POESIE

LES POEMES D'AYYA

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ATTENTION JE VOUS RAPELLE QUE CES PAGES SONT DESTINEES A UN PUBLIC AVERTIT!!!!! ET QUE LES TEXTES N'ENGAGENT QUE LEURS AUTEURS

Dis moi Toi ... comment ?

Dis moi toi comment

Tu peux dormir la nuit ?

Est-ce que naturellement

Tu ne fais qu’vivre ta vie ?

Dis moi toi comment

Tu vis sans y penser ?

Ou bien d’temps en temps

Tu t’en veux de c’que t’as fait ?

Dis moi toi comment

Tu fais comme si d’rien n’était ?

Ou alors simplement

Comment t’as pu oublié ?

Dis moi toi comment

Tu peux dormir la nuit ?

J’imagine simplement

J’sais pas comment tu vis

Dis moi toi pourquoi

Depuis ça moi j’dors pas ?

Dis moi toi pourquoi

Juste pourquoi… t’as fais ça ?

sans titre

Le vague à l’âme s’empare

De mon esprit qui s’égare

Je prends la plume ce soir

Et sors un pied de la mare

Je dis ce soir, j’ai mal

Au fond de mes entrailles

Je laisse sortir la haine

Laisse de côté la peine

Cette haine qui m’habite

Faut elle qu’enfin elle soi dite

Saoulée de peur et de souffrance

Réclamerais-je la vengeance ?

Vengeance faite de violence ?

Apaiserait-elle mon cœur rance…

L’oubli est impossible

Les douleurs impassibles

Solution dans la Vengeance

Violence pour seule réponse ?

Une haine pour une haine ?

Non sans doute, mais que de peines…

Dessinant

Et les années qui passent

Alors que rien ne s’efface

Elle vivant là sa vie, attendant

Que lentement passe le temps


Elle qui vit au jour le jour

Attendant demain qui toujours

Ne sera jamais qu’un autre hier

Jusqu’à l’adieu de la terre


Et encore déchirant sa mémoire

Elle crayonne une autre histoire

Lentement se redessine l’enfance

Et se construit une espérance

résignée

Comme un poids sur la gorge

Bâillonné par la force de l’esprit

Un cri dans le regard

Mais pas un mot articulé

Une vague d’impuissance

Une déferlante de silence

L’esprit s’éloigne du corps

De ce fardeau sans vie

Et la mort s’insinue

Plus rien qu’une masse inerte

Plus aucune expression

Plus aucune réaction

La douleur qui s’installe

Lancinante ou violente

L’étincelle de conscience

Cette larme au coin de l’œil

Elle-même a fini par sécher

La poupée de chiffon

Avant même d’avoir lutté

Le cœur serré… s’est résignée

Fallait

Fallait qu’ça t’éclate

Que j’soit si faible si rien

Fallait qu’ca t’épate

D’les voir m’avoir pour rien

Et cette maudite place

Fallait qu’tu l’ai enfin

Fallait que j’te prie en face

Pour qu’tu comprennes rien ?

Fallait pas m’dire ces mots

Si tu les pensais pas

Fallait pas t’prendre de haut

Même si j’le savais pas

Fallait que j’t’explique comment

Que t’étais celui qu’j’aimais

Comme un frère qui pourtant

Comme une brindille m’a brisé

J'irais un jour ...

J’irai un jour crier la peine

Du haut de la plus haute falaise

J’irai un jour pleurer la haine

De tout ceux qui encore se taisent

J’irai un jour dire toutes les larmes

A la plus sourde des pierres

J’irai un jour chuchoter les blâmes

Au plus profond des mers

J’irai un jour raconter les douleurs

A la plus vielle montagne

J’irai un jour murmurer les peurs

Aux grands saules des campagnes

Mais à toi je ne dirai rien

Pas de mémoires qui s’entassent

A toi je ne montrerai rien

…Que la vie qui se lasse

ainsi va la vie

Ainsi va la vie sans envies

Ainsi va l’avenir sans devenir

C’est ainsi que l’on crève sans rêves

Ainsi que l’on se perd sans repères

Chacun sa route et ses doutes

Chacun ses pleurs et ses peurs

Chacun son âme et ses drames

Chacun sa veine ou ses peines

On va de chance en déchéances

D’amis et demi en ennemis

De j’te laisse à j’te blesse

De je t’aime à j’te haine

HaiNe

Putain cette envie de tout casser

De tout retourner et d’envoyer valser

Les gens les choses, soi même

La fureur inexplicable, folie même

C’est maintenant que j’voudrais tuer

A ce moment que j’voudrais frapper

Faire mal, cogner, faire souffrir

Me venger et tout détruire

pourquoi? j’sais même pas

Juste la colère qui a croisé mes pas

Tout ce que j’sais, maintenant

Ma seule raison, la folie de l’instant

La haine qui soudain ressort

Par ma peau et tout ses pores

La colère qui suinte et s’évapore

Qui la peau de bleu colore

Un peu de votre cruauté

Dans mes veines est restée

Aujourd’hui elle se dévoile

Putain de haine à deux balle

Cette haine que vous m’avez enseignée

J’veux la retourner, j’veux saigner

Tout c’que j’vois, j’veux l’éclater

Toute ma vie j’veux juste la butter

La foutre en l’air la saccager

L’oublier et bien loin, l’enterrer

Vous m’entendrez jamais gueuler

C’est bien tard pour tout hurler

C’est maintenant que j’me dis

Quelle solution si j’peux pas m’y faire

C’que j’sais c’est qu’on a qu’une seule vie

Et qu’celle que j’ai est un enfer

Et cet enfant

Tous ces gens qui se taisent

Tous ces silences qui pèsent

La douleur et l’infâme

L’indifférence ou les drames

Et cet enfant qu’on blâme…

Toutes ces peurs que l’on cache

Toutes ces heures que l’on gâche

Entre un sursaut et une larme

Entre un sanglot et une lame

Et cet enfant qu’on blâme…

Les fenêtres de l’âme closes

Comme des boutons de roses

Ou une fleur qui se fane

Un espoir qui s’éloigne

Et cet enfant qu’on blâme…

De mensonges en faux-semblants

D’illusions en déceptions

La vie s’écoule d’heure en heurts

Qui se soucie des malheurs

De cet enfant qui pleure…

Tout le monde faisant son chemin

Peut être sans penser aux lendemains

Fermant les yeux sur les horreurs

Sans ouvrir les bras ou le cœur

A cet enfant qui meurt…

Derisoire vengeance

Ma vengeance est dérisoire

Elle ne vous atteindra pas

Elle ne fera pas objet d’histoire

Vous ne la subirez pas

Ma vengeance est dérisoire

N’aura pour vous aucune conséquence

Ma vengeance sera un sourire

Mon rire sera ma délivrance

Ma vengeance est dérisoire

Elle ne fera aucun bruit

Elle sera ma raison d’être

Se fera sans armes et sans cris

Ma vengeance est dérisoire

Se fera sans violence et sans fleurs

Ni révolution ni soir de meurtre

Une vengeance sans sang ni heurts

Ma vengeance est dérisoire

Je n’irai pas cogner à vos portes

Vous ne serez pas là pour le voir

Mais c’est elle qui sur la vie me porte

A toi la plus fidèle...

Toujours à mes côtés, jamais tu ne fuis

Quand je pars dans mes délires

Si je me perds toujours tu me suis

Seule la certitude de me voir sourire

Pourrais te laisser prendre du répit

Toi qui ne me laisse jamais tomber

Quand le doute m’assaille tu accours

Si tu sens ma douleur tu apparais

Où que j’aille tu tiens à me suivre

A chaque difficulté tu veux m’accompagner

Si tu me sens prête à baisser les armes

Présente au moindre signe

Toujours prête à recueillir mes larmes

Tu es là, persistes et signes

Epaule contre épaule dans les drames

Tu ne laisses rien ni personne nous séparer

A mes esquives jamais ne te laisse prendre

Inséparables, intimement liées

Même si je ne voulais t’entendre

Tu es tellement déterminée…

Je t’écris à toi la plus fidèle

Celle qui depuis si longtemps m’enferme

Celle qui dans la vie m’emmêle

Toi qui donnes au soleil un éclat terne

Je t’écris à toi la plus fidèle

Toi la fidèle ennemie

Je t’adresse une supplique :

Laisse moi aimer

Rend moi la liberté….

Je t’écris à toi ... la peur…

Ôh toi ...l'oubli

Lever le voile qui étouffe

Même si ce n’est qu’un souffle

Ces cauchemars qui harcèlent

Trop souvent ils rappellent…

Je t’implore ô toi l’amnésie

Je t’appelle ô toi l’oubli

Pourtant…J’vais pas prier dans le vide

Ca ferai que m’coller mal au bide

J’pourrai pas toujours fuir

Ces souvenirs qui font souffrir

Un jour faudra bien faire face

Pas détourner les yeux de la glace

Ce qui est fait est fait

On r’viens pas sur l’passé

J’peux pas gommer vos actes

J’oublierai pas vos gestes…

Vos mots sont gravés

Vos paroles incrustées…

Ca vous faisait donc tant marrer

De me voir à ce point ramper ?!

funambule

Juste un peu de paix pour un instant

Dans l’explosion des sentiments

Funambule en équilibre

Vacillante sur le fil

Le fil tendu de la vie

Un pied qui glisse…

Rattrapage in extremis

L’histoire d’une vie

Courue de précautions

Parsemée de doutes

Toujours en équilibre

Un frisson une secousse

Et l’ensemble tangue…

…dangereusement

Où est donc le sol ferme ?

Y a des maux comme ça...

Y aurai qu’à faire semblant de rien

Peut être comme ça on oubliera

Quand on sait pas ce que sera demain

Mieux vaut peut être garder pour soi

Y a des blessures comme ça

De ces douleurs qui se taisent

Des maux qui s’étalent pas

Et que rien ne soulage

Y aurait qu’à pas remuer la merde

Se dire qu’c’était qu’un mauvais rêve

Tourner le dos à toutes les haines

Hors de question qu’on en crève

Pourtant ces maux là…

Vient le jour où il faut les sortir

Le jour où on jette ces mots là

Quand on cesse enfin de les fuir

Quand les fantômes vous hantent

Qu’ils étouffent par leur violence

Parce qu’ils vous rattrapent

Qu’ils volent le présent et l’insouciance

Je jette ma haine à petit pas

A coup de crayon, à coup de stylo

J’balance un peu de tout ça

Et ce s’ra pas un coup d’épée dans l’eau

J’vous laisserai pas avoir ma peau !

Pauv’fille

Moi la pauv’fille

Et toi l’grand fier

Moi la pauv’conne

Tu m’as vendu

Tu m’as sali

Fallait il qu’tu les écoutes

Fallait il qu’tu les amuses

La belle félicité

Allez allez ! Fallait pas déroger !

D’ta belle fidélité

Fallait il qu’nos routes se croisent

Fallait il que j’te fasse confiance

Et qu’ moi pauv’conne, je gobe

Fallait il qu’tu sois le seul à m’écouter

Et moi pauv’fille, je te croyais

Fallait il… que tu m’offres

Que tu me défasses

Que tu m’laisses là

Et moi pauv’conne,

Que j’reste muette

Que j’me résigne

Pauv’fille qui gobe

Pauv’conne qui pleure

Et qui d’lamente sur ses erreurs

Pauv’conne !

Pauv’conne qui y croyait

A tes beaux mots,

A tes belles paroles,

Et qui se livrait

Pauv’fille !

Pauv’fille qui s’est vautrée

Tombée de son beau nuage

Qui s’est cassé la gueule

Parce qu’elle sait pas regarder

Parce qu'elle a pas voulut croire

Qu'tu pouvais lui faire ça

Aquarelle

Ses contours à moitié gommés

Et quelques teintes fannées

Une aquarelle trop noyée

Esquisse au fusain mal fixé

Quelques formes stylisées

Quelques lignes mal dessinées

Par la main sûrement mal assurée

D'un auteur embrouillé

Elle porte son regard embué

Sur son tableau de vie délavé

Lessivé sans couleurs

Qui s'egrenne d'heures en heurts

Un pinceau à la main

Elle attend chaque lendemain

Pour retoucher l'oeuvre elle-même

Et maquiller sa peine

qui est donc le faussaire ?

premier auteur ou retoucheuse ?

Crache pas sur tes 20 ans

Et toujours cette angoisse du temps

De l’horloge de la vie

Qui galope et qui s’traîne en même temps

Crache pas sur tes vingt ans

Un an, soixante dix ou juste sept

Et l’temps passe pas pareil dans toutes les têtes

Toute une vie qui attend

Faut la croquer à pleines dents

Le bel âge les vingt ans

Crache pas sur tes vingt ans

Les chiffonne pas ! les balance pas !

Trace ta route mais reste droit

Dégager les miroirs

Qu’est qu’tu pourrais y voir ?

Rien qu’un brouillard incohérent

Crache pas sur tes vingt ans

Un coup gamine effrayée

Un coup trop vielle, blasée

Et toujours ce temps qui passe

Qui brasse, qui casse, qui… lasse

C’était hier, y a un mois, y a un siècle ?

Ou bien juste sept ans

Crache pas sur tes vingt ans

Crache pas dessus y a pas l’temps

Sept ans d’fumée

Partis, envolés

Disparus ou volés

Passés trop vite ou pas assez

Crache pas sur tes vingt ans

Mais putain… fait chier sept ans … !!

Tiens, une ridée d’la vie !

En même temps qu’nouvelle née

Poursuivie par la peur

Souillée par ses erreurs

Crache pas sur tes vingt ans

Oui mais … ils sont où les vingt ans ?

Toute froissée, chiffonnée

Ridée ou juste usée

Trop tot ou p’t’être trop tard

Une vielle odeur dans l’air

La faucheuse qui frappe à la porte

Crache pas sur tes vingt ans


J’t’ouvrirai pas vielle branche !

J’te payerai pas un verre

J’t’offrirai pas un siège, arrière !

Tu m’auras pas maintenant

J’veux pas mourir d’viellesse

A vingt ans…

Allez arrete

Y a des jours comme ça

Où tu t’serais dit

T’aurais pas dû te lever

T’aurais pas dû rencontrer

T’aurais juste pas dû exister

Ou p’t’être t’aurais dû essayer

P’t’être essayer de crier

P’t’être essayer de parler

Allez arrete de chialer

Ou alors tu te r’passe les films

Pas les films trash

Ceux d’avant, oui d’avant

Tu les r’passe au ralenti

Et puis tu t’dis

Qu’y avait eu ce jour là

Ou qu’y avait eu ce moment là

Allez arrete de chialer

Que p’t’être t’avais pu laisser croire

Que p’t’être cette phrase, ce mot

Que sans doute t’avais fais ci ou ça

Qu’à ce moment X ou Y

T’avais dû laisser croire

T’as pris tes claques

Fallait pas les chercher

Allez arrête de chialer

Ou encore tu t’dis

P’t’être qu’au fond tu l’savais

Ou qu’au moins t’aurais dû l’prévoir

Qu'ça devait se passer comme ça

Qu’t’avais qu’à ouvrir ta gueule

Au bon moment ni trop tôt ni trop tard

T’as le chic pour ça toi

Grande gueule pauvre conne

P’tite conne qui se la ferme

Allez arrête de chialer

Remballe tes larmes

T’avais qu’à réagir !

T’avais pas à laisser faire

Viens pas chialer maintenant

Reprend ton paquetage

Et dégage !

T’as rien dit, par là même

Comme si tu avais permis !

Allez fait pas chier

Et arrête de chialer

FAUVE

Presque immobile, allongée

L’esprit embrouillé

A demi-consciente

Blasée et latente

Et comme dans un vertige

Le sommeil est de mise

Abandon délicat

L’agitation s’en va

Un instant de répit

Une seconde de sursis

J’ai déposé les armes

Fait cesser les larmes

La garde abaissée

Comme le dos tourné

La bête sournoisement s’agite

De ce moment profite

Et soudainement surgit

A la gorge elle bondit

Attire dans les profondeurs

Immisce en moi la peur

De ses griffes acérées

Elle laboure la pensée

Telle un enjoué félin

Qui se joue du destin

Elle projette dans les airs

Et plaque à terre

Ses crocs sur la gorge étouffent

Elle guette mon dernier souffle

Dernier soubresaut brutal

Le corps tremblant réveil fébrile

Une bouffée d’air, où suis-je ?

Prise de vertige

Regard furtif, circulaire

Oui… toujours sur cette terre

Rien qu’un oreiller mauve

Ni crocs ni griffes … ni fauves

Et si une prochaine fois…

…Le fauve avait raison de moi ?

Je me souviens

je devrais te haïr

peut être vouloir te voir souffrir

peut être te voir mourir

mais ... au lieu de ça ...

je me souviens...

j'me souviens de toi l'gentil

j'me souviens de tes "ça suffit"

l'un et l'autre, deux Toi

si différents l'un de l'autre

en l'espace d'un instant

en un mot, en une phrase

tu redev'nais celui

qu'j'avais toujours connu

qu'tu avais toujours été

doux et attentioné

en l'espace d'un moment

tu redev'nais ... mon ami

tu as fais germé l'enfer

et tu l'faisait cesser

j'étais ta chose et ton objet

que de pouvoir sur ... moi

une main qui fait mal

une autre ... qui soigne ...

Coeur à coeur

J’voulais te dire ce que j’avais sur le cœur tu sais

J’le voulais de tout mon cœur

M’laisser aller… à cœur ouvert

J’voulais juste t’ouvrir mon cœur

Mais j’pouvais pas te prêter la clé

Qu’tu fasses sauter l’cadenas

Car c’est là le cœur du problème

J’ai la rage au cœur tu sais

Mais j’te l’ai jamais dit

Même si le cœur t’en disait

Et même si je sais qu’t’as du cœur

J’y arrivais pas mon cœur

J’ai l’cœur tout serré

L’cœur tout gros d’mon passé

P’etre qu’j’en aurais jamais le cœur net

J’ai peut être pas l’cœur à chercher

Parce que ca m’le soulève

Paraît qu’on ne voit bien qu’avec le cœur

Mais tu sais, l’mien il est tout cassé

J’sais pas t’aimer de tout mon cœur

Mais j’te porte dans mon cœur

P’t’être qu’j’ai pas l’cœur assez léger

Pour faire contre mauvaise fortune bon cœur

Tu sais j’suis p‘t’être un cœur d’artichaut

J’suis désolée mon cœur

Mais l’mien il est p’t’être tout en pierre

J’sais pas t’serrer sur mon cœur

J’ai pas l’cœur sur la main

Tu m’connais pas par cœur

Et tu m’connaîtra jamais

J’voulais surtout pas t’arracher l’cœur

J’voulais pas te faire du mal

Mais même si ça me crève le cœur

J’sais pas t’aimer mon cœur…

Mais si ça te tiens à cœur

J’en appelle à ton bon cœur

Reprend le tien et j’garde le mien

Tout cassé tout brisé

J’pouvais pas t’donner mon coeur…

J’suis désolée mon coeur

CE REFLET

Ce reflet … comme un fantôme

Ce reflet… un procès même

Toujours aussi cinglant

Toujours aussi mordant

Un reflet de silence

Un reflet d’impuissance

Un éclat d’accusation

Un voile de confusion

Cruelle torture que ce reflet

Qu’on ne peut éviter

On n’échappe pas à soi-même…

Incertitudes et doutes

Incapable de lutte

Incapable d’affronter

Mes remords et ma honte

Trop tard pour les regrets

Trop tard pour crier

Presque dans un murmure

à demi inconsciente

plus vraiment dans son corps

elle s'évaderai presque

elle n'est plus que douleur

résignée à attendre...

interminable attente

attendre que cela cesse

les larmes ont séché

profondément vaincue

elle attend la fin...

ouvriers du mal

sont à leur ouvrage

poursuivant de briser

le peu qui reste d'elle

d'elle qui se tait... et attend

et là cette main brusque

et pourtant trop connue

qui saisi les cheveux

fait relever la nuque

la sort de sa torpeur

ton souffle sur sa joue

et elle entend dans un brouillard

et, presque dans un murmure

du même ton qu'autrefois

du même ton que tes belles paroles

presque.. délicatement

ces mots qui demandent un autre ton

Ces paroles sales

qui appellent la violence

et toi qui les prononce

presque avec ... douceur ...

Fallait pas rever

le rêve se transforme en cauchemard

le rêve s'évanouit et laisse place

à la réalité trop sombre

illusions déçues, fallait pas rêver...

d'un petit jardin fleuri à cet endroit sordide

de courir dans l'herbe à bouffer le béton

d'une main tendu à une claque en pleine gueule

fausses illusions, fallait pas rêver...

ramasser ses rêves

apprivoiser le cauchemard

apprendre a vivre avec

illusions perdues, fallait pas rêver ...

rendez moi mon jardin et mes fleurs

mes étoiles et mon soleil

mes illusions et mes rêves

illusions déçues, fallait pas rêver ...

boule de souffrance

Brûlure douloureuse, intérieure

Cachée avec soin, plaie ouverte

Suintant lentement, douleur lancinante

Toujours je la sens, elle me ronge

Boule de souffrance, sors de moi !

La nuit approche je te sens

Toi la boule de souffrance

Ta surface se hérisse, tu me déchires

Toujours en moi, tu injectes le venin

Ta blessure est sournoise

Invisible, insondable

Tu me pourris, tu me ronges

Je te vomis, tu t’accroches

Boule de souffrance, sors de moi !

Où va t'elle ?

Laissez la donc s’défaire

Laissez la simplement

Seule avec ses idées

Seule avec ses peurs

Où va-t-elle ?

Le tourbillon l’emporte

Elle se sent toute petite

Minuscule poussière

Ballottée par l’ouragan

Aucune prise sur sa vie

Qu’elle fuit, qu’elle court

Le passé la poursuit

Et sournoisement, la fauche

Une chute de plus

Une cicatrice rouverte

Qu’elle se retourne

Qu’elle décide d’affronter

Elle se cogne encore

Pas assez forte pour l’assaut

Et trop lâche elle repart

Course poursuite

Fuite en vain

C’est l’histoire de sa vie

Juste une histoire sans but

Perdue jusqu’à la fin

Et elle suit ce chemin

Chemin de terre battue

Et parsemé d’embûches

Mais elle le suit quand même

Ce chemin qui la mène…

…Qui ne la mène nulle part

On m’avait dit

On m’avait dit tu sais, la vie c’est comme ça

C’est pas si simple qu’on l’croit

On prend des claques, on pleure un peu

Mais c’est pas grave, c’est comme ça la vie

On m’avait dit tu sais, c’est comme ça la vie

On s’casse la gueule des fois

Mais on s’relève, et on oublie

Et c’est pas grave, la vie c’est comme ça

On m’avait dit tu sais, la vie c’est comme ça

On rie, on pleure, puis on s’en va

Hé oui tu f’ras pas toujours c’que tu veux

Mais c’est pas grave, c’est comme ça la vie

On m’avait dit tu sais, c’est comme ça la vie

Tu t’f’ras des amis et tu en perdra

Et sur ta route y’aura pas qu’des anges

Mais c’est pas grave, la vie c’est comme ça

On m’avait dit tu sais, la vie c’est comme ça

Ca va ça vient, et puis ça part

Y’aura des au revoirs et des adieux

Mais c’est pas grave, c’est comme ça la vie

On m’avait dit tu sais, c’est comme ça la vie

Y’aura des rires et des soupirs

Y’aura des larmes et puis des joies

Mais c’est pas grave, la vie c’est comme ça

Faut pas toujours s’en faire….

Oui c’est comme ça, mais on m’avait pas dit à moi

Qu’y avait aussi de ces claques

Qui font plus mal qu’les autres

Et qui vous jettent à terre

Ah c’est comme ça…mais on m’avait pas dit à moi

Qu’y avait aussi ceux qui piétinent

Qu’y avait aussi ceux qui détruisent

Rien qu’pour le plaisir ou s’divertir

Non on ne m’avait pas dit qu’la vie…

…C’était comme ça aussi

Un flirt avec...

Un présent de confiance

Un soupçon de confidences

Un éclair de doute

Et la résignation

Naïveté piétinée…

…Pour un flirt avec la mort

Un sanglot pour un mot

Une larme pour un cri

La douleur une prière

Et le silence, une arme

Mutismes hurlants…

…Pour un flirt avec la mort

Ces regards, des rasoirs

Ces paroles, des brûlures

Ces gestes, des poignards

Ces actes… ultime souillure…

Blessures de la vie…

…Pour un flirt avec la mort

Reste la salissure

L’irrépressible dégoût

L’entaille béante

La plaie gangrenée

Cicatrices du passé…

…pour un flirt avec la mort

Douce infidélité

Tendre embrasement

Délicate séparation

Dans un éclat de nuit

Elle attend la rupture…

…pour flirter avec la vie

confrontation intérieure

Petit cœur meurtri de fin d’enfance en larme

Se tourne vers conscience douloureuse d’aujourd’hui

« Regarde moi conscience, te souviens tu de moi ?

Je ne puis te regarder petite… mais je ne t’ai pas oublié…

Lève les yeux, oblige toi, regarde moi !

Ne m’accuse pas petite…je suis si désolée…

Regarde moi conscience, j’ai souffert tu sais !

Oui tu as souffert petite… mais tout ça c’est fini…

Ah mais dit moi alors, n’as-tu plus mal aujourd’hui ?

La douleur s’incruste tu sais, mais que puis-je y changer ?

Mais explique moi conscience, j’ai besoin de réponses !

Tout ça n’a aucun sens, que veux tu donc savoir ?

Dis moi pourquoi conscience, pourquoi tant de souffrances ?

Je ne puis te répondre petite …je cherche encore

J’ai envie d’avenir, et j’ai envie de rire aussi !

Mais tu es morte petite et avec toi j’ai égaré tes rêves

Mais conscience dis moi, tu es donc toujours triste ?

Non pas toujours petite, mais sans toi je suis désarmée…

Mais dis moi, ai-je complètement disparue ?

Oui petite, et je pleure encore ta perte

Je suis toujours là tu sais, tu ne me vois donc plus ?

Je ne te vois plus petite, et je dois faire mon deuil

Mon cœur saigne conscience, j’ai peur, aide moi !

Je ne puis plus rien pour toi, il est trop tard pour ça…

Arrête l’hémorragie je t’en prie, mon cœur se meurt !

Le mien n’est plus, opaque et brisé de douleur…

Regarde moi conscience ! Aurais-tu oublié comment sourire ?

Non petite je sais même encore comment rire…

Explique moi s’il te plaît, ce rire n’est plus le même

C’est un rire de douleur petite, il me reste l’ironie

Regarde conscience ! Regarde ce qu’ils m’ont fait !

Je sais petite… excuse moi, je t’ai laissé tomber…

Dis moi conscience ! Dis moi pourquoi ! Dis moi pourquoi moi !

Je ne puis te répondre…non tu n’es pas vraiment morte petite…

Encore de toi en moi, il me reste ta douleur

Comme toi avant… j’ai peur…comme toi avant… je pleure

Toi meurtrie, moi noircie… Nous brisées !

Lève la tête conscience ! Ne les laisse plus gagner !

Ils ont déjà gagné petite, l’aurais tu oublié ?

Et toi conscience ! Oserais tu dire que la partie est terminée ?

Non petite mais la partie est différente et les joueurs ont changés

Qui reste t-il alors ?

Toi et moi petite … rien que nous deux…

Quel en est le but alors ?

Tu essayes de me pardonner, tu me laisses m’accepter

Tu me laisses vivre en paix, et en échange … je te venge »

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