
mercredi 9 avril 2008
Michel Fourniret défie du regard le père de sa troisième victime
Jugé pour sept homicides aggravés, le tueur en série présumé a de nouveau pris la parole ce mercredi pour avouer le troisième meurtre, celui de Jeanne-Marie Desramault.
Neuvième jour du procès Fourniret. Pour la deuxième fois, en deux jours, le tueur en série présumé est sorti de son mutisme. Il l’avait déjà fait la veille pour défendre son épouse, Monique Olivier, qui comparait à ses côtés pour complicité. Ce mercredi, il a avoué à la cour d’assises des Ardennes le troisième meurtre, sur les sept dont il répond. En revanche, il a refusé de répondre aux questions des avocats et de parler au père de la victime. Depuis le début de son procès, prétextant le refus du huis clos qu’il souhaite, il refuse de s’exprimer.
Après la lecture des charges d’enlèvement, séquestration, tentative de viol et meurtre, l’accusé, prié de préciser sa position, répond: «Vous venez de lire les faits qui me sont reprochés. Je reconnais ces faits». Ce mercredi, la cour examine le troisième meurtre attribué à Michel Fourniret. Celui de Jeanne-Marie Desramault, une jeune fille de 21 ans disparue le 18 mars 1989. Son corps a été découvert sur les indications de l’accusé le 3 juillet 2004 dans le parc du château du Sautou, dans les Ardennes, l’ancienne propriété du couple, après son arrestation en 2003.
Ce dossier est particulier: c’est le seul où Monique Olivier est coaccusée d’avoir non seulement enlevé, mais aussi tué la jeune fille. Un témoin présente Jeanne-Marie Desramault. C'est une jeune fille «fleur bleue, gentille, douce et naïve aussi». Très croyante, elle «cherchait à faire connaissance avec les gens qu’elle rencontrait et avait toujours un a priori positif, avait le cœur ouvert».
«Justice pour Jeanne-Marie»
L’émotion submerge plusieurs jurés lorsque le père de Jeanne-Marie, Henri, 87 ans, vient en fauteuil roulant à la barre, soutenu à distance par deux religieuses et les autres familles de victimes. Le vieil homme, cheminot à la retraite, amaigri et diminué, s’exprime péniblement. Il regarde en silence l’accusé, qui soutient son regard. Sans ciller. Avant de fondre en larmes et pendant que sont projetées sur un écran les photos de sa fille, qui était son seul enfant, Henri Desramault, n’a que ces mots : «Je demande justice pour Jeanne-Marie».
L’avocat de la famille Desramault, Didier Seban, sur qui Michel Fourniret a hurlé mardi, l'interpelle. Il lui rappelle une déposition antérieure: «C’est parce qu’elle évoquait la Vierge Marie que vous l’avez choisie? Vous n’avez rien à dire à M. Desramault? C’est peut-être la dernière fois que vous le verrez». Debout à quelques mètres dans son box, visage dur et figé, Fourniret répond: «Vous connaissez ma position, permettez moi de vous la rappeler». Et il reste debout, les yeux dans ceux de l’avocat, sans bouger, pendant une vingtaine de secondes.
Interrogée, son épouse Monique Olivier reconnaît elle aussi les faits qui lui sont reprochés. Son avocat précise aussitôt qu’elle nie sa coaction dans le meurtre, retenue par l’accusation.
Les époux Fourniret ont rencontré leur victime plusieurs fois
Etudiante à Charleville-Mézières, où elle logeait dans une institution religieuse, Jeanne-Marie Desramault prenait le train tous les samedis pour rentrer chez ses parents à Béthune. Elle rencontre Michel Fourniret lors d’un de ces voyages, explique Monique Olivier. Le tueur présumé engage la conversation et fait mine de partager sa ferveur religieuse.
A la gare, l’épouse de Fourniret attend son mari. Le trio fait connaissance. Et convient alors de se revoir. Pour la mettre en confiance, Michel Fourniret lui propose une sortie en Belgique et le couple vient la retrouver un jour à la sortie des cours, avec leur fils Selim, âgé de quelques mois. «Michel Fourniret avait voulu lui faire une surprise», raconte l’accusée. Après un repas dans une pâtisserie, Jeanne-Marie est raccompagnée à Charleville. Indemne.
Plus tard, Monique Olivier téléphone à son institution religieuse en se présentant sous un faux nom, pour relancer la jeune fille. Le 18 mars 1989, Michel Fourniret organise une rencontre à la gare de Charleville. Il persuade Jeanne-Marie de venir chez eux. Où il la tue. Il l'enterre ensuite dans sa propriété de Sautou.
Après la mort de la jeune fille, le père de Jeanne-Marie a pris le train qu’elle devait prendre ce jour-là pendant des mois, montrant sa photo à tous les voyageurs. Devant la cour Jenny Broukaert, une cousine de Jeanne-Marie Desramault, déclare à son sujet qu’«il n’a plus le goût de vivre. Il ne mange plus depuis le début du procès. Il est bourré de médicaments. […] Je crains qu’il n’ait pas le courage de vivre après». La mère de Jeanne-Marie est morte en 1993. Sans savoir que sa fille unique avait été assassinée.

09.04.2008
Michel Fourniret avoue un troisième meurtre
Le tueur en série présumé Michel Fourniret a reconnu lundi avoir, en 1988, enlevé, violé et tué Fabienne Leroy, âgée de 20 ans à l'époque, avec l'aide de Monique Olivier, son épouse, qui a elle aussi admis son implication dans les faits.
CHARLEVILLE-MEZIERES, Ardennes (Reuters) - Le tueur en série présumé Michel Fourniret a avoué un troisième meurtre de jeune fille mercredi à la cour d'assises des Ardennes avant de se montrer physiquement menaçant envers l'avocat du père de sa victime qui le défiait de s'expliquer.
A la neuvième audience du procès, il a admis avoir tué Jeanne-Marie Desramault, 21 ans, disparue le 18 mars 1989 à Charleville-Mézières et dont le corps a été retrouvé enterré sur la propriété de l'accusé au Sautou en 2004, après son arrestation en 2003.
Après la lecture des charges d'enlèvement, séquestration, tentative de viol et meurtre, il a simplement dit, dès l'ouverture : "Vous venez de lire les faits qui me sont reprochés. Je reconnais ces faits".
Interrogé sur les circonstances de l'affaire, il a cependant refusé de répondre. Me Didier Seban, avocat du père de la victime, s'est planté face à lui : "Vous n'aimez pas qu'on parle de votre vie sexuelle, vous n'êtes pas capable, vous n'y arrivez pas, c'est pour ça que vous les tuez ?".
L'accusé, visage furieux, est resté muet mais a alors pointé le doigt convulsivement vers l'avocat. Me Seban a poursuivi, notant que Jeanne-Marie était morte à quelques mètres du fils du couple Fourniret, Sélim, un nourrisson de quelques mois. Il a évoqué aussi sa fille d'une précédente union, Anne.
Dans un lourd silence, l'avocat a lancé : "Quand vous l'avez tuée, vous y avez pensé à Sélim ? Il était là. Il a entendu ? Vous avez pensé, lorsque vous avez étranglé Jeanne-Marie, qu'on aurait pu se saisir de votre fille Anne, avec des mains, des grosses paluches comme les vôtres ?".
Michel Fourniret, bras croisés, l'air toujours furieux, n'a pas répondu. Il a eu au total cinq enfants de trois unions.
"JUSTICE POUR JEANNE-MARIE"
Dans la matinée, l'émotion a étranglé plusieurs jurés lorsque le père de Jeanne-Marie, Henri, 87 ans, est venu en fauteuil roulant à la barre, soutenu à distance par deux religieuses et les autres familles de victimes, qui lui ont offert des roses blanches avant l'audience.
Le témoin a regardé en silence l'accusé, qui a soutenu son regard sans ciller. Tandis qu'étaient projetées sur un écran les photos de sa fille, qui était son seul enfant, Henri Desramault, avant de fondre en larmes, n'a eu que ces mots : "Je demande justice pour Jeanne-Marie".
Interrogée, l'épouse Fourniret, Monique Olivier, a reconnu avoir participé aux "manoeuvres d'approche" de Jeanne-Marie, qui ont duré deux mois, et avoir assisté au crime. Mais elle a nié avoir aidé son mari à tuer sa victime en la bâillonnant.
Elle avait admis à l'instruction avoir bâillonné la jeune fille. "J'éais paralysée (...) si Michel Fourniret m'a demandé d'amener de l'elastoplast, je l'ai fait. Mais je n'ai pas touché à mademoiselle Desramault".
Jeanne-Marie Desramault a été présentée par un témoin comme "fleur bleue, gentille, douce et naïve aussi". Très croyante, la jeune fille, étudiante à Charleville-Mézières, logeait dans une institution religieuse. Elle a rencontré Michel Fourniret dans un train qui la ramenait du Nord, où habitent ses parents, a raconté Monique Olivier.
Le tueur a fait mine de partager sa ferveur religieuse. A la gare, Monique Olivier attendait son mari et le trio a fait connaissance. Plus tard, le couple Fourniret, qui utilisait de faux prénoms, l'a emmené, avec le nourrisson Sélim, dans une sortie en Belgique.
Se présentant sous un faux nom, Monique Olivier a ensuite relancé la jeune fille en téléphonant à son pensionnat. Enfin, le 18 mars 1989, Michel Fourniret a provoqué une rencontre à la gare de Charleville et a persuadé Jeanne-Marie de venir chez lui, où il l'a tuée. C'était quelqu'un de "très sympathique, qui rayonnait", a dit d'elle Michel Fourniret dans une déposition.

Le mercredi 09 avril 2008
Procès Fourniret: le père octogénaire d'une victime demande justice
Le père de Jeanne-Marie Desramault, une victime présumée de Michel Fourniret jugé en France pour sept homicides aggravés au côté de son épouse et complice présumée Monique Olivier, a demandé mercredi à la cour que justice soit faite.
«Que la justice les punisse» a déclaré d'une voix faible Henri Desramault, veuf de 87 ans, en faisant référence aux époux Fourniret.
Dans ce dossier, le tueur en série français présumé Michel Fourniret est accusé d'enlèvement et de meurtre précédé d'une tentative de viol. Monique Olivier est accusée d'être co-auteur du meurtre et de complicité d'enlèvement et de tentative de viol. Ils ont tous les deux reconnu les faits en début d'audience.
Le vieil homme, cheminot à la retraite, amaigri et diminué, s'est exprimé péniblement quelques minutes à la barre sur son fauteuil roulant avant de fondre en larmes.
«Il n'a plus le goût de vivre. Il ne mange plus depuis le début du procès. Il est bourré de médicaments. (...) Je crains qu'il n'ait pas le courage de vivre après», a déclaré devant la cour Jenny Broukaert, une cousine de Jeanne-Marie Desramault, de nationalité belge.
La parente de la victime a expliqué à la cour les démarches de recherche entreprises à la suite de la disparition de la jeune étudiante de 22 ans le 18 mars 1989 à Charleville-Mézières (nord-est de la France).
Informée par les médias de l'arrestation de Michel Fourniret, c'est elle qui avait attiré l'attention des enquêteurs belges sur la disparition de sa cousine.
Le corps de Jeanne-Marie Desramault a été découvert sur les indications de Michel Fourniret le 3 juillet 2004 dans le parc du château du Sautou, l'ancienne propriété du couple, dans la même région.

mercredi 9 avril 2008
L'aveu gênant du pompier fait aux gardiens de prison
En détention, Greiner avait reconnu "une relation sexuelle consentie"
Pour Me Patrick Gontard, "le concert trop unanime" des témoignages d'hier ne peut que dissimuler une machination contre son client Robert Greiner.
Un impératif "Menteur ! Tais-toi !" fuse du box. Le ton impérieux ne souffre pas la contradiction. Robert Greiner a tout juste desserré les dents mais le témoin, un ancien collègue des pompiers d'Avignon, corrige aussitôt son propos. On obéit au caparol-chef Greiner. Un peu plus tard, à l'issue de la lecture d'un témoignage, l'accusé tranche sèchement : "Elle en a rajouté ou elle a inventé." On ne discute pas avec Don Juan Greiner.
À l'examen de son emploi du temps, le 8 décembre 1987, jour du viol et du meurtre d'Évelyne Boucher, lycéenne de 16 ans, il renvoie Jean-Luc Queyla, patron du corps des pompiers d'Avignon, dans ses cordes. "Mon colonel, avec tout mon respect, vous n'étiez pas là en 1987". Les témoins défilent, le portrait de Robert Greiner s'affine. C'est d'un mufle violent dont Martine, 57 ans, parle aux jurés de la cour d'assises du Gard. Elle n'est pas très fière de raconter que, mariée, c'est à la caserne d'Avignon qu'elle venait retrouver Claude, son amant.
Un jour que celui-ci est en intervention, Greiner saute sur l'occasion. "Plus chaud que (son) copain", il propose de "le remplacer avantageusement". Martine refuse, elle est alors "une pute" dans la bouche de cet homme. Plusieurs fois, Martine est tombée dans ses traquenards. "Il sentait la bière à plus d'un kilomètre et c'est allé plus loin, j'ai eu peur". Insultée, aggripée par les cheveux, pourchassée dans un parking, harcelée dans son commerce...
"C'est une personnalité qui va plus loin que le macho", en déduit l'avocate générale. Le calvaire de "Cricri" en témoigne. "La mongolienne", selon le terrible surnom que lui donnaient certains pompiers, a été "un jouet sexuel" pour Greiner et quelques-uns de "sa bande". Contrainte de défiler nue dans le gymnase de la caserne, en se faisant taper sur les fesses, poussée à l'avilissement sexuel...
"Chacun devait se servir dessus", dira élégamment l'un des hommes du feu qui transformaient leur caserne en bordel. "Ils profitaient de moi à cause de mon handicap", a-t-elle raconté aux policiers. Pour sa fille, Cricri, handicapée à 80 %, est "incapable d'inventer de telles histoires". Comme ce jour où l'accusé avait sorti "la pauvre fille" de sa chambre en la faisant passer par la fenêtre. Cricri avait été récupérée nue par un collègue, les jambes éraflées.
Mais Greiner est aussi prompt à se débiner, à en croire Fernand, un ancien collègue. "Il n'a jamais rien avoué. C'était un dur qui n'avait pas le courage de répondre de ses actes." Jean-Christophe Vasquez-Lopes est chef de détention à la prison du Pontet, à côté d'Avignon.
Le 21 juin 2006, c'est un autre homme qu'il a reçu en "audience arrivants". Robert Greiner, confondu par son ADN, 19 ans après le viol et le meurtre d'Évelyne Boucher, est alors "très fatigué, atteint, affaibli moralement. Il pleurait". Le boulot de ce surveillant est de mesurer le risque suicidaire des arrivants, de les connaître un peu pour les affecter en cellule. "Je lui demande s'il reconnaît ou pas les faits. Il me dit qu'il est primaire, qu'il avait eu une relation consentie avec une jeune fille".
Trônant dans son box, l'accusé toise le surveillant. Mais le gardien n'en démord pas sur "le caractère spontané et authentique" de cette confidence. "C'était une conversation d'homme à homme, après il s'est tout doucement détendu". L'aveu a été réitéré, 5jours plus tard, à un surveillant par ailleurs pompier volontaire. Greiner lui a semblé "sincère".
La même confession, enfin, avait été faite à un policier qui le gardait dans la salle d'attente du juge d'instruction avant sa mise en examen. Pour son défenseur, Patrick Gontard, "ce concert trop unanime" ne peut que dissimuler une machination.

mardi 8 avril 2008
Michel Fourniret n’est plus tout à fait muet
Le tueur en série présumé a pris spontanément la parole mardi pour défendre son épouse Monique Olivier, qui comparaît à ses côtés pour complicité.
Huitième jour du procès des «époux démoniaques». Depuis son ouverture le 27 mars, Michel Fourniret se mure dans le silence. Double prise de parole ce mardi: le tueur en série présumé est sorti de son mutisme pour défendre son épouse, Monique Olivier, qui comparait à ses côtés pour complicité. Et s’en est pris violemment à un avocat des parties civiles.
A sa demande, l’accusé prend la parole pour répondre à Me Gérard Chemla, qui interrogeait son épouse sur son implication dans l’enlèvement, le viol et le meurtre de Fabienne Leroy, une étudiante de 20 ans tuée par balle le 3 août 1988 dans la Marne. «Je pense que Monique Olivier ne ment pas quand elle se tient à cette position-là», déclare-t-il, en faisant référence aux déclarations à la cour de son épouse. Cette dernière maintient, depuis le début de l’examen du dossier Leroy lundi, qu’elle n’a pas pratiqué d’injection à la victime présumée avant son meurtre. «Elle était physiquement présente, mais moralement absente. Son esprit était à dix mille kilomètres de là. Elle n’a pas fait d’injection», explique Fourniret.
«Je suis en colère»
Plus tôt dans la journée, il avait déjà répondu violemment à Me Didier Seban, un avocat des parties civiles, qui essayait de l’interroger. L’avocat demandait à Monique Olivier d’expliquer son absence de réaction au moment du meurtre de Fabienne Leroy. Il se retourne alors vers le principal accusé, qui prend des notes, et lui demande: «Et vous Michel Fourniret ?»
«J’écris !», hurle l’accusé. Avant d’enchaîner, assis dans son box: «Je suis en colère parce que je vous ai entendu proférer des âneries au sujet d’Estelle Mouzin», évoquant dans sa fureur une victime extérieure au dossier. C’est la première fois depuis le début de son procès qu’il évoque le sort de la fillette.
Estelle Mouzin, alors âgée de 9 ans, a disparu le 9 janvier 2003 à Guermantes, en Seine-et-Marne. Son corps n’a jamais été retrouvé. Me Seban est l'avocat de la famille Mouzin. Quelques jours avant le début de son procès, le 11 mars 2008, le tueur en série présumé a été mis en examen pour deux autres assassinats perpétrés près d’Auxerre: ceux de Joanna Parrish et de Marie-Angèle Domèce, une handicapée de 19 ans, disparue en juillet 1988, dont le corps n’a jamais été retrouvé.
Dans une lettre adressée en juin 2007 au président de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Reims, Fourniret avait demandé la jonction de ces trois affaires aux dossiers pour lesquels il est jugé en ce moment devant la cour d’assises des Ardennes. Une demande rejetée par la justice.
Des contradictions dans une déposition de Michel Fourniret
Quelques minutes avant l’altercation, Me Didier Seban interrogeait Monique Olivier sur des contradictions relevées dans une déposition de son époux aux enquêteurs belges, concernant le meurtre de Fabienne Leroy. Il avait souligné l’erreur de Fourniret qui avait signalé en juin 2004 la présence de leur fils, Sélim, né en septembre 1988, après l’enlèvement de l’étudiante début août. Il avait alors évoqué la possibilité que le principal accusé confonde le meurtre de Fabienne Leroy avec celui d’une autre victime, Joanna Parrish, une jeune Britannique de 20 ans, retrouvée violée et étranglée en 1990 près d’Auxerre dans l’Yonne.

08 Avril 2008
L'effarante version d'un médecin accusé du viol d'une patiente
Cette sombre histoire qui se déroula en 2002 à la policlinique Nord-Sud à Crissier refait surface dans une ambiance survoltée devant le Tribunal de Nyon après l'annulation pour manque de preuve d'une condamnation à 4 ans de prison infligée en 2005 à Lausanne.
Costume noir et baskets assorties, cheveux et barbe blanches, petites lunettes, il a l'air d'un petit vieux lorsqu'il entre dans la salle du tribunal au côté de son avocat. Sous sa fausse allure d'accusé cassé et résigné, le Dr M., 60 ans, s'avère particulièrement doué pour mettre l'assistance à cran. Y compris son défenseur, Me Stefan Disch, qui lui chuchote en vain de mettre un terme à ses logorrhées explicatives.
Depuis six ans, ce médecin se défend comme un diable contre l'accusation de viol portée par une patiente qu'il auscultait pour une lombalgie dans son cabinet de la policlinique Nord-Sud à Crissier. Reconnu coupable et condamné à 4 ans de prison en 2005, il retente sa chance avec sa version effarante des faits après l'annulation de ce premier jugement par le Tribunal fédéral pour preuves insuffisantes. Agée de 19 ans à l'époque, la plaignante en était à sa troisième consultation. Elle affirme avoir subi des attouchements qui n'avaient rien à voir avec l'examen pour un mal de dos. Et bien plus encore: «Il me faisait des compliments sur mon corps. J'étais couchée nue en chien de fusil sur la table d'auscultation. Il a tenté de me pénétrer. Je ne l'ai pas laissé faire. Puis il s'est masturbé et a éjaculé à côté de moi.» Un test ADN a révélé la présence de quelques têtes de spermatozoïdes sur le slip de la jeune fille et d'un profil masculin présentant les mêmes caractéristiques que celui du médecin.
Le Dr M. conteste tout, affirme avoir agi dans les règles de l'art. Il explique: «Je souffre de diabète sévère et de problèmes de prostate avec des écoulements incontrôlables. La direction de la policlinique m'avait autorisé à uriner dans le lavabo et à m'allonger entre deux consultations. Ce jour-là, du sperme s'est écoulé et était peut-être resté sur le bord du lavabo où cette patiente avait posé son string. A moins qu'il s'en trouvât encore sur mes mains au moment où je l'ai auscultée.» Le président Bruttin manque de s'étrangler: «Parce vous ne vous lavez pas les mains entre deux consultations?» Réponse: «J'étais mal ce jour-là, j'avais fait un malaise.» Eric Mermoud, substitut du procureur: «Vous n'étiez pas si mal puisque vous affirmez avoir scrupuleusement appliqué les règles médicales lors de l'examen de cette patiente!»
La thèse du complot
«Pourquoi la plaignante aurait-elle inventé tout ça?» fulmine le président. Le Dr M. répond: «Je suis d'origine serbe et de religion orthodoxe. Elle est Bosniaque et de confession musulmane. Je ne peux exclure une motivation ethnique dans son comportement car elle a tenu des propos racistes à mon égard.» Il est cependant bien incapable de répéter lesquels.
L'enjeu de ce second procès est capital. Si les explications du Dr M. sont rejetées une nouvelle fois, il s'agit pour la justice d'apporter la preuve que le médecin a usé de contrainte psychologique ou physique. Question à laquelle le premier procès, aux yeux du Tribunal fédéral, n'est pas parvenu à apporter une réponse convaincante.
Le légiste Krompecher viendra donner ce matin son avis d'expert sur les explications de l'accusé.

08/04/2008
Assises - Robert Greiner, "obsédé sexuel" et harceleur
Tel est le portrait de l'ancien pompier jugé pour le viol et le meurtre d'une lycéenne qui a été fait mardi par des témoins devant la cour d'assises du Gard.
Un autre pompier a assuré avoir rencontré devant sa chambre une jeune fille dévêtue aux tibias ensanglantés, qu'il aurait fait passer de force par la fenêtre.
"Obsédé sexuel" et sujet à des "dérives" parfois violentes : plusieurs témoins ont dressé mardi, devant la cour d'assises du Gard, un portrait très négatif de Robert Greiner, cet ancien pompier jugé depuis lundi pour le viol et le meurtre d'une lycéenne de 16 ans en 1987.
Martine Jaume a été un moment la maîtresse d'un sapeur-pompier, ami et collègue de travail de l'accusé. De Robert Greiner, elle a assuré qu'il la harcelait sur son "lieu de travail comme à la caserne", quand elle rendait visite à son amant. "Il ne parlait que de sexe", a-t-elle affirmé, soulignant qu'elle "avait peur" de lui et avait subi des attouchements de sa part. Son amant, Claude Locaputo, a décrit l'accusé comme "un grand buveur, jusqu'à l'ivresse". Il était "insupportable quand il buvait", devenant alors "bagarreur, excité".
Pas de souvenir sur ce qu'il a fait le soir du crime
De son côté, Michel Felgeirolles, pompier dans cette caserne d'Avignon située près du lycée de la victime, Evelyne Boucher, a souligné les "dérives" de l'accusé et de ses compagnons de chambrée, alors que des femmes étaient invitées à la caserne. Ainsi, il a raconté "qu'une nuit d'été", il a vu "une jeune fille dévêtue, avec les tibias ensanglantés, dehors. Elle m'a dit que Robert Greiner l'avait fait passer de force par la fenêtre", située à un mètre du sol.
Près de 19 ans après les faits, Robert Greiner a été confondu par son empreinte génétique qui correspond à l'ADN retrouvé sur le cadavre de la victime. L'accusé nie toute implication dans les crimes. Lundi, il a envisagé l'éventualité d'une relation sexuelle avec Evelyne Boucher mais dont il ne se souviendrait pas. Il ne se souvient pas non plus de ce qu'il faisait le jour du crime, le 8 décembre 1987. Le lieutenant-colonel Queyla, actuel commandant du poste de secours d'Avignon, a assuré mardi que l'accusé n'était pas "a priori de garde" sur l'ensemble des trois casernes de Sorgues et d'Avignon, ce jour-là. Mais, a-t-il précisé, il peut y avoir un doute "car on n'a plus l'inventaire de la feuille de garde du jour".

mardi 8 avril 2008.
Hausse des viols en Algérie en 2007
Le phénomène du viol en Algérie a pris des proportions alarmantes selon le bilan rendu public par la gendarmerie nationale.
Tandis que les mineurs restent la proie privilégiée des criminels du sexe. 45 affaires ont été signalées dans ce sens. Le premier constat mis en exergue dans le rapport de la gendarmerie fait ressortir que le viol est en nette progression. L’année 2007 avait déjà enregistré un chiffre effarant du nombre d’affaires introduites en justice en Algérie pour viol. Elles sont 334 affaires constatées à travers le territoire national et plaçant la wilaya d’Oran en tête de ce phénomène. Cette ville côtière connue pour son animation nocturne se débat avec ses maux sociaux : drogue, alcool, commerce du sexe et depuis trois années, elle est le fief des violeurs, avec 19 affaires en 2007, contre 37 en 2006. Toujours à l’Ouest, les wilayas de Mostaganem et Tiaret se placent derrière Oran avec 17 affaires de viols chacune. Par ailleurs, on croit savoir que trois wilayas seulement sont encore préservées de ce genre de crime, à savoir Ghardaïa, Tindouf et Illizi.
Le viol n’est malheureusement pas un crime isolé parmi toutes les violences que subissent les femmes et les enfants, ces dernières années. Fait criminel ou conséquence d’une crise économique aiguë, les spécialistes (juristes, sociologues et psychologues), n’arrivent pas à définir les causes réelles de cette montée en flèche des agressions sexuelles et autres. Tous s’accordent à dire que la sensibilisation et la prévention restent les armes de défense et de lutte contre le phénomène du viol en Algérie. Un débat a été enclenché ces derniers mois sur le fléau de la pédophilie qui a traumatisé la société, suite à l’assassinat des victimes par les criminels pédophiles. Un crime engendre un autre, affirmaient les spécialistes de la question. Revenant aux statistiques de la Gendarmerie nationale, 312 femmes ont été victimes de viol en 2007, contre 229 en 2006. Presque la moitié des crimes ont été commis contre des mineurs, puisque 137 d’entre eux ont été violés en 2007 et 134 en 2006. Concernant par ailleurs l’identité des violeurs, le rapport affiche une prédominance de ce crime chez les hommes âgés de plus de 40 ans.

Mardi 8 avril
Condamnations maintenues pour le viol d'un Français à Doubaï
Prière d'annuler la dépêche en date du 7 avril intitulée "Condamnations maintenues pour le viol d'un Français à Doubaï " qui contenait un certain nombre d'erreurs.
La décision de la cour marque la fin du processus judiciaire et l'accusation n'a pas fait appel en vue d'une peine plus lourde, a précisé la mère de la victime.
Bien lire également que le troisième suspect a été condamné à trois ans de prison.
Voici une répétition corrigée.
La cour de cassation de Doubaï a confirmé lundi des peines de quinze ans de prison prononcées contre deux ressortissants des Emirats arabes unis (EAU) jugés coupables de l'enlèvement et du viol d'un adolescent français.
Un responsable a fait savoir que la cour avait confirmé la décision prise en décembre par une cour d'assises.
La mère de l'adolescent, Véronique Robert, a estimé que le plus âgé des accusés, qui est séropositif, méritait la réclusion à perpétuité.
Les deux condamnés sont âgés de 36 et 18 ans.
Un tribunal pour mineurs de Doubaï a condamné à trois ans de prison un troisième suspect, âgé de 17 ans, dans le cadre de la même affaire, une peine confirmée en appel dimanche.
Le procès a établi que le jeune Français âgé de 15 ans, qui est retourné en novembre en Suisse où il vit avec sa mère, avait été piégé avec un ami par le plus jeune suspect, qui leur avait proposé de les raccompagner en voiture au sortir d'un centre de jeux vidéo. Ils avaient ensuite été conduits dans un endroit isolé où ils avaient été violés avant d'être abandonnés près d'un hôtel de Doubaï.
Inal Ersan, version française Philippe Bas-Rabérin, Jean-Stéphane Brosse

Mardi 8 avril 2008
400 enfants évacués d'une secte au Texas
Les autorités ont évacué depuis vendredi 534 femmes et enfants d'un ranch du Texas appartenant à une secte mormone pratiquant la polygamie. Elles ont indiqué lundi poursuivre leurs recherches pour tenter de retrouver d'autres enfants.
Un juge avait ordonné que tous les enfants soient évacués du ranch en raison de risques potentiels d'agressions sexuelles et physiques.
Depuis vendredi, 401 enfants ont été évacués et 133 femmes ont choisi de rester à leurs côtés sous protection judiciaire, a indiqué Marleigh Meisner, porte-parole des services de protection de l'enfance du Texas, à l'origine des poursuites.
L'opération dans le temple de l'Eglise Fondamentaliste des Saints des Derniers Jours (FLDS, courant fondamentaliste mormon) à Eldorado, a débuté jeudi quand les autorités ont reçu un appel d'une jeune fille de 16 ans affirmant avoir été agressée sexuellement et avoir eu un enfant d'un homme de 50 ans, épousé illégalement. L'adolescente n'a pas été identifiée parmi les enfants évacués, ont précisé lundi les autorités.
Abus sexuels
Samedi, les services sociaux ont indiqué que 18 jeunes filles, qui avaient fait l'objet d'abus ou risquaient d'en subir dans un avenir très proche, étaient sous la protection des services sociaux.
Les autres résidents du ranch évacués étaient interrogés par les autorités de l'Etat mais devront être remis en liberté dans les 15 jours à moins que les autorités prouvent qu'ils sont en danger.
La FLDS, basée à Hildale et Colorado, deux villes jumelles situées à la frontière entre l'Utah (ouest) et l'Arizona (sud-ouest), est dirigée par Warren Jeffs, un polygame arrêté en 2006 près de Las Vegas pour complicité de viol et qui purge depuis une peine de réclusion à perpétuité. Il fait également l'objet de poursuites fédérales en Arizona et Utah.
Le principal courant de l'église mormone, l'Eglise des Saints des Derniers Jours, a renoncé à la polygamie il y a plus d'un siècle et excommunie les membres qui la pratiquent. Elle a désavoué la FLDS.

le mardi 8 avril 2008
Procès Fourniret - Le couple reconnait le meurtre de Fabienne Leroy
Monique Olivier est apparue hier plus bredouillante que jamais. Sans doute à cause des mots de la maman de Fabienne Leroy, et de sa jumelle Sandra : « Votre enfant bougeait dans votre ventre ! Comment avez-vous fait ? »
Septième jour d’audience, troisième dossier criminel et toujours ce front buté, ce regard provocateur, cette insupportable arrogance. Ce lundi matin, Fourniret le silencieux n’est sorti de son mutisme que pour admettre l’enlèvement, le viol et le meurtre de Fabienne Leroy, une étudiante en biochimie de 20 ans. Disparue à Châlons-en-Champagne le 3 août 1988, Fabienne avait accepté d’aider le couple d’Ardennais à trouver un médecin, tant l’état de la femme enceinte apparaissait préoccupant. Le lendemain, son corps ensanglanté était découvert sur un terrain militaire du camp de Mourmelon. L’accusé reconnaît donc du bout des lèvres son crime à la canardière, en rase campagne. De là à exprimer des regrets… « On ne demande pas pardon pour l’impardonnable », objecte-t-il comme si la cause était naturellement entendue. Sur les circonstances des faits, il n’a rien à ajouter « au torchon » que constitue, à ses yeux, l’ordonnance de mise en accusation. Dont acte.
« J’ai honte pour vous… »
Les doigts de Monique Olivier tremblent lorsqu’ils positionnent le micro. Dans un souffle difficilement audible, elle convient avoir piégé Fabienne Leroy. « Je regrette ce qui s’est passé, balbutie-t-elle, j’ai honte. » Honte. Le mot claque plus tard comme la lanière d’un fouet sur le parquet ciré de la cour d’assises. Devant les jurés visiblement éprouvés, les parents Leroy se serrent à la barre, les épaules se frôlent, les mains se pétrissent. Sur l’écran géant, Fabienne enfant, Fabienne adolescente, éternel sourire aux lèvres. Colette Leroy se détache de son époux et se tourne vers le box, Monique en ligne de mire : « Vous étiez enceinte de huit mois lorsque vous avez enlevé ma fille. Votre enfant bougeait dans votre ventre ! Comment avez-vous fait ? Vous n’avez pas honte ? Moi, j’ai honte pour vous ! » Sandra, sœur jumelle de Fabienne, cingle à son tour l’accusée : « Je trouve ça inadmissible de porter un bébé, de le sentir et de tuer quelqu’un ! » Un silence et des larmes : « Surtout ma sœur… » Dans un ultime effort, à Fourniret : « Vous êtes ignoble ! » Le président suspend l’audience.
« Une bonne à rien »
Mais la cour n’en a pas fini, qui doit encore examiner le déroulement des faits, la responsabilité de chacun. Monique Olivier minimise la sienne. Oui, elle a tenu en joue la jeune fille tandis que son homme lui liait les mains dans le dos. Non, elle n’a pas contrôlé la virginité de Fabienne : « Michel Fourniret m’a demandé de vérifier, mais je n’ai pas pu le faire. Il s’est mis en colère et m’a dit de dégager car j’étais une inutile, une bonne à rien. » Alors elle est allée se rasseoir dans leur voiture et, du coup, n’a été témoin ni du viol ni du meurtre. « Je regrette, c’est impardonnable, répète-t-elle, mais je ne pensais pas qu’il ferait cela. J’ai agi par peur. »
Monique Olivier a probablement oublié qu’avant de fusiller Fabienne son fauve avait tenté, en sa présence, d’injecter de l’air dans les veines de l’étudiante afin de provoquer la mort par arrêt cardiaque. C’est elle, la mésange, qui avait ouvert la petite trousse d’urgence contenant les seringues, l’éther et le coton hydrophile.

lundi 7 avril 2008,
Michel Fourniret et son épouse étalent leurs divergences
CHARLEVILLE-MEZIERES, Ardennes (Reuters) - Michel Fourniret et Monique Olivier, jugés lundi pour l'enlèvement, le viol et le meurtre en 1988 de Fabienne Leroy, 20 ans à l'époque, ont distillé tour à tour et au compte-goutte leurs témoignages, révélant leurs différences de vue et leurs incohérences.
"Je continue à considérer Monique Olivier comme une pauvre paumée, une souris effarouchée d'un rien mais prête à tout pour se distinguer de la masse", a dit Michel Fourniret dans son style caractéristique, souvent ampoulé et à la limite du non-sens.
Poussé par Me Chemla, avocat des parties civiles, Fourniret, vêtu d'un pull bleu, les cheveux gris peignés au millimètre, avait accepté de répondre à deux questions précises sur le déroulement des faits.
Eludant partiellement la première question, arguant que quand il mettait "le doigt dans l'engrenage, tout y passe" et qu'il préférait s'arrêter là, il s'est attardé sur la question concernant la personnalité de Monique Olivier.
"Je persiste aussi à dire que Monique n'a pas un fond de méchanceté en elle" a-t-il ajouté.
Michel Fourniret et Monique Olivier comparaissent depuis le 27 mars devant la cour d'assises des Ardennes pour sept meurtres.
Surnommé "l'ogre des Ardennes", Fourniret a admis pour la première fois depuis le début du procès son implication dans un meurtre.
"Je reconnais les faits", a-t-il dit à Gilles Latapie, président de la cour, en ouverture de la sixième journée d'audience.
Muet le reste de la matinée, il a repris la parole dans l'après-midi, jugeant "grotesques" les clichés, projetés à l'audience, de la reconstitution du meurtre de Fabienne Leroy, tuée par balle près de Mourmelon le 4 août 1988.
A l'inverse, Monique Olivier, disserte le matin, s'est murée l'après-midi dans le silence lorsqu'elle s'est retrouvée confrontée à ses incohérences.
TROUS DE MEMOIRE
Les mains tremblantes, écrasant de temps en temps ostensiblement une larme, Monique Olivier a d'abord livré les grandes lignes de l'assassinat de Fabienne Leroy, enlevée sur un parking de supermarché et conduite dans la forêt.
L'épouse Fourniret a ainsi admis avoir tenu en joue "avec un pistolet à grenailles" Fabienne Leroy pour la faire descendre du véhicule.
En revanche, elle nie avoir assisté au viol et au meurtre, ayant été congédiée par son mari en colère.
"Michel Fourniret m'a demandé de vérifier la virginité de Mlle Leroy mais je n'ai pas pu le faire", a-t-elle dit. "Il s'est ensuite mis en colère et m'a demandé de dégager car j'étais une inutile, une bonne à rien."
Monique Olivier serait alors remontée dans la voiture, à distance de la scène du crime.
"Je regrette, c'est impardonnable", a-t-elle poursuivi, presque inaudible. "Mais je ne pensais pas qu'il ferait ça. J'ai agi par peur."
Lorsqu'il s'est agi d'examiner les faits en détails, Monique Olivier a multiplié les "Je ne sais pas" et les "Je ne me souviens pas", se réfugiant la plupart du temps dans le silence.
Les avocats des parties civiles, relayés par l'avocat général, n'ont pas manqué de souligner les incohérences et contradictions avec les précédentes versions données par Monique Olivier.
Ainsi l'épouse Fourniret avait déclaré lors de sa première audition avoir vue Fabienne Leroy nue, allongée, sans pantalon, ce qu'elle a contesté lundi. "Non, je ne l'ai pas vu", a-t-elle dit, visiblement embarrassée, sans donner plus d'explications sur les raisons de ce revirement.

07/04/2008
NÎMES (AFP) - Viol et meurtre d'une lycéenne: l'accusé admet que l'ADN trouvé sur le corps est le sien
Robert Greiner, jugé devant la cour d'assises du Gard pour le viol et le meurtre d'une lycéenne de 16 ans en 1987, a continué de rejeter lundi toute implication dans ces crimes mais a reconnu pour la première fois que les traces d'ADN qui l'ont confondu, lui appartenaient.
L'ancien pompier professionnel, 55 ans, s'était, depuis son incarcération en juin 2006, arc-bouté sur son affirmation d'innocence, en dépit de la concordance de son empreinte génétique avec l'ADN identifié dans le sperme retrouvé sur le cadavre de la victime. Une concordance découverte dix-neuf ans après les faits.
"ADN, ADN, tous se reposent sur le mot ADN pour affirmer que c'est moi l'assassin", a lancé l'accusé en début d'après-midi, se disant "victime d'une grave erreur judiciaire".
Mais pressé de questions, il a fini par admettre que cet ADN était le sien, émettant, pour l'expliquer, deux hypothèses.
Il a d'abord envisagé celle d'un complot, avec le transfert par un tiers de son sperme d'un préservatif sur le corps de la lycéenne. Interrogé par l'avocate générale Patricia Lafarie, Robert Greiner a admis ne pas se connaître d'ennemi capable d'un telle machination.
Il a ensuite envisagé l'éventualité d'une relation sexuelle avec Evelyne Boucher mais dont il ne se souvient pas.
Selon l'accusé, beaucoup de jeunes filles, "attirées par l'uniforme", venaient à l'époque des faits à la caserne d'Avignon pour des relations sexuelles furtives avec des pompiers, a-t-il expliqué, debout dans le box, micro à la main.
"Elles venaient nous draguer devant la porte de la caserne. Il n'y avait aucun contrôle d'accès. Cela m'est arrivé de multiples fois. Cela se passait pendant une demi-heure ou une heure dans les appartements de la caserne", a-t-il affirmé devant l'auditoire abasourdi.
Cette caserne, "c'était une joyeuse colonie de vacances pour adultes", dira plus tard sa femme, Pascale, à la barre.
Ce soudain revirement de l'accusé est intervenu alors qu'il avait soutenu jusque là n'être aucunement impliqué dans les faits qui lui sont reprochés et qui peuvent lui valoir, a rappelé le président de la cour d'assises Maurice Bestagno la réclusion criminelle à perpétuité.
Avec aplomb, en début d'après-midi, il s'était même tourné vers la famille de la jeune fille - sa mère, sa soeur et son beau-père, tous trois parties civiles - et leur avait affirmé: "Je n'ai pas tué votre fille. Je n'ai pas souvenir de l'avoir connue".
"Vous êtes un menteur", a rétorqué la mère d'Evelyne Boucher.
Jusqu'alors, Robert Greiner était resté impassible. Le regard la plupart du temps fixé au plafond, il avait écouté sans broncher la lecture de l'acte d'accusation ainsi que les rapports de trois experts psychologues et psychiatres.
L'acte d'accusation a fait référence aux traumatismes subis par la victime: les traces de strangulation, la plaie par balle et les ecchymoses au niveau du sexe. Des détails qui ont provoqué les larmes de la soeur d'Evelyne Boucher.
Toujours imperturbable, Robert Greiner a écouté le greffier qui, dans sa lecture du document, a fait état de son attirance pour les jeunes femmes, sa propension à devenir "sous l'effet de l'alcool, très violent, voire incontrôlable, surtout si on lui résistait".
Les trois experts ont mis en lumière une "personnalité narcissique, égocentrique, son côté séducteur mais aussi psychorigide".
"Je ne comprends pas les mots employés par les experts", a réagi l'accusé.
Le procès doit durer jusqu'à vendredi, date anniversaire de la victime.

07/04/2008
CHARLEVILLE-MEZIÈRES (AFP) - Le procès des époux Fourniret à Charleville entre dans sa deuxième semaine
Le procès de Michel Fourniret, accusé de sept meurtres et autant de viols ou tentatives entre 1987et 2001, et de son épouse et complice présumée Monique Olivier, entre dans sa deuxième semaine.
Le meurtre de Fabienne Leroy doit être examinéà partir de lundi par la cour d'assises des Ardennes.
En une semaine de procès, les époux Fourniret n'ont rien livré de leurs secrets, le tueur en série présumé se murant dans le silence faute de huis clos, sa complice présumée Monique Olivier répondant à minima aux questions de la cour d'assises des Ardennes.
Au cours des quatre premiers jours d'audience consacrés à l'examen des faits, Michel Fourniret, 66 ans, accusé de sept meurtres aggravés de jeunes filles, au côté de son épouse et présumée complice, a continué de monnayer sa participation aux débats contre un procès sans public ni journalistes. Dès l'ouverture du procès le 27 mars, l'accusé avait brandi un écriteau: "Sans huis clos, bouche cousue".
Lundi Michel Fourniret est resté muet après l'audition publique de Marie, 17 ans, une adolescente belge, qui avait réussi en 2003 près de Namur (Belgique) à s'échapper de la camionnette où elle était séquestrée, permettant son arrestation. Il a également refusé mercredi de s'expliquer sur l'enlèvement, le viol et le meurtre d'Isabelle Laville, 17 ans, en 1987 près d'Auxerre. En début d'audience, il a été vivement interpellé par les parents de la victime qui l'exhortaient à parler.
Seule variante à sa position, il a proposé jeudi que ses réponses "par écrit" soient transmises aux familles. Les parties civiles lui ont opposé une fin de non-recevoir. "On voit le vrai Fourniret ressortir, celui qui veut dominer, être en position d'imposer sa volonté aux victimes, et maintenant aux familles des victimes", a estimé Me Didier Seban, un avocat des parties civiles.
"S'il demande le huis clos, c'est qu'il ne veut pas se montrer tel qu'il est", a commenté Marie-Jeanne Laville, à l'issue des deux jours audience qui n'ont pas permis de faire la lumière sur les contradictions soulevées par les aveux du couple en 2004 et 2005 concernant le meurtre de sa fille.
Seul l'avocat général, Francis Nachbar, est parvenu par deux fois à faire sortir Fourniret de son mutisme. Ainsi quand il lui a demandé s'il avait eu une "érection" alors qu'il avait évoqué à l'instruction une "sensation physique" au moment de transporter dans ses bras une de ses victimes. "Non, Monsieur, c'est grotesque de supposer une telle chose", a fini par lâcher l'accusé.
Monique Olivier, qui avait indiqué au début du procès qu'elle répondrait à la cour, s'est retrouvée de longues heures sous le feu des questions des avocats et des magistrats. D'une voix plaintive, sans un regard pour les familles, l'ancienne garde-malade de 59 ans, accusée d'être co-auteur d'un meurtre et complice dans trois autres, a tenté de justifier sa complicité par sa soumission à son mari, avant d'esquisser des regrets.
Ne livrant rien sur sa vie sexuelle ou celle de son époux, invoquant des trous de mémoire, elle a systématiquement éludé les questions sur son implication. "J'ai agi comme un automate" a-t-elle lâché jeudi, sans convaincre, avant de menacer de faire "comme Michel Fourniret", si les avocats continuaient de mettre sa parole en doute.
Alors qu'un policier belge les ayant interrogés en 2003 a comparé à la barre les époux à "deux murs avec des façades différentes", Jean-Pierre Leroy, père de Fabienne, tuée par balle en août 1988 dans la Marne, veut croire "qu'un jour (Fourniret) va être fatigué et qu'il parlera". "Fatigué de ne plus être la vedette", ajoute la mère de la jeune fille, dont le meurtre sera examiné par la cour d'assises à partir de lundi.

samedi 5 avril 2008
Viol sur des mineures
Travaux forcés à perpétuité pour un père de famille
Un père de famille a été jeudi dernier, condamné à des travaux forcés à perpétuité par le tribunal correctionnel Anosy, suite à l’accusation de viol sur ses deux filles qui ont maintenant 17 et 16 ans.
Les deux filles aînées et leur petite sœur qui a maintenant 14 ans, ont accusé leur père de les avoir violées entre 2003 et 2006. Selon les deux filles aînées, leur père les passe à tour de rôle chaque nuit. Les certificats médicaux fournis au procès ont prouvé que les deux filles aînées ne sont plus vierges. Mais pour la petite cadette, son certificat médical indique que son hymen est encore intact.
Une affaire familiale...
C’est sur cet état de virginité de la cadette que l’avocat de la défense a tenté de convaincre le tribunal sur l’innocence de son client. « Nous nous souvenons tous de l’affaire Dutroux en France », affirme l’avocat dans sa plaidoirie pour signaler la possibilité d’erreur des 3 filles, et les conséquences que cela peut entraîner. Le tribunal n’a pas retenu le viol sur la cadette. Pour ce qui est du père de famille, il a nié tous griefs portés contre lui. « Ce sont les familles de ma femme qui ont tout monté pour m’accuser », a-t-il affirmé devant la barre.
Lui et ses belles familles ont eu une relation un peu tendue depuis qu’il a changé de confession religieuse avec sa femme en 1997. Depuis ce temps, sa famille est devenue adventiste sabbathien.
Les fêtes de samedi sont devenues des problèmes pour les deux familles. En décembre 2006, les deux filles ont eu des problèmes avec leur père à cause leur rentrée tardive à la maison. Les deux filles se sont enfuies chez leur oncle.
C’est à ce moment qu’elles ont affirmé à la famille de leur mère qu’elles ont été violées par leur père pendant pas mal de temps.
Elles ont aussi indiqué qu’elles se sont déjà plaintes devant leur mère, mais celle-ci les a conseillées de se taire. La femme, accusée de complicité dans ce procès, a nié cette affirmation de ses filles devant le tribunal, même si elle a accepté au niveau du parquet.
Elle affirme avoir été soumise à la pression de sa famille durant les instructions de l’affaire. Elle a été relaxée par le tribunal. Les parties ont maintenant trois jours pour faire un appel.

vendredi 4 avril
Procès Fourniret - Les facéties de l’accusé épuisent les familles
A chaque jour suffit sa peine : l’accusé propose désormais un procès en différé. Le soir, il écrira aux familles les réponses qu’elles espèrent. Et le lendemain, elles les liront.
« Vous interprétez mon attitude comme vous voulez, je n’en changerai pas ! » Michel Fourniret a aboyé, l’avocat qui l’avait traité de trouillard s’est rassis. Les parties civiles ne sont pas dupes : « Il a peur de se tromper, de dire des choses qu’il n’a jamais dites. » Ainsi analyse-t-on au palais de justice de Charleville-Mézières la dernière fantaisie du prof de dessin des Ardennes. Le prévenu, qui fête aujourd’hui ses 66 ans dans le huis clos de sa cellule, puisque la cour ne siège pas, adore gribouiller, on le savait. Le voici donc sentencieux, faisant savoir aux parents qu’il répondra par écrit et en différé aux questions. A charge pour ses avocats de jouer les télégraphistes. « On verra si ses messages sont pertinents », répond Me Blocquaux, son défenseur. Le cas échéant, les poulets du sieur Fourniret seront versés aux débats, et donc lus publiquement.
« Une mise à mort »
L’homme à l’éternel pull bleu et au même polo beige se replie sur sa chaise tandis que l’assistance poursuit son vertigineux voyage en enfer. La version de Monique Olivier, exposée mercredi, a permis de supposer qu’Isabelle Laville n’a pas souffert. Stéphane Brasseur, le policier belge qui a recueilli les aveux de Fourniret en 2004, la contredit : « Ce fut une mise à mort. » Le dos de Jean-Pierre Laville s’arrondit. On apprend que l’adolescente « a crié », qu’elle était « crispée », « pas tout à fait inconsciente », en dépit du Rohypnol avalé. « Combien ? » demande le président. Monique hésite : « Je lui en ai mis une poignée dans la gorge, je ne me souviens pas des détails ! » D’un index rageur, elle éteint son micro. L’image de la complice passive, apeurée, se délite. Le témoin rapporte que la fin était « prévue dans le scénario » ; Monique en convient, contrainte : « Lorsqu’il m’a exposé son plan, je me suis doutée qu’il ne la laisserait pas partir vivante. Elle nous aurait dénoncés, identifiés. »
« Elle était pitoyable… »
Stéphane Brasseur rapporte le contenu des procès-verbaux. Fourniret : « Quand je l’ai montée dans la chambre, j’avais le sentiment de porter quelque chose qui était à moi. Le spectacle qu’elle offrait incitait à la pitié, il n’y avait rien de lubrique. En fait, elle était pitoyable. » Me Behr, au nom des Laville, veut des détails sur le viol. Fourniret dit qu’il leur écrira. L’avocat s’énerve : « On n’en veut pas, de vos billets ! Vous avez peur de vous exprimer ? Finalement, vous êtes plus faible que Monique Olivier. Elle est plus intelligente que vous. Vous souffrez d’un sentiment d’infériorité, M. Fourniret ? » L’accusé repositionne son micro, on l’imagine piqué au vif, éructant à l’intérieur. Folie que de croire cela ! Regard planté dans celui de Me Behr : « Je rends honneur à votre art consommé de l’asticotage, maître. Si j’étais avocat, j’aimerais avoir vos qualités. »

le 3 avril 2008
Monique Olivier : « J’ai agi de façon horrible »
Justice . Hier, la cour d’assises des Ardennes a examiné le meurtre d’Isabelle Laville, la première victime passée entre les mains du couple Fourniret en 1987.
Ce 11 décembre 1987, une jeune fille à la longue chevelure châtain marche avec son cartable le long d’une petite route dans les faubourgs d’Auxerre (Yonne). Isabelle Laville, dix-sept ans, vient de quitter le collège Bienvenu Martin, où elle est scolarisée en 3e, pour rejoindre le domicile familial de Saint-Georges-des-Baulches, à moins de deux kilomètres. Une Peugeot 304 s’arrête à sa hauteur. Au volant, une femme lui demande son chemin. L’écolière, pourtant timide et introvertie, monte dans le véhicule, tranquillisée par cette présence féminine. À quelques centaines de mètres, un auto-stoppeur, agitant un bidon d’essence, les arrête avant de prendre place dans l’habitacle.
Le récit d’un calvaire
Insouciante, Isabelle Laville vient de se jeter dans un piège machiavélique. Le jeu de rôle peut commencer. Derrière elle, l’homme s’adresse à la conductrice comme s’il ne la connaissait pas, comme si elle était la mère de l’adolescente. La comédie dure un temps. Puis l’individu se saisit d’une cordelette qu’il enroule autour de la gorge de la petite et de l’appuie-tête. À cet instant, Michel Fourniret et Monique Olivier concrétisent, pour la première fois, leur alliance criminelle. C’est ce crime, matrice d’une longue série, que la cour d’assises des Ardennes, devant laquelle comparaît le couple, a commencé à examiner hier.
À l’audience, Fourniret étant muré dans sa stratégie du silence, seule Monique Olivier tente piteusement de s’expliquer sur les faits. Posture d’automate, l’accusée butte sur chaque mot, livre des bribes de phrases que le président Latapie, trop pressant, termine pour elle. « Il me demandait sans arrêt de lui offrir heu… » « Une vierge », souffle le patron de l’audience. « Une jeune fille vierge », reprend volontiers l’accusée en faisant référence au pacte scellé avec son mari (lire nos éditions d’hier). Dans une sorte d’accou- chement au forceps, le président arrache un à un les détails du calvaire imposé, par le couple, à la malheureuse victime.
À la nuit tombée, Isabelle, droguée, est conduite chez les Fourniret à Saint-Cyr-
les-Colons. Le président : « Que se passe-t-il, alors ? » Monique Olivier : « Michel Founiret va à l’étage… Il se rend avec cette jeune fille dans une des chambres. » Le président « vous êtes où ? » L’accusée : « Je suis montée mais pas tout de suite… » Le juge : « Là-haut, quelle est la scène ? » Elle : « Je rentre pas dans la chambre. » Le président : « Qu’est-ce que vous faites ? Pourquoi vous montez ? » La voix du box : « Il m’a appelé. » Le président ne lâche pas : « Qu’arrive-t-il à ce moment-là ? » Longue expiration. Monique Olivier : « Il me dit qu’il n’arrive pas (long silence) à être en condition de pénétrer la demoiselle… Il me demande une fellation. » Le président : « Donc, vous vous exécutez ? » L’accusée, pleurnicheuse : « Je m’exécute. »
« je ne mérite pas de pardon »
Aux enquêteurs, Michel Fourniret a raconté que sa femme avait, avec son doigt, vérifié la virginité de la victime. Monique Olivier, renvoyée pour complicité de viol, louvoie. Après avoir souillé et étranglé Isabelle, son meurtrier ira jeter son cadavre dans un puits. Le 28 juin 2004, Monique Olivier dénoncera son mari, avant, plus tard, d’avouer sa participation active. Vingt ans après le crime, en juillet 2006, les restes de leur première victime seront découverts. Sans affect, la complice de l’Ogre des Ardennes finit par lâcher : « J’ai agi de façon horrible… Il n’y a pas de mot pour qualifier ça. J’aimerais demander le pardon qui ne me sera pas accordé, car je ne le mérite pas. »
Sophie Bouniot

Le 3 avril 2008
De nouvelles accusations contre Jacques Vachon
Au Palais de justice de Québec, Jacques Vachon fait face ce jeudi à six nouveaux chefs d'accusation. L'homme de 63 ans faisait déjà face à une kyrielle d'accusations de nature sexuelle sur plusieurs femmes.
Il a été accusé aujourd'hui d'agression sexuelle, de voies de fait et d'attentat à la pudeur sur deux femmes. L'une d'elle aurait été mineure au moment des faits reprochés à M. Vachon.
C'est donc dire que l'accusé aurait finalement fait sept victimes. 19 nouvelles accusations avaient été portées lundi.
La semaine dernière, l'individu de 63 ans avait été arrêté à Québec pour des crimes remontant à plus de 30 ans. Au départ, des accusations de viol, d'attentat à la pudeur, de grossière indécence, de séquestration, de menaces de mort et de voies de fait ayant causé des lésions pesaient contre lui. Plusieurs de ces actes auraient touché d'ex-conjointes de l'accusé.

03-04-2008
Michel Fourniret, le chantage permanent
Le tueur en série présumé a tenté jeudi d’imposer encore ses conditions, en affirmant répondre "par écrit" aux questions posées par les familles des victimes.
Au sixième jour de son procès, Michel Fourniret, qui refuse toujours de parler, faute du huis clos qu’il réclame, continue de vouloir imprimer sa volonté sur les débats. Il a proposé de "contourner sa résolution" de ne rien dire, en couchant par écrit ses réponses aux questions des familles.
Celles-ci veulent au contraire un procès au déroulement normal. "Pour nous il n’est pas question d’avoir des petits mots qui ne passeraient pas par le président de la cour et qui ne seraient pas connus, c’est-à-dire lus dans ce tribunal" a déclaré Jean-Pierre Laville, le père d’Isabelle, première victime du tueur, à la sortie de l’audience.
Mercredi, Jean-Pierre Laville avait exhorté l’accusé d’avoir le "courage" de parler. Jeudi, Michel Fourniret a encore multiplié les déclarations provocatrices pour justifier son mutisme.
"Je détiens peut-être une forme de réponse, mais vague, pas assez précise et cohérente pour vous la présenter", a-t-il lancé au président Gilles Latapie qui lui demandait les raisons qui le poussaient à se décrire dans certains de ces courriers comme un "monstre".
De son côté, Monique Olivier, accusée d’être la coauteur de l’enlèvement et du viol d’Isabelle Laville, a continué de participer aux débats tout en restant évasive et contradictoire.
"Je ne sais plus si c’est moi qui ait donné les médicaments", a-t-elle marmonné. Deux experts en toxicologie ont confirmé à la barre la présence dans le corps d’Isabelle, qui n’avait été retrouvé qu’en 2006 au fond d’un puits, de "Rohypnol", un puissant sédatif, parfois utilisé par des violeurs.
Le procès doit reprendre lundi à 10H00 avec l’examen pour deux jours du meurtre de Fabienne Leroy, tuée d’une balle en pleine poitrine en août 1988 dans la Marne.

jeudi 3 avril 2008
Fourniret propose «de répondre en différé aux questions» des familles de victimes
Le tueur en série présumé affirme jeudi être prêt à répondre «par écrit», souhaitant que ses réponses soient transmises «directement aux familles».
Sixième jour du procès des époux Fourniret. Depuis une semaine, le tueur en série présumé, jugé à la cour d’assises des Ardennes pour sept meurtres aggravés de jeunes filles, refuse de s’exprimer tant que son procès ne se tiendra pas à huis clos. Infléchissant sa position, il a proposé ce jeudi de transmettre ses réponses après les avoir «notées par écrit».
«Je viens d’en informer mes conseils […] Je me propose de répondre en différé aux questions que vous me posez», déclare-t-il à la cour. Selon lui, ses «informations» seraient ensuite «données directement aux familles», afin que celles-ci «aient une réponse».
«Vous vous moquez du monde Monsieur Fourniret!», réagit Me Didier Seban, un avocat des parties civiles qui l’interroge sur l’enlèvement, le viol et le meurtre d’Isabelle Laville en 1987, le premier des sept homicides reprochés. «Telle est mon attitude et je n’en changerai pas», lui lance Fourniret. L’audience est suspendue.
Pendant cette suspension, Me Seban dénonce «une attitude de protection» de l’accusé. «Il a peur de se tromper, de dire des choses qu’il n’a jamais dites», ajoute l’avocat. «Depuis le début du procès il écrit beaucoup de petits billets […] On va examiner les réponses en différé, voir s’il est pertinent» de les verser aux débats, déclare pour sa part Me Pierre Blocquaux, un des défenseurs de l’accusé. Il rappelle que dans cette hypothèse, les réponses de son client risquaient vraisemblablement d’être lues publiquement, en vertu du principe de l’oralité des débats aux assises.
Dès l’ouverture du procès le 27 mars, Michel Fourniret, jugé au côté de son épouse et complice présumée Monique Olivier, avait brandi un papier sur lequel était écrit «Sans huis clos, bouche cousue» au président Gilles Latapie qui l’interrogeait sur son identité. Il n’a ensuite pas varié d’un iota en une semaine de procès, suivant les débats les yeux souvent mi-clos, calé sur son siège les bras croisés, prenant parfois des notes.
Interrogé lundi sur sa position concernant le rapt manqué en juin 2003 de Marie, une adolescente belge de 13 ans, il avait fait la vague promesse de transmettre un document avec un dessin par le biais de ses avocats. Selon lui, seules les familles des victimes ont droit à ses explications. Il l’avait dit dès le 27 mars en transmettant au président un document manuscrit au style très confus où il se décrivait notamment comme «un être dénué de tout sentiment humain». Il souhaitait que sa prose soit lue aux familles.

mercredi 2 avril 2008
Des pleurs et de la haine au procès Fourniret
«Les familles sont là, elles attendent vos réponses, aurez-vous le courage de répondre?», a demandé le père de la première victime, en le regardant droit dans les yeux. Fourniret refuse toujours de s'expliquer.
Au cinquième jour de leur procès, les «époux démoniaques» ont été vivement interpellés par Jean-Pierre et Marie-Jeanne Laville. Leur fille Isabelle, alors âgée de 17 ans, avait disparu à son retour de l’école près d’Auxerre fin 1987. C’est la première des sept victimes présumées de Michel Fourniret. Son corps n’avait été retrouvé qu’en juillet 2006 sur les indications de ce dernier. Il gisait au fond d’un puits dans un petit village de l’Yonne.
Premier convoqué à la barre, Jean-Pierre Laville, retraité de la grande distribution, évoque, la gorge nouée, le souvenir d’une adolescente «sage, réservée, serviable», «peut-être trop», au point d’accepter de monter dans la voiture d’une inconnue pour lui indiquer son chemin.
D’après l’accusation, c’est Monique Olivier qui conduit la voiture du couple sur une route isolée, le 11 décembre 1987. Quelques mètres après avoir embarqué Isabelle, elle s’arrête à la hauteur d’un homme faisant mine d’être en panne avec un bidon d’essence à la main. C’est Michel Fourniret.
Silence dans la salle d’audience
La jeune fille, droguée avec des calmants, est ramenée au domicile du couple à Saint-Cyr-les-Colons, dans l’Yonne. Elle y aurait été victime d’un viol en réunion avant d’être étranglée par Michel Fourniret. Au père de sa victime présumée, ce dernier assurera lors d’une reconstitution en 2006 «ne pas lui avoir fait de mal».
«Comment peut-on ne pas faire de mal quand on tue», s’insurge aujourd’hui le père d’Isabelle, regardant Michel Fourniret droit dans les yeux. Ajoutant: «Les familles sont là, elles attendent vos réponses, aurez-vous le courage de répondre ?». Silence dans la salle d’audience. Jean-Pierre Laville insiste: «Je pense que vous n’aurez pas la lâcheté de rester dans votre box [muet, ndlr], alors tous ici nous attendons la vérité, votre vérité !»
Michel Fourniret reste muet
Fidèle à sa ligne de conduite depuis le début du procès, Fourniret réitère son exigence d’un huis clos. «Il vous suffit de dire un mot pour que je parle», déclare-t-il avant de parler de lui à la troisième personne: «Ce type-là est disposé à vider entièrement ce qu’il porte […] mais pas à s’exhiber devant un théâtre.» Pendant ce face-à-face d’une dizaine de minutes, interrompu par quelques sanglots du père d'Isabelle, toute la salle retient son souffle.
«Vous êtes un homme petit, petit, […] vous n’avez pas supporté cette petitesse alors vous vous en êtes pris à des mineures», enchaîne à la barre Marie-Jeanne Laville. Elle s’adresse ensuite à Monique Olivier, des sanglots dans la voix, lui lance: «Madame Olivier, vous avez mis au monde des enfants, vous êtes une mère, mais pas une maman!» «Je ne veux plus rien entendre de vous, ça ne serait que mensonge», conclut-elle à l’attention de Michel Fourniret et de Monique Olivier.
L'enquête classée sans suite au bout de six semaines
A la barre, les époux Laville déplorent également que l’enquête sur la disparition de leur fille ait été classée sans suite au bout de six semaines, sans que cela ne leur soit notifié. «J’ai eu depuis ce jour un sentiment de haine envers cette justice-là», lance Jean-Pierre Laville estimant que si sa fille «avait appartenu à la bourgeoisie d’Auxerre, on aurait fait des recherches».
«Nous avons le sentiment qu’une chance a été perdue à ce moment-là d’arrêter le parcours criminel des époux Fourniret», affirme ensuite l’avocat des Laville, Me Alain Behr. Francis Nachbar, l’avocat général, prend alors la parole: il «refuse de porter une appréciation» sur le travail de ses collègues du parquet d’Auxerre. Et en profite pour rappeler les progrès de la justice en matière d’aide aux victimes : «Aujourd’hui, on s’en soucie énormément !»

02.04.2008
Les parents d'une victime interpellent les Fourniret
"Les familles sont là, elles attendent vos réponses, aurez-vous le courage de répondre ?", ont lancé aux époux Fourniret les parents d'Isabelle Laville, la première des sept victimes imputées à Michel Fourniret.
La cour d'assises des Ardennes qui examinait, mercredi 2 avril, le premier des sept meurtres pour lesquels Michel Fourniret est jugé, celui d'Isabelle Laville, 17 ans, enlevée, violée et tuée dans l'Yonne en décembre 1987, a vécu mercredi de très intenses face-à-face entre les époux Fourniret et les parents de la victime.
Isabelle Laville a été tuée deux mois après l'installation du couple dans le département de l'Yonne. Me Alain Behr, avocat de la famille Laville, voit dans ce crime "l'acte rituel du pacte satanique" conclu entre les époux.
Premier convoqué à la barre, Jean-Pierre Laville, retraité de la grande distribution, a évoqué le souvenir d'une adolescente "sage, réservée, serviable", "peut-être trop" au point d'accepter de monter dans la voiture d'une inconnue pour lui indiquer son chemin.
"Le courage de répondre"
Le 11 décembre 1987, d'après l'accusation, c'est Monique Olivier qui conduit la voiture du couple sur une route isolée. Quelques mètres après avoir embarqué Isabelle, elle s'arrête à la hauteur d'un homme semblant être en panne d'essence, Michel Fourniret.
Le jeune fille, droguée avec des calmants, est ramenée au domicile du couple à Saint-Cyr-les-Colons, dans l'Yonne. Elle y aurait été victime d'un viol en réunion, puis étranglée par Michel Fourniret. Les restes du corps de la jeune fille ont été retrouvés au fond d'un puits dans l'Yonne en juillet 2006, sur ses indications.
Michel Fourniret avait assuré au père de la victime présumée, lors d'une reconstitution en 2006, "ne pas lui avoir fait de mal". "Comment peut-on ne pas faire de mal quand on tue", s'est insurgé Jean-Pierre Laville, le regardant droit dans les yeux.
"Pas s'exhiber devant un théâtre"
"Les familles sont là, elles attendent vos réponses, alors aurez-vous le courage de répondre ?", a demandé Jean-Pierre Laville, 66 ans, en s'adressant au principal accusé, le regardant droit dans les yeux. "Je pense que vous n'aurez pas la lâcheté de rester dans votre box (muet, ndlr), alors tous ici nous attendons la vérité, votre vérité !", a-t-il ajouté.
Michel Fourniret a alors réitéré son exigence d'un huis clos. "Il vous suffit de dire un mot pour que je parle", a-t-il déclaré avant d'enchaîner, parlant de lui à la troisième personne : "Ce type-là est disposé à vider entièrement ce qu'il porte (...) mais pas à s'exhiber devant un théâtre".
Toute la salle d'audience retenait son souffle pendant ce face-à-face d'une dizaine de minutes, interrompu par quelques sanglots de Jean-Pierre Laville.
"Une mère, pas une maman"
"Vous êtes un homme petit, petit, (...) vous n'avez pas supporté cette petitesse alors vous vous en êtes pris à des mineures", a dit ensuite la mère d'Isabelle, Marie-Jeanne Laville, en se tournant vers Michel Fourniret.
S'adressant à l'épouse Fourniret, poursuivie pour complicité d'enlèvement et de viol en réunion dans ce dossier, elle a ajouté : "Madame Olivier, vous avez mis au monde des enfants, vous êtes une mère, mais pas une maman!".
"Je ne veux plus rien entendre de vous, ça ne serait que mensonge", a-t-elle conclu avec des sanglots dans la voix.
Affaire d'abord classée sans suite
A la barre les époux Laville ont rappelé que l'enquête sur la disparition de leur fille le 11 décembre 1987 près d'Auxerre avait été classée sans suite au bout de six semaines, et ont vivement critiqué le travail de la magistrature.
"J'ai eu depuis ce jour un sentiment de haine envers cette justice-là", a lancé Jean-Pierre Laville estimant que si sa fille "avait appartenu à la bourgeoisie d'Auxerre on aurait fait des recherches". "Nous avons le sentiment qu'une chance a été perdue à ce moment-là d'arrêter le parcours criminel des époux Fourniret", a affirmé l'avocat des Laville, Me Alain Behr.
L'avocat général Francis Nachbar a "refusé de porter une appréciation" sur le travail de ses collègues du parquet d'Auxerre, et rappelé les progrès de la justice en matière d'aide aux victimes. "Aujourd'hui on s'en soucie énormément !"

FIN DE TERREUR A BENE TALLY : Le présumé violeur en série pris en flagrant délit
La peur des mères de famille de Bene-Tally va certainement se dissiper. Un jeune homme de 17 ans a été appréhendé hier par les populations et livré à la Police alors qu’il tentait d’abuser d’une fille mineure de 16 ans. Tout laisse croire qu’il est le violeur qui sautait sur les filles mineures.
Un jeune de 17 ans, du nom de Massianou Mendy, a été arrêté hier, au quartier Bène Tally, au moment où il essayait de violer D. S., une fille de 16 ans. Identifié formellement par de précédentes victimes de viol dans le quartier, tout porte à croire que M. Mendy est le présumé violeur en série qui semait la terreur ces derniers temps dans le coin. D’autant plus qu’il a reconnu des forfaits antérieurs à la police. Hier, il a voulu récidiver. Mais il ne savait peut-être pas que le quartier était assez informé sur les agissements d’un bonhomme prompt à prendre dans son piège les mineures.
Massianou Mendy a été appréhendé hier par les populations au moment où il tentait de violer une fillette. Et cela, malgré le fait qu’il a changé de lieu de crime puisque l’immeuble ayant enregistré plusieurs cas de viol dans le passé était certainement très surveillé. Pour apparemment tromper la vigilance des riverains, il s’est rabattu sur un autre immeuble du quartier de Béne Tally. A la place de la charité ou des 50 francs Cfa qu’il proposait à ses victimes pour mieux les appâter, il a promis cette fois du lait à D. S., hier.
« Il a appelé la fille pour promettre du lait caillé. Celle-ci l’a suivi. Au moment où il se déshabillait pour forcer la mineure à avoir des rapports intimes avec lui, cette dernière a crié au secours. C’est ainsi que les gens sont intervenus », témoigne un habitant. Notre interlocuteur ajoute : « le jeune homme a voulu s’enfuir, mais sentant que les populations allaient le lyncher, il s’est réfugié dans une maison où il a été cueilli par la police ». Dans les locaux du poste de police des Hlm, le présumé violeur n’a pas mis du temps pour reconnaître ses forfaits devant les policiers. Mais les limiers ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Ils ont fait appel aux plaignants. La première à se présenter est A. S., la fillette qui a été violée le 17 mars dernier. Un médecin avait d’ailleurs constaté son viol et avait délivré à ses parents une incapacité temporaire de travail (Itt) de 21 jours. A. S. n’a pas eu de peine à reconnaître le jeune homme indélicat. « Il avait porté des sandales blanches. Il bégaie. Il est de teint noir », a-t-elle dit avant de voir le présumé violeur. Une description qui colle bien au jeune homme. Vêtu d’un tee-shirt rouge, Massianou Mendy articule difficilement les mots. Malgré la poussière, ses sandales gardent toujours leur blancheur.
Une autre confrontation est organisée avec une autre victime. Celle-ci a également reconnu le garçon. Le stratagème utilisé par le jeune pour faire son forfait est le même. Il demandait à ses victimes de venir prendre la charité chez sa mère. Une fois dans l’immeuble qui, habituellement est vidé de ses occupants la matinée, il brandit une arme blanche pour tenir sa proie en respect avant de passer au viol. Mais sa stratégie a failli créer l’irréparable, puisque face à la persistance de ses actes, des habitants de l’immeuble étaient de plus en plus vus d’un mauvais œil dans le quartier.
Au moment où la police s’attèle à l’interrogatoire, la nouvelle de l’arrestation de la terreur des mineures a vite circulé dans Bene-Tally. En atteste le déplacement d’une dizaine de femmes du quartier devant les locaux de la police. « Nous voulons le voir. Il a installé la panique dans notre quartier. Nous ne dormions plus tranquillement », lance une dame.
Le ouf de soulagement est général chez les habitants, même si certains souhaitaient se faire justice eux-mêmes. « Ils ne devaient pas le livrer tôt à la police. On devait au moins avoir la possibilité de le faire passer un sale quart heure », martèle une autre dame.
Mais un brin de sentiments meilleurs habite d’autres. « On doit maintenant laisser la police faire son travail. La prison, c’est déjà une grosse sanction », affirme une jeune fille.
Même si le présumé violeur en série est arrêté, ses actes devraient servir d’exemple pour les parents. « Les femmes doivent mettre plus l’accent sur le contrôle des enfants. On ne doit pas laisser une fillette errer dans les rues. Si ta fillette s’absente pendant une dizaine de minutes, tu dois te lever pour t’enquérir de sa situation », conseille Mme Ngoné Ndiaye, une habitante de Bene-Tally. Le contrôle est aussi valable pour les garçons, de l’avis de Mme Ndiaye qui estime que les parents doivent les prémunir contre les agissements des pédophiles. « Pendant les jours fériés, on peut tout faire pour interdire aux enfants de sortir. Il faut les sommer d’apprendre leurs leçons », souligne-t-elle.

ACCUSE DE VIOL PAR SA TANTE : Le charretier relaxé
En dépit de révélations troublantes qu’elle a faites à la barre du tribunal, la dame Kh. S., qui avait accusé le neveu de son époux de viol, n’a finalement pas eu gain de cause. Elle a été purement et simplement déboutée de sa constitution de partie civile, elle qui réclamait la somme de 100.000 francs à titre de dommages et intérêts.
Le mis en cause El Hadji Ndao, un charretier établi à Mbour, travaille au domaine maritime où il transporte des paniers de poisson. Et voilà qu’un beau jour, on lui présenta une convocation à la police. Arrivé au commissariat, on lui fit comprendre qu’il est accusé d’abus sexuel commis sur la femme de son oncle. Entendu sur le champ, le bonhomme fut mis à la disposition du procureur de Thiès et gardé en prison à Thiès. Plus grave, la plaignante Kh. S. a déclaré dans sa plainte, que le charretier a usé de la manière forte pour entretenir des relations intimes avec elle, notamment en la menaçant avec un couteau.
Pourquoi donc cette affaire s’est passée à Warang, une localité située à quelques encablures de Mbour et non à Thiès ? En tout cas, pour la partie civile, il s’agit d’un piège préparé depuis longtemps par le neveu de son mari qui est venu lui déclarer un jour qu’il était en mesure de lui trouver un travail beaucoup plus rémunérateur. Pour le convaincre, El Hadji lui aurait dit qu’il a à Warang un ami européen, marié à une Sénégalaise, qui est à la recherche d’une domestique pour s’occuper de leur maison. « Mon mari étant alité depuis quelques mois, les petits travaux que j’effectue pour faire face aux problèmes familiaux ne me rapportent pas beaucoup d’argent, explique la dame. Je lui ai répondu par l’affirmative, sans toutefois rien dire à mon époux », ajoute-t-elle. « Nous avons effectué ensemble le voyage à Warang. Arrivée sur les lieux, j’ai eu quelques appréhensions, car il n’y avait aucun Européen dans la maison, moins encore l’épouse de ce dernier. Au contraire, c’est un certain Babacar Touré qui m’a reçu dans une chambre avant de sortir, me laissant toute seule avec El Hadji Ndao », raconte Kh. S.
La dame déclare avoir constaté le changement brusque du charretier qui était devenu subitement menaçant. Ce dernier aurait sorti un couteau et aurait intimé à sa tante l’ordre de se coucher. « J’ai accepté de peur qu’il ne me tue », poursuit-elle. Durant tout ce temps, la jeune femme n’a même pas crié pour se défaire au moins des tentacules de son bourreau. Bizarrement, ils sont ressortis ensemble sans même dire au revoir à ce fameux Babacar Touré, le seul qui était capable d’éclairer la religion du tribunal. Malheureusement, il avait brillé par son absence à l’audience. Autres zones d’ombre, pourquoi Kh. S. est-elle restée pendant plus de quinze jours pour déposer sa plainte à la police ? Aurait-elle subi une pression venue des parents de son mari ? Difficile d’en savoir plus, surtout que la bonne dame ne s’est jamais confiée à son mari à propos du travail que le neveu de ce dernier lui avait promis. Selon El Hadji Ndao, Kh. S. raconte des balivernes. « Il est bien vrai que je lui avais promis du travail, mais je jure que je n’ai jamais abusé d’elle », clame-t-il avec force. Face aux dénégations du prévenu et aux déclarations tirées par les cheveux de la plaignante, le tribunal a préféré prononcer la relaxe pure et simple d’El Hadji Ndao.

17 mars 2008
Tueurs en série - Quatre victimes de plus pour Fourniret ?
Selon le JDD d’hier, Michel Fourniret pourrait être impliqué dans quatre autres meurtres, tous commis au début des années 1980.
Entre 1980 et 1983, quatre jeunes femmes ont été retrouvées mortes le long de RN20. Dans un livre à paraître sur le sujet (*), le journaliste Jean-Pierre Vergès l’assure : l’« ogre des Ardennes », dont le procès doit débuter le 27 mars, pourrait être impliqué dans ces dossiers.
Tout d’abord, le mode opératoire fait fortement penser au tueur des Ardennes qui, à l’époque des faits, habitait à une cinquantaine de kilomètres des lieux où ont été perpétrés les crimes. En effet, la première victime avait été retrouvée pendue avec une corde à nœud sophistiquée. Une technique fréquemment employée par Fourniret.
La deuxième avait été tuée à coups de tournevis et la troisième poignardée par un outil de cordonnier… la profession qu’exerçait alors le tueur en série présumé. Enfin, le mode opératoire utilisé pour tuer la dernière victime ressemble étrangement à celui utilisé par l’« ogre » lors du meurtre d’une femme en 1987.
Condamnation
Autre « coïncidence » troublante, la série de la RN20 s’est arrêtée en 1983, date à laquelle le tueur des Ardennes est entré en prison. Entendu par les policiers l’année suivante pour une tentative de viol, il avait alors avoué 14 agressions similaires, entre 1977 et 1984, mais rien sur la RN20. Il sera condamné à sept ans de prison, dont deux avec sursis.
Problème : les meurtres non élucidés de la RN 20, qui datent de plus de vingt ans, sont aujourd’hui prescrits. Ce qui n’empêche pas les enquêteurs de chercher un biais juridique pour rouvrir ces vieux dossiers.
Pour mémoire, Michel Fourniret avait, en 2005, avoué certains meurtres en pensant qu’ils étaient prescrits. En septembre de la même année, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Reims lui avait donné tort en confirmant que les homicides d’Isabelle Laville, 17 ans, en 1987, de Fabienne Leroy, 20 ans, en 1988, et de Jeanne-Marie Desramault, 22 ans, en 1989, pouvaient être jugés…

VIOL SUR MINEURE : Bassirou Ndir, samaritain ou violeur ?
Le pêcheur Bassirou Ndir va sûrement regretter sa rencontre avec S. A, une fille de 15 ans qu’il a croisée dans la rue à la recherche d’un de ses parents. Mais, l’aide qu’il lui propose va malheureusement aboutir à une accusation de viol à son encontre. Il est aujourd’hui transféré malgré les arguments qu’il a fournis pour se disculper.
Encore une mineure qui fait état d’un cas de viol sur sa personne. La nommée S.A, âgée de 15 ans, accuse Bassirou Ndir, un homme marié et père d’un enfant, d’avoir entretenu des rapports sexuels avec elle sans son consentement. Une accusation balayée par le bonhomme qui, en retour, soupçonne la fille d’avoir pris une somme d’argent qu’il avait gardée dans sa chambre. La rencontre entre la mineure et Bassirou, un pêcheur, relève pourtant d’un pur hasard. Car, le lundi 3 mars, S. A quitte Dakar, dit-elle, pour rendre visite à sa grande sœur Khady Guèye, domiciliée à Rufisque. Novice dans la cité, S. A s’est alors mise à demander, par le biais de personnes qu’elle rencontre dans la rue. Il tomba finalement sur Bassirou Ndir, un homme domicilié au quartier Santhiaba de Rufisque. Celui-ci la rassure et lui propose d’aller manger chez lui, comme il était l’heure du manger. Arrivé à la maison, S.A prit une douche et partage le repas de midi avec une femme trouvée dans la maison. Le repas terminé, la dame qui serait l’épouse du frère de Bassirou quitte la maison pour se rendre à un baptême. Bassirou propose à son hôte d’aller s’installer dans sa chambre. Auparavant, il s’était rendu dans la boutique du coin pour chercher un rafraîchissement. Après avoir bu la boisson, la fille dit s’être endormie sans même s’en rendre compte. Réveillée brutalement par une sensation étrange, S. A vit le pêcheur en plein ébats sur elle. Non content de son acte, Bassirou lui aurait posé une bande collante sur la bouche pour l’empêcher de crier au secours. Et, simultanément, son violeur lui aurait donné un violent coup sur la tête, à l’aide d’une statuette prise dans la chambre. S.A déclare s’être enfuie de la chambre au moment où Bassirou sétait rendu dans les toilettes.
Elle est aidée par une tierce personne trouvée dans la rue pour se rendre au commissariat et déposer une plainte contre Bassirou. 72 heures après l’incident, les éléments de la Brigade de recherche de la police judiciaire de Rufisque se rendent dans ledit quartier et conduisent manu militari le présumé violeur.
Dans sa déposition, le présumé violeur déclare avoir proposé son aide à la fille qu’il avait vu errer dans le quartier. Il dit n’avoir jamais abusé d’elle. Quant à la bouteille de boisson qui serait soupçonnée d’être à l’origine de l’assoupissement de la victime, Bassirou soutient en avoir goûté sous le regard même de la fille. C’est par la suite qu’il dit avoir reçu un appel urgent l’informant des difficultés qu’auraient eu son épouse à terme. Il sortit alors pour s’enquérir de la situation. A son retour, il déclare n’avoir pas vu la fille. Bassirou Ndir dit constater la disparition d’une somme d’argent qu’il avait gardée dans sa chambre. Ne sachant comment retrouver la fille, il décide de donner sa langue au chat. Et, à sa grande surprise, trois jours plus tard, les éléments de la Brigade de recherche de la police de Rufisque, accompagnés de la fille, sont venus le cueillir à son domicile. Après l’interrogatoire, il est transféré au parquet pour viol, sur une mineure de 15 ans.

Vendredi 14 mars 2008
Abandon des poursuites contre Evans
La justice britannique a abandonné les poursuites pour "insuffisance de preuves", contre un jeune joueur de Manchester United, Jonny Evans, qui avait été accusé de viol lors de la fête de Noël organisée par son équipe en décembre, a annoncé la police.
A l'issue de cette soirée très arrosée, à laquelle de nombreuses jeunes femmes avaient été conviées, l'une d'entre elles avait porté plainte pour viol, accusant Evans, qui a depuis été prêté à Sunderland.
"La police de Manchester a pris la décision de ne pas engager de poursuites contre l'homme de 19 ans arrêté à l'issue d'un incident dans un hôtel du centre de la ville le mardi 18 décembre", selon un communiqué de la police.
"Après avoir examiné avec attention les éléments du dossier, nous avons conclu à une insuffisance de preuves pouvant permettre d'envisager une possibilité réaliste de condamnation", a ajouté un porte-parole.

14.03.2008
FR/infanticide: l'homme ayant égorgé son fils en 2004 a écopé de 7 ans et demi de réclusion
L'homme ayant égorgé son fils de trois ans et demi en octobre 2004 dans des WC à Fribourg dans le cadre d'une dispute sur l'extension de son droit de visite a écopé vendredi de 7 ans et demi de réclusion. Le Tribunal pénal de la Sarine l'a reconnu coupable de meurtre. L'homme devra aussi suivre une psychothérapie ambulatoire. Il est en revanche acquitté, au bénéfice du doute, des préventions de viol et de contraintes sexuelles contre son ex-épouse au vu de leur relation ambiguë. Mais il devra lui verser 50'000 fr. pour tort moral. L'homme ne cache pas sa hargne contre son épouse: "Elle a volé mon enfant". (SWISS TXT)

14 mars 2008
AUSTRALIE • "Ici les jeunes Aborigènes préfèrent la prison à la liberté"
L'an dernier, la communauté aborigène d'Aurukun a défrayé la chronique, lorsque neuf Aborigènes ont été condamnés à des peines de sursis et de mise à l'épreuve pour le viol d'une fillette aborigène handicapée de 10 ans.
Située dans une région reculée du nord du Queensland, Aurukun fait partie des quelques communautés-tests, où bientôt, les "mauvais parents" se verront privés d'aides sociales. Selon le Brisbane Times, dans cette société de 1 000 âmes, un dixième des adultes et adolescents est sous le coup d'un sursis, un autre dixième est en prison, et le taux de récidive est de 90 %. Ici, la vie est si dure que les jeunes préfèrent la prison à la liberté. Un enfant sur trois n'est pas scolarisé, et s'il va à l'école, ce n'est que deux jours par semaine.
Face à cet état de choses, les anciens d'Aurukun ont tiré la sonnette d'alarme le 13 mars, suppliant l'Etat de "sortir les enfants de là" pour les protéger. Martha Koowarta, à la tête de ce groupe, souhaite fermer l'école et envoyer les enfants dans des pensionnats de la région, afin qu'ils aient "un pied dans chaque monde". "Il ne s'agit pas de faire de ces Noirs des Blancs," a soutenu à la radio le Dr Chris Sarra, directeur de l'Institut pour l'éducation indigène, qui explique que ces pensionnaires rentreraient chez eux tous les week-ends. Histoire de dissiper tout malentendu qui rappellerait la politique de "l'Australie blanche" menée par l'Etat entre 1870 et 1970. En tout, 100 000 enfants aborigènes ceux qu'on appelle la "génération volée" avaient été enlevés à leurs familles pour être placés de force dans des orphelinats et pensionnats. Le mois dernier, le nouveau Premier ministre travailliste Kevin Rudd a présenté, au nom de l'Etat, ses excuses officielles aux enfants volés et à leurs familles.

14/03/2008
Suicide - Après ses aveux, le pédophile se tue
Crédit Photo : TF1-LCI/R.Bousquet Un homme interpellé alors qu'il photocopiait des images pédopornographiques, et qui avait avoué des agressions prescrites, a été retrouvé mort chez lui.
Dans une lettre expliquant son geste, il a réaffirmé ne rien avoir à se reprocher depuis sa sortie de prison en 1994, après avoir été condamné pour un viol.
Il avait été interpellé le 29 février dernier dans une galerie marchande d'Orly, alors qu'il photocopiait des images pédopornographiques. Au domicile de cet homme de 54 ans, dont l'identité n'a pas été révélée, des images et vidéos du même genre avaient été découvertes, dont certaines semblaient lui tenir lieu de journal intime. Et au cours de sa garde à vue, il avait déclaré avoir commis il y a longtemps, lorsqu'il était lui-même mineur ou après sa majorité, une quinzaine de viols et agressions sexuelles sur des mineurs - des faits apparemment prescrits. Mais le parquet de Créteil avait ouvert une enquête préliminaire pour rechercher les victimes et déterminer si les faits avoués étaient réellement prescrits.
L'homme n'avait donc été mis en examen que pour détention d'images pédopornographiques, et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Il a été retrouvé mort à son domicile d'Orly, dans sa baignoire, la tête hors de l'eau. Lundi, il ne s'était pas présenté à son contrôleur judiciaire qui avait fait un signalement, mais c'est jeudi seulement que son corps a été découvert. Pour pénétrer dans son appartement, au 9e étage, la police a dû faire appel aux pompiers qui sont passés par la fenêtre.
Selon les premières constatations, le décès serait dû à une absorption médicamenteuse. Une autopsie a toutefois été demandée pour vérifier la cause de sa mort. Dans une lettre retrouvée dans l'appartement expliquant son geste, l'homme, condamné en 1988 pour le viol d'un mineur, affirme qu'il n'a pas commis d'autres agressions depuis sa sortie de prison en 1994. Ce qu'il avait déjà assuré aux enquêteurs lors de sa garde à vue.

13 mars
TV : Esai Morales, de 'New York Police Blues', blanchi dans une affaire de viol
Esai Morales, Tony Rodriguez dans New York Police Blues, vient d'être disculpé par le tribunal de Los Angeles dans l'affaire de viol dont il était accusé.
Son ex-compagne, le mannequin Elizabeth Mazzochi, l'accusait de l'avoir violée à plusieurs reprises et de lui avoir transmis un herpès.
Les juges ont estimé que comme elle continuait de vivre sous son toit, son témoignage manquait de crédibilité...

12/03/2008
Abus sexuels à Schmitten: peines de prison requises
Les faits remontent pour la plupart à l'été 2005. Les victimes avaient alors pour deux d'entre elles moins de 16 ans, la plus âgée un peu moins de 18 ans. Cette affaire de viols, de partouze et d'encouragement à la prostitution a défrayé la chronique en mars 2007. Ouvert la semaine dernière, le procès s'est déroulé à huis clos.
La peine la plus lourde, 40 mois, a été requise contre un Suisse d'origine turque, âgé de 20 ans, pour viol et abus sexuels qualifiés, actes sexuels répétés avec enfant, contrainte sexuelle et encouragement à la prostitution.
La substitut du procureur requiert en outre 180 jours-amende avec sursis contre un Suisse de 48 ans et 60 jours-amende contre un Serbe de 39 ans pour actes sexuels avec enfants essentiellement. La défense plaide l'acquittement pour ces deux accusés.
Le jugement doit être rendu lundi prochain.

le 11 mars 2008
Le couple Fourniret entendu sur deux nouvelles victimes
Justice . Le tueur en série présumé et son épouse s’expliquent aujourd’hui devant les juges sur la disparition de jeunes filles dans l’Yonne.
Aujourd’hui, le tueur en série présumé Michel Fourniret et son épouse et complice présumée, Monique Olivier, doivent être entendus par les juges d’instruction de Charleville Mézières (Ardennes) sur deux affaires dans lesquelles ils sont fortement soupçonnés : la disparition, le 8 juillet 1988 dans l’Yonne, de Marie-Angèle Domèce, une handicapée de dix-huit ans, et le meurtre de Johanna Parrish, une étudiante britannique de vingt ans, retrouvée morte le 17 mai 1990 dans ce même département. À cette période, le couple vivait dans la région, à Saint-Cyr-les-Colons.
Accusés, par ailleurs, des « enlèvements, séquestrations, viols, meurtres, assassinats » de sept autres jeunes femmes entre 1987 et 2003, celui qu’on surnomme « l’ogre des Ardennes » et sa compagne, qu’il appelait « Natouchka », vont comparaître devant les assises de Charleville à partir du 27 mars, lors d’un procès prévu sur deux mois. Comme de coutume dans le terrible parcours criminel du couple, c’est Monique Olivier qui a mis les enquêteurs sur la piste de ces nouvelles victimes. Sans jamais livrer le nom de Johanna Parrish, l’épouse a raconté comment la jeune Anglaise a été enlevée par son mari, battue « jusqu’à la faire taire », puis abusée avant d’être jetée nue dans l’Yonne. Sur son cadavre, le médecin légiste a retrouvé une trace de piqûre à la pliure du coude. Une trace identique à celle relevée sur Fabienne Leroy, qui figure au nombre des sept victimes dont devra répondre le couple lors des débats qui s’ouvrent à la fin du mois. Dans son modus operandi, il arrivait parfois à Michel Fourniret d’injecter de l’air dans les veines des malheureuses afin de les voir succomber d’une embolie.
Quant à Marie-Angèle Domèce, qualifiée de « joli petit lot » par son époux, selon les dires de Monique Olivier, elle aurait été enlevée « entre Saint-Cyr-les-Colons et Auxerre, en rase campagne », en 1988. Elle aurait subi une « tentative de viol » avant d’être « étranglée ». Sans donner plus d’indications sur l’identité de la jeune fille, Monique Olivier a livré des détails précis et aurait assisté à toute la scène, sauf à la disparition du corps. Michel Fourniret, qui nie en bloc toutes ces accusations, aurait ensuite dit à sa femme que « là où il avait mis sa victime, plus personne ne la retrouverait ». Marie-Angèle s’était évaporée sur la route menant à la gare d’Auxerre. L’enquête sur sa disparition avait été relancée en avril 2002 par une plainte déposée par sa soeur et son père, consécutive à l’affaire Émile Louis, tueur en série dont l’Yonne était le « terrain de chasse » et les jeunes handicapées les proies favorites.
Sophie Bouniot

11 mars 2008
Une française enlevée, mariée et violée à Fès
Un Bordelais de 27 ans a été présenté, mis en examen et écroué, samedi, à Agen, pour « enlèvement, séquestration et viol » d’une jeune Villeneuvoise de 24 ans rencontrée dans la bastide.
C’est en 2006 que la future victime aurait fait la connaissance de ce garçon, de nationalité marocaine, qui venait souvent à Villeneuve. Décrite comme vulnérable, la jeune fille aurait été une proie facile pour celui qui reste soupçonné à ce stade, d’avoir fomenté son enlèvement à des fins de mariage blanc contre sa volonté, de source proche du dossier.
La victime, selon ses déclarations, aurait été emmenée de force dans la région de Fès, au Maroc, courant janvier. Depuis, aucun signe de vie pour ses proches qui alertaient le commissariat de Villeneuve. Compte tenu de sa fragilité psychologique, sa disparition jugée inquiétante était prise au sérieux. Les premières investigations établissaient des mouvements de carte bancaire enregistrés au Maroc, localisés dans la région de Fès.
Interpol sur les rangs
Une procédure était enclenchée en février. Rebondissement ! La jeune fille était enfin jointe par les policiers sur son portable en milieu de semaine dernière. Elle a expliqué sans pouvoir s’étendre qu’elle était retenue de force dans ce pays et surveillée. Aussitôt saisie, l’antenne agenaise du SRPJ de Toulouse a pris l’affaire en main, jeudi dernier. Les policiers ont informé Interpol qui s’est lancée à sa recherche, vérifiant si elle se trouvait bien à l’adresse fassie recueillie par la PJ. La jeune fille a été récupérée, conduite au consulat de France avant de regagner d’urgence la France, vendredi.
A sa descente d’avion, elle a été prise en charge par deux enquêteurs. Interrogée pendant une dizaine d’heures, elle a raconté avoir été contrainte de le suivre au Maroc. Une fois là-bas, elle aurait été mariée contre son gré au frère cadet avant d’être également violée par le Bordelais qu’elle aurait fréquenté jadis. Des violences qui lui ont occasionné une ITT de 30 jours, selon le rapport du légiste.
Reste que, pour sa défense, le mis en cause arrêté dans l’intervalle à Bordeaux, argue que la fille était pleinement consentante pour partir (ils auraient déjà fait le voyage plusieurs fois) et épouser son frère dont il prétend qu’elle était amoureuse. Une affaire pour laquelle la justice veut s’assurer aussi qu’elle n’est pas sous-tendue par une vulgaire et vénale histoire marchande d’acquisition de papiers, si tout s’était passé comme prévu.
Une information judiciaire a été ouverte. La PJ doit s’attacher à faire la lumière entre les deux versions contradictoires et vérifier, le cas échéant, dans quelle mesure la victime s’est opposée catégoriquement au projet de mariage. Une commission rogatoire internationale devrait être délivrée pour entendre au royaume du Maroc les membres de la famille du mis en cause, témoins potentiels de la célébration.

11 Mars 2008
Vingt-sept ans de prison pour un «condamné à tort» au Texas
ETATS-UNIS | 00h06 Charles Chatman avait été reconnu coupable d'un viol qu'il n'a pas commis. Innocenté par un test ADN, l'Afro-Américain est le 15e condamné à être disculpé à Dallas depuis 2001.
JUSTINE GOODE/TPI NEWS.COM | UNE VIE PERDUE A sa sortie de prison, Charles Chatman n’avait jamais vu entendu parler d’internet… Le Texas lui propose 50 000 dollars par année passée en prison contre l’assurance qu’il ne portera pas plainte, mais l’ancien détenu hésite.
Lorsqu'il s'est réveillé d'un long cauchemar de vingt-sept ans, le monde avait changé. Charles Chatman n'avait jamais vu de téléphone portable ni entendu parler d'internet. Il ne savait plus se servir d'un couteau pour manger. Dans sa cellule, l'Afro-Américain, condamné au Texas à 99 ans de prison pour un viol qu'il n'avait pas commis, avait assisté à un interminable et désespérant défilé de jours: plus de 9800. Il n'était alors plus Charles Chatman, mais une combinaison de six chiffres 324 559 , son numéro de détenu.
Charles Chatman a été libéré le 3 janvier dernier et a été officiellement innocenté le 27 février, grâce à un test ADN. L'homme, taillé dans du roc, aujourd'hui âgé de 48 ans, est le quinzième «condamné à tort» du comté de Dallas à avoir été innocenté grâce à ce type d'analyse depuis 2001. Il est le symbole d'un système judiciaire malade, qui se remet aujourd'hui en question. Craig Watkins, le nouveau procureur de Dallas, a ordonné l'année dernière un audit de 400 condamnations potentiellement litigieuses dans sa ville (lire ci-contre).
Avocats trop chers
Issu d'une famille modeste, Charles Chatman n'avait pas eu les moyens de s'offrir un avocat. «Le procureur m'avait proposé de plaider coupable en échange d'une peine de 12 ans de prison, raconte-t-il de sa voix douce. Mais j'ai refusé. Je n'avais rien fait.» Les apparences étaient contre le jeune homme, 21 ans à l'époque. La victime l'avait formellement accusé. Et malgré son alibi il travaillait pour l'entreprise de sa soeur le soir du viol , Charles Chatman avait été reconnu coupable. «Un Noir avait commis un crime contre une Blanche, glisse-t-il dans la pénombre de son salon. La seule chose que le procureur voulait, c'était la condamnation d'un Noir».
Au fil des ans, Charles Chatman a cessé de proclamer son innocence. La chance a cependant tourné au printemps 2001, alors qu'il était en cellule d'isolement pour avoir insulté un gardien. Très croyant, Charles Chatman dit avoir entendu une voix qui l'aurait encouragé à se battre pour sa liberté. Il avait aussi lu qu'un détenu texan avait été innocenté par une analyse ADN.
Le salut est venu du juge John Creuzot, qui a accepté sa demande de test. Dans un bureau du moderne Palais de Justice de Dallas, le juge au regard perçant, assure avoir eu un pressentiment concernant cette affaire. Le détenu avait épuisé tous ses recours et ce test ADN était sa dernière chance. «C'est vrai que beaucoup de mes collègues auraient classé l'affaire, explique le magistrat métis. Mais M. Chatman dégageait quelque chose.»
La procédure a duré six ans. Le jour où le juge Creuzot a reçu les résultats de l'analyse, qu'il avait lui-même financée et qui innocentait Chatman, le détenu était présent au tribunal. «Quand je lui ai dit que ce n'était pas lui, il était choqué», raconte le magistrat.
L'argent en échange de l'oubli
A Carrollton, une ville dans la banlieue de Dallas, Charles Chatman réapprend à vivre. Il a passé son permis et passe ses journées à conduire son nouveau pick-up noir. Il a trouvé un logement et vit grâce aux dons de ses proches et de ses amis. L'Etat du Texas lui a proposé 50 000 dollars par année passée en prison contre l'assurance qu'il ne portera pas plainte, mais l'ancien détenu hésite. La plaie est encore béante. «Quand on m'a libéré, personne ne s'est demandé si j'avais un endroit pour atterrir, explique-t-il. Sans ma famille, je ne sais pas où je serais aujourd'hui.»
Charles Chatman cherche aujourd'hui sa place dans la société. «J'ai rencontré hier un homme dans un Starbucks, dit-il. Il m'a raconté qu'il avait lu l'histoire d'un détenu qui avait passé vingt-sept ans en prison pour un crime qu'il n'avait pas commis. J'ai souri, mais je ne lui ai pas dit que c'était moi. Je ne sais pas pourquoi.»
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Le Texas emprisonne, Dallas innocente
Il s’appelle Mike Ware. Il est assis derrière un bureau où s’empilent les dossiers. L’ancien avocat a été engagé l’année dernière par Craig Watkins, le procureur afro-américain du comté de Dallas, pour examiner 400 affaires classées et décider d’octroyer ou non un test ADN aux détenus condamnés.
Elle s’appelle Michelle Moore. L’avocate commise d’office est assise contre le mur du bureau de Mike Ware. C’est elle qui a représenté Charles Chatman pendant la procédure qui a permis d’innocenter le détenu après vingt-sept ans passés en prison.
Mike Ware et Michelle Moore travaillent ensemble sur les condamnations potentiellement litigieuses. La démarche du procureur de Dallas a été motivée par le nombre record d’erreurs judiciaires dans sa ville. Depuis 2001, une loi autorise les détenus texans à demander un test ADN dans le cadre de leur procédure d’appel. En sept ans, le comté de Dallas a innocenté 15 détenus condamnés pour des crimes qu’ils n’avaient pas commis. «Nous avons eu de la chance que le laboratoire de la police scientifique ait décidé de garder les preuves de toutes ces affaires classées, explique Mike Ware. Car en général, ils les détruisent.»
Depuis qu’il a pris ses fonctions, en août dernier, l’adjoint du procureur a épluché un tiers des condamnations potentiellement litigieuses. Les tests ADN qu’il a ordonnés ont confirmé la culpabilité de cinq prévenus et ont innocenté deux hommes. «Notre démarche force les élus texans à reconnaître qu’il y a un problème avec notre système judiciaire», explique-t-il. Il ajoute: «Tous les détenus qui ont été blanchis avaient un point commun: ils étaient pauvres.»
Dallas a ouvert une brèche au Texas, mais le comté est encore un cas isolé. Le Lone Star State reste l’Etat qui incarcère et exécute le plus. Ces vingt dernières années, le taux d’incarcération y a crû de 300%. Quelque 172?000 personnes sont actuellement derrière les barreaux des prisons texanes et 27 détenus y ont été exécutés en 2007. Depuis 2001, le Texas détient aussi le record des Etats-Unis des remises en liberté pour des erreurs judiciaires, avec 30 personnes disculpées.
Des élus démocrates texans ont tenté l’année dernière de faire passer un projet de loi pour créer une Commission Innocence, qui aurait pour but d’étudier les carences du système judiciaire du Texas. Le parlement de l’Etat n’a finalement pas fait voter la loi, mais des élus, dont Raphael Anchia, représentant démocrate de Dallas, ont l’intention de proposer un nouveau texte lors de la prochaine législature, en 2009. J.-C. D.

Le lundi 10 mars 2008
L'ex-mannequin Waris Dirie, séquestrée, aurait échappé à un viol
L'ancien mannequin d'origine somalienne Waris Dirie, ambassadrice de l'ONU contre l'excision, disparue pendant trois jours à Bruxelles, a été séquestrée pendant deux jours et a échappé à des tentatives de viol, a indiqué dimanche soir son avocat à l'agence de presse autrichienne APA.
Vendredi après avoir été retrouvée par la police belge, elle avait parlé d'un «malentendu» et affirmé avoir erré dans Bruxelles sans argent, sans papier ni téléphone pendant trois jours.
Selon son avocat Gerald Ganzer et son manager Walter Lutschinger, l'ancien mannequin, âgée de 43 ans, aurait été séquestrée pendant deux jours par le chauffeur de taxi qui l'avait prise en charge alors qu'elle ne retrouvait plus son hôtel après une sortie en discothèque. Pendant la séquestration, l'homme aurait tenté à plusieurs reprises de la violer sans toutefois y parvenir.
Son agresseur l'aurait relâché au bout de deux jours dans la capitale belge et c'est alors qu'elle aurait été retrouvée.
Mme Dirie aurait des blessures à l'épaule et aux jambes qui témoignent de cette épreuve, selon son manager.
Ses représentants ont justifié le silence de l'ancien mannequin jusqu'à présent envers les autorités belges car «elle ne voulait plus en parler» et se trouve en état de choc.
Par l'intermédiaire de son manager, Mme Dirie a précisé que son agresseur n'était pas l'homme en compagnie duquel elle a été retrouvée vendredi.
Les médias belges s'étaient étonnés des premières explications données par l'ancien mannequin sur cette mystérieuse disparition.
Waris Dirie, naturalisée autrichienne, avait été retrouvée vendredi après-midi à Bruxelles par une femme policier, après le lancement d'un appel à témoin par la police bruxelloise qui jugeait sa disparition «inquiétnte».
Elle n'avait plus donné de signe de vie depuis qu'elle avait pris un taxi entre 03H00 (22 h HAE) et 04H00 (minuit HAE) mercredi pour rentrer à son hôtel bruxellois.
Elle devait participer à une conférence internationale à l'occasion de la journée de la femme à Bruxelles et rencontrer notamment la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice.
Auteur de quatre livres autobiographiques, Waris Dirie avait été excisée quand elle était petite et avait fui son pays après avoir été mariée de force à l'âge de 13 ans

09.03.2008
Pédophilie
«Nous recevons deux cas de viol par jour»
Interview : Najia Adib, présidente de l'association «Ne touche pas à mon enfant»
Encore aujourd'hui, le viol d'un enfant est souvent tu par les familles pour éviter le scandale. Quant à ceux qui ont le courage de le dénoncer, ils estiment que ces crimes sont légèrement punis. Najia Adib revient sur ce sujet tabou qu'est la pédophilie.
Recevez-vous souvent dans le cadre de votre association «Ne Touche pas à mon enfant» des cas d'abus sexuels sur enfant ?
NAJIA ADIB : Oui, tout à fait. Il faut souligner que les choses ont bien changé depuis la date de la création de l'association il y a deux ans. Au début, seules les mères osaient frapper à la porte de notre ONG pour déclarer les abus dont étaient victimes leurs enfants. Ces femmes finissaient par rentrer en conflit avec leurs conjoints et leurs familles qui préféraient garder le silence pour éviter le scandale, car le sujet relevait et relève toujours du tabou. Aujourd'hui, les gens sont plus ouverts. La preuve est que les victimes viennent accompagnées de leurs pères. C'est le cas par exemple pour les 13 enfants, victimes de leur instituteur. Tous les parents avaient pris contact avec l'association à l'époque pour intervenir en ce qui concerne la procédure judiciaire. Malgré ces avancées, certaines familles refusent toujours de recourir à la justice, car ces crimes restent, selon eux, légèrement punis. Les parents des victimes préfèrent donc se faire justice eux-mêmes en abusant physiquement du présumé auteur du viol.
Quel est le pourcentage du viol par rapport aux autres cas accueillis par l'association ?
Nous n'avons pas encore établi de statistiques, mais je peux vous dire que le nombre de cas est en progression. Nous recevons deux cas de viol par jour. Il faut souligner, par ailleurs, que la plupart des victimes sont de sexe masculin et ne dépassent pas 5 ans.
Quel est le profil de l'agresseur ?
Il s'agit généralement de personnes lucides qui sont parfaitement conscients de leurs actes. Ils sont souvent des personnes âgées qualifiées de «respectables» au sein de leur environnement.
Ils peuvent même être des pères de famille et des fonctionnaires…
L'agresseur peut être le voisin de la victime ou encore un membre de sa famille. L'association a reçu le cas d'une victime âgée à peine de deux ans qui a été violée par son oncle. Je tiens à souligner que le viol ne se produit pas uniquement dans les endroits fermés, mais il peut survenir également dans des lieux publics comme les cybers, les bains et les épiceries. En fait, l'agresseur ne choisit pas sa victime selon des critères spécifiques, mais il la viole tout simplement parce que l'occasion s'est présentée.
Preuve à l'appui, l'association a accueilli des cas de personnes handicapées et de bébés violés dont l'âge ne dépassait pas 2 ans. Il faut reconnaître une réalité : l'enfant marocain n'est pas du tout protégé.
Quelles sont les actions entreprises par votre association, une fois sollicitée par une victime du viol ?
L'association entame d'abord une enquête sur la liaison de la personne ayant déclaré le cas du viol avec la victime ; puis nous procédons à des recherches empériques consistant à l'examen la victime par le médecin de l'ONG et à la rédaction d'un rapport médical attestant le préjudice subi par la victime. Nous présentons ensuite la famille à l'avocat de l'association qui prendra ensuite la défense de la victime.
La victime est prise en charge parallèlement par le psychiatre de l'ONG pour suivre une thérapie.
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L'enfance souffre en silence…
23.439 cas de violence à l'égard des enfants ont été enregistrés entre 2001 et 2004. C'est ce qui ressort d'une étude sur la violence à l'égard des enfants réalisée par le ministère de la Justice en collaboration avec l'UNICEF. Selon cette étude, la justice marocaine a enregistré 4.458 affaires de violence sexuelle durant la même période. Les statistiques révèlent que 97,9% des cas ont été violés par des personnes autres que les membres de la famille, des employés travaillant avec les enfants ou encore des employeurs.
Par ailleurs, la justice a relevé une moyenne de 5.860 affaires de violence à l'encontre des enfants par an. Le nombre d'affaires a ainsi augmenté de 4,7% par an pendant cette période. L'étude dévoile également qu'en matière de droit à la protection, 642.000 enfants travaillent avant l'âge réglementaire et qu'un million d'enfants en âge scolaire ne vont pas à l'école, sachant que le travail des enfants dans le monde rural ainsi que le travail domestique ne sont pas pris en compte.
Selon la même étude, près de 97% des sévices et actes de maltraitance sont commis en toute impunité. Cette situation revient selon l'enquête, d'une part, au fait que les victimes ne connaissent comment faire cesser ces pratiques, et d'autre part, au fait que la police n'est pas considérée comme une voie de recours. Autre facteur avancé par cette enquête concerne cette fois la justice «qui ne contribue que faiblement à réduire l'incidence des violences à l'encontre des enfants, vu que les procédures judiciaires sont complexes et très lentes, ce qui explique en partie le faible nombre d'affaires portées devant le juge», lit-on dans ce rapport.

Un pédophile potentiellement dangereux en liberté
U ne enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Créteil pour rechercher les victimes d'un pédophile, déjà condamné, mis en examen pour détention d'images pornographiques et qui a avoué des viols et agressions qui seraient prescrits.
L'homme de 54 ans a été interpellé le 29 février alors qu'il photocopiait des images pédopornographiques dans une galerie marchande, à Orly, dans le Val-de-Marne. Interrogé sur des vidéos retrouvées à son domicile au cours de sa garde à vue, il a déclaré avoir commis il y a longtemps, lorsqu'il était lui-même mineur ou après sa majorité, une quinzaine de viols et agressions sexuelles sur des mineurs, des faits qui seraient donc prescrits.
Il a affirmé ne rien avoir à se reprocher depuis sa sortie de prison en 1994, après avoir été condamné en 1988 par la cour d'assises du Rhône à 12 ans de réclusion criminelle pour le viol du fils de sa compagne.

Le jeudi 06 mars 2008
Le camionneur violeur Côté condamné à neuf ans de pénitencier
À la demande expresse de David-Emmanuel Côté, le juge Michel Auger lui a infligé sa peine dès hier, le condamnant à neuf ans de pénitencier pour le viol de deux adolescentes de 15 ans commis en 2000, à Scott-Jonction et à Sainte-Foy. Le camionneur de 45 ans a aussi été déclaré délinquant à contrôler durant 10ans, compte tenu du risque élevé de récidive qu’il représente.
Son avocat, Me François Cauchon, avait pourtant demandé au juge un délai supplémentaire afin d’évaluer les répercussions d’une communication provenant de la Floride. La procureure de la Couronne, Me Carmen Rioux, avait en effet informé le juge que la peine que purgeait Côté là-bas a continué à courir après son extradition au Canada, de sorte que son incarcération au pays depuis 2005 ne pouvait être considérée comme de la détention provisoire dans le calcul de sa peine.
«C’est très lourd, tout ça, je veux terminer ça aujourd’hui, s’est écrié un Côté fort volubile et quelque peu confus. Là, c’est l’enfer, ça fait six ans que je suis dans une cage. Je suis brûlé, épuisé de me faire poivrer et battre. C’est désolant pour les victimes, le tort que je leur ai fait. Je demande pardon à tous.»
Les séquelles ont été importantes pour les victimes, en particulier pour l’une d’elles, a brièvement rappelé le juge Auger. Leur viol aux mains de l’individu a duré de 45 minutes à une heure.
États-Unis
Aux États-Unis, Côté a écopé d’une peine de 92 mois d’emprisonnement pour un autre viol commis là-bas et il a été extradé au Canada pour répondre de ses viols dans la région de Québec et d’un autre dans la région de Toronto. Le juge Auger n’avait pas à statuer là-dessus, mais la peine de neuf ans qu’il a infligée à Côté ne devrait commencer à courir qu’en juin, au moment où celle dont il a écopé aux États-Unis expirera.
Le magistrat a de plus ordonné que le violeur se soumette à un prélèvement d’échantillons de substances corporelles pour analyse génétique et il lui a enjoint de se conformer à la Loi sur l’enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels. Enfin, il sera interdit à l’individu de posséder des armes à perpétuité.

Japon: quatre Marines en cour martiale pour un viol collectif présumé
(Belga) Quatre Marines vont comparaître en cour martiale pour le viol collectif présumé d'une Japonaise en octobre à Hiroshima (ouest), une affaire que la justice japonaise avait pourtant classée, a-t-on appris jeudi auprès de l'armée américaine.
Cette annonce intervient une semaine après la libération par la justice japonaise d'un autre Marine accusé de viol à Okinawa (sud), et après une série d'incidents impliquant des soldats américains dans l'île. Selon le commandement de la base américaine d'Iwakuni (ouest), un Marine sera jugé fin avril et un autre début mai pour le viol collectif présumé d'octobre. Les dates des deux derniers procès n'ont pas été fixées. L'affaire avait éclaté lorsqu'une Japonaise de 20 ans avait accusé les quatre hommes, âgés de 19 à 38 ans, de l'avoir violée dans une voiture à Hiroshima. Les enquêteurs japonais avaient décidé de classer l'affaire, mettant en avant des incohérences dans les déclarations de la plaignante. (TAS)

5 mars 2008
Elle se défenestre du commissariat
Une adolescente de 17 ans s’est défenestrée vendredi du premier étage du commissariat central de Metz alors qu’elle était entendue par la brigade des mineurs à propos d’une affaire de viol dont elle aurait été la victime.
L’adolescente, dont l’identité n’a pas été révélée et qui souffre d’un déplacement du bassin, a sauté dans le vide alors qu’elle venait d’être confrontée à ses agresseurs présumés, affirme Le Républicain Lorrain dans son édition d’hier. « Pendant la confrontation, elle s’est brusquement levée, s’est précipitée vers la fenêtre et s’est jetée du premier étage. Elle est tombée de 6 m de haut sur du gazon », expliquait hier au Post un responsable policier. Selon une source proche de l’enquête citée par Le Républicain Lorrain, des bandes vidéo démontreraient que l’adolescente était consentante. Ce qui fait dire au responsable policier qu’il s’agissait là d’« un acte de désespoir d’une jeune fille un peu fragile psychologiquement ».

04/03/2008
Le cauchemar d'une proie de Michel Fourniret
Dahina Le Guennan, présidente de Vies, souhaite que la rétention de sûreté soit « applicable tout de suite » Crédits photo : AFP
À 14 ans, la jeune fille a été enlevée et violée par le pervers. Elle était lundi au nombre des victimes reçues à l'Élysée.
Dahina Le Guennan fourbit ses armes. Le 27 mars, elle quittera son vaste appartement de Cholet (Maine-et-Loire) et montera au front à Charleville-Mézières pour le début du procès de Michel Fourniret, où elle sera témoin. Cette belle métisse de 40 ans, aujourd'hui séparée et mère de trois enfants, conserve encore les stigmates de son viol, à 14 ans, par celui qui deviendra l'Ogre des Ardennes. «Tout le monde n'est pas réinsérable, les gens qui représentent un réel danger doivent rester en prison», martelait-elle encore lundi, à l'issue de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy.
Le 4 septembre 1982, elle sort de la gare d'Épernon (Eure-et-Loir) à 22 h 40 et entame le kilomètre de marche à pied qui la sépare de chez elle. C'est là que Michel Fourniret surgit, une fiole de vitriol à la main, et menace de la défigurer si elle ne monte pas dans sa voiture. Il se présente alors comme un truand en fuite, lui dit qu'elle est son «otage», et la «noie dans un flot de paroles». Le tout «très courtoisement», à coups de mademoiselle et de vouvoiement. L'instinct de survie de l'adolescente lui intime l'ordre de ne pas aller contre la volonté de cet homme étrange. Elle ne proteste pas lorsqu'il s'arrête dans un champ. Tétanisée, elle ne se débat pas quand il l'attache avec des cordes, bascule son siège et s'excuse après l'avoir violée. «Penaud», il la ramène chez elle, et tente de lui faire croire qu'«il ne s'est rien passé de grave».
Seule face à son agresseur
Elle le reverra deux ans plus tard, au moment où elle s'y attend le moins. «Vous pouvez faire entrer M. Fourniret !» entend-elle alors qu'elle est simplement venue signer sa déposition chez le juge. Seule face à son agresseur, qui vient d'être arrêté pour d'autres faits, et à son «brutal» avocat, elle tente alors d'expliquer pourquoi elle ne s'est pas débattue le soir du viol. «J'étais la victime, mais à les entendre, c'était moi qui lui avais sauté dessus», fulmine-t-elle en repensant à la scène. Même tonalité au procès, en 1987, devant la cour d'assises d'Évry, qui juge Fourniret pour une série d'agressions sexuelles : «Les jurés avaient l'air plus touchés par ses excuses, par son attitude humble et contrite, que par ma propre peine», se souvient-elle, non sans amertume. À l'issue de débats interminables sur la qualification pénale du viol, Michel Fourniret s'en sort avec cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour «attentat à la pudeur».
Après avoir «touché le fond» en tentant trois fois d'en finir, Dahina refait surface au fil des ans. «On n'est pas voué à être victime toute sa vie» lance-t-elle, de son ton incisif et espiègle à la fois. Bien plus tard, en 2004, lorsque le couple Fourniret passe aux aveux et qu'on apprend l'étendue de ses crimes, elle prend l'affaire à bras-le-corps en multipliant les rencontres avec avocats, enquêteurs et familles de victimes. Rejetant tout sentiment de culpabilité, dont celui notamment «d'être vivante, contrairement aux autres filles», elle concentre son combat sur «les lacunes de la justice et de la police». Dahina veut comprendre : «Comment Fourniret a-t-il pu passer si souvent entre les mailles du filet ?» s'interroge-t-elle sans cesse. Avec l'espoir, teinté de scepticisme, que le procès lève un peu le voile sur ces dysfonctionnements.

02/03/2007
Infanticide à Nivelles
A 30 km au Sud de Bruxelles, dans un quartier de riches nivellois, près de l'église Saint Jean et Nicolas, une famille montrait une vie paisible et courtoise. Le père est d'origine marocaine, Bouchaïb Moqadem faisait souvent des allés retour entre son pays et la Belgique. La mère devait élever 5 enfants âgés de 3 à 14 ans. Elle est âgée de 40 ans et, malgré sa formation d'enseignante, son métier était "femme au foyer"
Le meurtre s'est produit dans la paroisse de Saint Jean et Nicolas
D'après certains échos, le père était parti reconduire sa mère à Zaventem après un séjour chez son fils. Tageblatt écrit qu'il serait revenu du Maroc lorsque la police l'a retrouvé à l'aéroport.
Pendant ce temps, la mère place ses 4 filles et son fils devant la télévision. Elle les appelle un à un et à chaque fois dans une pièce différente. Geneviève Lhermitte égorge chacun de ses enfants et les assassine à l'aide d'un couteau venant de chez Champion Mesdagh. Ensuite, elle les place dans leur lit. L'ainée, Yasmine, s'est défendue mais à quand même succombé aux coups de sa mère. Celle-ci a ensuite tenté de se suicider mais elle a échoué.
Geneviève se disait dépressive et prise dans un élan de folie. Elle l'a écrit dans l'une de ses lettres destinée à une de ses amies. L'existence de cette lettre s'est révélée après le meurtre.

03-03-2008
Des victimes "sur la même longueur d'onde" que Sarkozy Nicolas Sarkozy reçoit les représentants d'associations de victimes
Le président Nicolas Sarkozy, qui a déclenché une polémique après la censure partielle de la loi sur la rétention de sûreté, prévoyant que des criminels jugés dangereux puissent être enfermés à vie, a reçu lundi des "victimes", qui se sont déclarées "sur la même longueur d'onde" que lui.
"Il nous soutient totalement. Nous le soutenons. On est complètement sur la même longueur d'onde", a déclaré à la presse Jean-Pierre Escarfail, président de l'Association pour la protection contre les agressions et les crimes sexuels (Apacs) à sa sortie de l'Elysée.
Le président a déclaré qu'on "allait continuer à travailler sur le sujet, avec la cour de Cassation, pour trouver des moyens constitutionnels", a-t-il ajouté après une réunion de travail d'une heure avec le président et la garde des Sceaux Rachida Dati.
Nicolas Sarkozy a demandé le 25 février au président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, de lui faire des propositions "d'adaption de notre droit" susceptibles de réduire les risques de récidive de certains condamnés.
Cette demande faisait suite à la décision du Conseil constitutionnel qui avait partiellement censuré la loi sur la rétention de sûreté, qui "ne saurait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi" ou "pour des faits commis antérieurement" à cette publication.
L'initiative de M. Sarkozy a suscité un tollé dans l'opposition et certains milieux judiciaires, qui l'ont accusé de chercher à s'affranchir de la décision du Conseil constitutionnel.
Une autre des victimes reçues lundi à l'Elysée, Dahina Le Guennan, violée par Michel Fourniret en 1982, a pour sa part estimé en sortant de l'entretien que "si cette loi avait existé, on aurait évité au moins huit vitimes".
Michel Fourniret avait ensuite été arrêté en 1984, condamné en juin 1987, relâché en octobre 1987, avant de commettre en décembre 1987 le premier des sept homicides pour lesquels il sera jugé à partir du 27 mars.
"On se serait rendu compte de sa dangerosité, on ne lui aurait pas laissé le droit de sortir et de tuer impunément", a insisté Mme Le Guennan.
"Cette réunion a été porteuse d'espoir. La magistrature française que je dénonce a déjà fermé trop souvent les yeux", a déclaré pour sa part Cynthia Sardou, victime d'un viol en réunion en décembre 1999.
"Le président a affirmé que nous aurons des résultats. Il a également été dit que si un criminel refuse de se faire soigner, il restera en prison en vie, il ne sortira pas", a ajouté la jeune femme.
"Le président a donné rendez-vous à tous ses interlocuteurs dans quelques semaines pour faire le point sur l'application notamment du volet sanitaire, avec l'ouverture prévue des deux hôpitaux-prisons, un à Fresnes en septembre et un deuxième à Lyon l'année prochaine", a de son côté souligné le porte-parole de l'Elysée David Martinon.

03.03.2008
Viol de Schmitten: les accusés comparaissent
Théâtre des faits, le quartier de Muehltal à Schmitten (FR). [Keystone]
Accusés différemment de viol, contrainte sexuelle, abus de détresse et actes d'ordre sexuel avec des enfants, six hommes comparaissent dès lundi devant le Tribunal pénal de la Singine. Le verdict est attendu le 18 mars.
Remontant pour la plupart à 2005, les faits n'ont été portés à la connaissance de la justice que fin 2006 par le père de la plus âgée des victimes. Selon l'ordonnance de renvoi de la juge d'instruction Franziska Bolliger, les parents étaient inquiets de voir leur fille de plus en plus «introvertie et léthargique».
Le prélude de l'affaire
Jusque-là agréable et travailleuse, l'adolescente commence à négliger son apprentissage d'employée de commerce qu'elle accomplissait dans l'entreprise familiale. Elle se livre même à des larcins.
Les parents commencent alors à surveiller ses connexions Internet. Ils sont ainsi tombés sur un «chat» relatant une partie fine dans un appartement de Schmitten impliquant leur fille et plusieurs hommes. Le père livre les 15 pages de retranscription à la police de la localité bernoise où la famille est domiciliée. L'affaire est lancée.
Drogue du violeur
Entendue, la jeune fille ne se rappelle que partiellement des faits, attribuant ces absences à un produit - peut-être de la drogue du violeur -, ingéré avec de l'alcool, sans doute de la vodka «au goût infect». L'éventualité qu'elle ait été droguée devra être examinée au cours du procès; le cas échéant, ce fait pourrait peser lourd. L'avoir mise hors d'état de résister est constitutif du viol.
Les jeunes accusés se défendent en disant que la jeune fille était consentante et chantait même une chanson d'un rappeur bien connu. L'épisode semble avoir été pour eux sujet de fierté «virile» et les ébats filmés sur téléphone mobile.
Gamines à la dérive
Le cas des deux autres jeunes filles est encore plus complexe. Adolescentes en difficulté, elles ont toutes deux fugué d'un foyer. Sans argent, elles ont été entraînées à des séances de sexe en groupe avec des jeunes à peine plus âgés qu'elles ou à se prostituer.
L'accusé le plus âgé, un homme habitué à recourir aux services de prostituées, dit ne pas avoir su qu'il avait affaire à des mineures. Le procès devrait occuper le Tribunal de la Singine pendant quatre séances. Le représentant de deux des victimes a demandé et obtenu le huis clos, a indiqué vendredi le président du tribunal Peter Rentsch. Seul le jugement, attendu le 18 mars, sera ouvert en séance publique.

03.03.2008
L'affaire des abus sexuels de Schmitten (FR) est jugée à huis clos par le Tribunal de la Singine
L'affaire des abus sexuels de Schmitten (FR) est jugée dès lundi à huis clos par le Tribunal de la Singine. Six hommes de 21 à 48 ans répondent de viol, contrainte sexuelle, abus de détresse ou actes sexuels avec des enfants. Les suspects les plus jeunes, 2 Suisses d'origine turque et 2 Serbes de 21 à 22 ans, sont accusés des faits les plus graves. Les 2 derniers accusés sont un Suisse de 48 ans et un Serbe de 39 ans. Deux jeunes femmes victimes de ces affaires remontant à 2005, mais qui ont éclaté publiquement en 2007, avaient moins de 16 ans et une 3e moins de 18. Le jugement est attendu le 18 mars. (SWISS TXT)

1er mars 2008
Il violait sa mère de 77 ans
Un jeune Possessionnais d’une trentaine d’années a été déféré hier au parquet de Saint-Denis. Poursuivi pour des viols commis sur sa mère, il a été incarcéré au centre pénitentiaire du Port.
Les faits sont particulièrement écœurants. Mais peut-il en être autrement pour des faits de viols dont les victimes sont meurtries à vie. Cette fois-ci, les faits interpellent par l’incompréhension qu’ils suscitent. L’affaire débute avec la plainte d’une gramoune de 77 ans à la gendarmerie de la Possession. La dame dénonce des rapports sexuels imposés par son propre fils depuis deux ans. Les gendarmes n’en reviennent pas. Mais les récits sont circonstanciés et paraissent crédibles. Épuisée de subir ses assauts, la maman fait appel aux forces de l’ordre. Et ce, même s’il est difficile pour une mère d’envoyer son fils derrière les barreaux. En début de semaine, les gendarmes interpellent le jeune homme, âgé d’une trentaine d’années. Placé en garde à vue, il reconnaît les faits. Le parquet requiert une expertise psychiatrique afin de vérifier s’il ne souffre pas de démence ou de troubles psychiatriques. Mais l’expert conclut que l’homme est responsable de ses actes. Il est déféré hier au parquet devant la vice-procureure Hélène Sigala et un juge d’instruction. Devant le magistrat instructeur, le mis en cause reconnaît les faits et explique simplement les avoir commis “parce qu’il n’avait plus de femme à sa disposition”. Une déclaration qui peut laisser présager d’autres faits sur d’autres victimes. La mère et le fils vivaient ensemble, dans une grande misère sociale. À l’issue de sa présentation, l’homme a été mis en examen pour viol aggravé, la circonstance aggravante étant l’ascendance de la victime. Il a été placé en détention provisoire au centre pénitentiaire du Port. Il sera jugé devant la cour d’assises où il encourt une peine de vingt ans de prison.

29/02/08
Un trop petit sexe pour être le violeur
V erdict insolite dans la Marne. Un homme de 37 ans comparaissait ces derniers jours devant les assises de Reims pour l'agression et le viol de trois vieilles dames il y a 2 ans. Il avait déjà été condamné en 2002 pour agressions sexuelles à Charleville-Mézières, mais cette fois-ci il a été acquitté : la cour a jugé, entre autres, que son sexe était trop petit pour qu'il ait pu violer qui que ce soit.

Le 29-2-2008
Il viole une fille sous les yeux de son ami
Sous les regards de son ami, Abdelghani a forcé une jeune fille à le suivre dans un jardin pour la violer et lui délester son téléphone portable et deux cents dirhams.
Nous sommes à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. L’air innocent, Jamal se tenait, ce jour de février, au box des accusés. À ses côtés, Abdelghani, semble être tranquille parce qu’il s’est habitué à la salle des accusés. Contrairement à Jamal, il est un repris de justice qui avait séjourné, à trois reprises, à la prison. Ce jeune de trente-deux ans avait purgé une première peine d’emprisonnement ferme de quatre mois pour vol simple, une deuxième de huit mois ferme pour complicité de vol qualifié et une troisième peine d’un an et demi pour vol doublé de violence avec l’arme blanche. Sans profession, il est issu d’une pauvre famille demeurant dans des carrières de Hay Mohammadi, à Casablanca. À l’école, il était très violent et cruel. Un comportement agressif qui ne lui avait pas permis d’être préoccupé par ses cours et d’échouer successivement durant trois ans pour être ensuite renvoyé. L’enfant, Abdelghani, grandissait et ses problèmes s’accentuaient.
Il était devenu incontrôlable. Au fil du temps, il a été absorbé par l’abîme de la drogue, ensuite par le besoin d’argent. Pour des agressions perpétrées contre des innocents, il avait été arrêté et condamné à trois reprises. Quand il fut relâché la dernière fois, il croisa dans son chemin le jeune Jamal. Âgé de dix-huit ans, il ne s’était jamais rendu aux commissariat de police ne serait-ce que pour avoir sa carte d’identité nationale. Il n’avait jamais pensé un jour être mouillé dans une affaire de vol et de viol. Ce jeune qui était encore, un an plus tôt, mineur jouissait d’une bonne réputation dans son quartier. Bien qu’il ait quitté l’école depuis trois ans, il était toujours renfermé sur lui-même. Il n’avait jamais cherché à découvrir le monde de la drogue. Sa rencontre avec Abdelghani a chamboulé toute sa vie. Il a commencé à consommer du haschich. Au point que durant un laps de temps très réduit, il était devenu esclave de cette drogue. Il ne pouvait pas rentrer chez lui sans avoir sa dose. Le jour de ce double méfait, il avait fumé quelques joints avec son ami, Abdelghani. Tout d’un coup, ce dernier l’a sollicité d’aller dans un jardin. C’est là qu’Abdelghani a remarqué une jeune fille qui se dirigeait chez elle. Abdelghani l’a rejointe et lui a lancé des mots mielleux. Jamal qui était sous l’effet du haschich l’a rejointe. Tout d’un coup, Abdelghani a brandi un couteau, menaçant la jeune fille. Devant les regards de son ami, Jamal, il a poussé la jeune fille vers un coin qui n’attire l’attention de personne et l’a violée avant de lui subtilisé son téléphone cellulaire et une somme de deux cents dirhams. Il l’a abandonnée pour disparaître ensuite. Jamal, qui n’a rien commis, a été poursuivi pour non dénonciation et non assistance à personne en danger. Deux délits qui lui ont coûté un an de prison ferme. Quant à Abdelghani, il a été condamné à six ans de réclusion criminelle.

Le 27-2-2008
Kidnapping et tentative de viol
Un pharmacien, un employé et un chômeur ont été arrêtés et traduits devant la justice pour avoir kidnappé une jeune fille dans l’intention de la violer.
Nous sommes au quartier l’Oasis, à Casablanca. Au boulevard Abderrahim Bouabid, se situe un bar-restaurant. L’atmosphère y était suffocante, délirante, troublante et extravagante. Autour des tables, des clients ingurgitent leurs tournées de vin rouge et vident leurs bouteilles de bière en causant, bavardant, rigolant et souriant. D’autres se plantent devant le comptoir, plongés dans une solitude rongeante. Chafik et Rachid, respectivement pharmacien et chômeur, âgés tous les deux de trente-cinq ans et Abderrahmane, employé, âgé de trente-huit ans, semblent être du premier groupe, autrement dit de ceux qui s’enivrent pour le plaisir. Jusqu’à quel point peut aller leur plaisir ?
D’abord, la recherche de ce plaisir les a encouragés à solliciter Ibtissame, une fille de joie de dix-huit ans, à les rejoindre à leur table. Au fil des « tournées », les ivrognes perdaient de plus en plus le contrôle de leurs comportements. C’est ce qui est arrivé aux trois amis et la fille de joie au point de provoquer d’autres clients. Chassés du bar par le videur, les trois amis et la jeune fille montent dans la Palio, appartenant au pharmacien. Ils s’arrêtent devant l'entrée d’un hypermarché pour acheter du vin rouge et quelques cannettes de bière. Reprenant la route, ils s’arrêtent dans un coin du quartier Beauséjour, juste à côté des terrains de football et de rugby. Loin des regards, ils se mettent à nouveau à boire. De temps en temps, l’un du trio s’allongeait, sur la banquette arrière de la voiture, en compagnie d’Ibtissame qui semblait avoir perdu la tête. Elle ne s’est refusée à aucun d’entre eux. Rachid a remarqué une jeune fille qui venait de sortir d’un terrain. C’est la fille du gardien qui semble vouloir faire une course. Rachid a suivi ses pas, l’a attrapée et lui a demandé de l’accompagner à la voiture. Elle a refusé. Rachid l’a alors saisie fortement, l’a violentée, l’a conduit de force vers la voiture pour l'obliger à monter. Aussitôt, un policier qui venait de terminer son service les a remarqués. Il s’est dirigé vers la voiture et a tenté de libérer la fille. Seulement, le pharmacien qui était au volant a démarré. Le policier a hélé un taxi et y est monté. Une course-poursuite s’est alors engagée. À bord du petit taxi, le policier a téléphoné à la salle de trafic de la police de Hay Hassani Aïn Chok. Une alerte a été lancée. Une demi-heure plus tard, la fille a été sauvée. Les trois kidnappeurs ainsi que la fille de joie ont été arrêtés et traduits devant la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca.

27/02/2008
Viol à Okinawa: Rice exprime ses regrets
La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a exprimé ses regrets, mercredi, au sujet du viol présumé d'une adolescente japonaise de 14 ans par un marine américain, Tyrone Hadnott, sur l'île d'Okinawa. Selon la police, il a nié le viol mais reconnu avoir obligé la jeune Japonaise à l'embrasser. En 1995, une affaire similaire avait provoqué des manifestations massives contre les bases américaines et mis en cause les accords de défense bilatéraux. "Nous espérons assurément que cela n'aura pas d'effets durables. Il s'agit d'une alliance déjà ancienne et solide. Mais notre souci dans l'immédiat est que justice soit faite", a déclaré Rice aux journalistes à l'occasion d'une visite de 24 heures au Japon. A Tokyo, elle devait rencontrer mercredi le Premier ministre Fukuda, le ministre des Affaires étrangères Masahiko Komura et le ministre de la Défense Shigeru Ishiba.

mercredi 27 février 2008
Pédophilie - La maison de l’horreur
Un corps d’enfant découvert dans un ancien orphelinat
En fin de semaine dernière, un cadavre de mineur a été retrouvé dans l’ancien orphelinat de style victorien Haut-de-la-Garenne, situé sur l’île anglo-normande de Jersey. La police en recherche d’autres.
« Une affaire de violence et d’abus sexuels contre des mineurs qui pourrait être sans précédent. » Voilà, en une phrase, comment résumait hier un policier la tournure que semble prendre l’enquête ouverte en 2006 à la suite des allégations de maltraitances et de violences sexuelles commises ces quarante dernières années dans un centre d’accueil pour jeunes en difficulté, l’orphelinat Haut-de-la-Garenne. Des faits qui, selon plusieurs journaux britanniques, auraient été couverts par une « culture de la dissimulation » des autorités de l’île.
Quoi qu’il en soit, samedi, le cauchemar a, semble-t-il, commencé à prendre forme après qu’un chien spécialisé eut détecté des ossements d’enfant à travers le sol en béton de l’établissement. Hier, les enquêteurs continuaient à fouiller six autres endroits repérés par les équipes cynophiles, laissant à penser que d’autres cadavres pourraient être rapidement découverts.
140 témoignages
Après avoir commencé ses investigations dans le plus grand secret, la police de Jersey a récemment décidé de faire appel au public en ouvrant une ligne de téléphone dédiée à l’affaire. Dans les jours qui ont suivi, elle a reçu près de 140 témoignages de victimes potentielles, certaines se manifestant depuis la Thaïlande, l’Allemagne ou encore l’Australie. « Toutes disent avoir été abusées à Haut-de-la-Garenne », racontait hier un policier dans les colonnes du Guardian, avant de préciser : « Certains abus des attouchements jusqu’au viol remonteraient aux années 40, mais la plupart auraient eu lieu dans les années 70-80. Selon les premiers témoignages que nous avons recueillis, les enfants étaient cognés à la tête lorsqu’ils ne se tenaient pas droit et régulièrement fouettés. »
Stuart Syvret, qui a été le ministre de la Santé de l’île pendant huit ans, assure, lui, que les plaintes, qui concernent « dans leur grande majorité » des adolescents de 13 à 16 ans, évoquent des violences physiques coups de canne, coups sur la tête , des périodes d’emprisonnement solitaire et des viols.
La « bête du Jersey »
Selon le responsable de l’enquête, Lenny Harper, plus de 40 suspects ont déjà été entendus. Parmi eux, des personnes haut placées de Haut-la-Garenne. Plus embarrassant encore, l’apparition dans le dossier du nom d’Edouard Paisnel… L’homme, surnommé la « bête du Jersey » dans les années 60 par les autorités locales, est mort en 1994.
Selon Gordon Wateridge, l’ancien gardien de Haut-de-la-Garenne, Paisnel était un « pédophile » qui venait régulièrement passer de courts séjours sur l’île. Toujours selon Wateridge, « il agissait à découvert et tout le monde se taisait ». Parmi ses supposées victimes, Michael Collins, un orphelin de 14 ans placé au début des années 1970 à Haut-de-la-Garenne. Il a été retrouvé quelques mois plus tard pendu à un arbre. « Il ne supportait plus d’être régulièrement violé », assure l’ancien gardien.
L’enquête se poursuit.

Lundi 25 février 2008
Quinze ans requis contre Godwin Okpara, seize ans contre son épouse
Quinze et seize ans de réclusion criminelle ont été requis vendredi contre l'ex-footballeur nigérian Godwin Okpara et son épouse, accusés pour l'un de viols répétés sur sa fille adoptive, et pour l'autre de viol et torture devant la cour d'assises d'appel des Hauts-de-Seine.
"Les dénégations, les faux-fuyants adoptés" par les accusés "me poussent à requérir l'aggravation des peines qui ont été prononcées" en première instance, a expliqué l'avocat général, Rémi Crosson du Cormier.
A l'issue du premier procès devant la cour d'assises des Yvelines, l'ancien joueur âgé aujourd'hui de 35 ans avait été condamné à 13 années de réclusion criminelle. Son épouse, 42 ans, avait écopé de 15 ans.
Cinq ans, dont deux ferme, ont été requis contre la tante de Linda Okpara, considérée comme la grand-mère de la famille, et qui comparaissait pour "abstention volontaire d'empêcher un crime" et, comme le couple, pour "soumission de mineur à des conditions d'hébergement et de travail indignes", dans leur propriété familiale de Chatou (Yvelines).
"M. Okpara s'est servi de Melisa (le prénom a été modifié, ndlr) à tous les points de vue. Il vous a montré sa lâcheté, une lâcheté qu'il a maintenue jusqu'au bout des débats", a lancé l'avocat général aux jurés, qui devaient rendre leur verdict dans la journée.
"On vous ressort des relations sexuelles qu'elle a eues avec Un Tel ou Un Tel (...) Ce qui est sûr, c'est que celui qui n'avait pas le droit d'avoir des relations sexuelles avec elle, c'était lui", a-t-il aussi déclaré pour répondre aux avocats du couple Okpara, qui ont interrogé la jeune fille sur ses premières relations sexuelles, vers l'âge de 13-14 ans.
Godwin Okpara, qui avait évolué en France à Strasbourg et au Paris Saint-Germain, a comparu pour viols répétés sur sa fille adoptive entre 2002 et 2005.
Comme au premier procès, l'ancien joueur n'a reconnu qu'une seule relation sexuelle avec la jeune fille, en février 2005, en affirmant qu'elle en avait pris l'initiative. Ce jour-là, il avait été surpris par son épouse.
Selon Melisa, à la suite de cette découverte, Mme Okpara l'avait torturée, lui rasant la tête, écrasant une cigarette sur sa joue, et lui faisant subir des sévices sexuels d'une rare cruauté.
La jeune fille, arrivée en France en 2000, a également fait le récit d'un quotidien d'esclave moderne, corroboré par des voisins qui la prenaient pour une "petite bonne".
Elle passait ses journées à s'occuper de toutes les tâches ménagères et n'était pas inscrite dans un établissement scolaire. La nuit, elle couchait au sous-sol, sur un matelas posé à terre, détrempé d'humidité, a-t-elle raconté.
Depuis l'ouverture du procès lundi, les quatre avocats du couple Okpara ont fait feu de tout bois pour jeter le discrédit sur le discours de la jeune fille. Vendredi, ils ont plaidé l'acquittement.
Comme pour nuancer son traumatisme, une avocate a fait valoir que la jeune fille avait eu un petit ami depuis les faits. Des photos montrant Melisa souriante à l'époque des faits ont été remises lors des débats.
"Je ne peux pas croire qu'elle ait vécu dans un sous-sol, dans l'humidité et le froid", alors qu'elle ne "présentait pas de signes extérieurs" physiques lors de sa première audition à la police, en août 2005, a notamment argumenté un avocat de Godwin Okpara, Me Félix Ayinda-Mah.
A l'issue des plaidoiries, Godwin Okpara a pris une dernière fois la parole, sibyllin: "Quoi que ma famille ait pu te faire et quoi que tu dises que je t'ai fait, nous nous excusons".

dimanche 24 février 2008
Trois policiers condamnés à dix ans de prison pour viols
À l’issue d’un procès bref, une cour militaire de Kandahâr a condamné samedi trois policiers reconnus coupables du viol d’un garçon de douze ans et de son père à dix ans de prison. Devant les témoignages accablants et victimes et la confession de l’un des accusés, le juge qui a dirigé les débats n’a eu besoin que de dix minutes pour rendre son verdict.
C’est en pleurs que Nour Mohammad, paysan âgé de 46 ans, a raconté son histoire devant le tribunal comment les officiers de police ont, le mois dernier, pénétré chez lui, à Kandahâr, principale ville du sud de l’Afghanistan, et l’ont accusé d’avoir dérobé 20 000 Afghanis, environ 270 euros.
Puis, les policiers ont conduit Nour Mohammad et son fils de douzeans au commissariat de Dand, bourgade située à quelques kilomètres à l’ouest de Kandahâr. Selon Nour Mohammad, le chef du poste, Assadôllah, 30 ans, l’a frappé avec son arme, et l’a obligé à le masturber et à lui faire une fellation. Puis, Assadôllah a baissé son pantalon et l’a violé. Nour Mohammad a raconté qu’il entendait son fils pleurer dans la pièce voisine. Il a tenté, en vain, de s’échapper de la pièce, a-t-il précisé. « Je leur ai dit de me tuer, mais ils ne l’ont pas fait », a-t-il déclaré lors du procès ». « S’ils m’avaient tué, j’aurais pu leur pardonner le jour du jugement dernier », a-t-il ajouté.
Puis, ce fut au tour de son fils de raconter son calvaire. Il a déclaré que trois officiers de police l’ont maintenu au sol et violé chacun leur tour. Le chef du poste est entré dans la pièce et l’a également violé.
Les quatre policiers, qui sont originaires des provinces du nord de l’Afghanistan, ont menacé l’enfant de le tuer si lui ou son père rapportaient aux autorités les violences dont ils venaient de faire l’objet.
Dès qu’ils ont été libérés, Nour Mohammad et son fils se sont redus au quartier général de la police à Kandahâr et ont porté plainte. Selon le procureur militaire, plusieurs officiers de police se sont rapidement rendus au poste de police de Dand, où ils ont appréhendé trois des quatre accusés, l’un d’eux ayant réussi à s’enfuir.
Devant le tribunal, Assadôllah a rejeté les accusations de Nour Mohammad et de son fils, accusant le père de vouloir le faire chanter. Un autre officier de police a également nié les faits qui lui étaient reprochés. Mais, le troisième accusé, Abdoul Samad, 23 ans, a reconnu avoir violé le garçon.

VIOL COLLECTIF SUR UNE MINEURE DE 16 ANS : Le boulanger et le taximen risquent deux ans ferme
Saynabou Diop alias Ousseynou et Youssou Dione risquent deux ans ferme pour le délit de viol commis sur une mineure de 16 ans en dépit de leurs dénégations. Ils seront fixés sur leur sort le 26 février prochain.
THIES : Dans la nuit du 15 au 16 juin 2007, K.D a déclaré être victime d’un viol en désignant Saynabou Diop alias Ousseynou et Youssou Dione comme ses bourreaux. Le jour des faits, la victime, comme à l’accoutumée, se trouvait au domicile de ses parents qu’elle a quitté tout juste pour aller acheter du thé. Elle était accompagnée de son jeune frère, Ndiaga, âgé à peine de 10 ans. En cours de route, deux garçons en taxi jaune et blanc se sont garés à leur hauteur et ont demandé gentiment à K.D de monter. Celle-ci a soutenu avoir décliné l’invitation en disant à ses interlocuteurs avoir été envoyée par son père. Pour enfoncer le clou, elle a dit avoir été envoûtée par Saynabou. « Depuis qu’il m’a serré la main, je ne pouvais plus me contrôler. J’ai complètement perdu mes sens », a-t-elle raconté, à la barre du tribunal. Elle dit même avoir sombré dans un sommeil profond.
Après un tour en ville, le taximan et son copain ont offert des fruits au jeune frère de la fille qu’ils ont déposé non loin de son domicile. K.D. est alors conduite au quartier « Sampathé » et violée. Racontant le film de son histoire, la jeune fille a indiqué que c’est Saynabou qui l’a menacée avec un couteau et qui l’a dans les mêmes circonstances de temps et de lieu violée en la sommant de ne pas crier. K.D. pour sa part, a fait de manière précise la description de la chambre du bonhomme. Après avoir assouvi son désir, Saynabou a demandé à son ami taximan de la ramener. Ce dernier passe, avant tout, à l’acte sexuel malgré les supplications de la jeune fille. Elle sera déposée en fin de compte devant son domicile. Elle ne retournera que vers les coups de trois heures du matin. Pendant tout ce temps, ses parents étaient à sa recherches en ville et dans certains quartiers, mais en vain. Elle a déclaré avoir été bien rossée par son père pour son acte inhabituel.
Le lendemain, elle a révélé à sa maman sa mésaventure. En l’absence du papa, c’est son ami, en l’occurrence Ibrahima Mbaye, qui a déposé une plainte contre X. C’est également lui qui a enclenché les premières investigations pour aller à la découverte des bourreaux de la petite K.D. C’est cette dernière qui lui a indiqué l’endroit où elle a été entraînée nuitamment. Il a fallu quelques jours pour que les éléments de la brigade de recherches arrivent à mettre la main sur les mis en cause qui avaient réfuté obstinément les faits à la police où la victime les a reconnus sans hésiter. La maman de la jeune K.D. réclame la somme d’un million de francs à titre de dommages et intérêts.
Cette version des faits a été battue en brèche par les prévenus. Saynabou a soutenu que dans la nuit du 15 au 19, il était à la boulangerie. Cette assertion n’a pas été corroborée par ses patrons, Richard Bassène et Mamadou Ndiaye dit Alé. Ils ont déclaré n’avoir pas vu cette nuit-là le mis en cause qu’ils ont tout de même reconnu comme exerçant le boulot de journalier.
Quant à Youssou, il a affirmé également que c’est à 16 heures qu’il remet toujours son taxi au « sirouman Laye » . A la question de savoir s’il n’avait pas pris le volant du véhicule le jour du viol, il a répondu par la négative. Pressé de questions, il a dit ne se souvenir de rien.
Pour le représentant du ministère public, les faits sont constants. Pour asseoir son réquisitoire, il s’est fondé sur les témoignages des deux responsables de boulangerie et le certificat médical. Fort de toutes ces considérations, le procureur de la République a requis une peine de deux ans ferme contre les deux amis.
La réaction du conseil des prévenus ne s’est pas faite attendre. En effet, Me Magloire Ayi s’est demandé qu’est-ce qui a pu empêcher la victime d’alerter les parents de Saynabou pendant tout le temps qu’elle était au domicile de ce dernier. Ensuite, il y a eu le fameux slip que K.D. dit avoir jeté en cours de route avant de déclarer qu’il l’a remis à sa maman A.S. Autre zone d’ombre, selon Me Ayi, c’est le manque de réaction de la jeune fille qui pouvait bien raconter sa mésaventure au client que le taximen avait transporté et déposé à « Niett Kadd ». Le conseil des prévenus s’est interrogé sur la validité du certificat médical établi 13 jours après le viol. « Cette fille n’est pas celle qu’on nous a dépeinte comme étant une fille qui sort rarement, qui n’a pas d’ami(e)s. C’est du bluff, a affirmé l’avocat. Il n’y a pas d’éléments concordants pour entrer en voie de condamnation contre les nommés Saynabou Diop et Youssou », a-t-il plaidé, avant de déclarer que ces derniers ont prouvé toute leur innocence dans cette affaire. Sous le bénéfice de ces observations, Magloire Ayi a demandé la relaxe pure et simple de ses clients, à défaut, les relaxer au bénéfice du doute. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré jusqu’au 26 février prochain.

2008-02-23
Centrafrique : l'ONU préoccupée par la prévalence de la violence sexuelle dans le nord
NEW YORK (Nations Unies), 22 février (Xinhua) -- Les agences de l'ONU soulignent la nécessité de renforcer les programmes de soins physiques et psychologiques en République centrafricaine où, selon l'ONU, la violence sexuelle frappe plus de 15% des femmes et des filles dans le nord.
"Des cas de viol sont rapportés chaque semaine dans le nord de la République centrafricaine", indique un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) publié vendredi à New York.
Dans cette région déchirée par un conflit interne, il s'agit, dans certains cas, de violences dirigées contre des jeunes filles de 12 ou 13 ans.
"Nous devons nous assurer que les responsables sont traduits en justice", a insisté John Holmes, le Coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU.
L'OCHA rapporte que sur les 20.000 personnes déplacées dans le nord du pays, plus de 1.000 survivants de viol ont été secourus par les agences qui fournissent des soins physiques, psychologiques, y compris des tests pour le VIH/SIDA.
Toby Lanzer, le Coordonnateur humanitaire des Nations Unies pour le pays, a souligné la nécessité de multiplier ces programmes de soutien et d'aide aux communautés, afin de prévenir ce type de violence.

22.02.2008
CORRECTION - - La "rétention de sûreté" validée avec des limites
Répétition de la dépêche envoyée le 21 février avec intertitre corrigé.
PARIS (Reuters) - La loi sur la "rétention de sûreté", qui permettra de détenir indéfiniment à leur sortie de prison des criminels supposés toujours dangereux, a été validée jeudi par le Conseil constitutionnel, avec d'importantes limites.
Les "Sages" ont très fortement réduit son application pour les personnes déjà condamnées et pour celles qui seront condamnées dans le futur pour des faits commis avant la publication de la loi au Journal officiel.
La mesure est de surcroit réservée aux personnes qui auront pu avoir des soins médicaux et psychiatriques adaptés pendant leur peine de prison, une situation relativement peu courante en France.
Concrètement, cette décision signifie que le texte ne s'appliquera pour l'essentiel que dans 15 ans - s'il n'est pas d'ici là annulé par une éventuelle autre majorité - et qu'il sera alors circonscrit à une poignée de cas.
Rejetant la demande de l'opposition socialiste, des syndicats de magistrats et des avocats, le Conseil constitutionnel a jugé que la loi, adoptée définitivement par le Parlement le 7 février, ne violait pas la Déclaration des droits de l'homme et les principes fondamentaux du droit.
Le projet concerne les criminels condamnés à des peines de 15 ans de réclusion et plus pour "assassinat, meurtre, torture ou actes de barbarie, viol, enlèvement ou séquestration".
Le texte prévoit de placer les personnes visées, à la sortie de prison, dans des centres "médico-socio-judiciaires", pour une période d'un an renouvelable indéfiniment, sur décision de justice, après avis d'un collège d'experts sur leur dangerosité.
La "rétention" n'est pas jugée illégale, car elle ne constitue pas une peine judiciaire au sens juridique mais une mesure administrative, disent les "Sages".
Cependant, la loi ne pourra pas être rétroactive, et ne s'appliquera donc pas aux personnes déjà condamnées, comme le souhaitait le gouvernement, a décidé le Conseil constitutionnel.
UN TEXTE INSPIRÉ PAR PLUSIEURS FAITS DIVERS
Les personnes déjà condamnées ne pourront être placées que sous un régime de "surveillance de sûreté", en liberté avec par exemple un bracelet électronique ou des obligations renforcées, dit le Conseil. Si elles violent leurs obligations, elles pourront alors être placées en rétention, stipule le Conseil.
Le Conseil constitutionnel décide aussi que les personnes ne pourront être placées en rétention que si elles "ont pu bénéficier, pendant l'exécution de leur peine, des soins adaptés au trouble de la personnalité dont elles souffrent".
Ce point restreint beaucoup la portée de la loi et reprend l'une des réserves des opposants au texte, qui expliquaient qu'avant de penser à l'après-prison, il fallait doter les prisons elles-mêmes de moyens adaptés pour prévenir la récidive.
Quelques heures avant la décision, le journal Le Parisien a fait état d'un document du ministère de la Justice recensant 32 criminels "dangereux" actuellement en prison, prochainement libérables, et censés être concernés par cette loi.
Les deux principaux syndicats de magistrats se sont indignés de cet article, estimant que le ministère cherchait à intimider le Conseil constitutionnel et à faire pression sur lui.
C'est le président Nicolas Sarkozy qui avait demandé à la ministre de la Justice de mettre au point la "rétention de sûreté", à la suite de plusieurs faits divers impliquant des récidivistes.
Les opposants au texte parlaient de "dérive totalitaire" et estimaient qu'était ainsi violé un principe fondamental, qui prévoit qu'on ne peut être détenu que pour les faits qu'on a commis et non pour ceux qu'on risquerait de commettre.
Le texte français a été inspiré par le cas de Francis Evrard, pédophile arrêté à Roubaix en août dernier alors qu'il venait de violer un enfant. Il sortait de détention où il avait passé 18 ans pour des faits similaires.
Cet homme n'aurait pu être concerné par la "rétention" telle que validée par le Conseil, car il n'a pas eu de soins psychiatriques et psychologiques en détention.
L'UMP disait aussi à l'Assemblée s'inspirer d'un dispositif instauré en Allemagne en 1933. Le Canard enchaîné publie cette semaine la décision en question, signée de la main du chancelier de l'époque, Adolf Hitler.
Thierry Lévêque

22/02/2008
Un jeune sportif sur trois confronté à une forme de violence sexuelle
PARIS (AFP) - Environ 30% de jeunes pensent avoir été déjà confrontés à une forme de violence sexuelle dans le cadre sportif, selon des chiffres révélés vendredi lors de la présentation par la ministre de la Santé, de la jeunesse et des sports, d'un plan de lutte contre ce phénomène et la "loi du silence" qui l'entoure.
A la demande de la ministre Roselyne Bachelot, Greg Decamps, psychologue, et Sabine Afflelou, psychiatre, mènent depuis septembre une enquête pilote en Aquitaine, bientôt étendue à toute la France. Selon les résultats intermédiaires de leurs travaux, 110 des 356 jeunes sportifs de 13 à 23 ans interrogés pensent ou affirment avoir été confrontés à au moins une forme de violence.
Responsable de la terminologie de l'étude, le Dr Afflelou distingue trois degrés de violences sexuelles: l'agression (viol ou tentative, attouchements, 24 cas déclarés) et l'atteinte (acte caractérisé par le non-usage de la force mais de la persuasion ou du conditionnement, 29 cas) concernent majoritairement des victimes de sexe féminin.
En revanche, le harcèlement, qui implique l'absence de contact physique (voyeurisme, exhibitionnisme, brimades), est le plus souvent subi par des garçons. C'est également la forme de violence la plus souvent déclarée par les jeunes (71 cas).
Contrairement à beaucoup d'idées reçues, l'entraîneur n'est pas l'accusé le plus fréquent. Dans la grande majorité des cas, il s'agit d'un autre sportif. Et d'un homme dans 90% des réponses.
Dans les faits, ces actes pratiqués sur des mineurs ne diffèrent en rien des agissements pédophiles. "Mais il y a un déplacement des normes dans le milieu sportif qui fait parfois accepter des choses inacceptables", explique Sabine Afflelou. "Le sport est un milieu à part. Le rapport au corps y est particulier. Il y a des disciplines comme la gymnastique où l'entraînement suppose un contact. Et les parents sont parfois moins vigilants sous prétexte que le sport c'est bon pour la santé."
L'enquête a révélé un autre phénomène, également notable dans les cas de pédophilie, celui de "la culpabilité ou de l'auto-accusation" qui explique la part importante (40 réponses) de jeunes sportifs qui ne font que "penser" avoir été victimes de violences sexuelles.
C'est ce "tabou", cette "loi du silence", que Roselyne Bachelot souhaite abolir avec le plan dont elle a présenté les détails vendredi en présence de sa conseillère technique sur le sujet, l'ancienne joueuse de tennis Isabelle Demongeot, dont le livre "Service volé", paru en mai 2007, avait contribué à la prise de conscience du problème.
La ministre a présenté les deux affiches qui serviront de support à la campagne de sensibilisation et seront tirées à plus de 20.000 exemplaires: "Sportif oui, victime non", peut-on y lire au dessus des photos d'un garçon, ou d'une fille, prostré(e) sur le banc d'un vestiaire.
Un numéro Vert a également été activé (08.842.84.637) et les présidents de toutes les fédérations sportives sont invités à signer la Charte de bonne conduite déjà paraphée par Henri Sérandour, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), et qui contient des recommandations de base telles que la non-mixité des vestiaires, l'interdiction de conversations sur les orientations sexuelles ou la séparation des lieux de vie des sportifs et des encadrants.

ven 22 fév
Roselyne Bachelot dévoile son plan de lutte contre les violences sexuelles dans le sport
PARIS (AP) - Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, a présenté vendredi un plan de lutte contre les violences sexuelles dans le sport qui touchaient près de 8% des pratiquants selon une étude publiée en 2006 sur la région Champagne-Ardennes.
La ministre a signé avec Henri Sérandour, le président du Comité olympique et sportif français (CNOSF), une charte qui incite les organisations sportives à promouvoir une attitude préventive et à remplir leur obligation de signalement en cas de maltraitances identifiées ou soupçonnées.
Les révélations de la championne de tennis Isabelle Demongeot, en 2007 dans son livre "Service volé" dans lequel elle dénonce les viols dont elle-même et d'autres joueurs auraient été victimes de la part de leur entraîneur, ont accéléré la prise de conscience concernant ces dérives.
Le sport est un terrain propice à ces comportements car les vestiaires, les déplacements, la nudité, les soirées, les bizutages constituent des éléments favorisant l'apparition de ces agissements.
"Il existe une loi du silence dans le monde du sport. Les sportifs ont une crainte et une réticence à dénoncer leurs agresseurs, car les victimes peuvent se retrouver exclues du milieu sportif", explique Greg Descamps, maître de conférence à l'Université Bordeaux II.
Avec Sabine Afflelou, psychiatre, ils ont mené une enquête en Gironde, qui sera élargie prochainement au reste de la France.
Sur 356 sportifs questionnés, 110 (30%) auraient été confrontés au moins à une forme de violences sexuelles. Les violences sexuelles sont classées en fonction de leurs portées, en trois sections allant crescendo: le harcèlement, les atteintes, et les agressions dont les formes les plus graves intègrent le viol.
Dans 90% des cas, l'agresseur est un homme. Environ 30% des agresseurs sont d'autres sportifs, 5% des entraîneurs, 3% des personnes de l'encadrement, et 3% des personnes du secteur médical.
"La médiatisation des résultats de l'enquête pourra avoir une vertu de libération de la parole et pourra aussi provoquer une prise de conscience de la société", estime Roselyne Bachelot.
Un numéro d'appel téléphonique, le 08 Victimes (08 842 846 37), a été mis en place pour répondre au mieux aux jeunes qui ont besoin de se confier. Des affiches (plus de 20.000) "Sportif oui, victime non" vont être placardées dans les préfectures, les directions régionales de la Jeunesse et des Sports et toutes les fédérations sportives.
"Les victimes ont besoin de sortir du silence et de la honte, de se libérer de ce grave... (aucun mot prononcé)", a déclaré Isabelle Demongeot, conseillère technique pour ce plan de lutte contre le harcèlement et les violences sexuelles dans le sport.
Une convention cadre va aussi être signée par le ministère avec l'INAVEM, un réseau local de 150 associations qui regroupe 1.400 intervenants formés à la victimologie, composé d'accueillants juristes, psychologues, cliniciens et travailleurs sociaux. AP

TC Bruges: 10 ans pour viols et films pédo-pornographiques
(Belga) Le tribunal correctionnel de Bruges a condamné, mardi, un homme de 37 ans d'Assebroek, près de Bruges, à dix ans de prison, dix ans de privation de ses droits et dix ans de mise à la disposition du gouvernement, pour le viol de ses deux filles mineures et la production de films pédo-pornographiques.
A la suite de cette affaire, 2.500 utilisateurs de matériel pédo-pornographique avaient été identifiés dans 19 pays. L'action internationale d'identification des pédophiles présumés portait le nom de "Koala". La femme du Brugeois a écopé de deux ans de prison avec sursis pour négligence. Selon le tribunal, elle aurait dû avoir des soupçons sur ce qui se déroulait. Elle a bénéficié d'un sursis à condition qu'elle soit suivie pour l'éducation de ses enfants. Les faits pour lesquels l'homme a été condamné remontent à la période 2004-2006. Deux fillettes de 9 et 11 ans ont été impliquées dans ces faits. Le Brugeois est incarcéré depuis juillet 2006. Il devra verser des dommages et intérêts aux petites victimes. (GFR)

21-02-2008
Violences familiales: des femmes murées dans leur silence
Manifestation contre les violences faites aux femmes au sein de la famille, le 24 novembre 2007 Photo: François Guillot/AFP Une femme victime de violences physiques au sein de sa famille sur cinq n'a pas porté plainte, ni parlé à qui que ce soit (police, ami, médecin, etc.) de ces agressions, révèle jeudi une enquête de l'Insee réalisée dans des conditions de confidentialité inédites.
Pour les violences sexuelles, la proportion de victimes murées ainsi dans leur silence est même de une sur trois, selon l'étude de l'Institut national de la Statistique et des Etudes économiques (Insee), réalisée entre janvier et mars 2007 auprès de 17.500 personnes.
"Et quand la victime se confie, c'est rarement à la police", qui ne reçoit que 12% des victimes (plainte ou main courante) pour les violences physiques, et 8% pour les violences sexuelles, "soit globalement à peine une sur dix".
Quand elles se décident à parler de l'agression subie, c'est plus souvent à un proche ou un ami (42%) ou à un professionnel (19%) qu'à la police.
"Tout se passe comme si elles cherchaient davantage à être comprises et soignées que vengées, ou comme si elles n'avaient pas confiance dans les chances de voir leur agresseur puni", commentent les auteurs de l'étude.
Au total, 6% des femmes âgées de 18 à 59 ans disent pourtant avoir été l'objet d'injures sexistes, 2,5% avoir été agressées physiquement et 1,5% avoir subi un viol ou une tentative de viol en 2005 ou 2006, selon les témoignages recueillis par les quelque 300 enquêteurs déployés trois mois durant par l'Insee pour l'enquête.
"Une fois sur deux, c'est le conjoint qui est l'auteur des violences envers la femme à l'intérieur du ménage. C'est même le cas trois fois sur quatre quand il s'agit de violences sexuelles".
Dans le cas des viols, un sur cinq est perpétré par l'ex-conjoint et la moitié des victimes connaissaient leur agresseur, selon l'étude.
Comment les enquêteurs de l'Insee parviennent-ils à "faire parler" ces femmes de violences qu'elles n'ont jusqu'ici osé rapporter à personne ? Comment libérer leur parole quand quelqu'un du ménage, peut-être même leur bourreau (mari, ami, fils, père, mère, etc), peut être présent dans la pièce pendant le questionnaire ?
Sans doute en grande partie grâce à un procédé jusqu'ici jamais utilisé pour ce type d'enquête : un casque qui isole la personne interrogée de son entourage et lui permet d'être seule à entendre les questions.
Quand on lui demande dans le casque relié à un ordinateur portable "en 2005 ou 2006, est-il arrivé qu'une personne qui vit actuellement avec vous, vous gifle, vous frappe, vous donne des coups ou vous fasse subir toute autre violence physique ?", elle se contente de taper sur une touche correspondant à "oui" ou "non".
Le questionnaire devient alors de plus en plus précis: "à quelle fréquence ont lieu ces violences ? par qui ?, etc.", sans que personne alentour, pas même l'enquêteur, ne connaisse les questions et réponses qui sont ensuite dépouillées anonymement par un centre informatique à Lille.
Jusqu'ici silencieuse, la victime peut ainsi - parfois pour la première fois - exister en tant que telle, une étape symbolique importante quand on sait la culpabilité et la honte souvent ressenties par les femmes battues.
Elles ne sont pas les seules: les hommes sont aussi parfois victimesde violences conjugales, physiques ou sexuelles, précise l'Insee: "moins nombreux que les femmes, ils taisent ces violences encore plus certainement".
http://www.metrofrance.fr//fr/article/afp/2008/02/21/080221134022_vl3cjhvh/index.xml

21 février 2008
Les attitudes vis-à-vis du viol sont-elles en train de changer ?
L’été dernier, l’Egypte a été scandalisée par l’histoire de Hend Farghali, une fillette de 11 ans qui aurait été violée par un jeune homme de 21 ans. Morte de peur, la fillette n’en a parlé à personne jusqu’à son cinquième mois de grossesse. Des cas aussi extrêmes concernant des enfants vont peut-être amener les Egyptiens à changer d’attitude vis-à-vis du viol qui, bien qu’illégal, est généralement perçu beaucoup plus comme un drame familial que comme un crime.
Selon Lilli Dinesen, directrice du centre de conseil psychologique de Maadi, au Caire, des histoires comme celle de la jeune Hend permettent d’ouvrir le débat sur la problématique du viol.
« On peut penser ce qu’on veut du fait que cette histoire a été rendue publique pour que tout le monde sache ce qui s’est passé », a-t-elle dit. « Peut-être a-t-on besoin effectivement que ça se sache et que tout le monde soit choqué. Je pense que ce problème a toujours existé, mais qu’il commence à faire l’objet de plus d’attention comme, du reste, le droit des femmes sur leur corps ».
« Nous voulons changer les traditions, mais ce n’est pas facile », a affirmé Rania Hamid, responsable du service de conseil familial au Centre d’assistance juridique pour les femmes égyptiennes (CEWLA). « Ces traditions ne datent pas d’il y a 20 ans. Elles sont très anciennes. Il faut les changer progressivement ».
Les statistiques
La jeune Hend fait partie des 20 000 femmes ou filles qui sont violées chaque année, selon le ministère de l’Intérieur ; ce nombre implique qu’il y a en moyenne 55 viols de femmes chaque jour. Cependant, pour échapper au déshonneur social, les victimes rechignent généralement à porter plainte et leur nombre pourrait être plus important, d’après certains experts. « Si les statistiques du ministère de l’Intérieur ne comptabilisent que 20 000 victimes, il faut alors multiplier ce nombre par 10 », a dit Engy Ghozlan, une activiste de la campagne contre le harcèlement organisée par le Centre égyptien pour la défense des droits de la femme (ECWR). « Il est difficile de savoir [précisément combien de femmes sont violées] parce qu’il n’existe pas beaucoup de données statistiques sur le sujet. La plupart des femmes refusent de témoigner et de reconnaître qu’elles ont été victimes de viol, parce que d’un point de vue culturel, ce n’est pas acceptable ».
Les statistiques sur les viols sont bien connues pour être problématiques, en partie parce qu’il n’existe aucune définition précise et unanimement acceptée pour le délit de viol.
En Egypte, par exemple, le viol conjugal n’est pas illégal. « La loi interdit le viol non-conjugal et les peines encourues peuvent aller de trois ans d’emprisonnement à une condamnation à perpétuité ; toutefois, le viol conjugal n’est pas considéré comme un délit », pouvait-on lire dans un rapport du Département d’Etat américain sur l’Egypte, publié en mars 2006.
L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a également mis en garde contre la comparaison des statistiques de viol de différents pays : « Dans le cas de certaines catégories de crimes violents viols ou agressions, par exemple les comparaisons entre pays sont parfois peu fiables et trompeuses ».
Garder le silence
« Personne ne vient me voir pour me dire “j’ai été violée”. Cela n’arrive jamais », a déploré Mme Hamid. « Pour les victimes, le fait que quelques personnes soient au courant du viol suffit largement ».
Dans les régions rurales d'Egypte, l’auteur du viol est souvent un membre de la famille, un oncle peut-être, mais c’est souvent la victime qui porte la responsabilité du viol Le viol pose aussi un problème au sein de bon nombre de familles. C’est particulièrement vrai dans les régions plus traditionnelles de l’Egypte où « des crimes d’honneur » sont parfois commis pour sauver l’honneur de la famille de la personne violée, a expliqué Mme Hamid.
Dans certaines régions du sud de l’Egypte, l’auteur du viol est souvent un membre de la famille, un oncle peut-être, mais c’est souvent la victime qui porte la responsabilité du viol, a-t-elle dit. « C’est une question d’honneur. Parfois un frère ou un cousin peut tuer la victime sous prétexte qu’elle l’a cherché, qu’elle l’a provoqué, qu’elle n’est pas digne et qu’elle a une tenue vestimentaire indécente [...] Bien sûr, ce n’est pas la faute de la victime, mais à qui allez-vous le faire comprendre ? À la fille ou à la société ? ».
Toujours selon le rapport du Département d’Etat américain sur l’Egypte, les « crimes d’honneur » ne sont pas techniquement illégaux en Egypte.
Refus de l’aide
Craignant qu’on les rejette ou qu’on leur fasse du mal, les victimes de viol refusent généralement toute aide et affrontent seules le traumatisme post-viol. « Je n’ai jamais eu à traiter de cas de viol de femme égyptienne ; c’est plutôt étrange. Je pense que les femmes ont trop de gêne à venir chercher de l’aide. Les femmes en arrivent à considérer que c’est leur faute si elles ont été victimes de viol », a indiqué Mme Dinesen. « Elles sont choquées, abasourdies. Elles ont très peur, ressentent de la colère, des crises d’angoisse ; elles ont aussi en quelque sorte l’impression d’être devenues des moins que rien ».
Les victimes de viol craignent pour leur réputation au sein de leur famille, vis-à-vis de leurs amis, à l’université et à l’école, et même lorsqu’elles essaient de se marier, a-t-elle dit. « Il ne faut pas que d’autres personnes soient au courant du viol », a expliqué Mme Hamid. « La jeune fille ne veut dire à personne qu’elle s’est fait violer ».
Le nombre de cas de viol ne semble pas diminuer, a fait remarquer Mme Ghozlan, ajoutant que bon nombre de jeunes hommes sont sans emploi et sans ressource si bien que les mariages sont retardés, ce qui crée chez eux des frustrations sexuelles et leur laisse assez de temps libre pour se rendre coupables de harcèlement sexuel, et penser à commettre des viols

21.02.2008 suivante | | Texte
Violences familiales: des femmes murées dans leur silence
Une femme victime de violences physiques au sein de sa famille sur cinq n'a pas porté plainte, ni parlé à qui que ce soit (police, ami, médecin, etc.) de ces agressions, révèle jeudi une enquête de l'Insee réalisée dans des conditions de confidentialité inédites.
Pour les violences sexuelles, la proportion de victimes murées ainsi dans leur silence est même de une sur trois, selon l'étude de l'Institut national de la Statistique et des Etudes économiques (Insee), réalisée entre janvier et mars 2007 auprès de 17.500 personnes.
"Et quand la victime se confie, c'est rarement à la police", qui ne reçoit que 12% des victimes (plainte ou main courante) pour les violences physiques, et 8% pour les violences sexuelles, "soit globalement à peine une sur dix".
Quand elles se décident à parler de l'agression subie, c'est plus souvent à un proche ou un ami (42%) ou à un professionnel (19%) qu'à la police.
"Tout se passe comme si elles cherchaient davantage à être comprises et soignées que vengées, ou comme si elles n'avaient pas confiance dans les chances de voir leur agresseur puni", commentent les auteurs de l'étude.
Au total, 6% des femmes âgées de 18 à 59 ans disent pourtant avoir été l'objet d'injures sexistes, 2,5% avoir été agressées physiquement et 1,5% avoir subi un viol ou une tentative de viol en 2005 ou 2006, selon les témoignages recueillis par les quelque 300 enquêteurs déployés trois mois durant par l'Insee pour l'enquête.
"Une fois sur deux, c'est le conjoint qui est l'auteur des violences envers la femme à l'intérieur du ménage. C'est même le cas trois fois sur quatre quand il s'agit de violences sexuelles".
Dans le cas des viols, un sur cinq est perpétré par l'ex-conjoint et la moitié des victimes connaissaient leur agresseur, selon l'étude.
Comment les enquêteurs de l'Insee parviennent-ils à "faire parler" ces femmes de violences qu'elles n'ont jusqu'ici osé rapporter à personne ? Comment libérer leur parole quand quelqu'un du ménage, peut-être même leur bourreau (mari, ami, fils, père, mère, etc), peut être présent dans la pièce pendant le questionnaire ?
Sans doute en grande partie grâce à un procédé jusqu'ici jamais utilisé pour ce type d'enquête : un casque qui isole la personne interrogée de son entourage et lui permet d'être seule à entendre les questions.
Quand on lui demande dans le casque relié à un ordinateur portable "en 2005 ou 2006, est-il arrivé qu'une personne qui vit actuellement avec vous, vous gifle, vous frappe, vous donne des coups ou vous fasse subir toute autre violence physique ?", elle se contente de taper sur une touche correspondant à "oui" ou "non".
Le questionnaire devient alors de plus en plus précis: "à quelle fréquence ont lieu ces violences ? par qui ?, etc.", sans que personne alentour, pas même l'enquêteur, ne connaisse les questions et réponses qui sont ensuite dépouillées anonymement par un centre informatique à Lille.
Jusqu'ici silencieuse, la victime peut ainsi - parfois pour la première fois - exister en tant que telle, une étape symbolique importante quand on sait la culpabilité et la honte souvent ressenties par les femmes battues.
Elles ne sont pas les seules: les hommes sont aussi parfois victimes de violences conjugales, physiques ou sexuelles, précise l'Insee: "moins nombreux que les femmes, ils taisent ces violences encore plus certainement".
© 2008 AFP

21/02/2008
Meknès: une mineure victime d'un viol collectif
RABAT (MAP) - Une élève de 17 ans a été victime d'un viol collectif à Meknès, commis par une bande de huit individus, apprend-on jeudi de source policière.
Les faits remontent à mardi, lorsque l'adolescente a été accostée sur son chemin de lycée par l'une de ses anciennes connaissances, Y.S alias ""Ilias"" qui, prétextant une demande d'intercession pour régler un différend avec une amie commune, l'a entraînée dans un terrain vague derrière l'établissement scolaire où un guet-apens avait été fomenté par huit autres complices qui ont violé la victime, précise la même source.
Les auteurs présumés, dont cinq mineurs, ont été interpellés par la Police judiciaire avant d'être présentés devant le Parquet général.

Pédophilie: appel du Brugeois condamné à 10 ans de prison
(Belga) Le Brugeois de 37 ans, condamné mardi à dix ans de prison pour le viol de ses deux filles mineures et la production de films pédo-pornographiques qu'il revendait, a décidé d'aller en appel de sa condamnation.
A la suite de cette affaire, 2.500 utilisateurs de matériel pédo-pornographique avaient été identifiés dans 19 pays. L'action internationale d'identification des pédophiles présumés portait le nom de "Koala". Selon le ministère public, le Brugeois était au coeur de ce trafic de matériel pédo-pornographique. L'épouse du Brugeois, reconnue coupable de non-assistance à personne en danger, a été condamnée mardi à deux ans de prison avec sursis. Elle n'a pas encore dit si elle irait en appel. (GFR)

Mercredi 20 Février 2008
Pédophilie: La Belgique choquée
Avocat des familles des petites Julie et Mélissa, retrouvées mortes dans la cave de Marc Dutroux en 1996, Victor Hissel est inculpé pour détention de matériel pornographique à caractère pédophile. L'avocat liégeois reconnaît les faits et ne se cherche pas d'excuses. Il a été confondu grâce une enquête portant sur un réseau pédophile en Australie. La Belgique est en émoi.
L'avocat des victimes de Marc Dutroux, Victor Hissel, est inculpé pour détention de matériel pornographique à caractère pédophile. (Maxppp)Pédophilie: une réponse à Nicolas Sarkozy
La Belgique s'en serait bien passée. Déjà chahuté sur le plan politique, le plat pays voit maintenant ressurgir le spectre de la si traumatisante affaire Dutroux. Mardi, l'avocat liégeois Victor Hissel, connu par l'opinion publique belge comme étant le défenseur des petites Julie et Mélissa, tuées par Marc Dutroux, a en effet été inculpé pour détention de matériel pornographique à caractère pédophile.
Il refait la "Une" de tous les médias belges. Mais pas pour la même raison. A l'époque de l'affaire Dutroux, Victor Hissel s'était employé à dénoncer un vaste système de réseau pédophile. Une stratégie mise à mal tout au long du procès, qui s'est tenu en 2004. L'avocat liégeois était toutefois devenu un visage connu et apprécié de ses concitoyens. Un visage qui refait tristement parler de lui depuis mardi.
Un Brugeois condamné à 10 ans de prison pour le viol de ses filles
Suite à une perquisition à son domicile, des images à caractère pédophile ont en effet été saisies. Lors de son interrogatoire par le magistrat instructeur, il aurait déclaré avoir utilisé sa propre carte de crédit pour télécharger des images d'enfants nus sur des sites internet payants. Il aurait également précisé qu'il n'avait pas été sur ces sites par simple curiosité et n'aurait pas évoqué d'enquête parallèle qui l'y aurait conduit. Sa ligne de défense tient en l'existence de problèmes personnels et médicaux. Et de sa "curiosité", dit-il...
Son inculpation fait suite à vaste enquête internationale sur la pédophilie, initiée en Australie. Baptisée "Koala", cette enquête, lancée en juillet 2006, a permis l'arrestation d'un Brugeois qui avait abusé de ses trois filles, âgées de 6, 8 et 11 ans et mis à disposition d'internautes, contre paiement, des clichés et des films les mettant en scène. L'homme a été jugé et condamné par le tribunal correctionnel de Bruges à dix ans de prison et dix ans de privation de ses droits.
Cette opération d'envergure a permis d'identifier une liste d'adresses informatiques qui ont ensuite été passées aux cribles. Et celle de Victor Hissel est apparue dans le fichier. Le RCCU, la division de la police fédérale chargée de la criminalité informatique, va à présent analyser le disque dur de son ordinateur pour tenter de voir s'il s'est simplement connecté sur certains sites ou s'il a échangé des fichiers avec d'autres internautes. En attendant d'en savoir plus, la Belgique est sous le choc.

20 Février 2008
Procès le 2 mars du mineur accusé du viol d'un Franco-Suisse
| 10h12 La première audience du procès en appel d'un mineur émirati accusé de viol sur un Franco-Suisse de 15 ans a été fixé au 2 mars. En première instance, l'accusé a récemment été condamné à trois ans de prison par un tribunal pour enfants de Dubaï.
«La partie civile et le condamné ont fait appel et la première audience a été fixée au 2 mars», a déclaré mercredi l'avocat de la victime, Hussein Al-Jaziri.
Accusés dans le cadre de la même affaire, deux adultes émiratis ont vu leur peine de 15 ans de prison confirmée dimanche en appel. Leurs avocats ont toutefois décidé de se pourvoir en cassation devant la Cour suprême pour obtenir que la condamnation soit annulée.
Le parquet avait requis la peine maximale, qui pouvait aller jusqu'à la peine de mort, la peine capitale étant inscrite dans le code pénal des Emirats arabes unis pour le délit de viol.
Les faits remontent au 14 juillet. L'adolescent franco-suisse et un ami du même âge sortaient d'une salle de jeux d'un centre commercial huppé de Dubaï lorsqu'un jeune émirati de leur connaissance a proposé de les raccompagner en voiture, en compagnie de deux autres Emiratis de 18 et 36 ans.
Le véhicule a ensuite changé de direction et pris la route du désert et la victime a été violée, sous la menace d'un couteau et d'une canne de billard.

18-01-2008
Bilan de la gendarmerie nationale
Plus de 1.600 mineurs victimes de violences en 2007 en Algérie
Un total de 1.614 mineurs ont subi différentes sortes de violences durant l'année 2007 en Algérie, a indiqué avant-hier la gendarmerie nationale au cours d'une rencontre à Alger sur la maltraitance des enfants.
Ce nombre d'enfants victimes de violences, qui marque une régression par rapport à l'année 2006 (1.676 mineurs) ont été traités psychologiquement au niveau de la cellule de prévention de délinquance juvénile à la gendarmerie nationale, a précisé la psychologue de la cellule, Mlle Zohra Boukaoula, lors d'une journée d'étude sur "la maltraitance : du diagnostic à l'action", initiée par la Fondation Mahfoud-Boucebci. Elle a relevé que le phénomène de la violence à l'encontre des enfants a enregistré une diminution "peu significative" depuis l'année 2004, comparativement à la période 2001-2003.
L'intervenante a fait savoir qu'en 2001, le nombre de mineurs victimes de violences était de 2.078 enfants, un chiffre ayant augmenté pour atteindre près de 2.500 cas en 2003.
Mlle Boukaoula a aussi précisé que cette situation était liée à la période de la décennie noire durant laquelle "beaucoup de jeunes filles se faisaient violer par des terroristes", ajoutant toutefois que ce fléau a baissé depuis 2003.
Concernant les types de violences subies par les mineurs, elle a indiqué que "la principale cause consiste en des coups et blessures volontaires", ce qui représente, a-t-elle précisé, 429 cas répertoriés en 2007, rappelant que 454 enfants en 2006 et 651 en 2003 ont été victimes de ces violences. Elle a noté que l'atteinte à la pudeur vient en deuxième position après les coups et blessures volontaires, soit 349 cas en 2007 contre 372 cas en 2006 et 602 en 2001, précisant que 137 mineurs ont fait l'objet de viol durant l'année précédente (2007).
Douze cas de victimes d'inceste ont été traités au niveau de la cellule de prévention de la délinquance juvénile à la gendarmerie nationale, selon Mlle Boukaoula, déplorant ainsi qu'en dépit de sa persistance, "ce phénomène continue d'être considéré comme étant un tabou au sein de la société".

Lundi 18 Février 2008
Bob Swaim mis en examen pour viol
Bob Swaim, le réalisateur de "La Balance", a été mis en examen pour le viol présumé d'une jeune femme à qui il dispensait des cours de cinéma.
L'Américain Bob Swaim, le réalisateur de La Balance (avec Nathalie Baye et Richard Berry), a été mis en examen le 23 janvier à Paris, mais laissé libre. Installé en France depuis une quarantaine d'années, le cinéaste, âgé de 65 ans, est accusé par l'une de ses étudiantes de l'université américaine de Paris d'agression sexuelle. Le fait daterait de février 2007 et aurait eu lieu au domicile de la jeune femme, chez qui il se serait rendu pour un casting. Placé sous contrôle judiciaire, renforcé à la suite d'un appel du parquet, il est notamment interdit à Bob Swaim de donner des cours à ses étudiants. Selon une source judiciaire, le cinéaste reconnaît la matérialité des faits mais dénonce l'absence de consentement de la jeune femme, dont l'âge n'a pas été précisé.

Samedi 16 février 2008
Enquête - Le “violeur aux volets” derrière les barreaux
Un présumé violeur en série de 33 ans a été interpellé mardi à Paris alors qu’il repartait en « chasse » d’une nouvelle proie. L’homme, jugé très dangereux par les enquêteurs, procédait toujours de la même manière pour appréhender ses victimes…
L’histoire ressemble de bout en bout à un polar. D’un côté, un prédateur qui observait ses futures victimes, des jeunes femmes domiciliées au rez-de-chaussée, à travers les volets afin de connaître leurs habitudes. Puis entrait par effraction chez elles et passait à l’acte. Et de l’autre, des enquêteurs de la 2e division de police judiciaire (DPJ) engagés dans une longue traque difficile, celle d’un homme qu’aucun élément scientifique ne permettait d’identifier.
Pourtant, une faille aura eu raison de l’homme : la répétition de son ode opératoire lors de chacun de ses « crimes ». En effet, grâce à Corail, la cellule de rapprochement des affaires criminelles de la police judiciaire parisienne, les enquêteurs font le lien entre plusieurs dossiers.
« Brun aux cheveux courts »
Dès lors, un premier viol commis en janvier 2007 et un dernier en décembre de la même année, ainsi qu’une tentative de viol, deux agressions sexuelles et trois violations de domicile, principalement dans le XIXe arrondissement de la capitale, sont imputés au même suspect. Armés de tous ces éléments, les policiers continuent patiemment leur enquête de terrain, récoltant des témoignages d’habitants et réussissant ainsi à dresser un premier portrait-robot, un homme brun aux cheveux courts. Jusqu’à interpeller ce mardi près de son domicile le « violeur aux volets », un homme de 33 ans sans profession, au moment où il repartait vraisemblablement « à la chasse ». Mis en examen et écroué avant-hier matin, le prédateur a avoué les faits.

Viol - Un plombier pète les plombs
Magali Vogel, le samedi 16 février 2008 à 04:00
Dans l’Essonne, une jeune fille de 18 ans a été victime d’un plombier psychopathe. Violée et torturée, elle a vécu pendant plus de deux heures les pires sévices. Le violeur vient d’être écroué.
Dimanche 10 février. 21 h 15. La nuit est tombée sur la ville de Mennecy, dans l’Essonne. Trois jeunes femmes se baladent dans les rues désertes quand soudain un homme de 35 ans, plombier de profession, arrive dans une Renault Scénic. Une pulsion incontrôlable l’envahit. Il tente alors de séquestrer les trois jeunes femmes en les forçant à monter dans sa voiture. Deux d’entre elles arrivent à échapper à leur bourreau, mais l’une d’elles, âgée de 18 ans, ne parvient pas à s’extraire de cet enfer. L’homme démarre en trombe et l’emmène à quelques kilomètres de là, au milieu des champs. Prise au piège, elle va alors subir les fantasmes les plus pervers de son kidnappeur. La victime est violée à plusieurs reprises et torturée jusqu’à 2 heures du matin. Le psychopathe finit par la dénuder et l’abandonner.
Une personne charmante
Se débarrassant de toutes les pièces à conviction, il jette sac à main et téléphone portable dans une bouche d’égout. Bouleversée, apeurée, choquée, la jeune fille erre. Elle est finalement recueillie par un automobiliste qui l’emmène directement à la gendarmerie. Le suspect est appréhendé plus tard sur son lieu de travail et mis en examen pour séquestration, viols et actes de barbarie. Il se défend en déclarant avoir agi sous le coup d’une « pulsion ». Les amis de ce détraqué le présentent comme une personne charmante, un père de famille heureux et un employé modèle. Qui aurait pu prédire qu’une telle perversion sommeillait en lui ?

Le 15-2-2008
Il viole une fille dans un jardin
Saïda se promenait dans un jardin, pas loin de chez elle lorsqu’elle fut surprise par un jeune homme qui n’a pas hésité à la violer sous la menace d’un couteau.
Quand Saïda s’est présentée devant les magistrats de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, elle a gardé le mutisme. Elle ressemblait à une sourde-muette. Le président de la Cour la sollicitait de lui raconter son histoire, de lui dévoiler toute la vérité. Il semblait que Saïda souhaitait enterrer son histoire. Mais le président de la Cour a tenté de la convaincre à parler, surtout que son bourreau a nié les charges retenues contre lui.
«Je ne l’ai jamais vue, M. le président…», a déclaré le mis en cause au début de l’audience.
Jamal, ce jeune homme de trente-deux ans, célibataire et sans profession clamait haut et fort son innocence. Au contraire, le procès-verbal de son audition rédigé par la police judiciaire le met en cause. Le président de la Cour lui avait demandé au début de son interrogatoire si toutes les déclarations consignées dans le procès-verbal lui appartenaient. Sa réponse était négative. «N’est-ce pas toi qui as déclaré aux enquêteurs que tu es né à Boujaâd, que tu es l’aîné d’une fratrie de cinq frères et sœurs, que tu as quitté l’école à la huitième année de l’enseignement fondamentale, que tu as travaillé durant deux ans chez un soudeur, que tu avais commencé à l’âge de dix-huit ans à consommer de la drogue et à t’enivrer ?», lui a demandé le président de la cour.
Jamal a répondu que c’était vrai. Le président lui a affirmé que les enquêteurs parviendraient à reproduire le scénario du viol qui lui coûterait quelques années derrière les murs de la prison. Jamal a gardé le silence. Il n’avait pas de réponse convaincante. C’est la raison pour laquelle, Saïda était obligée de témoigner contre lui pour permettre à la Cour d’avoir une image claire sur toute l’affaire. Elle a raconté à la Cour qu’elle est à son dix-huitième printemps, qu’elle a abandonné l’école dès le primaire, qu’elle est restée chez elle sans jamais chercher un travail, qu’elle sortait de temps en temps de chez elle soit pour rendre visite à une amie ou voisine du quartier, soit pour faire un tour au petit jardin, pas loin de chez elle.
Le jour du viole, elle avait quitté la maison à 18h. En arrivant au jardin, elle s’est assise sur un siège. Tout à coup, un jeune homme est arrivé et s'est assis près d’elle. Sans lui adresser la parole, il a mis un couteau près de ses côtes et l’a obligée de l’accompagner derrière un arbre, loin des regards de quelques curieux. Craignant d’être poignardée, Saïda l’a accompagné sans dire mot. Derrière l’arbre, il l’a violée avant de prendre la fuite. Jamal a été arrêté le lendemain au même jardin. Un acte qui lui a coûté trois ans de prison ferme.

14.02.08
Un viol à Okinawa ravive la colère de la population japonaise contre la présence militaire américaine
LE MONDE | | 13h53 • Mis à jour le 14.02.08 | 13h53TOKYO CORRESPONDANCE
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Le viol présumé d'une adolescente de 14 ans par un marine américain sur l'île d'Okinawa exacerbe les tensions entre les résidents japonais et les troupes des Etats-Unis déployées dans l'archipel du sud du Japon. Pour désamorcer la crise, l'ambassadeur des Etats-Unis, Thomas Schieffer, et le commandant américain au Japon, le général Bruce Wright, se sont rendus, mercredi 13 février, à Okinawa, deux jours après l'arrestation du sergent Tyrone Luther Hadnott, auteur présumé d'une agression qu'il nie. M. Schieffer a présenté les "regrets" américains et promis la coopération de son pays pour que "justice soit faite".
L'initiative des responsables américains reflète leurs craintes de voir se répéter le scénario de 1995, quand le viol d'une fillette de 12 ans par trois soldats avait suscité une vague de protestations dont le point d'orgue avait été une manifestation de 100 000 personnes à Naha, capitale d'Okinawa. La tension avait conduit Japonais et Américains à décider, en 1996, le déplacement d'une base aérienne du corps des marines. Les Etats-Unis s'étaient engagés à renforcer les mesures de prévention des crimes, mais les problèmes n'ont pas disparu. Selon un décompte du quotidienYomiuri, 32 militaires américains ont été arrêtés entre 1996 et 2006 pour un meurtre, des viols et des cambriolages.
DEMANDES D'EXCUSES
La persistance des crimes et délits explique la vivacité des réactions après l'arrestation du sergent Hadnott. Les municipalités de Chatan, lieu de l'agression, et d'Okinawa ont adopté des résolutions exigeant renforcement de la discipline, excuses et dédommagements. Le premier ministre japonais, Yasuo Fukuda, a qualifié l'agression d'"impardonnable". Le ministre de la défense, Shigeru Ishiba, y voit une question qui "pourrait affecter les fondements de l'alliance nippo-américaine".
Cette polémique survient alors que les Etats-Unis procèdent au redéploiement de leurs 47 000 militaires basés au Japon, dont 74 % à Okinawa. Le déplacement de certaines bases est programmé, tout comme le transfert de 8 000 marines d'Okinawa vers l'île de Guam. L'objectif est notamment d'alléger la présence des troupes à Okinawa, territoire occupé par les Etats-Unis de 1945 à 1972 avant sa restitution au Japon.
Pour le ministre japonais des affaires étrangères, Masahiko Komura, le bon déroulement du redéploiement se voit menacé par le dernier incident. Outre le mécontentement des habitants d'Okinawa, a-t-il estimé, "la question de la discipline des militaires américains restera un problème, quel que soit l'endroit où se trouveront les bases".

Akahata, le 13 Février 2008
Marine Américain détenu pour viol d’une fille de 14 ans à Okinawa
Le 10 Février, un marine Américain a violé une fille de 14 ans à la ville de Chatan, dans la province d’Okinawa. Dans cette région, les soldats Américains ont souvent commis des crimes vicieux, y compris un viol de groupe d’une fille d’école primaire en 1995. Les Okinawaiens sont très amers vis-à-vis du crime plus récent et renforcent leur appel pour la fin des bases militaires Américaines.
Le Comité Provincial d’Okinawa du Parti Communiste Japonais a organisé une manifestation de proteste très forte au Bureau de Défense d’Okinawa et au Bureau Okinawan du Ministère des Affaires Étrangères. Le gouvernement d’Okinawa ainsi que les mairies de la ville d’Okinawa et de la ville de Chatan ont formellement demandé aux forces Américaines à Okinawa une demande officielle de pardon et des mesuresdrastiques pour solutionner la question.
Le 11 Février, la Police Provincial d’Okinawa a détenu Tyrone Hadnott, 38 ans, basé au Camp Courtney, comme suspect du viol de la lycéenne dans sa voiture garée près d’un parc à Chatan, au tour de 22h35 le 10 Février.
Après le viol de groupe en 1995, les Okinawans ont réalisé plusieurs actions de proteste, en demandant une révision drastique de l’Accord du Status des Forces Japon-US, connu par sa sigle en Anglais SOFA, ainsi que des réductions du nombre de bases Américaines à Okinawa. Pourtant, le gouvernement a refusé de réviser le SOFA. Depuis 1973, quand Okinawa a été retournée au Japon, le nombre de crimes connues qui ont été commis par des militaires Américains dépasse les 5.000.

ABUS ET EXPLOITATIONS SEXUELS DES ENFANTS : Comment rendre compte sans stigmatiser
Mieux outiller les journalistes dans le traitement de l’information relative aux abus et exploitations sexuels des enfants sans verser dans la stigmatisation et dans le respect de la personnalité et de la dignité. C’est l’objectif d’un séminaire de formation d’une cinquantaine de journalistes.
Plus de cinquante journalistes de la presse nationale planchent, depuis mardi, sur les techniques de communication à utiliser pour mieux traiter les informations relatives aux abus et exploitations sexuelles des enfants. Ce séminaire de deux jours, animé par Bassirou Kébé, coordonnateur du Projet de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants, le Dr Oumar Ndoye, le conseiller juridique de l’Adie, Mouhamadou Lô, et des professionnels de la communication, notamment Adama Sow et El Hadj Tandian, a été organisé par le Projet, en collaboration avec le Groupe d’action contre le viol des enfants (Grave).
Au cours de la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée dans la capitale du Nord, à l’hydrobase, le gouverneur Mouhamadou Moustapha Ndao a précisé que le thème est d’actualité et ne pouvait être plus approprié, étant donné qu’aujourd’hui le phénomène des abus et exploitations sexuelles des enfants gagne de plus en plus d’ampleur et que la presse est quotidiennement inondée de faits de ce genre. Le plus ignoble est qu’il s’agit souvent de viols de candides jeunes filles. Selon le gouverneur Moustapha Ndao, qui s’exprimait au nom du ministre de la Famille, de l’Entreprenariat féminin et de la microfinance, même si, par ailleurs, le phénomène était jusque-là entouré de tabous, il n’en demeure pas moins vrai que le silence se brise de plus en plus grâce aux défenseurs des enfants.
Cependant, a-t-il poursuivi, il convient de reconnaître qu’écrire et parler des abus et exploitations sexuels des enfants n’est point chose aisée.
En effet, son traitement nécessite une maîtrise des instruments juridiques de protection des enfants, mais également des techniques rédactionnelles. En tout état de cause, la sensibilité et l’engagement personnel du journaliste dans le respect de la déontologie professionnelle sont déterminants pour assurer un meilleur traitement des faits de ces types de fléau social. C’est pourquoi, a-t-il souligné, occulter ces considérations ne contribuerait qu’à accentuer les séquelles des enfants victimes des abus et exploitations sexuels qui, en plus des conséquences psychosomatiques, risquent d’être stigmatisés à vie.
Dès lors, a-t-il indiqué, l’engagement des journalistes auprès du ministère de la Famille et de l’Entreprenariat féminin, pour la protection des droits de l’enfant, notamment ceux en situation difficile dont les enfants victimes d’abus et d’exploitations sexuels s’impose.
C’est dans une telle optique que s’inscrit, selon le gouverneur de la région, l’organisation de ce séminaire dont l’objectif est de mieux outiller les journalistes partenaires dans le traitement de l’information relative à ces phénomènes sans verser dans la stigmatisation et dans le respect de la personnalité et de la dignité de l’enfant.
Mbagnick Kharachi DIAGNE

Plus de 5.000 cas de violence à l'égard des femmes recensées en 2007
Fès : Quelques 5.650 cas de femmes violentées, dont près de 2.580 dans la région de Fès Boulemane, et 3.010 en milieu du travail, ont été recensés au Maroc en 2007 par le Centre des droits des gens (CDG).
Le CDG, basé à Fès et comptant plus de 90 sections à travers le Royaume, souligne que les violations enregistrées concernent le viol, la violence corporelle, le non-paiement de la pension alimentaire, l'expulsion du foyer conjugal, la répudiation, les insultes, la maltraitance et le harcèlement sexuel.
Selon le directeur du Centre Jamal Chahdi, le nombre le plus élevé a été enregistré en mai avec 680 cas de violences, suivi des mois d'avril (660), novembre (635), octobre (577), février (571), juin (530), mars (525), juillet (420), septembre (416), janvier (262) et décembre avec 160.
Concernant les 3.310 cas de violations enregistrés parmi les femmes ouvrières, le directeur du CDG souligne qu'ils concernent essentiellement le licenciement abusif, la non déclaration des heures du travail, le harcèlement sexuel, l'absence de couverture sociale et d'indemnisation des heures supplémentaires et la violation du Code du travail.
Il a, dans ce sens, appelé à l'implication de tous les acteurs de la société pour garantir une application optimale des dispositions du Code de la famille, notamment l'accélération du rythme d'application des jugements et la préservation des droits de femmes dans le milieu du travail.
M. Chahdi a appelé aussi au respect du Code du travail, à la création de comités d'entreprises et de services de santé en milieu professionnel, la simplification des procédures judiciaires dans les conflits de travail et la dynamisation du rôle des syndicats en s'attelant à garantir une large représentativité des femmes.
Le directeur du centre s'est félicité, d'autre part, des efforts déployés au cours des dernières années en la matière, rappelant l'appui apporté aux efforts de lutte contre la violence à l'égard des femmes à travers la mise en place d'une stratégie nationale pour la défense des droits de la femme, en plus des mesures préventives prises par le Ministère de la Justice et les centres créés pour accueillir et réconforter les femmes victimes de la violence.
M. Chahdi a, par ailleurs, plaidé pour l'encouragement de l'éducation aux droits de l'Homme en vue de contribuer au "changement des stéréotypes sociaux et des mentalités".
Il a fait état du lancement d'une campagne de lutte contre la violence en milieu scolaire, précisant que ce travail de sensibilisation au sein des établissements scolaires primaires et secondaires vise la vulgarisation de l'éducation au concept des droits humains.
Tout en soulignant l'importance du rôle de la société civile en matière de sensibilisation des jeunes à la question de la violence à l'égard des femmes, M. Chahdi a appelé à l'encouragement des activités parascolaires, des clubs de l'éducation aux droits humains dans les lycées, l'organisation de sessions de formation au profit des jeunes, d'ateliers de l'éducation au concept de l'égalité entre les sexes et d'espaces derencontre entre les jeunes.
Le Centre des Droits des Gens (CDG) a été fondé en 1999 à Fès avec l'objectif de créer un réseau national de défense et d'éducation des droits de l'Homme. Les femmes, les enfants, les enseignants, le personnel juridique et de la santé ont été prioritaires dans l'action du centre pour l'ducation aux droits de l'Homme.
Fonctionnant grâce au soutien de partenaires locaux et internationaux, le CDG offre soutien, écoute et orientation juridique à la population.
MAP

13 Février 2008
Un père accusé d'avoir séquestré et violé sa fille
| 00h05 L'ado est tombée enceinte deux fois. L'inculpé est soupçonné de l'avoir enfermée dans une cave. L'avocate du prévenu, détenu depuis deux ans et demi, conteste les faits reprochés.
La justice suspecte G. d'avoir frappé, violé, séquestré et mis enceinte à deux reprises sa fille adoptive entre 2003 et 2005. La mère de l'adolescente et une ex-conjointe déclarent aussi avoir subi des violences sexuelles de la part de ce robuste Suisse, âgé de 42 ans. Ce n'est pas tout: selon nos renseignements, une procédure a été ouverte suite à la disparition d'une de ses conquêtes féminines en 2004. En effet, dans l'enquête en cours figurent des déclarations du prévenu se disant capable de faire disparaître des corps. Coïncidence? A ce jour, la maîtresse reste introuvable.
Hier, l'inculpé comparaissait devant la Chambre d'accusation en vue de la prolongation de sa détention préventive: ses longs cheveux luisants sont retenus par un élastique, il se tient droit et ses grandes mains ne quittent pas ses genoux durant toute l'audience. Arrêté en août 2005, l'homme assure que les plaignantes étaient consentantes et que sa fille adoptive avait subtilisé son sperme pour s'auto-inséminer: «Elle était amoureuse de moi.» Père de dix enfants vivant à Genève, il conteste tout viol affirmant même que son charme lui a permis de se prostituer chez les dames de la bonne société genevoise.
Pourtant, le récit de sa fille adoptive originaire du Honduras est accablant. Arrivée en 2002 à Genève avec sa mère, elle est accueillie par son nouveau père. Elle a 13 ans lorsque G. la viole pour la première fois en 2003, explique Me Saskia Ditisheim, avocate de la jeune femme. «Il abuse d'elle deux à trois fois par semaine. Chez lui. Dans sa voiture. Si elle refuse, il la frappe.» Fin 2003 à l'école, des enseignants s'étonnent du ventre rond de l'adolescente. Le cas est dénoncé. Mais l'ado ne dit pas qui est le père et décide de garder l'enfant. «Début 2004, il l'a séquestrée des semaines dans une cave à Plainpalais, poursuit l'avocate en lisant la déposition de sa cliente. Il lui amenait des jus de fruits, des biscuits et un seau pour ses besoins naturels.»
Elle avorte
Le 24 février 2004, la police, qui la recherche, l'arrêtera à la douane en compagnie de G. «Il voulait l'emmener en Espagne», ajoute Me Ditisheim. L'écolière, originaire du Honduras, est hospitalisée puis placée en foyer jusqu'en avril. Puis, elle quitte la Suisse pour repartir «au pays» dans une famille d'accueil -hondurienne. «En accord avec les autorités de protection de la jeunesse.» Un an plus tard, elle revient à Genève avec son enfant. «Là, G. l'enlève dans un appartement aux Pâquis, puis à Plan-les-Ouates, déplore Me Ditisheim. Il la viole à nouveau.» Mais une des ex-femmes de G. dépose plainte contre lui en août 2005 et pousse l'ado à en faire de même. Enceinte de onze semaines, elle décide d'avorter et de se battre en justic
Lenteur de l’enquête dénoncée
Nouvelle avocate de l’inculpé, Me Josiane Stickel-Cicurel s’étonne de la lenteur de l’enquête et de la longue détention préventive de G., son client. «Cette procédure doit cesser de ronronner.» Et de relever les «manquements» de l’instruction et «les mensonges» de l’adolescente: «Il n’y a même pas eu d’enquête de voisinage prouvant les séquestrations, pas plus que de certificats médicaux des plaignantes étayant leurs accusations. Un coup contre une femme est un coup de trop. Encore faut-il le prouver! De plus, mon client n’a pas d’antécédents violents.» Sa longue détention préventive de deux ans et demi est comparable, dit-elle, «à celle liée à la mort d’un célèbre banquier à Genève (ndlr: Edouard Stern)».
Autorités responsables?
Me Ditisheim se demande, elle, si les services de protection de la jeunesse ont bien fait leur travail, notamment en laissant la jeune femme repartir au Honduras. Nous avons tenté hier après-midi d’en savoir plus auprès des
autorités concernées. Sans y parvenir.
A noter que les juges de la Chambre d’accusation tranchent ce matin sur la durée de la prolongation de la détention de G. Les besoins de l’enquête et les risques de collusion avec les plaignantes pèseront lourd sur leur décision.

Le mardi 12 février 2008
Le ténor Tito Beltran condamné pour viol en Suède
Un chanteur d'opéra suédois d'origine chilienne, Tito Beltran, a été condamné mardi à deux ans de prison pour le viol d'une jeune femme, a-t-on appris de source judiciaire, au terme d'un procès qui a passionné toute la Suède.
Le tribunal d'Ystad a estimé que M. Beltran, 42 ans, s'était rendu coupable du viol en 1999 d'une jeune femme qui avait 18 ans au moment des faits, selon le jugement dont l'AFP a obtenu une copie.
Le viol aurait été commis lors d'une tournée d'artistes dans le pays scandinave et la victime était la nourrice des enfants d'une actrice suédoise.
Tito Beltran a reconnu avoir eu un rapport sexuel avec la jeune fille, mais nié qu'il s'agissait d'un viol. Lors d'une audience, l'artiste s'était évanoui et avait dû être évacué en ambulance vers un hôpital.
Ce verdict était très attendu dans le pays où l'affaire a fait couler beaucoup d'encre. Les partisans et détracteurs du chanteur d'opéra se sont exprimés dans les médias avec passion.
Plusieurs artistes très populaires en Suède s'étaient prononcés ces dernières semaines pour accuser ou prendre la défense du ténor.
Le chanteur a aussi été condamné à verser 112 035 couronnes (18 000 $) à la jeune femme dont l'identité n'a pas été révélée.

le mardi 12 février 2008
Mensonge - Kidnapping et viol imaginaires
Le terrible scénario
Parce qu’elle craignait que ses parents découvrent qu’elle n’était plus vierge, une adolescente de 15 ans originaire d’Avignon s’est inventé une séquestration suivie d’un viol.
Lorsqu’elle s’est assise devant le policier d’astreinte du commissariat Saint-Roch, dans le centre d’Avignon, Eve (*) a hésité. Quelques secondes. Puis, d’une voix calme et posée, elle a commencé son récit. Quelques heures plus tôt, un peu après midi, l’adolescente raconte qu’elle était à peine sortie de cours lorsque trois hommes, trois inconnus, lui sont tombés dessus avant de la jeter dans une voiture. Une voiture rouge.
La suite, c’est La Provence qui la détaille : sans un mot, les trois agresseurs auraient alors emmené leur victime au bout d’un chemin situé tout près d’un cours d’eau. Là, deux d’entre eux l’auraient tenue pendant que le troisième l’aurait violée. « Sauvagement », selon les dires de l’adolescente qui a ensuite été relâchée. Meurtrie.
En écoutant ce terrible récit, le fonctionnaire échafaude dans sa tête une première piste. Celle du lieu de l’agression. Connaissant parfaitement la région, il imagine que les faits se sont déroulés sur les bords du Rhône, sans doute au niveau de l’île de la Barthelasse. Situé face aux remparts de la vieille ville, l’endroit, ceinturé par les deux bras du Rhône, est sillonné par des chemins et des petites routes entourés de végétation. Donc à l’abri des regards.
Tandis qu’une inspection des lieux est décidée, l’adolescente est envoyée chez un gynécologue. Ses conclusions vont tout changer. En effet, le médecin en est convaincu, la jeune fille n’a pas subi de violences sexuelles. Et elle n’est plus vierge.
Convoquée samedi pour s’expliquer, Eve a rapidement craqué. Cette histoire ? Un scénario monté de toutes pièces, dicté par la peur que ses parents ne découvrent qu’elle avait déjà eu des rapports intimes. Ces derniers avaient d’ailleurs programmé de la faire prochainement examiner chez un gynécologue. Le rendez-vous a été annulé.

11/02/2008
Un pédophile récidiviste aurait fait de nouvelles victimes
(D'après La Presse canadienne) - Un pédophile récidiviste qui avait ouvert une école de boxe chinoise dans la région de Saint-Hyacinthe aurait fait de nouvelles victimes.
Gaétan Carrier, 53 ans, a été arrêté dans la région de Sherbrooke, il y a trois semaines, pour faire face à des accusations de nature sexuelle pour des gestes posés à son école de boxe chinoise de Saint-Dominique, en Montérégie.
Lundi, alors que devait se tenir son enquête sur remise en liberté au palais de justice de Saint-Hyacinthe, la Couronne a déposé 12 nouveaux chefs d'accusation pour des gestes posés sur deux présumées victimes aujourd'hui âgées dans la quarantaine.
Les gestes se seraient produits entre 1972 et 1984, dans la région de Granby et à Sherbrooke. On parle d'agression sexuelle sur une fille de moins de 14 ans, de viol, de grossière indécence et d'attentat à la pudeur sur un garçon et une fille.
L'enquête sur remise en liberté a étéreportée au 19 février.
Ces accusations s'ajoutent à celles déposées il y a trois semaines pour des gestes à caractère sexuel commis en 2007.
Carrier avait déjà été condamné à quatre ans de prison en 1999 pour agressions sexuelles sur des mineures. Il était sous le coup d'une interdiction de se trouver en présence d'enfants de moins de 14 ans pour une période de cinq ans.
Il est également accusé de bris de condition.

11 février 2008
Deux jeunes menacés de mort pour viol d'un garçon
Amnesty international lance un appel à mobilisation après que deux jeunes, Tayyeb Karimi et Yazdan, soient menacés de mort. Ils sont accusés de l'enlèvement et du viol de deux jeunes hommes ainsi que de vol. Ils auraient été condamnés à mort en mai 2007 par un juge de Shiraz, province de Fars (sud de l'Iran). Leur exécution avait été annoncée par la presse iranienne en janvier (lire Quotidien du 7 janvier) mais Amnesty international les croit toujours en vie et appelle à protester contre leur condamnation.

"Pierrot le fou" sera jugé en octobre 2008
Pierre Bodein, surnommé "Pierrot le fou", sera rejugé devant la cour d'assises d'appel de Colmar (Haut-Rhin) au mois d'octobre prochain. Condamné en juillet 2007 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine incompressible de 30 ans, Pierre Bodein, a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Il avait fait appel aussitôt après sa condamnation par la cour d'assises du Bas-Rhin pour les trois assassinats précédés de viol de Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, Julie Scharsch, 14 ans, et Hedwige Vallée, 38 ans. Tous ces crimes avaient été commis à la fin du mois de juin 2004, dans la région d'Obernai, dans le Bas-Rhin.

09.02.2008
Un récidiviste de 21 ans aurait violé un enfant de 4 ans
Le jeune homme a été mis en examen et écroué par le parquet de Perpignan. Il est accusé de "viol" sur un enfant de 4 ans et d'une autre "agression sexuelle" commise en 2006.
Le parquet de Perpignan a mis en examen un jeune homme de 21 ans accusé de "viol" sur un enfant de 4 ans et d'une autre "agression sexuelle" remontant à 2006. Il a été écroué, mardi 29 janvier, dans la soirée.
Le jeune homme avait été interpellé dimanche en fin d'après-midi. Il avait peu avant entraîné un jeune enfant dans un local à vélos proche de l'appartement de rez-de-chaussée devant lequel il jouait, tandis que sa mère y faisait son ménage.
Pulsions pédophiles
En entendant les cris de son enfant, la mère s'était précipitée dans le local, tandis que l'homme quittait les lieux précipitamment.
L'homme, qui niait les faits décrits par l'enfant et confirmés par une expertise médicale, a avoué lundi pendant sa garde-à-vue. Un psychiatre a examiné le jeune homme après son audition et a considéré qu'il était "dangereux" et animé par des pulsions pédophiles.
Récidiviste
Le jeune homme avait été condamné fin 2007 à 18 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, après une agression sexuelle commise en 2004 sur un garçonnet de 6 ans, a précisé le parquet.
En 2006, il avait été mis en cause dans une autre affaire d'agression sexuelle contre un garçon de 7 ans. L'affaire avait été classée, la victime n'ayant pu le reconnaître.
Une information judiciaire a été ouverte mardi par le parquet tant pour le "viol" de dimanche que l'agression de 2006.

Séquestration et viol d’une mineure marocaine à Bruxelles
6 février 2008
Un homme âgé de 26 ans a été interpellé samedi par la police de la zone de Bruxelles-Ouest pour avoir séquestré et violé sa jeune fiancée mineure âgée de 17 ans, à Jette, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Bruxelles et de la police. Le couple s’était fiancé au Maroc. Le suspect, Nssar’dinne, domicilié à Evere, a été déféré au parquet de Bruxelles.
La victime, qui se prénomme Nora, a été séquestrée dans un appartement situé rue Paul Michiels à Jette durant deux semaines et a eu des rapports sexuels non consentis.
Résidant en France avec sa famille, la jeune fiancée avait déposée plainte dans l’arrondissement où elle habite après avoir reçu des coups de la part de son fiancé.
Lors de son retour en Belgique dans le but de récupérer des affaires personnelles, la victime a été séquestrée durant deux semaines dans un appartement occupé par son fiancé et où elle a été violée. La victime était malgré tout nourrie.
Après deux semaines de séquestration, elle a téléphoné à partir d’un GSM à la police. La mineure a été prise en charge par la police et a déposé plainte. La police a interpellé le suspect à l’appartement de Jette qui était placé sous surveillance.
La Dernière Heure

Un présentateur radio de la BBC accusé du viol d'un homme
Nigel Wrench (photo), 47 ans, est accusé d'avoir drogué un homme qu'il avait invité chez lui, puis de l'avoir violé et battu le 1er janvier 2007. L'inculpé, qui travaille comme présentateur radio à la BBC et clame son innocence, a comparu devant un tribunal hier, lundi 4 février, selon le site web de la BBC. D'après le procureur, Wrench aurait rencontré sa victime, alors âgée de 26 ans, à une soirée londonienne. Invité chez Wrench pour voir sa collection d'art, le jeune homme aurait perdu connaissance après avoir bu un verre de champagne. Il se serait réveillé nu sur le lit de Wrench alors que celui-ci lui faisait avaler un comprimé. Wrench l'aurait ensuite agressé sexuellement, frappé et mordu. La police a trouvé le même somnifère dans l'appartement du présentateur que dans le sang de la victime présumée.

2/02/2008
A Bordeaux, les ados suicidaires placés en "hospitalisation de décantation
"Je suis ici pour laisser derrière mes souffrances", raconte Marie, 15 ans, qui séjourne au Pôle aquitain de l'adolescent, une structure originale où les jeunes suicidaires sont placés en "hospitalisation de décantation" pour faire émerger l'origine de leur mal-être.
"Les jeunes qui arrivent ici croient savoir pourquoi ils veulent fuir la réalité, à cause d'une rupture amoureuse, d'un décès ou d'un conflit familial, mais ils ont en fait une fragilité identitaire préexistante, et au bout de quelques jours au centre, ils parlent de viol, de secrets de famille...", explique le Dr Xavier Pommereau, qui dirige l'unité destinée aux 14-25 ans. Marie (le prénom a été modifié, ndlr) a fait une tentative de suicide aux médicaments en août. "Ma mère est morte d'un cancer du pancréas. Elle était alcoolique et toxicomane, elle m'a un peu mise à part. Il y avait aussi des défilés de garçons, c'était pas génial comme ambiance à la maison", glisse-t-elle, les yeux cernés de khôl noir. Selon le Dr Pommereau, l'objectif de l'unité est de "mettre en agitation leur histoire et leur souffrance. C'est une hospitalisation de décantation, qui consiste en des soins psychiques intensifs, un peu comme on parle de soins intensifs en réanimation", détaille ce psychiatre de renom. En se confiant aux autres jeunes - l'unité compte quinze places pour des jeunes qui restent de deux à trois semaines -, ou aux professionnels, le "suicidant" peut arriver à comprendre l'origine de son mal-être. Deux jeunes filles sur trois, et un garçon sur sept, ont ainsi subi des violences sexuelles. "Vous n'imaginez pas non plus le nombre de jeunes qui découvrent ici que leur père n'est pas leur vrai père", relève le Dr Pommereau. Si les comportements suicidaires témoignent souvent d'une logique addictive, notamment aux drogues, les professionnels ont noté depuis les années 2000 de nouvelles addictions, comme celle au jeu et à l'informatique, à l'alcoolisation effrenée menant au coma éthilique, ou, chez les filles, à la scarification. Les parents de ces jeunes, en majorité des filles, sont aussi pris en charge par deux assistantes sociales qui explorent avec eux la généalogie, la lignée parentale, pour démêler les noeuds, et y réinscrire l'histoire du jeune. Là aussi, pour "décanter" leurs origines. Des groupes de parole sont organisés tous les jours et chaque jeune dispose d'un psychologue et d'un psychiatre référents, qu'il voit tous les jours à tour de rôle. Le reste du temps est libre, avec la possibilité de se promener dans le parc attenant l'après-midi. "Ce n'est pas parce qu'ils sont suicidaires, qu'on doit les enfermer à un âge où ils découvrent le monde! Les ados sont rassurés de voir qu'ils ne sont pas fous", ajoute le Dr Pommereau, pour qui la psychiatrie asilaire n'est pas une réponse à la souffrance des adolescents. Claire (prénom modifié), 17 ans, pleurait tous les jours au lycée. "J'en avais marre de la vie. Ca s'est aggravé avec la mort de mes grands-parents. En plus j'ai peur du regard des autres", avoue cette jeune fille, en tirant sur la manche de son col roulé. "Depuis hier, je fais des efforts pour m'intégrer aux autres. J'arrive un peu à discuter, je suis contente", sourit-elle, avant d'ajouter "que la différence avec le lycée, c'est qu'ici on ne juge pas. On est tous là pour quelque chose qu'on a en commun".

La perpétuité requise contre le meurtrier présumé d'Elodie5 réactionsPublié le samedi 2 février 2008
L'assassinat d'une top-modèle en Camargue, jugé aux Assises
Mes Goueta et Molla sont les avocats de la famille de la jeune mannequin marseillaise assassinée dans des conditions indicibles, après un calvaire de 24 heures à Aigues-Mortes, en 2005.
L'avocat général de la cour d'assises du Gard n'a aucun doute : pour lui, c'est bien Guillaume Mingaud, 51 ans, sans emploi, qui a assassiné Elodie Morel, cette apprentie top-modèle Marseillaise séquestrée puis étranglée en mai 2005 à Aigues-Mortes (lire La Provence d'hier). Dominique Sié a donc requis le maximum légal de la peine encourue, soit la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans, ainsi qu'une privation des droits civils et civiques de dix ans.
"Guillaume Mingaud est le plus grand pervers que j'ai rencontré. Il doit être retiré de la société, car il est incurable. C'est un psychopathe dangereux déjà condamné à deux reprises (pour viol et tentative de viol, ndlr), coupable sans équivoque de l'escalade dans l'horreur subie par une jeune femme qui croyait en ses rêves",a déclaré l'avocat général, les yeux dans les yeux de l'accusé.
12 à 15 ans pour le couple coaccusé
Quant aux coaccusés, Richard et Francine Lignier, ils méritent, selon lui, une peine de 12 à 15 ans de réclusion, ainsi que la privation de leurs droits civils et civiques pour dix ans. "On ne peut pas prouver qu'ils ont physiquement participé à la séquestration, mais ils reconnaissent en être les complices. La non-dénonciation de crime paraît moins grave. Pourtant, c'est horrible : Mingaud a été le bourreau d'Elodie, les Lignier en ont été les fossoyeurs", a-t-il argumenté encore, en comparant le premier accusé à un "monstre d'inhumanité" et les deux autres à des "monuments d'égoïsme".
Pour les avocats de la défense, les Lignier ont aussi été victimes de Guillaume Mingaud, qui leur faisait peur. "Ils sont minés par le remords", a plaidé l'un d'eux, oubliant que le couple s'est endormi en pleine audience, au moment où la maman de la victime parlait de sa fille avec émotion. Pour M e Corral, seul avocat à défendre celui que tous dépeignent comme une "bête malfaisante", la tâche a été encore plus ardue. Selon lui, seuls les faits de vol avec violences et de séquestration peuvent être retenus contre Mingaud.
"Il est si facile de le diaboliser ! Mais le dossier est vide d'éléments probants", a-t-il tenté. Le lien en plastique qui a servi à étrangler la victime n'ayant jamais été retrouvée, il est difficile, selon lui, de prouver l'assassinat. Mais pas le vol, pas les coups, pas les jeux sexuels, pas la séquestration, pas les actes de barbarie pour lesquels suffisamment de preuves ont été réunies, que ce soient des traces ADN, des témoignages ou des aveux.
Reste le mobile, qui ne peut pas se limiter à un simple vol de carte bleue. "Cette belle jeune femme devait-elle être livrée à quelqu'un d'autre ?", s'est interrogé M e Molla, avocat de la partie civile, qui n'écarte pas la thèse du proxénétisme. L'audience ayant pris du retard à cause du malaise cardiaque de Richard Lignier, le verdict ne devait tomber que tard dans la nuit d'hier. Nous y reviendrons dans notre édition de demain.
Par Aveline Lucas ( arles@laprovence-presse.fr

02 Février 2008
La maltraitance des mineurs est toujours plus répandue
CRI D'ALARME | 00h00 A l'Hôpital de Zurich, un cas de maltraitance sur deux est lié à des violences sexuelles. Les auteurs sont toujours plus jeunes, les délits toujours plus graves. Les spécialistes en appellent à une campagne nationale de prévention.
© Keystone | Violence entre enfants. L’augmentation de la part des mineurs impliqués dans des affaires de viol sur d’autres mineurs inquiète tout particulièrement les experts.
La maltraitance sur les enfants, ce ne sont pas que des affaires sordides (Seebach, Schmitten, dont les médias se sont fait l'écho ces derniers mois). Pour les professionnels du groupe de protection de l'enfance de l'Hôpital pédiatrique de Zurich, c'est le quotidien. Plus d'un cas par jour, 400 par an, annoncent-ils dans un communiqué diffusé hier. Un chiffre stable depuis 2001, mais élevé. Sans compter que seules les victimes les plus atteintes sont prises en charge à l'hôpital et que bien des affaires ne sont jamais dénoncées.
Auteurs et victimes
L'an dernier, les abus sexuels (qui vont des simples attouchements au viol) constituaient près de la moitié de ces cas de maltraitance (42%) observés à Zurich. Or, 43% des auteurs d'abus étaient des mineurs.
«Ce taux effroyablement haut» correspond à celui des années précédentes. Ce qui inquiète tout particulièrement les experts zurichois, c'est l'augmentation de la part des mineurs impliqués dans des affaires de viol sur d'autres mineurs: un sur deux en 2007, contre un sur trois en 2006 et un sur quatre en 2005. Une tendance confirmée par Marianne Caslisch, médecin responsable de la Clinique pour adolescents des HUG.
Comment expliquer cette courbe ascendante? «Les enfants sont physiquement mûrs plus tôt et ressentent donc des pulsions sexuelles à un moment où ils ne sont pas mûrs psychologiquement», explique le Dr Ulrich Lips, directeur du groupe de protection de l'enfance et du centre d'aide aux victimes de l'Hôpital de Zurich. «Qui plus est, ces jeunes sont hypersexualisés par les images qu'ils voient dans les médias et ils ne savent pas vraiment ce qu'est la sexualité», renchérit Marianne Caslisch. D'où une propension à des pratiques extrêmes qui peuvent aller jusqu'aux tournantes. Rien à voir donc avec des jeux innocents entre enfants: la différence d'âge entre auteurs et victimes et la nature des actes commis ne laissent planer aucun doute quant à la gravité de ces derniers, explique le docteur Lips.
Pour le pédiatre, on ne peut plus attendre: la Confédération doit lancer d'urgence une campagne nationale de prévention semblable à celle contre le sida. Présidente de l'Association suisse pour la protection de l'enfant, Andrea Burgener applaudit. «Nous préparons pour 2010 un programme national pour la protection de l'enfant, grâce au soutien financier de la Confédération et de sponsors privés. Mais je me demande si nous pourrons attendre jusque-là.
Tous les milieux concernés devraient maintenant réunir leurs forces.» Pour faire quoi? Andrea Burgener n'a pas encore de réponse claire. Elle se réjouit certes que le tabou sur la maltraitance sur les enfants, et en particulier sur les violences sexuelles, soit en train de tomber. Dans le même temps, elle s'inquiète de voir que malgré la discussion publique sur le sujet, des mineurs continuent de violer d'autres mineurs. «C'est la preuve que les messages de prévention ne les touchent pas. On doit réfléchir à faire de la prévention avec les moyens qui sont les leurs.»

vendredi 1 février 2008
Un violeur identifié par un code-barres tatoué sur son sexe
Un homme âgé d'une cinquantaine d'années a été interpellé mercredi à Perpignan par les gendarmes pour un viol présumé après avoir été identifié par le code-barres qu'il s'est fait tatouer sur le sexe, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
L'homme, déjà connu pour des affaires de vol et d'agression sexuelle, devrait être mis en examen pour viol aujourd'hui.
Il est soupçonné d'avoir violé une femme de 43 ans en mai 2007 à Néfiach, à 15 km de Perpignan. Agressée, entraînée dans un jardin sous la menace d'un couteau, choquée, elle avait néanmoins pu se souvenir d'une partie de l'immatriculation de la fourgonnette dans laquelle le violeur avait pris la fuite. Elle se souvenait également d'un détail: l'homme avait un code-barres tatoué sur le sexe.
Les gendarmes avaient identifié une trentaine de propriétaires de véhicules correspondant aux descriptions, tous convoqués dans le cadre de l'enquête. L'homme a mis huit mois à répondre aux enquêteurs. Il s'est présenté mercredi et le code-barres a pu être observé lors d'un examen médical. Des analyses ont confirmé que son ADN correspondait aux prélèvements effectués sur la victime après les faits.

Le 1 février 2008
États-Unis : un infirmier s'accuse d'abus sur une centaine de patients
La police américaine cherchait à vérifier jeudi 14 cas d'abus sur près de 100 patients de centres de soins médicaux qu'un infirmier s'accuse d'avoir abusés depuis les années 1980, ont annoncé les autorités.
John Riems, âgé de 49 ans, a été arrêté la semaine dernière et a été inculpé de viol sur un patient partiellement paralysé. Ce cas a déclenché de plus larges investigations nourries par la suspicion d'un proche de ce patient qui a alerté la police.
Parmi les 14 victimes, certaines étaient physiquement ou mentalement dans l'incapacité de dénoncer les faits, a indiqué jeudi le chef de la police de Perkins, Tim McClung. Il a précisé que les victimes étaient aussi bien des femmes que des hommes, la plupart âgés, et que deux étaient décédées.
Riems a travaillé comme infirmier dans une équipe de nuit dans 12 cliniques et hôpitaux du nord de l'Ohio et un centre de soin de New York. Il a avoué à la police que ses pratiques criminelles avaient démarré peu après le début de sa carrière en 1985.
Il n'a été formellement inculpé que pour un cas pour le moment. Les autorités n'ont pas voulu dévoiler si les autres accusations portent sur des abus sexuels ou d'une autre nature. Elles ont précisé que Riems ne pouvait se souvenir précisément que d'une vingtaine de cas sur la centaine dont il s'accuse. L'enquête se poursuit.
© La Presse Canadienne, 2008

Etats-Unis: Report de l'exécution d'un condamné à mort de l'Alabama
La Cour suprême des Etats-Unis a accordé un répit à un condamné à mort qui devait être exécuté jeudi. Il s'agit du dernier en date d'une série de reports après la décision de la plus haute juridiction du pays de se prononcer sur l'injection mortelle.
James Callahan, âgé de 61 ans, avait été reconnu coupable de viol et de meurtre et condamné à la peine capitale. Son exécution était prévue jeudi à 18 heures (01h00 suisses) à la prison d'Holman, dans l'Alabama.
Le 25 septembre dernier, la Cour suprême s'était déclarée compétente pour se prononcer sur la légalité de l'injection aux les condamnés à mort d'un cocktail de trois substances chimiques, protocole utilisé pour les exécutions dans de nombreux Etats américains, dont l'Alabama.
Depuis cette date, aucune exécution n'a eu lieu aux Etats-Unis.

Le 31-1-2008
Un coiffeur pédophile abuse d’un enfant de 5 ans
Au quartier Narjis à Fès, un coiffeur quadragénaire a abusé d’un enfant de cinq ans. Il a été arrêté, dernièrement, par la PJ de la ville et a été traduit devant la justice.
Nous sommes à la capitale spirituelle du Maroc, Fès. Au quartier Narjis, la majorité des habitants connaissent Amine. Il n'était qu'à son cinquième printemps, pourtant ses parents ne l'empêchaient jamais de sortir seul dans la rue. Ils croyaient que son âge n'encouragerait personne à lui faire du mal, ni à porter atteinte à son petit corps. Ils pensaient que tous leurs voisins l’aimaient, lui achetaient des bonbons et des gâteaux, jouaient avec lui... Ils imaginaient que les gens étaient pareils et que leur enfant était en sécurité parmi les voisins. Mais ce que le petit Amine avait subi dernièrement, les a bouleversés. Ils sont persuadés aujourd’hui, d’avoir commis l’erreur de leur vie en permettant à leur enfant de sortir seul dans la rue. Ils n’auraient jamais imaginé, que dans ce monde existait des personnes qui n’ont aucun respect pour l’innocence, aucune morale, aucune éducation, des bêtes sauvages…
Qu'est-il arrivé à leur unique enfant, Amine ?
Comme à l'accoutumée, heureux, plein de vie, Amine jouait, courait, bavardait, souriait avec les habitants qui le croisaient. Tout d’un coup, le coiffeur du quartier, âgé de quarante-trois ans, encore célibataire, vint se tenir devant lui. Amine le regardait tout en gardant son sourire innocent. Le coiffeur s'est incliné pour l'embrasser. L'enfant ne s'en est pas défendu. Le méchant loup l'a tenu par la main et l'a conduit vers son petit salon de coiffiure. L'enfant souriait toujours et rigolait avec le coiffeur. Ce dernier l'a déposé sur un tabouret avant de fermer la porte. Il s’est retourné ensuite vers l'enfant et a commencé à jouer avec lui. Tout d'un coup, il lui a enlevé son pantalon, a déboutonné le sien et l'a violé atrocement. Après quoi, il l'a jeté à la rue. Les larmes aux yeux, Amine est retourné chez lui. Sa mère lui a demandé ce qui lui était arrivé. Avec des phrases entrecoupées de sanglots, il a raconté toute l’histoire. Sa mère, affolée, ne sachant que faire, a téléphoné à son père. Apprenant que son enfant était victime d’un viol commis par le coiffeur pédophile, il s’est présenté au parquet général, à la Cour d'appel de Fès pour déposer plainte. Les instructions ont été données à la PJ de tirer l'affaire au clair. Et le coiffeur a été arrêté et traduit devant la justice.
Par : Abderrafii ALOUMLIKI

samedi 26 janvier 2008
Augmentation des viols au Kenya
GENÈVE - Le Kenya a enregistré une augmentation des viols, notamment d'enfants, depuis que les violences consécutives à la présidentielle contestée de la fin décembre a poussé des dizaines de milliers de déplacés dans des camps de fortune, a annoncé, hier, l'UNICEF. La surpopulation et l'absence de sécurité dans ces camps accroît la vulnérabilité des femmes et filles, a déclaré Véronique Taveau, porte-parole de l'organisme onusien chargé de la protection de l'enfance. "Les cas de viol sont en augmentation", a-t-il ajouté, notant qu'ils se répercuteraient peut-être sur les statistiques du Kenya en matière de contamination par le VIH. Nombre des quelque 255 000 personnes déplacées depuis le 27 décembre se sont rassemblées près des écoles ou des postes de police, espérant y gagner une protection.

26/01/2008
Prison ferme pour avoir violé une patiente
Crédit Photo : TF1/LCI La cour d'assises de l'Aisne, à LaonUn ambulancier de 61 ans écope de trois ans de prison ferme pour le viol d'une patiente de 47 ans dont il était chargé d'assurer le transport.
"Je n'ai pas commis de viol. Elle a participé activement à la relation. Ce n'est pas moi qui ai pris l'initiative, j'ai cédé à sa demande", s'est défendu l'ambulancier au cours du procès.
Les faits remontent à mars 2002. Un ambulancier de 61 ans, jugé depuis jeudi par la Cour d'assises des Vosges, a été condamné vendredi à 5 ans de prison, dont 3 ans ferme, pour le viol d'une patiente dont il était chargé d'assurer le transport. Lors de ses réquisitions vendredi, le ministère public avait demandé une peine de 8 ans de prison.
La victime âgée de 47 ans "était dans un état comateux consécutif à l'absorption d'alcool et de médicaments. Elle a subi ces agissements à son corps défendant. Elle était incapable de réagir", a martelé la substitut du procureur au cours de l'audience. Le sexagénaire, qui dirige une entreprise de taxi et de transport sanitaire dans les Vosges, a clamé son innocence, reconnaissant la relation sexuelle mais assurant que la victime était consentante. "Je n'ai pas commis de viol. Elle a participé activement à la relation. Ce n'est pas moi qui ai pris l'initiative, j'ai cédé à sa demande", a-t-il affirmé.
L'accusé avait pris en charge à l'hôpital de Saint-Dié la patiente qui avait tenté de se suicider en absorbant un mélange d'alcool et de médicaments. Durant le trajet vers l'hôpital psychiatrique de Mirecourt (Vosges), il aurait garé le véhicule sur le bas-côté avant d'abuser sexuellement de la victime, incapable de le repousser du fait de son état. Un non-lieu avait initialement été prononcé, le juge d'instruction estimant que la victime avait eu un comportement ambigu pouvant faire croire qu'elle était consentante. Celle-ci avait alors saisi la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Nancy qui avait ordonné un renvoi devant les assises.

25.01.2008
Fribourg/tentative de viol du 11.01: l'auteur a été arrêté. C'est un Zurichois récidiviste de 41 ans
L'auteur de la tentative de viol sur une fillette de 10 ans le 11.01 à Fribourg a été arrêté. Il s'agit d'un récidiviste zurichois de 41 ans, qui bénéficiait d'un régime de semi-détention pour un délit contre le patrimoine. L'homme, condamné en 1995 à 2 ans de réclusion pour viol sur mineure, a avoué les faits, a indiqué la juge d'instruction vendredi. En revanche, il conteste avoir menacé la fillette. La victime est fortement choquée par cette agression survenue le soir, alors qu'elle rentrait d'un cours de sport. Le suspect fribourgeois arrêté le 17.01 a été disculpé par des tests ADN. (SWISS TXT)

24 janvier 2008
Enfance mise en péril
Arrêté il y a quelques jours près de Khroub, l’assassin du petit Yasser Djenhid, trois ans et demi, s’est avéré être un pédophile notoire, déjà condamné pour ce type de crime et sorti de prison à la faveur d’une grâce. La question venant immédiatement à l’esprit est comment l’autorité politique ou judiciaire a pu prononcer une grâce en faveur d’un pédophile. Il y a manifestement une sous-estimation du danger que présente ce genre d’individus dont les experts attestent pourtant qu’ils sont particulièrement portés sur la récidive car ne pouvant brider leurs pulsions destructrices. En France, cette question vient d’être tranchée : les pédophiles ne seront plus laissés libres de leurs mouvements, une fois sortis de prison : ils seront suivis sécuritairement et médicalement. Chez nous, il n’y a pas une semblable prise de conscience. Aucun débat de fond n’a été initié en direction des professionnels et du grand public sur ce phénomène qui tend pourtant à prendre des proportions alarmantes. Selon la gendarmerie nationale, en 2007, 108 mineurs ont été victimes d’enlèvement et 312 de viol. Si ces maux sont fréquents dans toutes les sociétés, en Algérie, ils ont été exacerbés par l’effritement ces dernières années du tissu social et du cadre familial. Le tabou qui les entoure ne facilite ni leur compréhension ni le travail des services de sécurité à la recherche des meilleures parades. Les pouvoirs publics devraient méditer sur le cas du jeune Yasser Djenhi au moment de l’élaboration d’une grâce : le souci de réduire la population carcérale ne devrait pas se faire sans discernement car quoi de plus précieux que la vie et la dignité des enfants. D’une manière plus générale, l’Etat peine à mettre en place une stratégie de préservation de l’enfance. Des initiatives intéressantes sont certes lancées ça et là, notamment au niveau des ministères de la Famille et de la Solidarité et des associations mais une loi sur l’enfance tarde à voir le jour. Ce texte devrait fédérer toutes les actions et tracer un vaste cadre de protection de cette catégorie de la population. Divers projets circulent dans les bureaux ministériels depuis plusieurs années mais aucun texte définitif n’a pu atterrir chez les parlementaires. La volonté politique devrait pourtant être très forte lorsqu’il s’agit de l’intérêt de l’enfant ! On pensait que l’affaire du petit Yacine retrouvé mort dans un puits à Bordj El Kiffan en mai 2007 allait accélérer les choses. L’opinion publique avait été à ce moment-là bouleversée autant par l’acte d’enlèvement suivi de meurtre que par le fait que l’enfant n’a été retrouvé que grâce à un chien renifleur d’un citoyen. Il n’en est rien depuis du côté politique. Les familles vivent aujourd’hui dans la terreur lorsque leur progéniture est à l’extérieur du domicile.
Ali Bahmane

24 Janvier 2008
VIOLENCES CONTRE MINEURS
Plus de 18.000 victimes en 2007Lu 178 fois
Quelque 137 enfants ont été victimes e violences sexuelles.
Les Algériens sont-ils violents? Affirmatif. Les statistiques le confirment. 18.688 mineurs ont été victimes de diverses violences en 2007. Ce chiffre donne le vertige. Le corps sécuritaire est, une fois encore, mis à rude épreuve. Assurer la sécurité de cette frange est un défi à relever pour les services sécuritaires. Selon le bilan annuel du commandement de la Gendarmerie nationale, les cas les plus effarants concernent le viol, l’inceste et la prostitution infantile. Trois phénomènes sociaux. En termes de chiffres, 312 cas de viol ont été enregistrés en 2007. Pis encore, 137 enfants n’ayant pas atteint l’âge de la puberté ont été victimes de ces actes infâmes. Enregistrant à elle seule 227 cas, la gent féminine en est la principale victime. Ce sont des adolescentes qui donnent naissance à des bébés nés hors mariage.
La situation atteint son paroxysme. En outre, 85 garçons ont subi le même sort. S’agissant de la prostitution infantile, les brigadiers verts ont recensé 13 cas en 2007. Les mineurs, des deux sexes, subissent...et souffrent en silence. Autre pratique réprouvée par la loi: l’inceste. Un autre indicateur aggravant la situation. Cependant, comparativement à l’année 2006, la courbe des chiffres est devenue descendante. Dans une autre optique, le bilan évalue l’activité de la police judiciaire durant l’année écoulée. Des délits...mais aussi des crimes ont été commis à travers le territoire national. Peu ou prou de wilayas ont échappé à la règle. Un total de 46.231 personnes impliquées dans 350.205 affaires ont été arrêtées durant l’année 2007, dont 29.575 écrouées, précise le bilan.
Pour les crimes contre les biens 12.451 cas ont été répertoriés durant la même année. Cependant, le fait qui demeure d’une extrême gravité pour le Trésor et les pouvoirs publics est le crime économique et financier. Qu’il s’agisse du détournement de fonds, de la fraude fiscale et de la corruption, les pertes sont considérables. Inestimables même. Le faux et usage de faux sont d’autres activités qui donnent du fil à retorde à l’Etat algérien ainsi qu’ à la sécurité. Face à cette situation, les mesures sécuritaires ont été renforcées. Les effectifs ont été multipliés. Le bilan décortiqué de la Gendarmerie nationale indique que 990 affaires ont été traitées en 2007. Soit un taux de 3% de la criminalité générale. Le chiffre connaît une baisse par rapport à l’année 2006.
Alger, Tébessa, Tlemcen, Oran...et Sétif sont, entre autres, les wilayas où l’activité criminelle fait des ravages. Considérée parmi les phénomènes les plus dangereux, la falsification des documents en 2007 a connu une hausse de 15% comparativement à 2006. Des étrangers, notamment des Africains, sont impliqués dans cette activité.
L’année 2008 est un véritable test pour les services de sécurité qui tentent, vaille que vaille, d’endiguer ces phénomènes. Cependant, devant ce «nombre pas trop important» de points noirs, une satisfaction peut être retenue. Il s’agit du travail sans relâche des brigadiers verts qui veillent, de jour comme de nuit, à la sécurité des citoyens.
Fouad IRNATENE

23 janvier 2008
Un homme plaide coupable pour le viol de sa propre mère à Gatineau
Comme le rapporte Corus Nouvelles, un homme de 48 ans a plaidé coupable ce mercredi au Palais de justice de Gatineau pour le viol de sa propre mère, âgée de 82 ans. Il plaide également coupable à des accusations de menaces.
L'homme a fait irruption dans la chambre de sa mère en juillet 2006 et l'a agressé sexuellement tout en la menaçant.
Selon l'évaluation psychiatrique de l'accusé, ce dernier a une personnalité mixte et a fait montre de traits antisociaux, ainsi que de narcissisme et de paranoïa. Il a cependant été déclaré apte à subir son procès.

mercredi 23 janvier 2008
Viols - L'enfer à Saint-Pierre de la Réunion
Le week-end dernier, à Saint-Pierre de la Réunion, deux policiers municipaux en patrouille ont alcoolisé deux mineures avant de violer la première et de proposer de l’argent en échange de rapports sexuels à la seconde. Ils ont été écroués hier.
Ils sont tous les deux pères de famille. Pourtant, vendredi, une fois la nuit tombée, ils se sont mués en monstres. Il est 22 heures. Jean-Jacques Inom et Jean-René Ramsamy, deux policiers municipaux, patrouillent à bord de leur véhicule dans les rues de Saint-Pierre. A proximité d’une station-service, les deux agents croisent trois jeunes filles. Inom connaît la plus jeune des trois. L’adolescente, âgée de 15 ans, est sa voisine. Il l’a vue grandir.
Une conversation s’engage. Puis, très vite, les deux policiers municipaux proposent aux jeunes filles de les suivre jusqu’à la médiathèque de la ville. En confiance, les filles acceptent et montent à bord du véhicule. Sur le chemin, les deux adultes s’arrêtent pour acheter une bouteille de tequila. Et une autre de cognac.
Arrivés à destination, les esprits s’échauffent. Deux des jeunes filles, âgées de 15 et 17 ans, enchaînent les verres d’alcool. Ramsamy jette son dévolu sur la mineure de 17 ans. Selon Le Journal de l’île de la Réunion, cette dernière, totalement ivre, accepte un rapport sexuel… contre la somme de 20 euros.
Son amie, elle aussi peu habituée à boire de telles quantités d’acool, est rapidement sujette à des vomissements. Incapable de mettre un pied devant l’autre, elle demande à Inom de l’aider à se rendre aux toilettes. Lorsqu’elle ressort, à demi-consciente, ce dernier la plaque au sol, la déshabille et la viole. En pleurs, l’adolescente trouvera néanmoins la force, quelques heures plus tard, d’appeler les secours. Entre-temps, les deux hommes ont quitté les lieux après avoir pris le soin de verrouiller le bâtiment. Ils n’ont toutefois pas réussi à empêcher la fuite de la jeune femme de 17 ans.
Interpellés le lendemain, les deux agents municipaux ont depuis été mis en examen. Ramsamy pour « agression sexuelle sur une personne vulnérable » et « recours à la prostitution de mineur ». Il encourt sept ans de prison. Son collège pour « viol » : il risque le double. Hier, tous les deux ont été écroués. Les enquêteurs, eux, cherchaient toujours à localiser la jeune fille de 17 ans. Pour l’entendre. Et l’aider.

Le mardi 22 janvier 2008
Une première pour les victimes de pogroms en Inde
La Presse
Dans un procès salué comme une première pour les victimes de pogroms en Inde, une tribunal de Bombay a infligé hier la prison à vie à 11 hindouistes pour le viol collectif d'une musulmane enceinte et le meurtre de 14 membres de sa famille en 2002.
Un policier accusé d'avoir falsifié la plainte a écopé de trois ans de prison. Cinq autres et un couple de médecins ont été acquittés faute e preuves.
«Depuis six, cinq ans, je fuis de village en village, mais je n'aurai de cesse tant que justice n'aura pas été faite et j'interjetterai appel contre l'acquittement des sept accusés», a déclaré la victime, Bilkis Bano, 27 ans, aux médias après la sentence.
Les condamnés ont aussitôt indiqué qu'ils interjetteraient appel.
2500 victimes
Les crimes ont été commis dans un village du district de Dahod, au Gujarat, sur fond de massacres de musulmans après la mort de 59 hindouistes dans l'incendie d'un train. Les militants du parti hindouiste BJP, réélu le mois dernier dans l'État, avaient blâmé les musulmans pour l'incendie, déclenchant des pogroms qui avaient fait 2500 morts.
Le premier ministre de l'État, Narendra Modi, et le BJP qui était aussi au pouvoir à Delhi, ont été accusés de protéger les coupables. Élue en 2004, une alliance laïciste menée par le Parti du Congrès a relancé les enquêtes et une commission fédérale a établi que l'incendie du train était accidentel.
Harcelée, Bilkis avait demandé à la Cour suprême de transférer le procès du Gujarat au Maharashtra voisin. La Cour suprême a même comparé Modi à Néron «qui jouait de la lyre pendant que Rome brûlait».
«C'est une victoire pour toutes les victimes du génocide de 2002», a dit Teesta Seetalvad, une militante sociale.
Sous le tapis
«C'est la première fois qu'une victime de pogroms obtient justice en Inde», souligne le webzine DNA. «Sous prétexte de ne pas rouvrir les plaies, l'Inde tend à balayer sous le tapis ses massacres sectaires. Mais la justice doit prévaloir», poursuit-il.
Avec son mari et leur fille de 3 ans, Bilkis était chez ses parents quand des villageois ont attaqué les maisons de musulmans, le 28 février. Elle s'est enfuie avec des proches. Le 3 mars, ils étaient rattrapés dans un autre village par les mêmes émeutiers, qui l'ont violée avec deux autres femmes, et tué 14 personnes, dont sa fille de 3 ans.
Des policiers ont refusé sa plainte et l'ont menacée de mort. Dans un camp de réfugiés, une hindoue lui est venue en aide. Elle a remercié hier tous les hindous qui l'ont aidée, depuis des ONG jusqu'à la Commission nationale des droits humains. «Je suis une femme, et une musulmane, mais je me battrai pour la justice», a-t-elle dit.

18/01/2008
suicide dans un commissariat
Un médecin soupçonné de viol se suicide au commissariat d'Asnières
Un médecin de 60 ans, accusé de viol par une patiente, s'est suicidé avec une arme à feu jeudi matin dans les locaux du commissariat d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), où il était convoqué pour être placé en garde à vue.
Le médecin généraliste, domicilié dans la ville voisine de Colombes mais qui exerçait à Asnières-sur-Seine, s'est tiré une balle dans le coeur alors qu'il se trouvait dans les toilettes du commissariat, selon des sources policières et judiciaires.
"Au moment où il a été informé qu'il allait être placé en garde à vue, il a demandé à aller aux toilettes en disant souffrir d'une gastro-entérite", a déclaré une source policière.
"L'officier de police judiciaire l'a accompagné, tout en lui laissant une part d'intimité. C'est là qu'il s'est tiré dans le coeur avec un petit calibre", en disant "c'est pour l'honneur", a poursuivi cette source.
L'arme, un pistolet Smith et Wesson de calibre 32, n'avait pas été détectée, le commissariat d'Asnières-sur-Seine n'étant pas doté de portique de sécurité.
L'homme n'avait pas non plus été fouillé. Selon des sources policières et judiciaires, la "fouille à corps" aurait dû avoir lieu au moment du début de la garde à vue.
Or, lorsque l'homme a demandé à aller aux toilettes, il savait qu'il allait être placé en garde à vue, mais celle-ci ne lui avait pas été "juridiquement notifiée", ont expliqué ces sources pour défendre le travail des policiers.
Arrivé sur place dans la matinée, le procureur de Nanterre Philippe Courroye a déclaré à des journalistes qu'une "enquête confiée à l'IGS (la police des polices)" était "en cours", mais que "cela ne (préjugeait) en aucun cas d'une quelconque faute".
Le médecin, "qui n'avait pas une grosse clientèle" selon un enquêteur, avait déjà été placé en garde à vue en juillet 2006, à la suite d'une plainte d'une patiente qui l'accusait de lui avoir administré des produits pour la mettre sous influence et la violer.
Après cette première garde à vue, durant laquelle le médecin, sans antécédent judiciaire, avait nié les faits, une enquête préliminaire avait été ouverte. Une expertise toxicologique avait été effectuée sur la patiente et sur un produit trouvé en possession du médecin.
Selon une source judiciaire, les résultats "semblaient corroborer la plainte" et c'est sur la base de ces nouveaux éléments que l'homme avait été convoqué au commissariat mercredi.
Il n'avait pas répondu à la convocation, mais s'est déplacé jeudi matin après avoir été contacté au téléphone par un officier de police judiciaire.
Selon une source policière, le médecin était marié mais en instance de divorce, et vivait avec sa mère, une nonagénaire qui "faisait office de secrétaire" à son cabinet.(d'après l'AFP)

Le vendredi 18 janvier 2008
Violée dans le stationnement d'un bar
La victime aurait été agressée dans ce stationnement situé face à des commerces de la rue Léopold, à Cowansville.
Karine Blanchard
La Voix de l'Est
La Sûreté du Québec enquête sur le viol d'une femme survenu dans un stationnement de Cowansville, il y a quelques jours. Le crime aurait été commis par quatre individus. Les policiers sollicitent la collaboration de la population pour les retracer.
Les événements se sont produits entre 23h et minuit, le 9 janvier. La victime aurait fait connaissance avec ses agresseurs dans un établissement licencié de la rue Léopold. Pour une raison que les policiers n'ont pas dévoilée, la dame âgée dans la quarantaine a accepté de suivre les quatre individus à l'extérieur.
Dans le stationnement situé face aux commerces, les suspects seraient passés à l'acte, a résumé le sergent Pascal Courtemanche, du poste de la SQ Brome-Missisquoi. Les quatre hommes auraient participé au viol.
La victime a été conduite à l'hôpital Brome-Missisquoi-Perkins de Cowansville pour se soumettre à différents examens médicaux. Elle a subi des blessures mineures lors de son agression.

Pédophilie: 9 Canadiens arrêtés dans le cadre d'1 opération mondiale
(Belga) Neuf Canadiens ont été interpellés et mis en accusation dans le cadre d'une vaste opération internationale contre la pédophilie qui avait débuté en Australie avec la découverte d'une vidéo du viol de deux fillettes belges par leur père.
Les renseignements obtenus dans le cadre de l'opération Koala, à laquelle participent une trentaine de pays, ont permis de découvrir au Canada près de 100 suspects ayant correspondu par courriel avec un producteur italien de vidéos pédophiles arrêté l'an dernier. L'opération Koala a été lancée à la suite de la découverte en juillet 2006 en Australie d'une vidéo montrant le viol de deux soeurs, âgées de 9 et 11 ans, par un homme qui s'est avéré être leur père, a rappelé Henno Hagemeijer d'Europol. La langue parlée dans la vidéo étant le flamand, l'enquête avait permis de retrouver les fillettes en Belgique dans la région de Bruges et d'arrêter leur père. Elle a aussi permis aux enquêteurs de mettre la main sur le producteur des images, un Italien qui les proposait au monde entier via son site internet. (GFR)

16 JANVIER 2008
Atteintes aux mœurs: Un vieillard et une fille de 13 ans à l’auberge
Mohammed Oudl, 53 ans, prétend être amoureux de Laure âgé de 13 ans. Il est déféré au parquet pour corruption de la jeunesse.
Il est environ 22 heures vendredi 11 janvier dernier quand Mohammed Ould M. un Malien d’environ cinquante-trois ans, est conduit au commissariat de sécurité publique de Nkolndongo à Yaoundé. De source policière, le vieillard a été surpris dans une chambre d’auberge en compagnie d’une adolescente de 13 ans. Tout part d’une histoire d’anniversaire. La scène se déroule à Kondengui, un quartier populeux de Yaoundé. Ould et Laure habitent le même quartier. Chaque fois qu’ils se rencontrent, le vieillard propose à Laure de partager une bière. Ce qui est fait. Au terme de chaque rencontre, Mohammed donne au moins 10.000 Fcfa à la jeune fille.
Mercredi 9 janvier dernier, Laure rencontre, comme d’habitude, son “ bienfaiteur ”. Elle lui fait part de son anniversaire qui se célèbre le samedi 12 janvier. Ould lui remet 15.000 Fcfa. D’après ses propos rapportés par notre source, le vendredi aux environs de 20 heures, Ould reçoit un coup de fil de la jeune fille. Elle prétend avoir perdu la somme reçue quelques jours plus tôt. Pour ne pas attirer l’attention des parents, le quinquagénaire lui donne rendez-vous en route. D’où, il l’entraîne dans une auberge dénommée “ taxi bar ” à la descente Kondengui. Ici, “ il a remis 1000 Fcfa au gérant à qui il a demandé de dresser le lit ”, propos de Laure restitués par notre source. Cette dernière poursuit : “ Dans la chambre, Mohammed sort une autre somme de 15.000 Fcfa qu’il remet à la jeune fille. Avant de commencer à la toucher. Elle lui a dit qu’elle ne peut pas faire ça parce qu’elle est en période…”
Le manège de Ould pour amener Laure à l’auberge n’est pas passé inaperçu. Un ami de la famille intrigué de voir le couple entrer à l’auberge alerte prestement celle-ci. Elle s’y dirige aussitôt. Accompagnée de ses fils et de quelques amis, la maman de Laure force la porte de la chambre d’auberge. L’image est ahurissante. Mohammed est assis sur le lit au côté d’une Laure qui se tient le ventre. Sous le fait de la colère, les assaillants foncent sur le vieillard, lui administrent une correction avant de le conduire au commissariat. Il ressort de son audition que Mohammed, habitant le quartier depuis sept ans, est tombé amoureux de Laure au point de vouloir en faire son épouse. “ Et il était sincère ”, affirme notre source. Malgré la sincérité de ses propos, “ l’amoureux ” a été déféré au parquet pour corruption de la jeunesse. Pour sa part, Laure a été conduite à l’hôpital. Où, l’expertise médicale révèle qu’il n’y a pas eu viol, mais un “ commencement ”.

15.01.2008
En Suisse, un salarié sur 2 risque d'être victime de harcèlement sexuel. Femmes davantage touchées
En Suisse, un employé sur deux risque d'être harcelé sexuellement au travail, selon une étude du Bureau fédéral de l'égalité et du Seco publiée mardi. Les victimes sont d'abord des femmes, des temps partiels, des double-nationaux ou de nouveaux employés de l'entreprise. Outre le viol ou l'agression sexuelle, cas les plus graves, les plaisanteries dégradantes sont les cas les plus souvent cités par les hommes et les femmes. Dans plus de 50% des cas, le harcèlement est l'oeuvre de collègues. P.Couchepin a appelé mardi à lutter contre ce fléau, dont il a souligné les conséquences économiques négatives. (SWISS TXT)