PAROLES DE CHANSONS

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CABREL , JJ GOLDMAN, BRUEL

"C'etait l'hiver" de Francis Cabrel

"Elle disait" j'ai déjà trop marché

Mon coeur est déjà trop lourd de secrets

Trop lourd de peines

"Elle disait " je ne continue plus

Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu

C'est plus la peine

"Elle disait" que vivre était cruel

Elle ne croyait plus au soleil

ni aux silences des églises

Même mes sourires lui faisaient peur

C'était l'hiver dans le fond de son coeur

Le vent n'a jamais été plus froid

La pluie plus violente que ce soir-là

Le soir de ses vingt ans

Le soir où elle a éteint le feu

Derrière la façade de ses yeux

Dans un éclair blanc

Elle a sûrement rejoint le ciel

Elle brille à côté du soleil

Comme les nouvelles églises

Mais si depuis ce soir-là je pleure

C'est qu'il fait froid dans le fond de mon coeur

"Leïla et les chasseurs" de Francis Cabrel

Leïla, si tu savais les yeux qu'elle a

Quand elle voit s'approcher les chasseurs

Pas la peine de mentir

Leïla sait ce que veut dire

Ce feu sous les paupières blanches

Qui fixe le dessous de ses hanches

Des mots humides de pluie

Qui meurent aussitôt dits

Des corps tendus immobiles

Après les éclairs faciles

Leïla, elle les connaît trop

Faux nez et faux numéros

Même par terre même morts

Et quand même les plus forts

Les phrases pleines de détours

Qui craignent la lumière du jour

Ils cachent tous quelque chose

Ils chassent tous quelque chose

Leïla, si tu savais les yeux qu'elle a

Quand elle voit s'approcher les chasseurs

Y a ceux qui pleurent de joie

En ajoutant une croix

Ceux qui l'aiment à tout jamais

Qui ont un avion juste après

Ceux qui ont des barques sur la Seine

Trop loin pour que je t'y emmène

Ceux qui ont de l'or plein les châteaux

Ceux qui ont des ports pleins de bateaux

Ils parlent tellement fort

Ils sont tellement nombreux

Qu'un soir de fatigue elle s'endort

Contre la peau de l'un d'eux

Pour peu qu'il soit d'une autre sorte

Un peu moins menteur que les autres

Elle aura le gris du matin

Et les fleurs du papier peint

Leïla si tu savais les yeux qu'elle a

Quand elle voit s'approcher les chasseurs

Leïla n'y peut pas grand chose

Si elle a la fraîcheur des roses

Elle est la cible de vos flèches

Mais c'est pas vous qu'elle cherche

Elle rêve d'un fragile, d'un fou

Qui l'embrasse au quinzième rendez-vous

Qui tremble en lui prenant la main

Et surtout qui ne dise rien

Leïla, elle les connaît trop

Faux nez et faux numéros

Même par terre même morts

Et quand même les plus forts

Ils cachent tous quelque chose

Ils chassent tous quelque chose

"Filles faciles" de JJ Goldman

J'ai une tendresse particulière

Pour ces filles qui n'ont pas d'manières

Les hospitalières, les dociles

Vous les appelez les filles faciles

Celles qui marchandent pas leur corps

Ni pour des mots ni pour de l'or

Pour qui faut pas tout un débat

Ni pour leur haut ni pour leur bas

Pour quelques notes de guitare

Elles dormiront un peu plus tard

Elles disent que les matins c'est bien

Elles disent qu'à deux, c'est encore mieux

Les inespérées, les timides

Celles qui comprennent sans qu'on leur dise

Pour qui ne suffit qu'un regard

Pour que tout s'allume en un soir

Petite chanson d'reconnaissance

Pour ces stars d'mon adolescence

Je n'en ai oublié aucune

Chères et précieuses une à une

Celles qui m'ont trouvé consommable

Avant que j'sois dans les hit-parades

Dans les bals ou les MJC

Comme au plus haut des colisées

Celles qui n'échangent pas leur plaisir

Pour ce qu'on pense ou c'qu'on va dire

Qui disent OK pour les enfers

Contre un peu d'paradis sur terre

Des p'tits moments piqués en fraude

Comme un automne aux pays chauds

Plein du goût des baisers volés

Toujours un p'tit peu plus sucré

Sans qu'on en parle ou qu'on y pense

Sans après promis ni juré

Ça n'a pas la moindre importance

Quand c'est l'amour qu'on aime aimer

Ce soir, je veux leur rendre hommage

Ce sera la seconde fois

Qu'elles sachent qu'il m'est dommage

De ne le faire que par la voix

"Ne lui dis pas" de JJ Goldman

Troubles images issues du temps

Messages d'enfant

Vagues voyages au gré d'avant

Ne lui dis pas, Ce n'est qu'à toi

Rêve tout bas, Ne lui dis pas

Tendres caresses, fièvres et sang

Les peaux s'entendent et se tendent

Paupières closes, qui te prend ?

Ne lui dis pas, Ça sert à quoi

Ce n'est qu'à toi, Ne lui dis pas

On n'avoue rien si l'on est innocent

Les mots sont vains, les mystères indulgents

La pénombre éclaire

Du silence au mensonge

C'est l'espace des songes

Page après page, vie sur vie

Quand les questions dansent

N'est-ce que ça ? Etait-ce lui ?

Ne lui dis pas, Ce n'est qu'à toi

Rêve plus bas, Ne lui dis pas

Qu'il est si tard, qu'il ne t'étonne plus

Qu'il ne sait pas et qu'il n'a jamais su

Que bientôt l'hiver

Si c'était à refaire

Mais "chut" mieux vaut se taire

Ne lui dis pas

"Pas l'indifference" de JJ Goldman

J'accepterai la douleur

D'accord aussi pour la peur

Je connais les conséquences

Et tant pis pour les pleurs

J'accepte quoiqu'il m'en coûte

Tout le pire du meilleur

Je prends les larmes et les doutes

Et risque tous les malheurs

Tout mais pas l'indifférence

Tout mais pas le temps qui meurt

Et les jours qui se ressemblent

Sans saveur et sans couleur

Et j'apprendrai les souffrances

Et j'apprendrai les brûlures

Pour le miel d'une présence

Le souffle d'un murmure

J'apprendrai le froid des phrases

J'apprendrai le chaud des mots

Je jure de n'être plus sage

Je promets d'être sot

Tout mais pas l'indifférence

Tout mais pas le temps qui meurt

Et les jours qui se ressemblent

Sans saveur et sans couleur

Je donnerai dix années pour un regard

Des châteaux, des palais pour un quai de gare

Un morceau d'aventure contre tous les conforts

Des tas de certitudes pour désirer encore

Echangerais années mortes pour un peu de vie

Chercherais clé de porte pour toute folie

Je prends tous les tickets pour tous les voyages

Aller n'importe où mais changer de paysage

Effacer ces heures absentes

Et tout repeindre en couleur

Toutes ces âmes qui mentent

Et qui sourient comme on pleure

Chanson suggérée par zebulon

"Parler d'ma vie" de JJ Goldman

J'voulais t'parler d'ma vie, c'est rare quand ça m'arrive

Un moment suffira, y a pas grand chose à dire

Passé trente ans et je sais, au moins j'imagine

Je n'aurai jamais mon nom dans les magazines

Vois-tu, je suis de ceux que la foule rassure

On ne peut être bien que parmi des milliers

"Has been" avant d'avoir été, c'est un peu dur

Ma vie, tout l'monde aurait si bien pu s'en passer

Je te dis pas les peurs, les lueurs et les flammes

Je te dis pas le sang qui fait cogner le cœur

Je te dis pas ces moments si froids et si pâles

Et son visage qui justifiait mes heures

Je suis le cours des choses, je vais où l'on m'entraîne

Je suis de ces gens-là qui ne choisissent pas

Tu peux bien penser que ces vies sont des vies vaines

Mais le hasard invente et colorie parfois

Quand je pense à tout ça, ça m'colle la migraine

Pourquoi vendre toujours quand y a tant à donner

T'as beau m'expliquer qu'ça fait partie d'un système

Il me faut bien des pilules pour l'avaler

Je te dis pas les peurs, les lueurs et les flammes

Je te dis pas le sang qui fait cogner le cœur

Je te dis pas ces moments si froids et si pâles

Et son visage qui justifiait mes heures

Chanson suggérée par Zebulon

"Petite fille" de JJ Goldman

Petite fille de novembre

Si blanche dans la nuit de cendre

Trouble adolescente en sursis

Comme un phare en mon amnésie

D'autres désirs et d'autres lois

Une confiance en je ne sais quoi

Philosophie, "prêt à porter"

Vite consommée, puis jetée

Petite fille, à quoi tu rêves

Devant ton siècle qui se lève

Même s'il te reste un peu d'amour

Ça risque de pas peser lourd

Petite fille, à quoi tu penses

Entre un flash et deux pas de danse

Tous les flambeaux manquent de feu

Leurs flammes réchauffent si peu

Y a pas de suicide au Sahel

Pas de psychiatre en plein désert

Pas d'overdose à Kinshasa

Réponses ou questions ? Je sais pas

Pour bâtir, il fallait des mains

Des bras, des muscles masculins

Pour l'amour et l'imaginaire

C'est peut-être affaire de mères

Petite fille, à quoi tu rêves

Y a tant de baudruches qui crèvent

Y a tant d'idées vieilles et froissées

C'est le moment d'imaginer

Petite fille, à quoi tu penses

Entre un plaisir et deux romances

Va puiser d'autres solutions

J'ai besoin d'une transfusion

Petite fille, à quoi tu rêves

Un siècle étrange se réveille

Même s'il te reste un peu d'amour

Ça risque de pas peser lourd

Petite fille, à quoi tu penses

Entre un flash et deux pas de danse

Tous les flambeaux manquent de feu

Leurs flammes réchauffent si peu

Petite fille inconséquence

Entre deux tempos qui balancent

Est-ce une présence, une absence ?

Est-ce blessure, est-ce naissance ?

Petite fille malentendu

Petite fille ambigüe

Même si t'as perdu la mémoire

Garde nous juste un peu d'espoir

Goldman


Chanson suggérée par Bulle

"Envole moi" de JJ Goldman

Minuit se lève en haut des tours

Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd

La nuit camoufle pour quelques heures

La zone sale et les épaves et la laideur

J'ai pas choisi de naître ici

Entre l'ignorance et la violence et l'ennui

J'm'en sortirai, j'me le promets

Et s'il le faut, j'emploierai des moyens légaux

Envole-moi

Loin de cette fatalité qui colle à ma peau

Envole-moi

Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots

Envole-moi

Pas de question ni rebellion

Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés

L'hiver est glace, l'été est feu

Ici, y a jamais de saison pour être mieux

J'ai pas choisi de vivre ici

Entre la soumission, la peur ou l'abandon

J'm'en sortirai, je te le jure

A coup de livres, je franchirai tous ces murs

Envole-moi

Loin de cette fatalité qui colle à ma peau

Envole-moi

Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots

Envole-moi

Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi

Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas

Envole-moi, tire-moi de là

Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas

Envole-moi

Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pas

Me laisse pas là, envole-moi

Avec ou sans toi, je n'finirai pas comme ça

Envole-moi, envole-moi, envole-moi...


goldman

"Serre moi" de JJ Goldman

Parce que la pluie, le sort

Les vents, la nuit, dehors

Les mots tremblants qu'on ne sait plus croire

Parce que les absents et nos mémoires

Parce qu'avec le temps, va

Tout, dit-il, tout s'en va

Beau camarade, nos beaux espoirs

Parce que la triste ironie des miroirs

Des malins qui parlent haut

Des oubliés privés de mots

Serre-moi fort

Serre-moi encore, petite

Quand ta jeunesse et ton décor

Sans tes caresses, la vie mord

Serre-moi fort

Serre-moi encore, petite

Ferme les bras, ferme la porte

Aux diables qui m'emportent

Aux diables qui m'emportent

Aux diables qui m'emportent

"Peur de moi" de Patrick Bruel

Il y a

Dans mes refus de dire je t'aime

Plus d'amour que dans les poèmes

Et que dans tous ces mots-là...

Si tu vois,Flotter une larme bohème

Dans les yeux, mon coeur s'y promène

C'est qu'alors je pense à toi

C'est comme ça,

Le bonheur n'est pas géomètre

J'ai pas de plans à te soumettre,

Je sais pas le faire marcher droit

M'en veux pas

Si je ne peux rien te promettre

C'est que je voudrais tout peut-être

Et ça ne me suffirait pas

Pas à pas

Je parle à tâtons et j'effleure

Tous ces mots qui reprennent couleur

Quand je les pose sur toi

Et je vois

Les rêves qui hésitent encore

Prendre la forme de ton corps

Et je souris malgré moi

Jusque-là

J' croyais à peu près me connaître

J'ai tout jeté par ta fenêtre

Pour mieux m'apprendre dans tes bras

M'en veux pas

Si je ne sais rien te promettre

À part dans ces phrases muettes

Que je vagabonde sur toi

Laisse-moi le temps de t'aimer sans penser au-delà

Tu me souris et tu te tais,

mais tu ne comprends pas...

Laisse-moi, le temps de trouver

l'empreinte pour mes pas

À force de t'avoir cherchée,

j'ai un peu peur de moi

Peur de moi...

Est-ce que ce n'est pas autre chose

Tu m'apprivoises et je dépose

Mes ombres fanées derrière moi

Peur de quoiPeur de l'avenir qui se glisse

Entre ma peau et mes caprices

Quand je me perds au bord de toi

Peur de quoi

Tout simplement de reconnaître

Que tout est là, dans ces peut-être

Qui me chavirent autour de toi

Peur de moi...

Il n'y a rien d'autre à comprendre

Toi tu voulais des mots plus tendres,

Et moi... Je te parle de moi

Il y a

Dans mes refus de dire je t'aime

Plus d'amour que dans les poèmes

Et que dans tous ces mots-là...

Et que dans tous ces mots-là...

"Et puis je sais" de Patrick Bruel

Et puis je sais tous ces regards sur moi,

Et puis je sais tous ces mots qu'on ne dit pas,

Et puis je sais tout ce que j'aurais pu faire

A défaut de me taire

Quand j'approchais l'enfer

Et puis je sais les sourires qu'on invente,

Les mains glacées, les longues heures d'attente,

Et puis je sais les matins fatigués

Par trop de mots gâchés,

Trop de rêves envolés,

Et puis je sais qu'il y a eu des colères,

Des cris lâchés, des mots lancés en l'air,

Et puis je sais tout ce que j'aurais pu dire

A défaut de souffrir

Quand je les voyais venir.

J'ai crié tant de fois pour que l'on m'entende mieux,

Si souvent maladroit, si souvent malheureux.

J'ai garé mes angoisses sur des parkings de haine.

J'ai payé des ardoises bien plus chères que mes chaînes

Mais je sais qu'on ne pardonne rien

A qui se trompe de destin

Sur de drôle de chemin.

Et puis je sais ce jouet trop fragile

Qu'on ne donne jamais mais qu'on te prête facile

Et puis je sais toute ses nuits inquiétantes

La peur collée au ventre pour remonter la pente"

Et puis je sais les silences entendus,

Et puis je sais toutes ces choses qu'on ne fait plus.

Si j'ai glissé sur des lits de hasard

Dans quelques nuits trop noires

Pour quelques heures d'espoir.

J'ai essayé de vivre au milieu des remords.

J'ai tenté de survivre quand on me croyait mort.

Si j'ai cru pour de bon aux amitiés poussières,

Chercher la solution au fond de quelques verres,

C'est que j'avais peur, que les autres me voient

Comme je vois les autres, j'avais si peur de moi.

Et puis je sais...

"Qui a le droit? " Patrick Bruel, Gérard Presgurvic

On m'avait dit te poses pas trop de questions

Tu sais petit, c'est la vie qui t' répond

A quoi ça sert de vouloir tout savoir

Regarde en l'air et voit c' que tu peux voir

On m'avait dit faut écouter son père

Le mien a rien dit, quand il s'est fait la paire

Maman m'a dit t'es trop p'tit pour comprendre

Et j'ai grandi avec une place à prendre

Qui a le droit, qui a le droit

Qui a le droit d' faire ça

A un enfant qui croit vraiment

C' que disent les grands

On passe sa vie à dire merci

Merci à qui, à quoi ?

A faire la pluie et le beau temps

Pour des enfants à qui l'on ment

On m'avait dit que les hommes sont tous pareils

Y a plusieurs dieux, mais y' a qu'un seul soleil

Oui mais, l' soleil il brille ou bien il brûle

Tu meurs de soif ou bien tu bois des bulles

A toi aussi, j' suis sur qu'on t'en a dit

De belles histoires, tu parles que des conneries !

Alors maintenant, on s' retrouve sur la route

Avec nos peurs, nos angoisses et nos doutes

Qui a le droit, qui a le droit

Qui a le droit d' faire ça

A un enfant qui croit vraiment

C' que disent les grands

On passe sa vie à dire merci

Merci à qui, à quoi ?

A faire la pluie et le beau temps

Pour des enfants à qui l'on ment

"Casser la voix" de Patrick Bruel

Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,

Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,

Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,

Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,

Casser la voix, Casser la voix,

Casser la voix, Casser la voix.

J' peux plus croire tout c' qui est marqué sur les murs.

J' peux plus voir la vie des autres même en peinture.

J' suis pas là pour les sourires d' après minuit.

M'en veux pas, si ce soir j'ai envie

D' me casser la voix, Casser la voix,

Casser la voix, Casser la voix.

Les amis qui s'en vont

Et les autres qui restent.

Se faire prendre pour un con

Par des gens qu'on déteste,

Les rendez-vous manqués

Et le temps qui se perd

Entre des jeunes usés

Et des vieux qui espèrent

Et ces flashes qui aveuglent,

A la télé chaque jour,

Et les salauds qui beuglent

La couleur de l'amour

Et les journaux qui traînent,

Comme je traîne mon ennui,

La peur qui est la mienne,

Quand je m' réveille la nuit,

Casser la voix, Casser la voix,

Casser la voix, Casser la voix.

Et les filles de la nuit

Qu'on voit jamais le jour

Et qu'on couche dans son lit

En appelant ça d' l'amour

Et les souvenirs honteux

Qu'on oublie d'vant sa glace

En s' disant "J' suis dégueu

Mais j' suis pas dégueulasse !"

Doucement les rêves qui coulent

Sous l' regard des parents

Et les larmes qui roulent

Sur les joues des enfants

Et les chansons qui viennent

Comme des cris dans la gorge,

Envie d' crier sa haine

Comme un chat qu'on égorge,

Casser la voix, Casser la voix,

Casser la voix, Casser la voix.

Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,

Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,

Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,

Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,

Casser la voix, Casser la voix,

Casser la voix, Casser la voix.


Si vous souhaitez me suggérer une chanson qui vous touche, envoyez moi un mail avec les paroles!!