LES CONSEQUENCES DES ABUS SEXUELS
LA DROGUE : L'alcool
Ces pages n'ont pour but que l'information des personnes pouvant être en contact avec ces produits ou à leur entourage et n'a aucunement pour but d'en faire l'apologie

L'ALCOOL

Aprés un abus sexuel, certaines victimes vont sombrer dans l'alcoolisme, pour oublier juste quelques instants ce qu'elles ont vécu mais les conséquences de ce comportement peuvent étre grave...

Alcool plaisir ou alcool violence, alcool oubli ou alcool fête, alcool accident ou alcool détente ? Qu'importe le flacon, les conséquences sont graves. À lire sans modération.

L'alcool est obtenu par fermentation de végétaux riches en sucre, ou par distillation, et intervient dans la composition des boissons alcoolisées : vin, cidre, bière, boissons apéritives, liqueurs.

La France est classée dans les premiers pays européens par son importante consommation.

DEFINITION

La France se caractérise par une importante consommation qui la classe en tête des pays de l'Union européenne, même si globalement cette consommation baisse régulièrement depuis plus de trente ans.

Le vin constitue encore les deux tiers de la consommation totale d'alcool pur.

Les vins de consommation courante ont cédé la place aux vins d'Appellation d'origine contrôlée (AOC) ou aux Vins de qualité supérieure (VDQS).

La consommation de cidre tend à diminuer, contrairement à celle de la bière et notamment des bières fortement alcoolisées.

La consommation d'alcools distillés (alcools forts) ne change pas globalement

EFFETS ET DANGERS DE L'ALCOOL

L'alcool n'est pas digéré : il passe directement du tube digestif aux vaisseaux sanguins. En quelques minutes, le sang le transporte dans toutes les parties de l'organisme.

L'alcool détend et désinhibe.

A court terme et lorsqu'il est consommé à des doses importantes, il provoque un état d'ivresse et peut entraîner des troubles digestifs, des nausées, des vomissements

Les risques sociaux

- diminution de la vigilance, souvent responsable d'accidents de la circulation, d'accidents du travail ;

- pertes de contrôle de soi qui peuvent conduire à oublier d'utiliser un préservatif en cas de relations sexuelles, à des comportements de violence, à des passages à l'acte, agressions sexuelles, suicide, homicide ;

- exposition à des agressions en raison d'une attitude parfois provocatrice ou du fait que la personne en état d'ébriété n'est plus capable de se défendre.

Les risques sanitaires

À plus long terme, l'usager risque de développer de nombreuses pathologies : cancers (de la bouche, de la gorge, de l'oesophage, entre autres), maladies du foie (cirrhose) et du pancréas, troubles cardio-vasculaires, maladies du système nerveux et troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement).

CONSEILS POUR UN USAGE SANS DOMMAGE

Lorsqu'on boit de l'alcool, plus on dépasse les limites indiquées (augmentation des quantités et fréquences de consommation), plus le risque est important.

Consommations occasionnelles

Exceptionnellement, pas plus de 4 verres standard en une seule occasion.

Au-delà du deuxième verre, le taux d'alcoolémie autorisé pour la conduite automobile est dépassé : on ne peut conduire ni voiture, ni machine. Associée à des médicaments ou à des drogues, une seule dose, même faible, peut avoir des conséquences néfastes immédiates.

Consommations régulières

- pour les femmes :

pas plus de 2 verres standard par jour ;

- pour les hommes :

pas plus de 3 verres standard par jour ;

- au moins un jour par semaine sans aucune boisson alcoolisée.

Ne pas consommer

- pendant l'enfance et la préadolescence ;

- pendant une grossesse ;

- lorsqu'on conduit un véhicule, ou une machine dangereuse ;

- quand on exerce des responsabilités qui nécessitent de la vigilance ;

- quand on prend certains médicaments.

ALCOOL ET DEPENDANCE

Certaines personnes risquent de passer d'une consommation récréative contrôlée, "l'usage", à une consommation excessive non contrôlée, "l'usage nocif" ou "usage à problème".

Les troubles liés à la consommation excessive d'alcool surviennent à des moments très variables selon les individus.

Certains vont vivre des ivresses répétées avec de longues interruptions sans devenir pour autant dépendants.

Cet usage reste toutefois à problème.

Un consommateur excessif peut évoluer en trois étapes vers la dépendance alcoolique.

Phase 1 :

aucun dommage majeur n'apparaît.

Les activités professionnelles, sociales et familiales sont globalement conservées. La santé mentale et physique n'est pas altérée de manière significative.

Phase 2 :

des difficultés d'ordre relationnel, social, professionnel, judiciaire apparaissent.

La santé physique et mentale amène parfois la personne à réduire ou à arrêter momentanément sa consommation (abstinence).

Phase 3 :

la personne est devenue incapable de réduire ou d'arrêter sa consommation, malgré la persistance des dommages.

De nombreux symptômes apparaissent : tremblements, crampes, anorexie, troubles du comportement. Le consommateur est alors alcoolo-dépendant

source : Livre "Drogues : savoir plus, risquer moins"