tu t’dis P’t’être qu’au fond tu l’savais Ou qu’au moins t’aurais dû l’prévoir Qu'ça devait se passer comme ça Qu’t’avais qu’à ouvrir ta gueule Au bon moment ni trop tôt ni trop tard T’as le chic pour ça toi Grande gueule pauvre conne P’tite conne qui se la ferme Allez arrête de chialer Remballe tes larmes T’avais qu’à réagir ! T’avais pas à laisser faire Viens pas chialer maintenant Reprend ton paquetage Et dégage ! T’as rien dit, par là même Comme si tu avais permis ! Allez fait pas chier Et arrête de chialer FAUVE Presque immobile, allongée L’esprit embrouillé A demi-consciente Blasée et latente Et comme dans un vertige Le sommeil est de mise Abandon délicat L’agitation s’en va Un instant de répit Une seconde de sursis J’ai déposé les armes Fait cesser les larmes La garde abaissée Comme le dos tourné La bête sournoisement s’agite De ce moment profite Et soudainement surgit A la gorge elle bondit Attire dans les profondeurs Immisce en moi la peur De ses griffes acérées Elle laboure la pensée Telle un enjoué félin Qui se joue du destin Elle projette dans les airs Et plaque à terre Ses crocs sur la gorge étouffent Elle guette mon dernier souffle Dernier soubresaut brutal Le corps tremblant réveil fébrile Une bouffée d’air, où suis-je ? Prise de vertige Regard furtif, circulaire Oui… toujours sur cette terre Rien qu’un oreiller mauve Ni crocs ni griffes … ni fauves Et si une prochaine fois… …Le fauve avait raison de moi ? Je me souviens je devrais te haïr peut être vouloir te voir souffrir peut être te voir mourir mais ... au lieu de ça ... je me souviens... j'me souviens de toi l'gentil j'me souviens de tes "ça suffit" l'un et l'autre, deux Toi si différents l'un de l'autre en l'espace d'un instant en un mot, en une phrase tu redev'nais celui qu'j'avais toujours connu qu'tu avais toujours été doux et attentioné en l'espace d'un moment tu redev'nais ... mon ami tu as fais germé l'enfer et tu l'faisait cesser j'étais ta chose et ton objet que de pouvoir sur ... moi une main qui fait mal une autre ... qui soigne ... Coeur à coeur J’voulais te dire ce que j’avais sur le cœur tu sais J’le voulais de tout mon cœur M’laisser aller… à cœur ouvert J’voulais juste t’ouvrir mon cœur Mais j’pouvais pas te prêter la clé Qu’tu fasses sauter l’cadenas Car c’est là le cœur du problème J’ai la rage au cœur tu sais Mais j’te l’ai jamais dit Même si le cœur t’en disait Et même si je sais qu’t’as du cœur J’y arrivais pas mon cœur J’ai l’cœur tout serré L’cœur tout gros d’mon passé P’etre qu’j’en aurais jamais le cœur net J’ai peut être pas l’cœur à chercher Parce que ca m’le soulève Paraît qu’on ne voit bien qu’avec le cœur Mais tu sais, l’mien il est tout cassé J’sais pas t’aimer de tout mon cœur Mais j’te porte dans mon cœur P’t’être qu’j’ai pas l’cœur assez léger Pour faire contre mauvaise fortune bon cœur Tu sais j’suis p‘t’être un cœur d’artichaut J’suis désolée mon cœur Mais l’mien il est p’t’être tout en pierre J’sais pas t’serrer sur mon cœur J’ai pas l’cœur sur la main Tu m’connais pas par cœur Et tu m’connaîtra jamais J’voulais surtout pas t’arracher l’cœur J’voulais pas te faire du mal Mais même si ça me crève le cœur J’sais pas t’aimer mon cœur… Mais si ça te tiens à cœur J’en appelle à ton bon cœur Reprend le tien et j’garde le mien Tout cassé tout brisé J’pouvais pas t’donner mon coeur… J’suis désolée mon coeur CE REFLET Ce reflet … comme un fantôme Ce reflet… un procès même Toujours aussi cinglant Toujours aussi mordant Un reflet de silence Un reflet d’impuissance Un éclat d’accusation Un voile de confusion Cruelle torture que ce reflet Qu’on ne peut éviter On n’échappe pas à soi-même… Incertitudes et doutes Incapable de lutte Incapable d’affronter Mes remords et ma honte Trop tard pour les regrets Trop tard pour crier Presque dans un murmure à demi inconsciente plus vraiment dans son corps elle s'évaderai presque elle n'est plus que douleur résignée à attendre... interminable attente attendre que cela cesse les larmes ont séché profondément vaincue elle attend la fin... ouvriers du mal sont à leur ouvrage poursuivant de briser le peu qui reste d'elle d'elle qui se tait... et attend et là cette main brusque et pourtant trop connue qui saisi les cheveux fait relever la nuque la sort de sa torpeur ton souffle sur sa joue et elle entend dans un brouillard et, presque dans un murmure du même ton qu'autrefois du même ton que tes belles paroles presque.. délicatement ces mots qui demandent un autre ton Ces paroles sales qui appellent la violence et toi qui les prononce presque avec ... douceur ... |
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Fallait pas rever
le rêve se transforme en cauchemard le rêve s'évanouit et laisse place à la réalité trop sombre illusions déçues, fallait pas rêver... d'un petit jardin fleuri à cet endroit sordide de courir dans l'herbe à bouffer le béton d'une main tendu à une claque en pleine gueule fausses illusions, fallait pas rêver... ramasser ses rêves apprivoiser le cauchemard apprendre a vivre avec illusions perdues, fallait pas rêver ... rendez moi mon jardin et mes fleurs mes étoiles et mon soleil mes illusions et mes rêves illusions déçues, fallait pas rêver ... |
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boule de souffrance
Brûlure douloureuse, intérieure Cachée avec soin, plaie ouverte Suintant lentement, douleur lancinante Toujours je la sens, elle me ronge Boule de souffrance, sors de moi ! La nuit approche je te sens Toi la boule de souffrance Ta surface se hérisse, tu me déchires Toujours en moi, tu injectes le venin Ta blessure est sournoise Invisible, insondable Tu me pourris, tu me ronges Je te vomis, tu t’accroches Boule de souffrance, sors de moi ! |
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Où va t'elle ?
Laissez la donc s’défaire Laissez la simplement Seule avec ses idées Seule avec ses peurs Où va-t-elle ? Le tourbillon l’emporte Elle se sent toute petite Minuscule poussière Ballottée par l’ouragan Aucune prise sur sa vie Qu’elle fuit, qu’elle court Le passé la poursuit Et sournoisement, la fauche Une chute de plus Une cicatrice rouverte Qu’elle se retourne Qu’elle décide d’affronter Elle se cogne encore Pas assez forte pour l’assaut Et trop lâche elle repart Course poursuite Fuite en vain C’est l’histoire de sa vie Juste une histoire sans but Perdue jusqu’à la fin Et elle suit ce chemin Chemin de terre battue Et parsemé d’embûches Mais elle le suit quand même Ce chemin qui la mène… …Qui ne la mène nulle part |
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On m’avait dit
On m’avait dit tu sais, la vie c’est comme ça C’est pas si simple qu’on l’croit On prend des claques, on pleure un peu Mais c’est pas grave, c’est comme ça la vie On m’avait dit tu sais, c’est comme ça la vie On s’casse la gueule des fois Mais on s’relève, et on oublie Et c’est pas grave, la vie c’est comme ça On m’avait dit tu sais, la vie c’est comme ça On rie, on pleure, puis on s’en va Hé oui tu f’ras pas toujours c’que tu veux Mais c’est pas grave, c’est comme ça la vie On m’avait dit tu sais, c’est comme ça la vie Tu t’f’ras des amis et tu en perdra Et sur ta route y’aura pas qu’des anges Mais c’est pas grave, la vie c’est comme ça On m’avait dit tu sais, la vie c’est comme ça Ca va ça vient, et puis ça part Y’aura des au revoirs et des adieux Mais c’est pas grave, c’est comme ça la vie On m’avait dit tu sais, c’est comme ça la vie Y’aura des rires et des soupirs Y’aura des larmes et puis des joies Mais c’est pas grave, la vie c’est comme ça Faut pas toujours s’en faire…. Oui c’est comme ça, mais on m’avait pas dit à moi Qu’y avait aussi de ces claques Qui font plus mal qu’les autres Et qui vous jettent à terre Ah c’est comme ça…mais on m’avait pas dit à moi Qu’y avait aussi ceux qui piétinent Qu’y avait aussi ceux qui détruisent Rien qu’pour le plaisir ou s’divertir Non on ne m’avait pas dit qu’la vie… …C’était comme ça aussi |
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Un flirt avec...
Un présent de confiance Un soupçon de confidences Un éclair de doute Et la résignation Naïveté piétinée… …Pour un flirt avec la mort Un sanglot pour un mot Une larme pour un cri La douleur une prière Et le silence, une arme Mutismes hurlants… …Pour un flirt avec la mort Ces regards, des rasoirs Ces paroles, des brûlures Ces gestes, des poignards Ces actes… ultime souillure… Blessures de la vie… …Pour un flirt avec la mort Reste la salissure L’irrépressible dégoût L’entaille béante La plaie gangrenée Cicatrices du passé… …pour un flirt avec la mort Douce infidélité Tendre embrasement Délicate séparation Dans un éclat de nuit Elle attend la rupture… …pour flirter avec la vie |
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confrontation intérieure
Petit cœur meurtri de fin d’enfance en larme Se tourne vers conscience douloureuse d’aujourd’hui « Regarde moi conscience, te souviens tu de moi ? Je ne puis te regarder petite… mais je ne t’ai pas oublié… Lève les yeux, oblige toi, regarde moi ! Ne m’accuse pas petite…je suis si désolée… Regarde moi conscience, j’ai souffert tu sais ! Oui tu as souffert petite… mais tout ça c’est fini… Ah mais dit moi alors, n’as-tu plus mal aujourd’hui ? La douleur s’incruste tu sais, mais que puis-je y changer ? Mais explique moi conscience, j’ai besoin de réponses ! Tout ça n’a aucun sens, que veux tu donc savoir ? Dis moi pourquoi conscience, pourquoi tant de souffrances ? Je ne puis te répondre petite …je cherche encore J’ai envie d’avenir, et j’ai envie de rire aussi ! Mais tu es morte petite et avec toi j’ai égaré tes rêves Mais conscience dis moi, tu es donc toujours triste ? Non pas toujours petite, mais sans toi je suis désarmée… Mais dis moi, ai-je complètement disparue ? Oui petite, et je pleure encore ta perte Je suis toujours là tu sais, tu ne me vois donc plus ? Je ne te vois plus petite, et je dois faire mon deuil Mon cœur saigne conscience, j’ai peur, aide moi ! Je ne puis plus rien pour toi, il est trop tard pour ça… Arrête l’hémorragie je t’en prie, mon cœur se meurt ! Le mien n’est plus, opaque et brisé de douleur… Regarde moi conscience ! Aurais-tu oublié comment sourire ? Non petite je sais même encore comment rire… Explique moi s’il te plaît, ce rire n’est plus le même C’est un rire de douleur petite, il me reste l’ironie Regarde conscience ! Regarde ce qu’ils m’ont fait ! Je sais petite… excuse moi, je t’ai laissé tomber… Dis moi conscience ! Dis moi pourquoi ! Dis moi pourquoi moi ! Je ne puis te répondre…non tu n’es pas vraiment morte petite… Encore de toi en moi, il me reste ta douleur Comme toi avant… j’ai peur…comme toi avant… je pleure Toi meurtrie, moi noircie… Nous brisées ! Lève la tête conscience ! Ne les laisse plus gagner ! Ils ont déjà gagné petite, l’aurais tu oublié ? Et toi conscience ! Oserais tu dire que la partie est terminée ? Non petite mais la partie est différente et les joueurs ont changés Qui reste t-il alors ? Toi et moi petite … rien que nous deux… Quel en est le but alors ? Tu essayes de me pardonner, tu me laisses m’accepter Tu me laisses vivre en paix, et en échange … je te venge » |
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