INFORMATIONS, ACTUALITES
Découvrez sur cette page les informations quotidiennes concernant le viol du 16 aout 2007 au 31 décembre 2007

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(classement par date)

22 nov 2007

Arabie Saoudite : violée, elle est condamnée à la prison

Cette une affaire, qui suscite de nombreuses réactions à travers le monde, est de plus en plus embarrassante pour l'Arabie Saoudite. Une jeune Saoudienne victime d'un viol collectif a été condamnée à six mois de prison et 200 coups de fouet.

Source:Info-radio

Pour la justice saoudienne, le tort de la jeune fille, qui était âgée de 18 ans au moment des faits, est d'avoir rejoint dans une voiture un autre homme que son mari. L'homme devait lui rendre une vieille photo d'elle. Tous deux ont alors été agressés, kidnappés, et violés, par un groupe de sept hommes.

Après le viol, la jeune fille a d'abord été condamnée en 2006, à 90 coups de fouet, pour s'être trouvée avec un homme n'appartenant pas à sa famille. La semaine dernière, elle a vu sa peine aggravée lors d'un réexamen du jugement. Elle a été condamnée à 200 coups de fouet et six mois de prison.

Selon l'avocat de la victime, l'affaire résume les principaux problèmes dont souffre le système judiciaire saoudien. L'Arabie saoudite est régie par les principes du wahhabisme. C'est une interprétation très rigide de l’Islam, qui impose une séparation totale des sexes, et des restrictions strictes aux femmes. Les femmes n'ont ainsi pas le droit d'être en compagnie d'hommes, qui ne sont pas leur mari, un frère, ou un fils.

Le verdict a provoqué de vives réactions dans le monde. Certains pays européens ont critiqué le jugement. Aux Etats-Unis, le département d'État a qualifié ce jugement d'étonnant. Pour sa part, Hillary Clinton, la favorite démocrate pour la présidentielle, a qualifié cette décision de honte.

Enfin, l'organisation Human Rights Watch a dénoncé le verdict contre la jeune fille. La jeune fille a annoncé son intention de faire appel.

LE MONDE 22.11.07

Compte rendu

L'ordre des médecins accusé d'inertie dans une affaire de viol

vec la mise en examen, le 19 octobre, d'André Hazout, un gynécologue parisien, pour viols et agressions sexuelles sur cinq de ses patientes, se pose la question du rôle tenu par l'ordre des médecins dans cette affaire. Des documents que s'est procuré Le Monde révèlent l'inertie de l'organisme professionnel, notamment au niveau de ses instances départementale et régionale.

Parmi les femmes qui ont porté plainte contre ce spécialiste des problèmes d'infertilité, qui nie formellement les faits qu'on lui reproche, plusieurs avaient alerté l'ordre des médecins, dès 1990 pour certaines. En vain. Jusqu'à ce que la justice décide, le 19 octobre, devant la gravité des accusations, d'interdire l'exercice de sa profession au docteur Hazout et de le placer sous contrôle judiciaire, celui-ci n'avait jamais fait l'objet de poursuites disciplinaires. L'ordre des médecins n'avait pas non plus alerté le parquet de Paris.

Le gynécologue a bien été entendu par le conseil départemental de l'ordre de Paris, mais la procédure, parfois longue de plusieurs années, a régulièrement eu raison des volontés de dénonciation des patientes. Lors d'une perquisition, au mois de juin, au conseil de l'ordre de Paris et au conseil régional de l'ordre d'Ile-de-France, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs plaintes en attente contre lui et des lettres anonymes.

Une patiente du docteur Hazout, elle, a déposé plainte avec son conjoint médecin auprès du conseil de l'ordre de Paris, en avril 2005. Parallèlement à l'examen de son dossier, le couple a déposé plainte au pénal en juillet 2005. Le mari s'est aussi lancé dans un appel à témoins sur des forums sur Internet. Le docteur Hazout a porté plainte devant l'ordre pour diffamation. Un an et demi plus tard, en janvier 2007, le conseil régional - instance décisionnaire - a décidé de surseoir à statuer sur le cas de la femme à cause de la procédure judiciaire en cours et a infligé à l'époux un "blâme" et 400 euros d'amende.

"MAUVAISE ESTIMATION"

Lors d'une audition, au mois de septembre, par la 1re division de la police judiciaire, un médecin membre du conseil de l'ordre de Paris à l'époque et aujourd'hui également membre du conseil national, le docteur Philippe Biclet, a reconnu une "mauvaise estimation" de la situation. "Je pense que, quand il y a de nombreux courriers impliquant un médecin, un suivi particulier doit être effectué", explique-t-il. Mais il nuance : "Nous sommes inondés par ce genre d'affaires", et dans ces cas-là, "nous butons contre le manque de preuves".

Me Claude Katz, l'avocat de l'une des victimes, s'interroge : "Est-ce que le silence et l'absence de poursuites depuis de très nombreuses années de la part des instances ordinales médicales ne sont pas à l'origine de nombreuses agressions ?" Le 29 octobre, le conseil de l'ordre de Paris a été dissous à la suite de dysfonctionnements dénoncés par un rapport de l'inspection générale des affaires sociales. Aujourd'hui, la délégation qui le dirige, dans l'attente de nouvelles élections, refuse de s'exprimer sur ce cas. Même chose pour les conseils régional et national, qui invoquent "le secret de l'instruction".

jeudi 22 novembre 2007,

65% des femmes subissent des violences conjugales

Enquêtes et entretiens individuels. L’ENDA Océan Indien et l’IRD (Institut de recherche pour le développement) ont réussi à établir des statistiques sur des faits quasi quotidiens dans le monde, dans la ville d’Antananarivo plus particulièrement, selon les enquêtes qu’ils ont effectuées au mois de juillet 2007. Il s’agissait principalement d’obtenir une prévalence de femmes victimes de violences conjugales et d’identifier les facteurs. Aussi, seules 35% des femmes n’ont été victimes d’aucune violence. La violence la plus fréquente étant celle qui est psychologique, soit 45%.

400 femmes, de 15 à 62 ans, dans les six arrondissements de la ville d’Antananarivo, ont servi d’enquêtes ; ainsi que des entretiens individuels auprès de 15 autres femmes, le tout dans la confidentialité. Des associations ont également apporté leur contribution pour servir de base de données. Il existe, en gros, quatre types de violences conjugales : psychologique, physique, économique et atteinte à la liberté, sexuelle.

Violence psychologique

La violence psychologique peut s’exprimer sous plusieurs formes : menaces d’abandon, chantage, scènes de jalousie… Certains hommes n’ont pas besoin de frapper pour créer un climat de violence. Toutefois, c’est la plus répandue à Antananarivo.

En bref , au cours des 12 derniers mois, les résultats de l’étude démontrent qu’un très grand nombre de femmes ont été victimes de violences conjugales à Antananarivo au cours des 12 derniers mois.

Toutes les catégories de la population sont concernées. Cependant, les jeunes femmes (15-19 ans) ont 5 fois plus de risque d’être victimes de violence physique, par rapport aux femmes ayant plus de 50 ans, et les femmes en union libre 5 fois plus que les femmes légalement mariées. Des revenus irréguliers et un logement exigu constituent également des facteurs de risques élevés. Enfin, les couples qui s’éloignent des normes sociales établies sont plus exposés à la violence, comme les femmes plus âgées et plus instruites que leur conjoint, ou encore les femmes qui sont de religion différente de leur conjoint.

Violence sexuelle : La moins parlée

Tout est placé dans les comportements individuels. Certes, quand on parle de violence conjugale, il est souvent évoqué celle perpétrée à l’endroit des femmes. C’est-à-dire un mari violent qui ne pense pas du tout aux Droits de la femme.

Outre les violences psychologiques (voir article ailleurs), les violences sexuelle, physique et économique organisent l’ensemble des violences que l’on a l’habitude de recueillir. Mais il existe également des comportements qui entraînent le sexe fort à devenir violent (malgré eux ?) envers leurs conjointes : l’adultère et l’alcoolisme.10% des femmes ont dit avoir eu des relations sexuelles non consenties avec leur mari, au cours des 12 derniers mois. Elle est particulièrement difficile à saisir. Les notions de viol conjugal sont floues pour les femmes qui pensent que dans le cadre du mariage, il ne leur est pas permis de refuser. De toutes les formes de violence, c’est sans doute celle que la femme victime reconnaît et admet le moins facilement. La fréquence de la violence sexuelle à partir de l’enquête est certainement sous-estimée. « … Il faut que je le cajole quand il est ivre. Il faut que je fasse tout ce qu’il me demande, je ne peux pas dire ce que j’ai sur le cœur. Il me force à avoir des relations sexuelles avec lui, et après, il s’endort ». (L. a 31 ans, avec 3 enfants).

Congo. Quand le viol devient une arme

Les rues sont vides. Le vent fait claquer les devantures des boutiques obscures. Mais un autre froid m’envahit. Celui de l’impuissance, ce sentiment de vide qui prend le dessus sur toute autre considération. Les mots manquent pour décrire l’horreur de la nature humaine. Bientôt, une heure de reportage sur Arte, une toute petite heure de condensé de malheur et de destructions. Le reportage s’intitule le Viol, une arme de guerre. Une arme insidieuse, qui détruit les vies sans traces sur la scène internationale. Qui se soucie aujourd’hui du Congo ? La guerre s’est finie en 2002, qui parle encore des troubles qui subsistent si aucun intérêt n’y préside ? Car enfin qui a besoin de ces orphelins et de ces filles, fillettes, adolescentes, femmes ou vieilles aïeules, dont on a abusé violemment pendant des années parfois, les privant de toute reconstruction intérieure et de vie sociale ? Les symptômes sont physiques, les lésions irréversibles.

Quel horrible sentiment que de se sentir de l’autre côté de l’écran, ignorant quelques minutes plus tôt ce désastre ! Quelle admiration pour ces femmes et ceux qui les aident à se reconstruire avec des moyens dérisoires… Mais les victimes ont un prix et les Congolais du Sud-Est valent-ils quelques minutes d’attention alors qu’ils ne maîtrisent plus leurs rchesses ? Ils n’ont pas plus de valeur aujourd’hui aux yeux de la communauté internationale que mes mots pour décrire ce que je ressens…

Mercredi 21 novembre

Par public.fr Public.fr -

,Scandale outre-Atlantique !

Mentwabe Dawit, la mère biologique de Zahara vient de révéler que son enfant aurait été conçue pendant un viol. Apparemment elle aurait longtemps gardé sa grossesse secrète par crainte des conséquences et du regard des autres. Puis, elle aurait tout avoué à sa mère. La jeune femme aurait accouché dans la maison familiale, mais aurait été incapable de nourrir le bébé. Du coup, elle aurait préféré fuir plutôt que de risquer de voir sa fille mourir. Pour finir, Mentwabe a confié qu´elle n´a jamais contesté l´adoption de son bébé par Angelina et qu´elle est même très contente que sa fille ait été adoptée par une personne mondialement connue comme Angie.

Le mercredi 21 novembre 2007

Drogue du viol: une femme intoxiquée par semaine à Sherbrooke

Depuis le début 2007, on rapporte un cas d'intoxication à la drogue du viol à Sherbrooke.

La Tribune

En moyenne, une femme par semaine a rapporté au CHUS, au SPS ou au CALACS avoir été intoxiquée par les drogues du viol depuis le début 2007.

Les données mises à jour en septembre 2007 rapportent que déjà 31 personnes ont signalé l'événement problématique dont elles ont été victimes, dans le cadre de la compilation des situations des drogues du viol sur le territoire de Sherbrooke.

"Ce nombre de dénonciations est vraiment important. Surtout lorsque l'on considère que les agressions sexuelles demeurent le crime le moins dénoncé. Plusieurs cas d'intoxication peuvent échapper à nos statistiques", explique la porte-parole du CALACS de l'Estrie, Josée Anctil.

La moitié des femmes affirmaient avoir été agressées sexuellement après l'intoxication, dont deux cas où elles croient avoir été victimes de viol collectif.

Le réflexe de dénoncer

Alors que le groupe d'âge des victimes des drogues du viol se situait principalement autour des 18 à 29 ans (69 pour cent) du début de l'année jusqu'au mois de juin, l'âge de la moyenne des victimes de juin à septembre se situait autour de 24 à 45 ans (66 pour cent).

"Nous sommes loin du mythe de la jolie jeune fille. Le groupe d'âge des victimes a changé. Nous notons aussi que plusieurs femmes ont rapporté de juin à septembre que les situations problématiques sont survenues dans des bistrosd ou des resto-pubs. Concernant les bars, ce sont les mêmes établissements qui continuent d'être nommés", note Josée Anctil.

Cette dernière constate qu'au cours des derniers mois, les femmes semblent avoir pris le réflexe de dénoncer rapidement une situation d'intoxication aux drogues du viol.

"Près de la moitié des femmes rapportent une situation d'intoxication en moins de 24 heures. On atteint presque 75 pour cent de dénonciation dans un délai de moins de cinq jours", mentionne Josée Anctil.

Ces données du portrait des drogues du viol à Sherbrooke révèlent aussi que le "black out" est rapporté dans tous les cas d'intoxication.

"Dans la plupart des cas (67 pour cent), les femmes affirment avoir consommé un alcool fort mélangé avec un jus au goût acidulé comme l'orange. Un tel récit des événements revient souvent. Plus de la moitié des ces personnes intoxiquées affirment avoir bu entre un et quatre verres avant de ressentir les symptômes relatifs aux drogues du viol", constate Josée Anctil.

Une fois le portait complété sur une année, le Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel de l'Estrie entend cibler les endroits où un support pourra être donné afin de prévenir les intoxications aux drogues du viol.

"Il est certain que nous voulons approcher les tenanciers de bar à ce sujet", mentionne la porte-parole du CALACS.

Le mercredi 21 novembre 2007

États-Unis: un sans-abri accusé du viol d'une étudiante somnambule

Associated Press

Cincinnati

Un sans-abri américain a été formellement accusé d'avoir violé une étudiante alors qu'elle était en pleine crise de somnambulisme le long d'une route à grande circulation près de chez elle dans le nord-est des États-Unis.

La jeune femme âgée de 23 ans et étudiante à l'université de Cincinnati s'est réveillée durant son viol et s'est battue avec son agresseur mais n'a pu s'en défaire, a expliqué le procureur du comté d'Hamilton Seth Tieger.

Dexter Ford, 52 ans, a également été inculpé mardi pour agression avec circonstance aggravante parce qu'il savait qu'il était séropositif, a dit Tiger dans les colonnes du «Cincinnati Enquirer». Le juge municipal Fanon Rucker a ordonné que Ford subisse un examen sanguin pour déterminer s'il était atteint par des maladies vénériennes. On ignore encore si sa victime présumée a également subi des examens.

Ford a été formellement accusé par un grand jury pour viol, tentative de viol, enlèvement et agression criminelle. Il encourt une peine de 46 ans d'emprisonnement.

L'avocat de Ford, Me Jeff Adams, a déclaré qu'il allait axer la défense de son client sur le somnambulisme de la victime. «Comment pouvait-il savoir qu'elle était somnambule? Que son «oui» était rêvé ou un vrai «oui'«, a demandé Me Adams.

Pour le procureur, la jeune femme n'était pas consentate et quiconque la voyant dans son état aurait pu constater que quelque chose n'allait pas. «Ce n'est pas comme si elle avait eu une conversation normale», a souligné Tieger.

Le 8 novembre dernier à 3h30 du matin, la jeune femme marchait le long d'une route à grande circulation, a dit la police qui a précisé que deux automobilistes avaient appelé pour alerte les autorités pour dire qu'ils avaient un homme sur une femme.

Le procureur Tieger a déclaré que ce n'est pas la première fois que cette jeune femme, qui souffre également d'épilepsie, est retrouvé déambulant hors de chez elle en état de crise de somnambulisme.

Neuchâtel: 7 ans de prison pour un hôtelier

21.11.2007 21:12

L'homme a commis des actes "abjects", selon le tribunal [SwissTXT]

La Cour d'assises de Neuchâtel a déclaré mercredi coupable de viols l'hôtelier-restaurateur du Val-de-Ruz (NE) qui s'en prenait à ses employées. Le prévenu a été condamné à 7 ans de réclusion ferme.

Le verdict de la Cour est conforme au réquisitoire du Ministère public, qui avait requis mardi 8 ans de réclusion à l'égard du prévenu. Outre deux cas de viols jugés «parfaitement crédibles», le tribunal a retenu contre l'accusé trois délits de contrainte sexuelle et de multiples cas d'abus de détresse.

Agé de 61 ans, l'hôtelier-restaurateur devra en outre débourser un montant de 80'000 francs à titre d'indemnités personnelles et d'indemnités de dépens à l'égard de ses victimes. Il devra s'acquitter également des frais de justice fixés à 27'500 francs. Lors de l'énoncé du verdict, la Cour d'assises a mis en évidence l'abjection des actes du prévenu, son absence de repentir, le jeune âge de ses victimes, la récidive après une première incarcération.

Le tribunal a également invoqué la répercussion probable à terme des actes du prévenu sur le psychisme de ses anciennes employées. La durée des actes incriminés, qui se sont répétés durant cinq ans - jusqu'au mois de mai 2005 - a aussi été mise à la charge de l'accusé.

Faits accablants

Détenu depuis juin 2006, celui-ci avait comparu une première fois en février devant le Tribunal correctionnel du Val-deRuz. Son renvoi en Cour d'assises découlait de l'extension au viol de premières inculpations portant uniquement sur des abus sexuels.

La plupart des victimes de l'hôtelier ont quitté leur emploi après avoir été abusées. L'accusé convoquait régulièrement l'une ou l'autre de ses employées dans son bureau, où il tentait d'abuser d'elles. Il faisait usage de la force pour les contraindre à des baisers, des caresses et des attouchements de nature sexuelle.

Les actes imposés sont allés parfois jusqu'à la fellation et au viol. Dans la plupart des cas, l'hôtelier profitait de la détresse de jeunes femmes en attente d'un permis de travail ou qui redoutaient de perdre leur emploi. Il a également abusé de quatre employées mineures, dont deux Suissesses, placées comme stagiaires dans son établissement.

21/11/2007

SALT LAKE CITY (Etats-Unis) - Un polygame américain, condamné pour complicité de viol, emprisonné

Le gourou polygame d'une secte mormone américaine, Warren Jeffs, condamné pour avoir obligé une adolescente de 14 ans à épouser son cousin, a été emprisonné mardi.

M. Jeffs, 51 ans, est le chef de file et "prophète" autoproclamé de l'Eglise fondamentaliste de Jésus-Christ des saints du dernier jour (FLDS), une branche dissidente de l'église mormone.

Au terme de dix jours de procès à Saint George, à 500 km au sud-ouest de Salt Lake City (Utah, ouest), il a été jugé coupable en septembre de deux chefs d'accusation, pour lesquels il risque entre cinq ans de prison et la perpétuité.

La justice de l'Utah doit encore déterminer la durée de la peine infligée à Warren Jeffs.

Warren Jeffs avait été arrêté en août 2006 à Las Vegas (Nevada, ouest), après avoir été inscrit sur la liste des dix personnes les plus recherchées par le FBI, la police fédérale américaine.

Son accusatrice, dont la justice préserve l'anonymat, a témoigné lors du procès avoir été forcée d'épouser son cousin, âgé de 19 ans.

Warren Jeffs est aussi réclamé par l'Arizona (sud-ouest)dans une affaire d'agression sexuelle sur un mineur en 2002 et de complicité de viols.

La polygamie est illégale depuis 1862 aux Etats-Unis et a été abandonnée dans l'Utah par les mormons en 1890, alors que cet Etat n'était pas encore incorporé à la fédération. La FLDS a fait sécession avec le mouvement mormon, majoritaire dans l'Utah, à la suite de divergences sur ce sujet notamment. L'Utah a renoncé, par manque de moyens et crainte d'une catastrophe sociale, à poursuivre cette pratique lorsqu'elle se produit entre adultes consentants.

Les autorités de l'Etat estiment qu'il abrite encore 37.000 membres de familles polygames. En revanche, la justice poursuit les délits liés à cet état de fait, comme précisément les mariages forcés.

mercredi 21 novembre 2007

Trois garçons de 8 à 9 ans accusés de viol

Par: Associated Press

ACWORTH, GÉORGIE - Trois garçonnets âgés de 8 à 9 ans étaient placés, lundi, dans un centre de détention de Géorgie, sur la côte sud-est des États-Unis, et sont soupçonnés d'avoir enlevé et violé une fillette de 11 ans dans les bois près d'un ensemble d'immeubles d'un quartier ouvrier des faubourgs nord d'Atlanta.

Le capitaine Wayne Dennard, de la police d'Acworth, a précisé que les faits se seraient produits jeudi et la mère de la fillette a alerté les autorités dimanche. "La victime a déclaré que les quatre enfants jouaient dehors quand elle a été contrainte de suivre les garçons dans un secteur boisé où elle a été sexuellement agressée et où l'un des garçons l'a violée", a dit Dennard à l'Associated Press.

lundi 19 novembre 2007

Une jeune femme confrontée à son violeur 20 ans après

Une jeune femme de 36 ans, violée et prostituée par son bea-père à partir de l'âge de 8 ans, a été confrontée pour la première fois depuis 20 ans à son bourreau lundi, dans le bureau d'une juge d'Evry. L'homme, condamné à 20 ans de prison, a réapparu il y a quelques semaines après de longue années passées à fuir la justice.

J'ai attendu 20 ans mais ça valait le coup. Ca fait un bien fou de se dire qu'à droite on est les victimes et qu'à gauche il y a un accusé. C'est douloureux, ça arrache les tripes mais ça fait du bien de se dire que c'est fini" explique Corinne, à sa sortie d'une entrevue avec son beau-père, son bourreau. Daniel Gobet s'est rendu de son plein gré dans un commissariat de police le 17 septembre dernier. Cet homme, condamné à 20 ans de prison, avait disparu depuis deux décennies. Sa victime s'est trouvée face à lui pour la première fois lundi dans le bureau d'une juge d'Evry. Après 20 ans de cavale pour l'un et de douleur pour l'autre, brisée à jamais faute de vrai procès.

Pour avoir violé, vendu et prostitué sa jeune belle fille dès l'âge de 8 ans, ainsi que sa soeur, Daniel Gobet a bien été jugé, mais par contumace. En 1987, l'homme avait en fait été relâché après 8 mois passés en détention provisoire avant de prendre la fuite. Il vivait depuis discrètement à Gournay, un village de l'Indre, avec sa compagne, patronne d'un abattoir. Fatigué, il aurait finalement pris la décision de se rendre pour régulariser la situation, mais sans forcément imaginer qu'il retournerait en prison.

"J'ai souffert, il m'a pourri l'existence pendant des années. Pour lui, il n'y pas de viol, pour lui j'étais consentante, il voit pas le mal qu'il m'a fait" explique Corinne qui vivait à 100 km du domicile de Daniel Gobet sans le savoir. Après sa reddition, il a été déferré au parquet d'Evry et écroué à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Il devra comparaître lors d'une prochaine session de la cour d'assises.

Le mercredi 21 novembre 2007

Violée mais condamnée, une Saoudienne est bien décidée à se défendre

Une jeune Saoudienne victime d'un viol collectif, mais condamnée à six mois de prison et 200 coups de fouet, a annoncé son intention de faire appel, alors que les autorités sont de plus en plus embarrassées par une affaire qui suscite un intérêt croissant dans le monde.

Selon l'avocat de la victime, Abdelrahmane al-Lahem, l'affaire «résume les principaux problèmes dont souffre le système judiciaire» saoudien.

L'Arabie saoudite est régie par les principes du wahhabisme, une interprétation très rigide de l'islam qui impose une séparation totale des sexes et des restrictions très strictes aux femmes.

Ainsi, les femmes n'ont pas le droit d'être en compagnie d'hommes qui ne sont pas leur mari, un frère ou un fils et doivent se couvrir de la tête aux pieds en public.

Cette jeune femme de 19 ans, dont l'identité n'a pas été révélée, avait été condamnée en octobre 2006, après le viol, à 90 coups de fouet pour s'être trouvée dans une voiture en compagnie d'un homme n'appartenant pas à sa famille.

Le 14 novembre, elle a vu sa peine aggravée et portée à 200 coups de fouet et six mois de prison lors d'un réexamen du jugement de première instance.

La raison, selon une source judiciaire citée par le quotidien local Arab News, est qu'elle aurait «tenté d'influencer le tribunal par voie de presse».

Pour sa part, son avocat, un militant des droits de l'homme, s'est vu retirer par le tribunal son autorisation d'exercer et a été convoqué à comparaître début décembre devant une commission de discipline.

Le tort de la jeune fille, âgée de 18 ans au moment des faits, est de s'être trouvée en compagnie d'un homme qui détenait apparemment des photos d'elle qu'elle voulait récupérer.

Tous deux avaient alors été agressés, kidnappés et violés par un groupe de sept hommes, selon la presse.

Pour justifier sa décision, le tribunal a estimé que s'il n'y avait pas eu d'infraction à la loi, c'est-à-dire si elle n'avait pas été seule avec un homme n'appartenant pas à sa famille, le viol n'aurait pas eu lieu, a expliqué Me Lahem à Arab News.

La jeune femme appartient à la minorité chiite, alors que les sept agresseurs sont sunnites.

La peine des sept assaillants a également été aggravée, passant de deux à neuf ans de prison ferme. Ils avaient été initialement condamnés à des peines de un à cinq ans d'emprisonnement.

En Arabie saoudite, l'auteur d'un viol est passible de la peine capitale, peine que le tribunal n'a pas appliquée dans cette affaire pour «absence de témoins» et «absence d'aveux de la part des agresseurs», selon un communiqué du ministère saoudien de la Justice publié mardi soir.

Mais le mari de la victime a affirmé à Arab News que lui-même et son épouse allaient faire appel, «même si le juge (du tribunal de première instance) a averti que le verdict pourrait être de nouveau aggravé».

Sur la défensive, le ministère de la Justice a rappelé dans son communiqué que la loi permettait de faire appel, «mais sans provocation par un recours aux média qui, ne garantissant ni justice ni droit, influent négativement sur les autres parties impliquées dans l'affaire».

Le verdict a provoqué de vives réactions dans le monde, notamment aux États-Unis, où l'affaire a été jugée «absolument répréhensible» par Frances Townsend, conseillère du président George W. Bush pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste.

«Je ne pense pas qu'il y ait une explication ou une justification à cela», a-t-elle déclaré mardi à la chaîne de télévision CNN.

Dans un communiqué publié samedi, l'organisation Human Rights Watch (HRW), basée à New York, a dénoncé le verdict contre la jeune fille et appelé le roi Abdallah à intervenir pour invalider le jugement et «mettre fin au harcèlement contre l'avocat».

20/11/2007

États-Unis

Trois enfants accusés de viol

Regardez le reportage préparé par la télévision américaine (commentaire en anglais).

Aux États-Unis, trois garçons âgés de huit à neuf ans ont été accusés d'avoir enlevé et violé une fillette de 11 ans en Géorgie.

Les faits se seraient produits jeudi dernier, alors que les quatre enfants jouaient dehors.

La victime aurait été contrainte de suivre les garçons dans un secteur boisé où elle aurait été agressée sexuellement puis violée par l'un des garçons.

La mère de la fillette a alerté les autorités samedi.

En raison de leur âge, les enfants ne peuvent être jugés pour viol et enlèvement. Ils peuvent en revanche être accusés de délinquance, ce qui pourrait entraîner leur internement pendant cinq ans dans un centre pour délinquants juvéniles.

Émirats arabes uns (Justice)

Viol d'un Français: première audience pour le mineur agresseur

Véronique Robert, la mère d'Alexandre, victime d'un viol cet été dans l'Émirat de Dubaï, a dit «pardonner» à un mineur émirati, accusé avec deux autres de ses compatriotes pour ce viol. L'accusé «s'est excusé et m'a dit de transmettre ses excuses à mon fils», a déclaré Véronique Robert aujourd'hui, mardi 13 novembre, après une audience à huis-clos du tribunal pour mineurs à Dubaï, qui juge l'Émirati. «Je lui ai dit que moi, en tant que mère, je lui pardonnerai mais ça prendra du temps pour mon fils. Je lui ai dit que demander pardon, c'est aussi demander pardon à Dieu», a-t-elle ajouté, avant de prendre l'accusé entre ses bras. Au terme de l'audience, qui n'a duré que quelques minutes, le tribunal a reporté au 27 novembre le procès du mineur, à la demande de son avocat. Les deux co-accusés seront jugés devant un autre tribunal de l'Émirat, à partir du 18 novembre. Alexandre, quant à lui, a témoigné sur le site Rue89 de ses difficultés à obtenir le procès de ses agresseurs. Copyright tetu.com

20 Nov 2007

L’ex-compagnon d’Angèle Lecoq arrêté pour violence conjugale

«Je veux maintenant vivre une vie tranquille», dit Angèle Lecoq, 26 ans, d’une voix douce. Elle s’est retranchée chez des proches et ne veut pas donner d’indication quant à son lieu de résidence.

Femme battue, elle avait porté plainte, le lundi 5 novembre, contre Jean-Marc Bigaignon, 27 ans, son ancien compagnon. Elle avait déclaré qu’il l’avait sauvagement agressée le samedi précédent.

Jean-Marc Bigaignon s’est constitué prisonnier en compagnie de son avocat, Me Ashwin Kandhai, hier. Il a repoussé les allégations formulées contre lui.

Réagissant à l’arrestation de celui dont elle a partagé la vie pendant sept ans, Angèle dit se sentir dans le vide après tout le traumatisme qu’elle a subi. «Tou letan mo ti siport li, mo ti kroir li pou sanze.»

L’incident du 3 novembre s’est produit vers 15 heures, quand Angèle a été forcée à prendre place dans une voiture dans laquelle se trouvait Jean-Marc Bigaignon, dit-elle. Ce dernier l’aurait contrainte à l’accompagner chez lui à Camp-Levieux, Rose-Hill. Là, l’homme lui aurait dit qu’il voulait avoir des relations sexuelles avec elle.

Elle lui aurait répondu qu’elle porterait plainte pour viol. Cette menace aurait mis fin aux exigences de son agresseur mais, par contre, celui-ci l’aurait alors violemment frappée. Elle se serait évanouie lorsqu’il aurait éteint une cigarette sur son dos… Quand elle a repris connaissance, dit Angèle, l’homme dormait. Elle s’est rendu compte qu’on lui avait coupé les cheveux. Elle s’est enfuie et a pu regagner le domicile de sa mère après 22 heures ce soir-là.

En fin d’après-midi d’hier, Angèle a été convoquée au bureau de la Criminal Investigation Division de Stanley pour une confrontation avec le suspect. Elle dit qu’elle a pu confirmer qu’il s’agissait bien de son ex-compagnon.

Angèle Lecoq se dit prête à admettre que ses deux enfants, âgés de cinq et trois ans, soient considérés «orphelins» de père plutôt que de considérer Jean-Marc Bigaignon comme tel. Heureusement, dit-elle, ses enfants sont pris en charge par sa mère et son beau-père.

Pendant les premières années de leur vie conjugale, Jean-Marc était employé comme électricien. Mais alors qu’elle était déjà mère de son premier fils, les relations du couple se sont détériorées : Jean-Marc avait une liaison, assure-t-elle. Le couple se sépare pendant deux semaines, puis se remet ensemble. Six mois après, Angèle est enceinte de son deuxième enfant. Jean-Marc insiste pour garder l’enfant. Mais, selon Angèle, «mes deux enfants ont assisté aux actes de violence de leur père ».

20.11.2007

NE: un restaurateur accusé d'abus et de viols

L'inculpé lors de son premier procès au Val-de-Ruz

Le procès d'un hôtelier-restaurateur du Val-de-Ruz (NE), accusé de viols et d'abus sexuels sur ses employées, a débuté mardi devant la Cour d'assises de Neuchâtel. L'accusé nie en bloc toutes les accusations portées contre lui.

L'arrêt de renvoi retient à l'encontre du prévenu, âgé de 61 ans, deux cas de viol et un cas de tentative de viol. En outre, l'hôtelier doit répondre d'une vingtaine de délits présumés de contraintes sexuelles et abus de la détresse à l'égard de ses employées, dont certaines étaient mineures au moment des faits. Les actes incriminés dans l'arrêt de renvoi portent sur une période de cinq ans se prolongeant jusqu'au mois de mai 2005.

Accusation de viol

Actuellement détenu, l'accusé avait comparu une première fois en février à Cernier (NE), devant le Tribunal correctionnel du Val-de-Ruz. Une des victimes avait déclaré alors que l'hôtelier avait entretenu avec elle un rapport sexuel complet. Ce fait nouveau prescrivait l'extension au viol de l'accusation portant au départ uniquement sur des abus sexuels. Le procès avait dès lors été interrompu et le dossier renvoyé au juge d'instruction. La jeune femme accusant l'hôtelier de viol était âgée de 16 ans au moment des faits, survenus en 2003.

Devant le Tribunal correctionnel, le prévenu avait invoqué la thèse du "complot" de la part de la vingtaine de femmes victimes d'abus sexuels. A Cernier, plusieurs victimes de l'accusé avaient témoigné à la barre des sévices subis, dans une ambiance lourde. Impavide, le prévenu avait persisté à nier les faits et traité ses accusatrices de "menteuses". Celles-ci ont toutes quitté spontanément leur emploi au bout de quelques mois de service.


le 19/11

Grenoble - Un violeur en série arrêté

L'homme, ingénieur de 34 ans, a été interpellé le 14 novembre à la suite d'un viol perpétré sur une étudiante de 20 ans

Un violeur en série présumé arrêté à Grenoble après une ultime agression commise en début de semaine dernière - France 3

Cet ingénieur informatique grenoblois, marié et père de trois enfants, a reconnu 16 viols, tentatives de viols et agressions sexuelles. Des faits commis entre janvier 2005 et novembre 2007, sur des jeunes femmes de l'agglomération grenobloise. Aujourd'hui, il est poursuivi pour sept viols, sept tentatives de viols et quatre agressions sexuelles.

Lors de sa garde à vue, le suspect a quasiment intégralement reconnu les faits. L'homme, cagoulé et armé, s'introduisait chez ses victimes par une porte ou une fenêtre laissée ouverte. Les enquêteurs sont parvenus à l'interpeller à la suite d'un nouveau viol perpétré en début de semaine dernière. Il ont pu retrouver sa trace grâce à une empreinte digitale laissée dans la salle de bain de sa dernière victime. L'individu avait été arrêté en 1998 pour exhibition sexuelle. Une affaire restée sans suite. Poursuivi pour "viols aggravés sous la menace d'une arme, tentatives de viols aggravés, agressions aggravées et tentatives d'agression", l'ingénieur grenoblois risque 20 ans de réclusion criminelle.

Dimanche 18 novembre

Viol d'un Franco-Suisse: le ministère public requiert la peine maximale (PAPIER GENERAL)

Par Par Habib TRABELSI AFP -

- Le ministère public a requis dimanche la "peine maximale", pouvant aller jusqu'à la mort, pour deux Emiratis accusés du viol d'un jeune Franco-Suisse de 15 ans en juillet à Dubaï, les traitant de "loups humains" devant une assistance nombreuse où figurait la mère de la victime.

Selon le code pénal émirati, la peine maximale peut aller jusqu'à la condamnation à mort, une peine à laquelle la mère de l'adolescent s'est dite opposée.

Un troisième accusé, un mineur émirati, est jugé séparément par un tribunal pour mineurs.

"Je demande l'application de la peine maximale" aux deux accusés, dont l'un est séropositif, a déclaré le représentant du parquet dans un lng réquisitoire accablant.

"Ces dépravés sexuels, dont l'un se savait atteint de sida, ont commis un crime abominable: ils sont coupables d'enlèvement et de viol commis sous la menace d'un couteau et d'un baton dans un endroit isolé du désert. Ils se sont transformés en loups humains carnassiers", a-t-il lancé après avoir exposé les faits avec des détails très crus.

Les faits remontent au 14 juillet. L'adolescent franco-suisse et un compatriote du même âge sortaient d'une salle de jeux d'un centre commercial huppé de Dubaï quand un jeune Emirati qu'ils connaissaient leur a proposé de les raccompagner en voiture avec deux autres Emiratis âgés de 18 et 36 ans.

Mais le véhicule a changé de direction et pris la route du désert où l'adolescent a été violé sous la menace d'un couteau et d'une canne de billard.

Dans sa plaidoirie, un avocat des deux adolescents, Obeid al-Nagr, un Soudanais, a évoqué "les préjudices physiques et moraux" causés à l'adolescent par ses agresseurs "dont l'un savait d'avance qu'il condamnait sa victime à mort" car séropositif.

"Je demande 15 millions de dirhams (environ 4 millions de dollars) de dommages et intérêts pour chacune des deux victimes", a-t-il conclu.

"Il y aura certainement une compensation, mais c'est au tribunal de décider du montant", a-t-il confié plus tard à l'AFP.

Son confrère, l'Emirati Hussain Al-Jaziri, a énuméré toutes les circonstances aggravantes: "enlèvement, séquestration, menace de mort, viol sous la menace d'une arme blanche" de cette "condamnation à mort, puisque l'un des deux criminels se savait atteint du sida et d'hépatite virale depuis sept ans".

Me Jaziri a ensuite remis au juge, Fahmi Mounir Fahmi, un Egyptien, de "nouveaux documents" relatifs à l'affaire.

"Il s'agit des rapports du médecin et du psychologue français", a-t-il dit à l'AFP.

A la demande de Me Jaziri, la mère de l'adolescent, Véronique Robert, une journaliste indépendante d'origine suisse, a été autorisée à s'exprimer devant le tribunal.

"Mon rôle de mère a été d'aider mon fils à se reconstruire, à oublier. Vous seuls avez le droit de décider de la punition. Mais mon coeur de mère vous dit que Dieu donne la vie et Dieu seul peut l'enlever", a-t-elle déclaré, très émue.

Le plus âgé des deux accusés présents dans le box, de grande stature, les bras croisés et toisant constamment le public, n'a eu qu'une brève réplique au juge: "j'étais ivre".

A l'issue de l'audience, qui a duré plus de trente minutes, le procès a été ajourné au 28 novembre pour procéder à l'audition de la défense.

Mme Robert, qui vient de rencontrer la mère de l'accusé mineur, a dit à l'AFP qu'elle y assisterait. Elle a fait état, sans autre précision, de "discussions, dans un esprit d'ouverture et de grande transparence" avec les autorités locales.

Mme Robert avait affirmé à l'AFP à l'occasion d'une précédente audience avoir "introduit un recours judiciaire contre les gouvernements d'Abou Dhabi et de Dubaï, en France et en Suisse, pour avoir essayé de couvrir l'affaire". Elle les a aussi accusés d'avoir "caché que l'un des agresseurs était séropositif".

La journaliste a lancé le 23 octobre un site internet où elle demande le soutien du public et de personnalités pour que les Emirats reconnaissent dans leur droit le délit de viol de nature homosexuelle et se dotent de structures adéquates pour soigner les malades du sida.

Le samedi 17 novembre 2007

Viol d'un adolescent à Dubaï: la quête de justice d'une mère

Véronique Robert remue ciel et terre depuis des mois. Elle tente d'obtenir justice pour son fils de 15 ans, Alex, qui a été agressé sexuellement par trois hommes l'été dernier à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

«Je n'ai jamais pensé un instant qu'il pourrait lui arriver quelque chose de mal en allant vivre là-bas. C'est un endroit où il n'y a pas de crime, pas de drogue, qui a la réputation d'être sécuritaire», souligne en entrevue cette journaliste indépendante parisienne, qui va et vient entre l'Europe et le Moyen-Orient pour suivre le procès en cours.

Les mésaventures de son fils ont débuté le 15 juillet, lorsqu'il a accepté, à la sortie d'un centre commercial, qu'une connaissance le ramène chez lui avec deux autres hommes dans un véhicule tout-terrain.

Il a compris que les choses tournaient mal lorsque le véhicule est passé devant sa résidence sans s'arrêter. Voyant s'approcher le désert, il a tenté d'appeler à l'aide sur son cellulaire. Mais ses compagnons de voyage le lui ont brutalement confisqué avant de le menacer avec un couteau puis de le violer à tour de rôle.

La police a rapidement identifié et appréhendé les trois agresseurs, mais elle s'est montrée peu réceptive à la version de l'adolescent. Le médecin légiste qui l'a examiné a bâclé son travail et a tenté de faire dire au jeune homme qu'il était homosexuel.

«C'était de l'intimidation», souligne Mme Robert, en signalant que l'homosexualité demeure passible d'emprisonnement aux Émirats arabes unis.

Plusieurs semaines plus tard, la famille de l'adolescent a appris avec consternation que l'un des accusés était porteur du VIH et du virus de l'hépatite C. «Les autorités nous avaient dit à deux reprises auparavant que les tests sanguins étaient négatifs. Lorsque nous avons appris que c'était faux, il était trop tard pour entreprendre une trithérapie préventive», déplore la journaliste, qui exige des excuses des dirigeants du pays pour avoir joué avec la vie de son fils.

Le jeune homme, qui étudie depuis septembre à Lusanne, en Suisse, tente tant bien que mal de reprendre une vie normale en attendant de savoir s'il a été contaminé lors de l'agression. Les résultats définitifs seront connus en janvier.

«Il y a des jours où ça va et d'autres ou ça ne va pas. Qu'est-ce qu'on peut faire à part prier? Pour l'instant, les tests ne montrent aucun signe de contamination», indique Mme Robert, que La Presse a jointe il y a quelques jours à Dubaï.

Demande de pardon

Elle venait d'assister quelques heures plus tôt au procès à huis clos du plus jeune des agresseurs, un mineur. "Il est venu vers moi avec les menottes et m'a demandé pardon. Il m'a aussi demandé de relayer ses excuses à mon fils. Je lui ai dit que je lui pardonnais. Qui suis-je pour ne pas pardonner?" demande la journaliste.

Mme Robert n'accorde cependant pas son pardon aux deux autres hommes, qui ont plaidé non coupable au début de leur procès, toujours en cours. "L'un d'eux m'a regardée dans les yeux tout le long de l'audience pour bien me faire comprendre qu'il me tuerait si jamais il me croisait. Qu'il vienne! Je n'ai pas peur", souligne-t-elle.

Campagne sur l'internet

Son fils est venu de Suisse il y a quelques semaines pour témoigner contre les deux hommes. "Je suis venu parce que je n'ai honte de rien. J'ai dit la vérité, rien que la vérité", a-t-il déclaré à cette occasion.

Mme Robert a parallèlement lancé sur l'internet une campagne pour forcer les autorités des Émirats arabes unis à mettre en place des structures de prise en charge des mineurs victimes de viol.

"Nous avons reçu plus de 5000 messages de soutien", souligne la journaliste, qui se réjouit particulièrement du fait que deux autres adolescents ont récemment décidé de porter plainte pour viol contre l'un des agresseurs de son fils.

"Le tabou est peut-être en train d'être levé... Je ne veux plus jamais que quelqu'un ait à vivre ce qu'a vécu Alex", dit-elle.

17 novembre 2007

Haïti-Justice: le RNDDH proteste contre la libération de 74 prisonniers

Dans un communiqué de presse, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dénonce la libération de 74 prisonniers le 7 novembre dernier. Ils étaient accusés de viol, meurtre, complot pénal, fraude et de trafic de drogue.

Sur les 74 prisonniers libérés, 45 d'entre eux ne sont jamais parus depuis leur incarcération par devant le juge souligne le communiqué. Le RNDDH a dit considérer la question de la détention préventive prolongée comme un véritable cancer pour le système pénal, mais le problème ne peut pas être résolu dans le désordre et l'illégalité, selon l’organisme de droits humains.

Dans cette note, le RNDDH estime que la question de prolongation de la détention provisoire doit être traitée dans le respect de la loi, celui des détenus et le respect du droit de la société à connaître la vérité sur les actions des criminels.

D’autre part, il affirme que les gens ne doivent pas être mis en prison dans mépris de la loi ni être relâchés arbitrairement. C'est la seule façon de lutter contre l'impunité et la détention prolongée tout en respectant le système judiciaire, explique cette note.

A noter que ces 74 prisonniers ont bénéficié du programme de décongestionnement des centres de détention du pays mis sur pied sous la direction du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant.

Le 16-11-2007

Il écope de six ans de prison pour viol

Saïd a avoué avoir tabassé et violé une jeune femme sous l’effet de la drogue. Il a été condamné par la Cour d’appel de Casablanca à six ans de prison.

Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. En ce jour de novembre, Saïd, est au banc des accusés parmi quatre autres mis en cause. Vêtu d’un blue-jean et d’un tricot en coton gris, ce jeune de 32 ans, jette de temps en temps un coup d’œil à l’assistance.

«Saïd. F. !», lance le juge en feuilletant le dossier. Saïd, célibataire et sans profession, s’est levé. Le président a appelé, ensuite, «Najia». Une fille dans la fleur de l’âge a quitté les bancs de l’assistance et s’est avancée vers le magistrat. Elle ne voulait pas que son regard croise celui de Saïd. Agée de 19 ans, Najia est sans profession. Elle ne connaissait pas Saïd, a-t-elle affirmé au magistrat qui lui a demandé d’attendre à l’extérieur de la salle d’audience. Quand elle est sortie, le président de la Cour s’est adressé à Saïd : «Tu es accusé de viol, coups et blessures…».

Saïd a gardé le silence. Le président lui a réitéré sa demande en lui ordonnant de raconter ce qui s’est passé avec Najia. Saïd s’est mis à parler, mais d’une façon saccadée. «Elle n’a jamais voulu de moi», a-t-il déclaré.

Rares sont les mis en cause qui font des aveux devant la cour. De coutume, ils tentent de se disculper, de nier. Ce n’est pas le cas de Saïd. Il a avoué avoir violé et tabassé sa victime, Najia.

«J’étais sous l’effet de la drogue…», a-t-il révélé à la cour. Après avoir avalé dix comprimés psychotropes, connus sous le nom de «Samta», il a traîné d’une ruelle à une autre. C’est là où il a croisé Najia, il s’est approché d’elle, a essayé de la draguer.

Elle a gardé le silence tout en continuant à marcher. Aussitôt, il a brandi un couteau, l’a tirée par le bras et l’a menacée si elle ne le suivait pas. Il l’a conduite vers une ruelle obscure. Elle s’est mise à le supplier de la relâcher. Il l’a conduite à l’intérieur du hall d’un immeuble, l’a obligée à se déshabiller.

Les larmes aux yeux, elle n’a pas cessé de l’implorer. Il l’a alors tabassée pour la soumettre à sa volonté. Après avoir assouvi son désir, il l’a abandonnée et rebroussé chemin. Rentrée à la salle d’audience sur ordre de la cour, Najia a raconté son drame, les larmes aux yeux. Elle était tellement choquée qu’elle n’a pas pu affronter le regard de son violeur. « Il m’a jetée comme une chienne ! », s’est-elle exclamé à la cour.

Saïd, qui fixait le président de la cour, s’est tourné vers elle pour lui demander pardon. Il ignorait que son pardon n’allait rien réparer. Cette jeune femme a été brisée à jamais. Saïd a été condamné à six ans de réclusion criminelle.

Info du 16 novembre 2007

Iran (Répression)

Le jeune gay condamné aurait évité la mort

Selon l'association IGLHRC, le jeune homosexuel iranien condamné à mort devrait échapper à cette sentence. Suite à la pression internationale, un haut responsable de la justice iranienne aurait cassé la décision du tribunal de Paveh. Makwan Moloudzadeh, un kurde de 21 ans, avait été reconnu coupable de «relations anales» (lavat), commises alors qu'il n'avait que 13 ans. Or, les enfants ne sont pas responsables pénalement, selon le code pénal iranien. Têtu avait informé ses lecteurs de l'exécution à venir du jeune homme (lire Quotidien du 30 octobre), et plusieurs associations françaises se sont jointes au mouvement de protestation lancé par l'association Outrage! en Angleterre et Amnesty International en Belgique. «C'est une grande victoire pour les droits de l'Homme et un rappel du pouvoir des protestations internationales» a déclaré Paul Ettelbrick, directeur exécutif d'IGLHRC, à la suite de son annonce.

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- le 10/11/2007 -

Interpellé grâce à son ADN 18 ans après les faits

Un Allemand de 49 ans, soupçonné d'avoir violé et tué une étudiante de 24 ans, a été mis en examen et écroué vendredi soir à Fleury Merogis.

Selon les enquêteurs, son ADN correspondrait à celui retrouvé sur les effets de la jeune fille, retrouvée violée et étouffée dans sa baignoire, dans l'Yonne, en mai 1989.

Depuis 1989, le meurtre de Sylvie Bâton, une jeune étudiante retrouvée violée et étouffée dans sa baignoire à Sauvigny-sur-Bois, dans l'Yonne, restait inexpliqué. Dix huit ans plus tard, les enquêteurs sont sur la piste du tueur présumé : un Allemand de 49 ans confondu grâce à ses empreintes génétiques. Il a été mis en examen pour "viol et meurtre" par un juge d'instruction d'Auxerre et écroué vendredi soir à Fleury Merogis, "probablement jusqu'à la fin de la procédure", selon une source judiciaire.

Ulrich Muenstermann, déjà condamné à la réclusion à perpétuité pour le viol et le meurtre d'une jeune femme en Allemagne en 1983, "n'a pas souhaité s'exprimer sur les faits qui lui sont reprochés le temps de préparer sa défense". Ulrich Muenstermann avait été extradé jeudi matin d'Allemagne, où il était écroué, et transféré vendredi matin à Auxerre pour être présenté au juge d'instruction qui avait rouvert en 2005 le dossier non élucidé du meurtre de Sylvie Bâton.

Etouffée dans sa baignoire

Selon les enquêteurs, l'ADN de l'Allemand correspondrait à celui retrouvé sur les effets de la jeune étudiante. A l'époque des faits, Ulrich Muenstermann, marié et père de deux enfants, était en cavale depuis près de quatre ans et recherché par la police pour plusieurs viols. Il avait été interpellé en 1993 en Grande-Bretagne. Un homme avait été soupçonné du meurtre de l'étudiante avant d'être mis hors de cause.

vendredi 9 nov,

Sept nouveaux cas d'infection à la "drogue du viol" contenue sur un jouet fabriqué en Chine

The Associated Press

WASHINGTON - Sept nouveaux enfants américains ont été intoxiqués après avoir ingérer une bille de fabrication chinoise dégageant une substance toxique connue sous le nom de "drogue du viol", portant à neuf le nombre des enfants touchés aux Etats-Unis.

L'administration de contrôle de la qualité des produits du gouvernement chinois a suspendu ses exportations du jouet, a annoncé tard vendredi soir l'agence officielle Chine nouvelle. Les jouets ont été conciliés dans leurs sites de production et une enquête a été ouverte, a précisé Chine nouvelle.

Six de sept nouveaux enfants atteints aux Etats-Unis ont été hospitalisés, a indiqué vendredi la commission américaine de protection des consommateurs.

Cette agence avait rappelé mercredi aux Etats-Unis plusieurs millions d'exemplaires de ce jeu appelé "Aqua Dots", vendu sous le nom d'Aquaperl en France. Aux Etats-Unis, deux enfants avaient perdu connaissance et dû être hospitalisés après avoir avalé par accident une de ces billes. Le jouet a également été retiré de la vente en Australie, à Hong Kong, Singapour et en Malaisie.

Ce jouet est enrobé du produit chimique 1,4-butadéniol, qui, une fois dans le corps, se transforme en une substance connue sous le nom de "drogue du viol" qui peut entraîner des problèmes respiratoires, une confusion mentale, des pertes de conscience et même la mort.

Le fabriquant australien du jeu, Moose Enterprises, a déclaré que le jeu était fabriqué à Shenzhen, dans la province du Guangdong, dans le sud de la Chine, et était distribué dans 40 pays.

Plusieurs autres séries de jouets ont été récemment rappelés dans le monde entier en raison de la dangerosité de certains de leurs composants.

19 octobre 2007

La remise en liberté d’un pédophile soulève des craintes à Macamic

La remise en liberté du pédophile Léonard Savoie, de Macamic, prévue pour le 19 octobre, après avoir purgé les deux tiers de sa peine d’emprisonnement, soulève des craintes dans sa municipalité. Or, le maire Daniel Rancourt se dit confiant que tout le monde puisse quand même «sortir gagnant» de la période d’adaptation qui approche.

«Les membres d’une famille ont vécu des situations épouvantables», a déclaré le premier magistrat, il y a quelques jours, en faisant allusion aux gestes commis dans le passé par l’homme qui a aujourd’hui 72 ans.

Ce dernier, rappelons-le, a été reconnu coupable de viol, d’inceste, d’attentat à la pudeur et de tentative de viol à répétition sur sa propre fille et sa belle-soeur, entre 1962 et 1977, alors qu’elles avaient entre 6 et 16 ans.

L’individu avait récidivé sur une autre mineure de son entourage en 1997, en lui faisant des attouchements sexuels, ce qui avait incité les victimes à porter plainte contre lui. M. Savoie a été condamné à quatre ans et deux mois de pénitencier par le juge Normand Bonin, de la Cour du Québec, le 11 janvier 2005.

La Commission nationale des libérations conditionnelles a décidé, le 29 août dernier, de le libérer d’office moyennant le respect de certaines conditions comme de ne pas se trouver en présence de personnes d’âge mineur sans être accompagné d’un adulte.

«Je le connais bien parce qu’il a été conseiller municipal durant quatre ans, a confié M. Rancourt. Je le respecte comme personne tout en désapprouvant ce qu’il a fait.

«M. Savoie est supposé avoir payé sa dette et il peut avoir changé de comportement. Quant aux gens de Macamic, ils sont au courant de son histoire. Ceux qui ont des enfants auront la tâche de les avertir d’être plus prudents. En bout de ligne, si chacun fait sa part, nous sortirons tous gagnants de ce qui s’en vient.»

Activités de sensibilisation

L’École du Royal-Roussillon prévoit pour sa part organiser «des activités de sensibilisation, comme elle le fait à chaque année» au Pavillon Tremblay, selon sa directrice Josianne Vandal. «Je vais toutefois consulter la Commission scolaire du Lac-Abitibi avant de faire quelque chose», a-t-elle mentionné. L’établissement regroupe un peu plus de 150 élèves du préscolaire et du primaire.

VENUE DEMANDER DES ETRENNES : Une fillette de 10 ans violée par un chauffeur

Dans la nuit du 14 au 15 octobre, le paisible quartier de Darou Salam est perturbé par la malencontreuse manœuvre libidinale d’un individu sans scrupules d’une trentaine d’années. Profitant de la récente fête de Korité, Ndiogou Dangoura, qui est chauffeur de profession, né en 1978 à Mbour, a mûri son stratagème pour parvenir à ses fins. Comme tous les enfants de son âge, la petite A.G. demandait, le jour de la Korité, des étrennes ou « ndéwéneul » lorsqu’elle tomba sur Ndiogou. Pourtant, le bonhomme entretenait de bonnes relations avec les membres de la famille de la fille qui se trouvent être ses voisins. Mais, il préféra suivre ses pulsions lorsque la petite fille de 10 ans se présenta dans sa chambre.

Ayant découvert le viol, la famille de la fille a prévenu la police de Mbacké qui a accueilli Ndiogou Dangoura. Ce dernier n’a pas nié les faits. Il attend d’être déféré au parquet.

jeudi 18 octobre 2007

Viol et pédophilie : quand la justice triomphe !

La stupeur générale. Pour la population de l’archipel de Mitsio, à Nosy-Be, c’est une libération car le verdict qui est tombé le 2 octobre dernier, lui fut favorable. Le ressortissant suisse était condamné à 5 ans de prison ferme et 2 millions d’Ariary d’amende pour viol et pédophilie. Le droit a tout de même fini par triompher ! Même s’il a déjà été soupçonné d’actes abusifs contre de petites filles et jeunes filles (8 à 12 ans), plusieurs années auparavant, ce n’est qu’en 2004 que des personnes se sont mobilisées et ont pris l’initiative d’alerter des associations internationales et de recueillir des témoignages.Deux plaintes déposées par deux jeunes filles sont venues à propos pour ternir encore l’image de l’étranger qui n’a cessé de continuer ses actes, jusqu’à proposer de l’argent au chef de fokontany pour qu’il ne le dénonce pas. Peine perdue, toute la population n’attendait que la punition méritée du ressortissant. D’autant plus qu’un autre vazaha, R. Vilella, capitaine du « Samarcande », Mahamodo, chef du fokontany et une autre mère de famille, Echa, ont accompagné l’opinion publique, jusqu’à chercher l’appui des médias pour que l’affaire ne soit pas étouffée.

Tout est bien qui finit bien

17 octobre 2007

Enquête sur des agréssions sexuelles au lycée français de Marrakech

Le parquet de Paris a lancé mardi des investigations au sujet d’agressions sexuelles présumées commises au sein et à l’extérieur du lycée français de Marrakech. Le parquet des mineurs a demandé à ce que soit entendu l’un des témoins se trouvant actuellement sur le territoire français.

Dans un courrier de signalement adressé la semaine dernière au parquet de Paris, une dizaine de professeurs du lycée Victor Hugo ont porté à la connaissance de la justice française des faits présumés d’agressions sexuelles (viol en réunion, tentatives de viol et agressions sur mineurs de moins de moins de 15 ans) qui auraient été perpétrées au sein de l’établissement par des mineurs scolarisés sur d’autres mineures.

Selon cette lettre la direction du lycée, les autorités consulaires de Marrakech et l’ambassade de France à Rabat ont été prévenus de ces faits, recueillis en juin 2007 par certains des personnels de l’établissement. Le courrier précise que les auteurs présumés des faits, toujours scolarisés au lycée Victor Hugo, côtoieraient leurs victimes présumées.

Prisés pour la réputation de qualité de leur enseignemen, les 23 établissements français au Maroc, dépendant de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, scolarisent près de 18.000 élèves dont 51% de Marocains, selon les chiffres de l’Ambassade de France au Maroc.

mer 17 oct

Ouverture d'une enquête sur de présumées agressions sexuelles dans un lycée français au Maroc

PARIS (AP) - Le parquet de Paris a lancé mardi des investigations au sujet d'agressions sexuelles présumées commises au sein et à l'extérieur du lycée français de Marrakech (Maroc), a-t-on appris mercredi de source juduciaire. Le parquet des mineurs a demandé à ce que soit entendu l'un des témoins se trouvant actuellement sur le territoire français. Dans un courrier de signalement adressé la semaine dernière au parquet de Paris, une dizaine de professeurs du lycée Victor Hugo ont porté à la connaissance de la justice française des faits présumés d'agressions sexuelles (viol en réunion, tentatives de viol et agressions sur mineurs de moins de moins de 15 ans) qui auraient été perpétrées au sein de l'établissement par des mineurs scolarisés sur d'autres mineures. Selon cette lettre, dont l'Associated Press a pu prendre connaissance, la direction du lycée, les autorités consulaires de Marrakech et l'ambassade de France à Rabat ont été prévenus de ces faits, recueillis en juin 2007 par certains des personnels de l'établissement. Le courrier précise que les auteurs présumés des faits, toujours scolarisés au lycée Victor Hugo, côtoieraient leurs victimes présumées. Prisés pour la réputation de qualité de leur enseignement, les 23 établissements français au Maroc, dépendant de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), scolarisent près de 18.000 élèves dont 51% de Marocains, selon les chiffres de l'Ambassade de France au Maroc. A l'issue de ces vérifications, le parquet de Paris pourrait ouvrir une enquête préliminaire ou une information judiciaire. Ces vérifications interviennent à la veille de la première visite d'Etat que le président de la République Nicolas Sarkozy doit effectuer au Maroc du 22 au 24 octobre. Le chef de l'Etat devrait se rendre dans plusieurs des grandes villes du royaume. AP pas/tl

Le mercredi 17 octobre 2007

Se réapproprier son corps par la danse du ventre

L’automne dernier, alors qu’elle donnait ses cours de danse du ventre, Dominique Brillon s’aperçoit que quelques-unes de ses élèves ont des réactions négatives par rapport à certains mouvements qu’elle leur demande d’exécuter. Ces gestes semblent leur rappeler quelque chose de troublant.

« J’ai commencé à avoir des témoignages importants de la part de quelques-unes de mes élèves », raconte la professeure et directrice de l’Académie de danse orientale de Québec. Au fil des séances, certaines lui confient avoir été victimes de violence conjugale ou de viol.

Tout de suite, Mme Brillon est interpellée. « Il fallait faire quelque chose pour ces femmes-là. » Elle fait alors appel à l’une de ses élèves, Johanne Pelletier, également intervenante au Centre des femmes de la Basse-Ville de Québec. Ensemble, elles mettent sur pied un atelier afin d’aider une quinzaine de femmes ayant vécu une expérience traumatisante.

Féminité réappropriée

L’objectif est de leur permettre, à l’aide de la danse orientale, de reprendre le pouvoir sur leur corps, de se le réapproprier et de redécouvrir leur féminité. La tâche n’est pas simple, concède Mme Pelletier. Certains gestes qui exigent le mouvement des hanches rappellent de mauvais souvenirs.

En quelques heures à peine, les deux femmes remarquent toutefois les bienfaits de l’atelier sur les participantes. « La journée même, on a observé des changements importants chez ces femmes », raconte Mme Pelletier. « Grâce à la danse orientale, leur sens de l’affirmation de soi s’est considérablement amélioré », explique Mme Brillon. Leur façon de se tenir debout et leur posture ont également changé du tout au tout. « J’ai vraiment été témoin de la transformation de plusieurs d’entre elles », ajoute la professeure.

Même si cette thérapie par la danse n’a pas permis de guérir complètement leur traumatisme, les femmes qui y ont participé se sentent aujourd’hui mieux dans leur peau et font preuve de beaucoup plus d’assurance, croit Mme Brillon. « Quelques temps après, j’ai croisé des femmes qui avaient assisté à l’atelier et les changements physiques positifs persistaient », renchérit Mme Pelletier.

L’expérience a connu un tel succès que des thérapeutes de Rivière-du-Loup ont assisté en février dernier au second atelier pour s’inspirer de cette technique, raconte Mme Brillon.

LA TERREUR DES FEMMES TOMBE : Le malfaiteur coincé sur un arbre après le viol d’une dame

Le sieur Amadou Barro, qui s’en prenait aux dames de la cité Marine française de Rufisque, est démasqué suite à l’agression suivie de viol commis sur la dame Nd. Kh. L. Après avoir dépouillé sa énième victime, il a été retrouvé perché sur un baobab.

Les nombreuses victimes qui se plaignaient des agressions répétitives, particulièrement les dames du centre émetteur de Rufisque, connaissent maintenant leur bourreau. Le maniaque et obsédé sexuel, Amadou Barro, est tombé le 9 octobre dernier près de la cité Marine française de Rufisque et remis aux mains de la police. Comme à l’accoutumée, Amadou Barro, 47 ans, se mettait toujours à l’affût dans les buissons pour commettre son forfait. Le jour de son arrestation, il a suivi la dame Nd. Kh. L. qui avait quitté la cité Marine française où elle exerçait la profession de bonne pour rentrer chez elle. A mi-chemin, elle sentit quelqu’un la suivre. Elle n’eut pas le temps d’identifier l’individu qui s’était encagoulé et l’étranglait déjà. L’agresseur le traîna alors dans un ravin à l’intérieur des buissons. Avec une arme blanche, il menaça la dame pour la dissuader de crier.

C’est ainsi qu’il réussit à satisfaire son désir sexuel en violant la dame. Et comme si cela ne suffisait pas, Amadou Barro prit le porte-monnaie de sa victime contenant un téléphone cellulaire de marque Nokia et une carte d’identité numérisée. Après l’agression et le viol qu’il venait de commettre, Amadou Barro prit la poudre d’escampette, laissant Nd. Kh. L. qui n’arrivait toujours pas à savoir ce qui lui arrivait. Elle reprit pourtant peu à peu ses esprits et tenta de retourner à la maison où elle travaillait. Mais elle croisa une personne et l’informa de sa mésaventure. Cette dernière, aidée par d’autres individus se mit à la poursuite de l’agresseur. Arrivés au pied d’un baobab, ils retrouvèrent le porte-monnaie de la dame vide, sans le portable. Ils étaient convaincus pourtant que l’agresseur ne pouvait aller loin. Ils ne tardèrent pas à l’apercevoir perché au sommet du baobab. Ils le sommèrent alors de descendre, ce qu’il fit sans grand dommage. Nd. Kh. L. reconnut son voleur et violeur. Toute la cité se mit alors en effervescence, car beaucoup de personnes voient en Amadou Barro l’homme qui a longtemps commis ce genre d’actes dans la localité. Il a été conduit au poste de police où il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Après sa garde à vue, M. Barro est ensuite déféré au parquet. Pour le plus grand bonheur des populations de la cité Marine de Rufisque et environs.

15 octobre 2007

William Mullins-Johnson est acquitté du meurtre de sa nièce commis en 1993

TORONTO - Un autre citoyen canadien a joint les rangs des victimes d'erreurs judiciaires, lundi, lorsque William Mullins-Johnson a été acquitté du viol et du meurtre de sa nièce de quatre ans commis en 1993.

Le juge Dennis O'Connor de la Cour d'appel de l'Ontario a exonéré M. Mullins-Johnson, 37 ans, du viol et du meurtre de Valin Johnson, sa nièce, une condamnation qui lui avait valu de passer 12 années en prison et qui a déchiré sa famille.

"Il est regrettable qu'en raison de preuves pathologiques erronées vous ayez été faussement trouvé coupable et que vous ayez dû être incarcéré aussi longtemps", a déclaré le juge O'Connor, avant que la Couronne n'adresse des excuses à M. Mullins-Johnson au nom du procureur général de la province.

L'homme originaire de Sault Ste. Marie avait du mal à surmonter toute l'émotion qui l'assaillait alors qu'il tentait de réaliser pleinement ce qu'il venait d'entendre.

La cour doit toujours décider si M. Mullins-Johnson est innocent - le seul point sur lequel la défense et la Couronne ne sont pas en accord -, mais le principal intéressé a déclaré que bien qu'il aimerait être considéré innocent, il était heureux du présent verdict.

Notant que le verdict précédent avait déchiré sa famille, il espère maintenant pouvoir tisser de nouveaux liens avec son frère Paul, dont la mort de sa fille Valin est maintenant attribuée à des causes naturelles.

"Si j'ai vécu l'enfer, a déclaré M. Mullins-Johnson, je ne peux même pas penser à ce qu'il a dû vivre, pensant que j'avais tué sa plus jeune fillle."

Avant même le début des témoignages de ce procès en appel très attendu, les procureurs de la Couronne ont reconnu qu'un acquittement était de mise puisque les preuves médicolégales présentées n'étaient pas fiables.

Lors de son plaidoyer d'ouverture, le procureur de la Couronne Ken Campbell a déclaré que six experts "de renommée mondiale" ont déterminé "qu'il n'y avait pas de preuve d'homicide et de blessure de nature sexuelle" qui permettait de croire que Valin Johnson avait été sodomisée et étranglée.

Me Campbell a ensuite déclaré aux trois juges de la Cour d'appel de l'Ontario qu'un acquittement était "vraiment nécessaire", et ce avant même que les avocats de la défense n'aient fait entendre leur premier témoin.

M. Mullins-Johnson avait été libéré sous caution en 2005 en attendant les résultats d'une révision ministérielle instaurée après que des expertises judiciaires eurent révélé que les blessures anales et cervicales qui ont été mises en preuve pour appuyer le verdict d'agression sexuelle et d'homicide ont été interprétées incorrectement par l'ancien médecin-légiste Charles Smith, dont tout le travail sera scruté par une commission d'enquête publique qui doit commencer ses travaux le mois prochain.

M. Smith aurait commis des erreurs d'analyse dans 20 des 45 autopsies d'enfant qu'il a pratiquées avant 1991. Douze de ces cas, dont celui de M. Mullins-Johnson, ont mené à des condamnations criminelles, tandis qu'un autre avait entraîné un verdict de non-responsabilité criminelle.

En 2007, le ministre de la Justice Rob Nicholson en avait référé au plus haut tribunal ontarien puisque "la justice n'avait probablement pas été rendue de façon adéquate".

Cet acquittement fait de M. Mullins-Johnson un membre à part entière d'un groupe de citoyens canadiens victimes d'erreurs judiciaires et qui sont susceptibles de recevoir une compensation.

David Milgaard a passé 23 ans en prison pour le meurtre de Gail Miller et a reçu 10 millions $ après que des tests d'ADN aient permis de mettre la main sur le véritable tueur.

Guy Paul Morin a subi deux procès pour le meurtre de Christine Jessop, âgée de neuf ans, commis en 1984. Il a été exonéré en 1995 - aussi grâce à l'ADN - et a reçu 1,2 million $ en compensation.

Thomas Sophonow a quant à lui été acquitté par la Cour d'appel du Manitoba sans l'aide de l'ADN du meurtre d'une serveuse de restaurant en 1985, mais ce n'est qu'en 2000 que la province a exigé la tenue d'une commission d'enquête publique et s'est excusée auprès de M. Sophonow.

Steven Truscott, qui a été acquitté en août dernier du viol et du meurtre d'une adolescente de 12 ans, Lynne Harper, en 1959, veut également recevoir une compensation financière pour cette erreur qui aurait pu lui coûter la vie si la peine de mort n'avait pas été abolie.

Le lundi 15 octobre 2007

Accusé du viol collectif d'une femme enceinte

Nicolas Marceau a été accusé hier au palais de justice de Québec d’avoir participé au viol collectif d’une femme de 20 ans enceinte. Six autres accusations graves se sont abattues sur le jeune homme de 23 ans.

Les policiers de Québec sont toujours à la recherche des deux présumés complices, qui, avec Marceau, auraient infligé des lésions aux parties génitales et anales de la jeune femme, dans la nuit du 4 octobre.

La présumée victime se serait rendue cette nuit-là chez Marceau, rue Christophe-Colomb, dans le quartier Saint-Sauveur, pour acheter de la drogue. Elle s’y est présentée à la place de son ami de cœur, à qui Marceau aurait proféré des menaces un peu plus tôt. C’est alors que la future mère aurait subi les assauts des trois hommes présents au logement.

Marceau fait face à trois accusations relatives aux actes commis à l’endroit de la jeune femme, soit agression sexuelle avec deux autres personnes, agression sexuelle avec lésions, et séquestration. S’ajoutent des accusations d’extorsion et de menaces de causer la mort ou des lésions corporelles à l’endroit du copain de la femme. Il doit aussi répondre à une accusation de possession de cocaïne en vue d’en faire le trafic, et de trafic de drogue.

L’an dernier, Marceau avait bénéficié d’un sursis de peine dans une affaire de menaces. Il devait donc garder la paix et avoir une bonne conduite, ce qu’il n’a pas entièrement respecté. C’est pourquoi il a écopé une amende de 400 $.

Compte tenu de son casier judiciaire, et de la gravité des nouvelles accusations, Marceau a renoncé à demander une enquête pour mise en liberté provisoire. Il a plutôt choisi de procéder rapidement en demandant une enquête préliminaire dès le 25 octobre.

Description

Les deux autres présumés agresseurs sont âgés de 25 à 30 ans, selon les renseignements fournis par la police de Québec. L’agent Jean-Sébastien Roy a précisé que l’un des hommes recherchés mesure entre 5 pi 8 po et 5 pi 10 po. Il est assez corpulent.

Cet homme portait au moment de la présumée agression une chaîne en or avec un médaillon sur lequel étaient gravés en relief les chiffres 666. Il s’agit d’un symbole des Hells Angels.

Il ne faut toutefois pas sauter aux conclusions trop vite puisque ces objets sont vendus dans certaines boutiques.

Le deuxième individu recherché mesure entre 5 pi 10 po et 6 pi et est très costaud. Il a les cheveux noirs et très longs. Parfois il les porte sur les épaules et parfois il les attache pour faire une queue de cheval. Il a les yeux brun foncé et porte une barbichette. Il porte une bague aussi avec les chiffres 666.

Les policiers demandent aux citoyens pouvant fournir des informations de communiquer avec le 641-AGIR ou, pour une action immédiate, de composer le 9-1-1.

15.10.2007

Genève: mari d'une maman de jour jugé pour avoir abusé de cinq fillettes sous la garde de son épouse

Un homme de 41 ans est jugé depuis lundi à Genève pour avoir abusé de 5 fillettes de 4 à 7 ans qui avaient été confiées à son épouse, maman de jour. Ce Suisse a également abusé de ses 2 filles mais n'a pas commis de viol. L'accusé, un chômeur au bénéfice de l'AI au moment des faits (95-2003), n'a fait part d'aucune émotion ni manifesté du remords pendant l'interrogatoire. L'affaire a éclaté après la dénonciation d'une mère qui avait confié ses 2 filles à la femme de l'accusé. Le plus sordide: cette mère et son mari avaient eux-mêmes abusé de leurs enfants. Ils seront jugés en décembre. (SWISS TXT)

- le 12/10/2007

6 mois de prison pour le pédophile sous surveillance électronique

L'ex-détenu sous surveillance électronique n'était pas rentré mercredi au foyer qui l'héberge à l'heure convenue au moment de sa libération.

Jusqu'à présent, la surveillance électronique mobile (PSEM) était une mesure réservée aux personnes en liberté conditionnelle.

Martial Leconte était le premier ex-détenu à être doté d'un bracelet électronique après avoir purgé sa peine (1). Il est aussi le premier à n'avoir pas respecté les conditions fixées à sa remise en liberté : arrêté mercredi soir à Lisieux dans un état d'ébriété, l'homme n'était en effet pas rentré à l'heure convenue au foyer qui l'héberge. Il a été condamné jeudi dans la soirée à six mois de prison, et a été reconduit à la maison d'arrêt de Caen, a précisé le procureur de Lisieux Bruno Dieudonné.

A sa libération en septembre dernier, il avait donné son accord pour être placé sous surveillance électronique mobile (PSEM), une mesure jusqu'alors réservée aux personnes en liberté conditionnelle. Le PSEM s'ajoute aux autres mesures de surveillance judiciaires que l'ex-détenu doit respecter, telles que des obligations de suivi médical, de recherche d'emploi et d'accompagnement social. Ces mesures doivent être suivies pendant trois ans et quatre mois. Une loi du 12 décembre 2005 permet d'utiliser le PSEM pour des personnes libérées ayant purgé leur peine de prison mais faisant l'objet d'une surveillance judiciaire ou d'un suivi socio-judiciaire.

11 octobre 2007

Un pédophile sous surveillance écope de 6 mois de prison

L'ex-détenu placé sous surveillance électronique et interpellé mercredi soir à Lisieux, dans le Calvados, a été condamné à 6 mois de prison. Une peine pour non-respect des conditions fixées à sa remise en liberté. L'homme avait été condamné à 14 ans de réclusion criminelle pour le viol d'une collégienne de 11 ans.

mois de prison, c'est la peine à laquelle a été condamné ce jeudi un pédophile sous surveillance électronique. L'alarme reliée à son bracelet s'était déclenchée mercredi alors qu'il était dans un état d'ébriété avancé et qu'il n'était pas rentré à l'heure convenue au foyer qui l'héberge. Martial Leconte, âgé de 42 ans et libéré le 24 septembre, avait été placé en garde à vue à la suite de son interpellation. Il devait s'expliquer pour ne pas avoir respecté les conditions fixées à sa remise en liberté.

Ce premier ex-détenu à être doté d'un bracelet électronique après avoir purgé sa peine - 14 ans de réclusion criminelle pour le viol d'une collégienne de 11 ans - avait donné son accord pour être placé sous surveillance électronique mobile. Cette mesure était jusqu'alors réservée aux personnes en liberté conditionnelle. Une loi du 12 décembre 2005 permet d'utiliser la surveillance électronique pour des personnes libérées ayant purgé leur peine de prison mais faisant l'objet d'une surveillance judiciaire ou d'un suivi socio-judiciaire.

CITE MARISTES : EL Hadji Diagne surpris en train de violer une Sdf

Divorcée, sans domicile fixe et mère de six enfants, la nommée Dib Diouf, dont le calvaire n’a pas encore pris fin, a été victime d’un viol dans la nuit du 28 au 29 septembre par un certain El Hadj Diagne. Les faits se sont produits au moment où la pauvre était tombée dans les bras de Morphée. Confrontée à de graves problèmes d’ordre matrimonial et social, Dib Diouf se mit à la recherche d’un toit sous lequel passer la nuit avec son enfant. Lingère de son état, elle finit par se confier à un vigile en charge de la surveillance d’une villa en construction à la Cité Maristes pour que ce dernier lui permette de vivre dans le bâtiment. Ce dernier accepta de l’héberger à la suite de sa longue pérégrination.

Exténuée, Dib Diouf s’allongea aussitôt dans une pièce pour ensuite plonger dans le sommeil, quelques minutes plus tard, en compagnie de sa fille âgée de seulement dix huit mois. Mais, tel un vautour en quête de charogne, El Hadj Diagne, un ami du vigile, sauta sur ce qu’il perçut comme une aubaine en s’introduisant furtivement dans la chambre de la lingère, aux environs de deux heures, en vue d’assouvir ses désirs. Le maniaque, qui ne put se retenir, prit sa victime par le cou avant de lui écarter les jambes, malgré la résistance que lui opposa Dib Diouf qui s’était réveillée en sursaut.

Alerté par les gémissements de la dame, le vigile accourut avec un témoin. Et là, ils surprirent El Hadj Diagne en train d’abuser de la dame. Glacé de honte, le violeur prit la fuite. Cependant, il fut vite déniché par les éléments de la brigade de Hann qui avaient été mis au parfum par la victime, quelques instants après le forfait. El Hadj Diagne, qui est passé aux aveux, a déclaré, au cours de son interrogatoire, avoir été submergé par un brusque appétit sexuel qu’il n’a pu contenir à la vue de la lingère. Aussi, sollicite-t-il la clémence de la justice à la suite de son coup de tête. En attendant, il a été acheminé au parquet dans le courant de la journée du 1er octobre, au terme de près de quarante huit heures de garde à vue.

Le samedi 06 octobre 2007

Un groupe d'étudiantes intoxiquées à la drogue du viol

Ces étudiantes de l’Université de Sherbrooke ont vécu une troublante expérience qu’elles estiment être reliée à une intoxication à la drogue du viol.

Une dizaine d’étudiantes de l’Université de Sherbrooke auraient été intoxiquées à la drogue du viol lors d’un party qui s’est tenu récemment dans un bar du centre-ville de Sherbrooke.

Les symptômes de perte d’inhibition, la perte de mémoire (black out) concernant une partie de la soirée et les nausées qui s’en sont suivies le lendemain ont laissé perplexes les étudiantes, qui croient que du GHB aurait pu être mis dans leur verre d’alcool.

«Je suis habituée à prendre de l’alcool et jamais je n’ai vécu pareille sensation. Ce soir-là, je n’ai pris que quatre verres. À partir de 23 h 30, je n’ai plus aucun souvenir. Une amie m’a raconté que j’avais parlé avec elle pendant au moins une heure et je ne me rappelle plus de rien», explique Caroline, qui n’a pas été capable d’aller à ses cours le lendemain matin.

Tout comme ses consoeurs de classe qui ne souhaitent pas être identifiées formellement, elle était étourdie, en sueur et avait des maux de coeur à son réveil après cette étrange soirée où la boisson était offerte gratuitement aux femmes avant minuit.

Des considérations légales, soit qu’aucune accusation n’est portée contre le bar qui serait impliqué, nous empêchent de divulguer l’endroit.

«J’ai l’impression de n’avoir vu personne lors de cette soirée. Je me suis faite dire que je n’avais pas un comportement normal», mentionne Chantal, qui a consommé seulement deux verres.

«J’ai vraiment perdu la carte pendant au moins trois ou quatre heures. On m’a raconté que j’avais eu des comportements qui n’étaient pas les miens. Je n’avais pas bu tant que ça», renchérit Véro.

Un point commun entre toutes ces filles: elles avaient consommé des boissons alcoolisées à base de vodka et de jus d’orange ou d’ananas qui étaient données aux filles par le bar où se tenait ce party universitaire.

C’est en reparlant de leur soirée au cours des jours suivants, que ces filles de la même concentration à l’Université de Sherbrooke se sont rendues compte que quelque chose clochait.

«On s’est parlé entre gangs. Tout le monde avait la même version des nausées et des pertes de mémoire. Nous avions eu les symptômes de la drogue du viol comme décrit dans un feuillet d’information de l’université. De fil en aiguille, on s’est demandé si ça se pouvait...» indique Chantal.

Marie et Magalie, qui ont consommé de la bière et du gin, n’ont pas été affectées par ces étranges sensations de perte de mémoire et de nausées. Elles ont pu rester assez lucides pour veiller sur les filles qui n’allaient pas bien. Elles témoignent en avoir renvoyé au moins une dizaine par taxi.

«J’ai bu pas mal de bière. Pas mal plus d’alcool que plusieurs des filles qui ont eu des black out. J’étais chaude, mais j’ai quand même vu que plusieurs ne filaient pas. Tout le monde était très colleux lors de cette soirée. Il y a eu plusieurs situations hors de l’ordinaire. On se faisait toucher par des gars qu’on ne connaissait même pas», explique Marie.

«Plusieurs filles sont venues me voir pour me dire qu’elles ne filaient pas. Nous les avons fait embarquer dans des taxis», poursuit Magalie.

Les étudiantes rencontrées ne croient pas avoir été agressées sexuellement après avoir absorbé à leur insu la drogue du viol. Mais elles confirment que le doute persiste étant donné les pertes de mémoire...

Elles avaient l’intention de déposer une plainte formelle au Service de police de Sherbrooke.

Le jeudi 04 octobre 2007

Lourde peine de prison pour un pédophile sud-africain, voulant être castré

Johannesburg

L'un des pires pédophiles d'Afrique du Sud, qui demandait à être castré, a été condamné jeudi par un tribunal de Johannesburg à purger au moins 39 ans de prison pour, entre autres, le viol de huit enfants.

Cet homme de 49 ans, Gordon Joubert, a été condamné à huit peines cumulées de 24 ans de prison chacune pour les viols, ainsi qu'à 20 ans pour les attentats à la pudeur et à 15 ans pour d'autres crimes, dont s'être fait filmer en train d'abuser de ses victimes.

Lorsqu'il avait été reconnu coupable, au début de son procès, l'accusé avait estimé que, dans son cas, la sentence devait être la castration.

Mais la juge du tribunal de grande instance de Johannesburg, Naren Pandya, a estimé que «ce serait un châtiment cruel et inhumain qui est interdit par la Constitution», selon l'édition Internet du quotidien The Star.

La juge a rappelé que le pédophile, un Blanc, n'avait jamais lui-même pris en chasse ses victimes, fournies en fait par des hommes, noirs, qui filmaient aussi Gordon Joubert pendant qu'il violait les enfants, la plupart du temps noirs eux aussi.

«Dans certains cas, il y a un certain nombre d'hommes noirs adultes qui apparaissent dans les vidéos. Le rôle qu'ils tenaient n'est pas clair. Cela ne diminue pas pour autant la gravité des crimes», a-t-elle déclaré.

Selon les statistiques officielles, plus de 50 000 viols sont commis chaque année en Afrique du Sud, dont la moitié sur des mineurs.

Mais de nombreux cas ne sont pas rapportés à la police et des associations estiment que ce chiffre pourrait en fait être de plus d'un million par an.

le 04/10/2007

Injection létale : le Texas va-t-il jouer au cow-boy ?

Même si la pratique est théoriquement suspendue après que la Cour suprême a examiné le recours de deux condamnés, le Texas hésite à s'y conformer.

L'injection létale pourrait être interdite en vertu du 8e amendement de la Constitution qui bannit les "châtiments cruels et inhabituels".

La Constitution américaine n'interdit pas la peine de mort. En revanche, son 8e amendement bannit les "châtiments cruels et inhabituels". L'injection d'une substance létale, la plus utilisée lors des exécutions pratiquées dans le pays, tombe-t-elle sous le coup de ce 8e amendement ?

C'est la question qui se pose désormais après que la Cour suprême a décidé d'examiner le 25 septembre le recours de deux condamnés à mort du Kentucky qui faisaient justement valoir ce côté "cruel et inhabituel". Résultat : en attendant la décision de l'institution, onze Etats, sur la trentaine qui pratiquent la peine capitale, ont décidé de suspendre leurs exécutions à injection létale -ce qui ne les empêche pas en théorie d'utiliser d'autres méthodes.

Le Texas au cas par cas

En revanche, le Texas, l'Etat où la peine de mort est la plus appliquée, ne s'estime pas forcément tenu par ce moratoire qui ne dit pas son nom. La semaine dernière, il a néanmoins dû se plier à la décision de la Cour suprême, qui a suspendu au dernier moment la sentence capitale pour Carlton Turner, condamné pour avoir tué ses parents adoptifs en 1998. "Cela ne conduira pas nécessairement à un arrêt immédiat des exécutions au Texas", affirmait alors les services du ministère texan de la Justice.

Le 3 octobre, la cour d'appel a cependant suspendu l'exécution de Heliberto Chi, un Hondurien condamné pour avoir tué un employé de magasin lors d'un braquage en 2001. "Nous n'examinerons les situations qu'au cas par cas", prévient toutefois le ministère de la Justice.

"On ferme à 17h"

Le 25 septembre, le jour de la décision de la Cour suprême, le Texas avait d'ailleurs montré sa détermination. En l'absence d'un moratoire, un condamné doit tout d'abord obligatoirement déposé un recours devant la cour d'appel de l'Etat où il a été poursuivi avant que ce recours ne soit transmis à la Cour suprême. Se basant sur la nouvelle jurisprudence du Kentucky, c'est la procédure qu'ont voulu suivre les avocats de Michael Richard, condamné pour un viol et un meurtre commis en 1986.

Ils entament alors une course contre la montre, leur recours devant être déposé à 17h au plus tard, heure de fermeture de la cour d'appel. Mais un problème informatique les retarde. A 16h50, ils préviennent les services du greffe, leur demandant de rester ouverts 20 minutes de plus. Réponse du greffier : "nous fermons à 17h". Résultat : la première étape du parcours de l'appel n'ayant pas été validée à Austin, la Cour suprême ne peut suspendre l'exécution puisque les arguments de Michael Richard ne sont pas recevables à Washington. A 20h23, il reçoit son injection létale.

ACCUSE DE TENTATIVE DE VIOL : Le « surga » relaxé au bénéfice du doute

C’est une histoire pour le moins cocasse que celle qui oppose, au village de Kissé, dans la zone de Mboro, une femme et un jeune homme faisant office de « surga » (jardinier), dans un périmètre maraîcher. Devant une sombre histoire de tentative de viol, le tribunal a préféré accorder le bénéfice du doute au prévenu.

La dame D. K. accuse Abdou Thiaw d’avoir tenté, il y a quelques jours, d’assouvir sa libido sur elle. Devant le président du tribunal, le « surga » a tout rejeté en bloc arguant qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une cabale savamment montée par la bonne dame et son époux. Il a été difficile aussi bien pour le tribunal que pour le Parquet de dire avec exactitude qui avait raison ou qui avait tort. En effet, a défaut d’un témoin, la tâche était dès lors ardue pour le président Sall qui ne se contenta que de poser des questions à l’accusé. Ce dernier affirme que ce jour-là, il était allé, comme d’habitude, au périmètre maraîcher dont il a la charge, se trouvant au niveau des bas-fonds. « Elle m’a suivi et, arrivée à ma hauteur, elle m’a demandé de l’argent. Pour ne pas créer un scandale, je suis allé me confier à son époux », raconte Abdou Thiaw.

Pour la plaignante, cette déclaration du prévenu a été fabriquée de toutes pièces. La dame D. K. soutient avoir été terrassée par le jardinier alors qu’elle se rendait derrière le hameau pour chercher du bois mort. « En dehors de mes jeunes enfants, j’étais seule au village. Car, mon mari et les autres étaient partis pour une cérémonie qui avait lieu dans un autre village situé à quelques encablures du nôtre. Le monsieur que je ne connais que de vue, m’a ceinturée par derrière et m’a fait un croc-en-jambe. Après m’avoir envoyée à terre, il a tenté d’enlever mon pagne. J’ai tenu bon. Il lâcha finalement prise et me supplia de ne pas parler de cette affaire à mon mari ».

Cependant, la partie civile dit avoir mis la puce à l’oreille de son mari qui a sérieusement bastonné le mis en cause. Le prévenu a reconnu tout de même avoir été battu à tort par l’époux de D. K. jusqu’à recevoir des soins au poste de Santé de Mboro.

Le ministère public, après avoir écouté très attentivement les deux parties, s’est rapporté à la décision du tribunal. Pour le conseil du prévenu, Me Alioune Sène, il est difficile de parler d’attentat à la pudeur pour la simple raison qu’il n’y a pas de preuves tangibles pouvant conduire à entrer en voie de condamnation contre son client. Ensuite, il n’y a aucun témoin pour corroborer les déclarations de la partie civile. Finalement, Abdou Thiaw a été relaxé au bénéfice du doute.

jeudi 27 septembre 2007

Un nouveau procès

La Cour d'appel du Manitoba a statué jeudi que l'ancien soldat Roger Borsch devra subir un nouveau procès.

La Couronne avait réclamé de nouvelles procédures à la suite d'une décision de la Cour du Banc de la Reine qui avait déclaré l'accusé non responsable d'agressions sexuelles sur une fillette de 13 ans de Le Pas, en 2004.

Le juge avait justifié sa décision par le fait que l'accusé disait souffrir du syndrome de stress post-traumatique depuis son retour d'une mission en Bosnie.

Borsch avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés.

Selon la Cour d'appel, il y aurait eu des erreurs de procédures dans le premier procès. De plus, la défense n'aurait pas prouvé que l'accusé a vécu des événements violents pouvant engendrer un stress post-traumatique.

27.09.07

Trois violeurs pendus en public en Iran

Trois Iraniens reconnus coupables de viols ont été pendus en public dans un complexe sportif de la ville de Babol (nord). Ces exécutions s`inscrivent dans le cadre d`une campagne visant, selon les autorités, à améliorer la sécurité.

(ats) Les trois hommes ont été pendus au petit matin sous les acclamations d`une foule rassemblée pour l`occasion. Ils avaient été reconnus coupables du viol de douze femmes, dont la plupart étaient des étudiantes.

La trahison, l`espionnage, le meurtre, l`attaque à main armée, le trafic de drogue, le viol, la pédérastie, l`adultère, la prostitution et l`apostasie sont passibles de la peine capitale en Iran.

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Le 27-9-2007
Ne supportant plus le silence, il assassine son violeur

Après trois ans de silence, Mohamed, 22 ans, décide de se venger de celui qui l’avait violé. Son crime lui a coûté vingt ans de réclusion.

Chambre criminelle, premier degré, près la Cour d’appel de Casablanca. La salle d’audience est archicomble. Mohamed, âgé de 22 ans, célibataire, se tient au box des accusés. Il est poursuivi, en état d’arrestation, pour homicide volontaire avec préméditation et guet-apens. «Oui, je l’ai tué et avec l’intention de le faire…», déclare Mohamed sans avoir froid aux yeux.

Le silence règne dans la salle d’audience. Toute l’assistance écoute les aveux de Mohamed qui surprend avec ses propos clairs et nets devant la cour. Il est assez rare qu’un accusé avoue aussi facilement. D’ailleurs, pendant cette même journée, aucun de cette dizaine de mis en cause impliquée dans six affaires de vol qualifié, viol et attentat à la pudeur n’a avoué sa culpabilité. Ils ont tous nié en bloc les charges qui pèsent sur eux.

«Il ne méritait pas de rester en vie, M. le président !», s’exclame encore Mohamed montrant qu’il n’avait aucun regret d’avoir commis son crime. Ses parents et ses quatre frères et sœurs qui assistent au procès ne croient pas leurs yeux, ni leurs oreilles. Ils ne pouvaient pas imaginer qu’un jour un membre de leur famille commettra un crime. Mohamed n’est ni un toxicomane, ni un alcoolique… Il ne fume même pas de cigarette.

Dans son quartier, il jouit d’une bonne réputation et tous ses amis et ses voisins le respectent et l’apprécient. Leur présence à son procès en grand nombre témoigne de leur soutien à leur ami. Mais, pourquoi Mohamed a-t-il commis ce meurtre?

Il était en Terminale lorsqu’il a fait connaissance avec Nadia avec laquelle il a entretenu une relation amoureuse. Ils sortaient ensemble, passaient de bons moments dans les cafés du centre-ville. Il leur arrivait aussi de se cacher pour éviter les regards des curieux.

Mais voilà, il y a plus de trois ans, alors qu’ils étaient assis seuls dans un coin, ils ont été attaqués par cinq délinquants. Armés de couteaux, ces derniers ont demandé à Mohamed d’abandonner sa copine et de partir. Mohamed a refusé et les cinq voyous l’ont alors ligoté pour le forcer à voir un spectacle terrifiant : quatre des délinquants ont abusé de Nadia devant ses yeux. Le cinquième a préféré violer Mohamed.

Si Nadia a déposé une plainte contre ses violeurs, Mohamed, lui, a décidé de se venger. Une idée qui l’a hanté jour et nuit au point qu’il a laissé tomber ses études. Il ne voulait qu’une seule chose : retrouver le voyou qui avait abusé de lui. Ce dernier purgeait, ainsi que ses quatre compères, une peine d’emprisonnement, suite à la plainte de Nadia. Quand il a été libéré, trois ans plus tard, Mohamed s’est mis à le guetter jour et nuit, un couteau caché sous ses vêtements. Un jour Mohamed décide d’aller vers lui au moment où il était dans une salle de jeu. Portant une casquette et des lunettes noires, le voyou ne l’a pas reconnu au départ. Quand il est sorti, Mohamed l’a suivi. «Je l’ai suivi comme son ombre, jusqu’au moment où il s’est arrêté devant un café… Il s’apprêtait à entrer…et c’est là où je suis passé à l’acte…», raconte Mohamed.

Il lui a asséné un premier coup au dos, puis, un deuxième, puis un troisième et … Mohamed, hystérique, n’arrête pas de lui asséner des coups de couteau un peu partout dans le corps.

Étonnés, les clients du café sont restés figés devant cette scène. Le choc les a paralysés au point de les empêcher d’agir que quelques secondes après. Trop tard. La victime est sans vie. Mohamed ne prend pas la fuite. Au contraire, il demande même aux témoins d’alerter la police.

«Je confirme que j’avais l’intention de le tuer», répète-t-il à la cour qui l’a condamné à vingt ans de réclusion criminelle.

jeudi 27 septembre 2007

Deux adolescentes comparaissent pour torture et viol

Elles ont 15 et 16 ans et ont infligé en 2006 un calvire à l'une de leur camarade... Deux jeunes filles sont poursuivies pour viol et torture au tribunal pour enfants de Versailles. Elles partageaient le même dortoir que leur victime.

laques, coups et brûlures de cigarettes sur les mains et les jambes, avant le viol avec un cintre, voilà le calvaire qu'ont fait endurer trois jeunes filles à une camarade de dortoir à l'école Le-Nôtre à Sonchamp, dans les Yvelines. C'était le jour de la rentrée l'année dernière, le 4 septembre 2006. Les deux plus jeunes tortionnaires comparaissent ce jeudi à huis clos devant le tribunal pour enfants de Versailles. La troisième, âgée de 18 ans au moment des faits, se présentera seule en décembre devant les assises de Versailles.

Les deux jeunes filles sont poursuivies pour torture. Seule la mineure de 15 ans, soupçonnée du viol, comparaît détenue. L'autre adolescente a été libérée en juillet après 11 mois de détention préventive. Les deux mineures encourent la peine maximale de vingt ans de réclusion.

Les quatre filles partageaient le même dortoir et ce soir-là, les trois tortionnaires présumées auraient reproché à la victime de faire grincer son lit. Les trois adolescentes ont reconnu les faits sans fournir de mobile précis.

27 septembre 2007

Nîmes: deux hommes condamnés pour le viol et le vol d'un homosexuel

La cour d'assises des mineurs du Gard a condamné, jeudi 20 septembre, deux hommes dans une affaire de viol et de vol avec arme contre un gay âgé d'une cinquantaine d'années. Lors d'une soirée, en avril 2005, leur victime les avait laissés entrer chez lui, dans le centre-ville de Nîmes. L'un des agresseurs, qui était alors mineur (et absent lors de l'audience, car il a pris la fuite après les faits), aurait sodomisé et imposé une fellation à la victime. Un complice, Mohammed B., qui était, lui, majeur et présent lors de l'audience, a dû répondre de vol avec arme à feu et de violences, en vue de soutirer le code de carte bleue de la victime, avec laquelle il a retiré 380 euros.

Lors de l'audience, l'avocat général Maurice Plantard a réclamé une peine comprise entre 12 et 14 ans de réclusion. La partie civile était représentée par Me Khadija Aoudia. Me Agnès Tourel, avocate de la défense, a soutenu que son client accusé notamment du vol avec arme avait surtout l'intention de faire peur à la victime. Après les délibérés, Mohamed B. a été condamné à treize ans de réclusion criminelle. Son complice jugé par contumace a écopé de la même peine.

Liège : Ait Out devant les mamans

La chambre du conseil de Liège a examiné mercredi pour la dernière fois le dossier à charge d'Abdallah Ait Oud, inculpé pour l'enlèvement, la séquestration et l'assassinat de Nathalie Mahy et de Stacy Lemmens, et le viol de Nathalie.

La chambre du conseil a prononcé une ordonnance de prise de corps.

Le dossier devra être examiné dans le mois par la chambre des mises en accusation, qui devra confirmer la prise de corps et renvoyer le dossier vers les assises.

La session serait prévue en mai 2008.

Les mamans des fillettes ont assisté à l’audience; les papas étant représentés par leurs avocats. Tant pour Catherine Dizier que pour Christiane Granziero, la très courte audience, qui a à peine duré un quart d’heure, a été très difficile.

Les deux femmes ont en effet interpellé l’inculpé à plusieurs reprises. Les regardant droit dans les yeux, il a réaffirmé son innocence.

"Dites nous ce que vous avez fait, dites nous la vérité, comment pouvez vous mentir", ont demandé les mamans. Abdallah Ait Oud n’a pas bronché. Il a continué à déclarer qu’il n’avait rien fait.

26.09.07 01:27

Un "prophète" coupable de complicité de viol

Warren Jeffs, qui se présente comme le "prophète" d`une secte installée à la frontière de l`Utah et de l`Arizona, a été reconnu coupable mardi de complicité de viol. Il avait forcé une jeune fille de 14 ans à épouser son cousin.

(ats) Jeffs, qui comparaissait devant un tribunal de l`Utah, risque la perpétuité. Sa peine sera annoncée ultérieurement.

Arrêté en août 2006 après avoir échappé pendant quinze mois au FBI, Jeffs dirige l`Eglise fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des derniers jours (FLDS), qui compte quelque 7500 membres.

Ces Mormons dissidents, qui vivent dans les villes jumelles de Hildale (Utah) et de Colorado City (Arizona), entendent suivre les règles originelles des Mormons, notamment la polygamie abandonnée par ceux-ci il ya plus d`un siècle et interdite par la loi.

La jeune accusatrice de Jeffs - qui se fait appeler Jane Doe pour protéger son anonymat - avait 14 ans à l`époque de son mariage forcé en 2001. Elle affirme avoir été contrainte d`épouser, malgré ses protestations, son cousin âgé de 19 ans, dans le cadre de ce que le "prophète", âgé de 51 ans, appelait une "union céleste".

mardi 25 septembre 2007 à 20 h 12

Un gourou polygame jugé coupable

En Utah, le gourou d'une secte polygame, Warren Jeffs, a été reconnu coupable mardi de complicité de viol et d'avoir fui les autorités. Il avait obligé une jeune adolescente de 14 ans à épouser son cousin âgé de 19 ans.

L'homme de 51 ans, dont le procès a duré 10 jours à Saint George, à 500 km au sud-ouest de Salt Lake City, risque la prison. Il a été arrêté en août 2006 à Las Vegas après avoir été longtemps inscrit sur la liste des 10 personnes les plus recherchées par la police fédérale américaine (FBI).

Warren Jeffs est le « prophète » autoproclamé de l'Église fondamentaliste de Jésus-Christ des saints du dernier jour (FLDS) qui a fait sécession avec le mouvement mormon, majoritaire dans l'Utah, à la suite de divergences sur la polygamie. Cette pratique a été abolie dans cet État depuis 1890.

Son accusatrice, dont la justice préserve l'anonymat, a témoigné lors du procès. Elle a déclaré que Warren Jeffs lui avait demandé de se donner « corps et âme » à son mari, en dépit de sa détresse affichée.

Selon l'accusation, Warren Jeff a célébré le mariage forcé dans un motel du Nevada en 2001 et ordonné à l'adolescente de « se multiplier et de repeupler la Terre et d'élever des enfants avec dévotion ». La défense affirmait en revanche que M. Jeffs n'a fait que donner des conseils, comme le font habituellement les responsables religieux.

Le ministre de la Justice de l'Utah, Mark Shurtleff, a salué dans ce verdict « une victoire pour les victimes de Warren Jeffs qui ont eu trop peur pour témoigner ».

Les déboires judiciaires de Warren Jeffs ne sont pas terminés. L'État de l'Arizona veut le juger pour agression sexuelle sur un mineur, en 2002.

Les membres de la FLDS, qui sont environ 10 000, vivent en cercle fermé, en particulier dans deux villes contiguës à la frontière de l'Utah et de l'Arizona, Hildale et Colorado City, dont la secte contrôle les mairies et les polices. La communauté de Hildale a une jumelle située à Bountiful, en Colombie-Britannique, qui compte environ 500 membres.

lundi 24 septembre 2007

Un pédophile ayant purgé sa peine sort de prison avec un bracelet électronique

Jusqu'à présent, le bracelet électronique était réservé aux personnes en liberté conditionnelle.

Pour la première fois en France, un détenu ayant purgé sa peine est soumis à une surveillance par bracelet électronique. L'homme de 42 ans, condamné en 1998 à 14 ans de réclusion criminelle pour le viol d'une fillette de 11 ans, est sorti lundi matin de prison à Caen. Il devra garder le bracelet pour une période de deux ans, renouvelable une fois. Le bracelet, placé à la cheville, permettra de le localiser par GPS dans tous ses déplacements.

Jusqu'à présent, la surveillance électronique mobile (PSEM) était réservée aux personnes en liberté conditionnelle. Mais une loi du 12 décembre 2005, dont le décret d'application a été pris le 1er août dernier, permet d'utiliser le PSEM pour des détenus arrivés en fin de peine faisant l'objet d'une surveillance judiciaire ou d'un suivi socio-judiciaire.

L'homme aurait dû sortir de prison il y a un mois mais sa libération a été reportée de trente jours, pour mauvaise conduite en détention et

après la découverte dans sa cellule de photos d'enfants. La perquisition dans sa cellule avait été menée dans le contexte de l'affaire Francis Evrard, ce pédophile récidiviste interpellé le 15 août à Roubaix et mis en examen pour l'enlèvement et le viol du petit Enis, 5 ans.

Outre le port du bracelet électronique, l'ex-détenu devra respecter pendant trois ans et quatre mois, une obligation de suivi médical, de recherche d'emploi et d'accompagnement social.

A la suite de l'affaire Evrard, Nicolas Sarkozy a annoncé une réforme prévoyant que les délinquants sexuels ne sortiraient de prison qu'une fois leur peine exécutée et après examen de leur dangerosité par un collège de médecins, ceux jugés dangereux devant rejoindre un hôpital fermé.

Societe 22/09/2007 - 11:15

Polynésie: Condamnés pour viol en réunion

La cour d'assises des mineurs de Polynésie française a condamné à 16 et 18 ans de réclusion criminelle les deux principaux meneurs du viol de la jeune Akirina, commis en 2006. Au terme de 15 jours de procès à huis clos, les neuf autres accusés, certains âgés de 16 à 18 ans, ont écopé de peines allant de 5 à 14 ans de prison. Les deux meneurs ont été reconnus coupables de "viol en réunion sur personne particulièrement vulnérable" et de non-assistance à personne en danger. La jeune Akirina est en effet décédée au petit matin des suites d'un accident vasculaire cérébral. L'oncle de la jeune victime, délinquant sexuel récidiviste, a pour sa part écopé de 14 ans de détention pour "complicité de viol". Il a été reconnu coupable d'avoir aider au transport de l'adolescente dans le caniveau où elle a été abandonnée.

20 septembre 2007

Pas-de-Calais: 22 ans de prison pour meurtre

Un homme de 23 ans, jugé pour avoir tué un homme qui l'aurait violé (lire Quotidien du 18 septembre), a été condamné hier, le 19 septembre, à 22 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Pas-de-Calais, à Saint-Omer. Gaëtan Delacroix, contre lequel l'avocat général Marie-Hilda Gouineau avait requis 20 ans de réclusion, a en outre été condamné à un suivi socio-judiciaire avec obligation de soins pendant 10 ans après sa sortie de prison. D'apparence juvénile, le cheveu ras, il a toujours reconnu les actes qui lui étaient reprochés, les justifiant par un viol qu'aurait commis sur lui la victime lorsqu'il avait 18 ans. Mais écartant l'hypothèse d'un viol dans son réquisitoire, Mme Gouineau a évoqué un jeune homme n'assumant pas son homosexualité. «Le jour où il a découvert son homosexualité, il n'a pas supporté et a explosé», a-t-elle estimé.


CONDAMNE A DEUX ANS DE PRISON : Le cheminot viole la cousine de sa 3e épouse

Quelle mouche a bien pu piquer le cheminot S.D. pour qu’il viole la cousine de sa troisième épouse ? Alors que sa femme venait d’enfanter difficilement, le mari n’a rien trouvé d’autre que d’abuser de N.F.C. qui s’occupait des tâches ménagères. Ces moments de plaisir volé lui valent aujourd’hui deux ans de prison.

Venue fraîchement de son Koutouba natal, dans la région de Diourbel, N.F.C. a été confiée à sa cousine institutrice A.Mb., troisième épouse du cheminot S.D., âgé de 52 ans et père de 13 enfants. La fille s’occupait des tâches ménagères, puisque sa cousine venait de mettre au monde un enfant. Et pour récupérer de cet accouchement difficile, elle dut s’établir aux Parcelles assainies, laissant son mari seul dans son appartement de la cité ouvrière. D’ailleurs, c’est pour cette raison que le cheminot a téléphoné à son épouse pour lui demander de faire venir N.F.C à la Cité Ballabey, juste le temps de s’occuper de l’entretien de la maison. A.Mb., ne voyant aucun inconvénient à la demande, donna son assentiment. Un jour, alors que la domestique avait fini le ménage vers 17 heures, S.D. le rejoignit dans la chambre où elle était assise sur un matelas. Et bonjour les avances que la fille repoussa. Alors S.D. se jeta sur elle, la maîtrisa et commit l’acte répréhensible. Pendant 15 jours, N .C. F. observa le mutisme le plus total sur le viol.

Ce n’est que quelques jours après qu’elle commença à présenter des signes de lassitude, des céphalées intenses et douleurs généralisées sur la quasi-totalité du corps, inquiétant du coup ses parents. Pressée de questions par sa propre maman venue du village, N.F.C. finit par dire toute la vérité. Mise au parfum du viol, sa cousine A.Mb. s’entretînt pendant plus d’une heure avec son mari qui nie les faits. « Je lui ai même adressé des propos acerbes et virulents. Mais, il m’a juré qu’il n’a jamais eu de rapports avec N.F.C. », précise l’enseignante. Quelques jours après, le bonhomme fit des aveux à la police et demanda d’arranger le problème à l’amiable. Une enquête rondement menée permit de déduire à un viol. Il fallait pour cela un certificat médical à joindre au procès-verbal de la police. Un médecin confirma le viol dans un certificat médical sur lequel il indique une cicatrisation récente au niveau du périnée supérieur, une atteinte de l’hymen qui s’était refermé au moment de la consultation. Cependant, il n’y avait pas de traces de sang, note le patricien de l’art. C’était largement suffisant comme preuve pour déférer le mis en cause au parquet où un mandat d’arrêt lui fut décerné.

Au tribunal, comme c’est toujours de bonne guerre, le prévenu a tout nié en bloc. Il reconnaît tout de même qu’il flirtait avec sa domestique depuis six mois environ. « A chaque fois que mon épouse dormait, je me déplaçais de mon lit sans faire du bruit, je marchais à pas feutrés jusque dans la chambre de N.F.C. pour y passer des moments avec elle », poursuit S.D. qui déclare avoir plusieurs fois jeté de la poudre aux yeux de sa troisième femme. Laquelle n’avait rien compris. Cette dernière, appelée à la barre pour donner des explications sur cette affaire, a tenté de blanchir son époux en exhibant un drap de lit. Selon A.Mb., Il y avait incontestablement des traces de sperme et pas de sang. La plaignante ne tarda pas à réagir pour dire que ce n’est pas le même drap qui avait recouvert ce jour là le matelas. L’institutrice déclare n’avoir jamais eu des soupçons à l’égard de son mari, sauf qu’un jour, elle a entendu sa cousine lui adresser des propos pas du tout révérencieux. « J’ai même eu à lui faire la remarque en lui demandant d’avoir plus de respect envers le maître des céans », dit-elle. De manière impudique, le prévenu a indiqué n’avoir jamais pénétré la fille, mais tout simplement fricoté avec cette dernière jusqu’à ce qu’elle atteigne l’orgasme. Mais N.F.C soutient le contraire : « j’ai crié pendant un bon moment, mais rien n’y fit », dira-t-elle. Pourquoi, avoir gardé ce long silence ? N.F.C., à l’en croire, craignait de voir le foyer de sa cousine se briser à cause de ce scandale.

Pour le procureur Khadim Ndiaye, il y a eu bel et bien une conjonction sexuelle sous la contrainte si l’on tient compte des déclarations du clinicien et de l’enquête menée par le commissaire Bodian, sanctionnée par un procès verbal signé par le mis en cause. Concernant le pardon des parents sur lequel S.D. s’est longuement appesanti, le ministère public déclare que ni son père adoptif, ni la cousine de la plaignante n’étaient habilités à le faire à la place de la victime. Par conséquent, le Parquet a requis une peine de trois ans ferme de prison. Pour Me Sonko qui assurait la défense de N.F.C., il n’y a pas de doute, S.D. est responsable des faits qui lui sont reprochés. Selon lui, le seul fait d’avoir tout reconnu, lors de l’enquête préliminaire, constitue déjà un aveu de taille. Il a réclamé la somme de 5 millions de francs à titre de dommages et intérêts.

A partir de ce moment, les choses devenaient plus compliquées pour les conseils du prévenu, en l’occurrence Me Magloire Ayi et Me Alioune Sène. Tous les deux ont émis des doutes sur le certificat médical et demandé de l’écarter des débats. Et d’ajouter que le procès verbal, à lui seul, ne peut suffire pour asseoir la culpabilité de leur client. Seulement, les nombreuses charges qui pèsent sur le mis en cause leur ont donné du fil à retordre. Malgré tout, ils ont indiqué que l’aveu n’a jamais été la reine des preuves. Ils ont demandé la relaxe de S.D. au bénéfice du doute. Le tribunal, convaincu de la culpabilité du prévenu, a condamné S.D. à deux ans ferme de prison pour le délit de viol et a alloué à la partie civile la somme de 500.000 francs à titre de réparation.

REVENANT DE KEUR SOCE : Une mineure de 14 ans violée

KAOLACK - Malgré les campagnes de sensibilisation et les plaidoiries des associations de femmes et certaines Ong en faveur de la femme, le viol demeure monnaie courante dans la région de Kaolack. Le dernier cas remonte au jeudi dernier et a pour victime une élève en classe de Cm2, âgée de 14 ans.

Comme la plupart des filles issues de ménages sans moyens, la petite F.S., âgée juste de 14 ans et demeurant à Keur Demba Mbakère (arrondissement de Koumbal, département de Kaolack) trouve le temps des vacances un petit emploi pour gagner un peu d’argent, certainement pour faire face aux frais de scolarité. F.S. avait choisi de travailler à Keur socé, village proche du sien. Un jour, de fortes pluies s’abattirent sur Keur Socé et la jeune fille décida, malgré tout, de braver les intempéries pour rentrer tôt chez ses parents. Sur le chemin, un homme à cheval la rattrapa. Ce dernier ne tarda pas à montrer à la fille les mauvaises intentions qui l’habitaient. Il la terrassa avec violence et se jeta sur elle, couteau à la main. Il la traîna ensuite sous un arbre, loin de la piste qui mène au village.

Malgré ses cris et ses appels au secours, F.S n’échappa pas à son bourreau qu’elle dit reconnaître. Selon elle, son violeur s’appelle Aladji Adama Kâ. Mais, cela n’avait nullement dissuadé ce célibataire sans enfant qui était ivre de désir. A la maison, la fille raconta toute la scène à sa mère et l’affaire fut portée à la gendarmerie. Cueilli, Aladji Adama Ka, âgé de 22 ans, nia les faits. Il a été déféré au parquet. La pauvre F.S., quant à elle, est encore sous le choc. Loin d’être un cas isolé, les viols sont devenus fréquents dans la zone. Cette année, le viol est le délit le plus réprimé dans la région de Kaolack. En l’espace de deux mois, quatre cas dont un suivi de meurtre ont été commis.

20.09.07

Le géographe pédophile de Lomé

Le géographe Yves Marguerat a été condamné, le mercredi 19 septembre, à 12 ans de réclusion criminelle par la Cour d'assises des Hauts-de-Seine à Nanterre, en region parisienne. Le chercheur a été reconnu coupable de viol sur deux mineurs togolais, alors qu'il était en poste à Lomé. Pour Koffi Dégbévi, l'une des victimes, cette condamnation permettra de protéger les enfants de Lomé contre les agissements d’individus comme Yves Marguerat.

Yves Marguerat s'exprimant à la barre lors de son procès, à Nanterre, pour « viols par personne ayant autorité » sur deux adolescents, entre 1991 et 1995 à Lomé au Togo.

La Cour d'assises a condamné Yves Marguerat à 12 ans de réclusion criminelle. La peine a été écoutée dans un silence complet, à la fois du côté de l'accusé que des victimes.

Un mot sur cette affaire qui a commencé voilà presque 30 ans. Yves Marguerat est un chercheur de 64 ans, agrégé de géographie. Il est arrivé au Togo en 1968 et il y restera 16 ans. Là-bas, dès son arrivée, il est frappé par le sort des jeunes sans domicile et décide d'ouvrir un foyer pour les accueillir.

Mais il en accueille également un grand nombre dans sa propre maison à Lomé. On parle de 500 enfants hébergés chez lui, durant 16 ans. Là, il se livre à divers actes sexuels comme des attouchements, des fellations.

Deux jeunes Togolais ont porté plainte en 2005. Jusqu'à présent, Yves Marguerat avait reconnu une partie des faits mais pas les viols. La Cour en a décidé autrement. Elle a reconnu le viol et l'a condamné à 12 ans de prison. Yves Marguerat a 10 jours pour faire appel.

le 19/09/2007

Quinze ans requis contre Yves Marguerat

L'avocate générale a comparé les agissements du chercheur, accusé de viols sur mineurs au Togo, à "un système mafieux", où pesait "l'omerta".

Quinze ans de réclusion criminelle ont été requis mercredi par l'avocate générale contre Yves Marguerat, le chercheur français accusé devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine de viols sur des enfants des rues de Lomé, où il a travaillé pendant plus de 15 ans. Le verdict, initialement prévu vendredi, a été avancé ; il est attendu en fin d'après-midi ou en soirée, l'absence de certains témoins ayant accéléré les débats.

Durant son réquisitoire, l'avocate générale, Jacqueline Amara, a comparé les agissements d'Yves Marguerat à "un système mafieux", où pesait "l'omerta" et où "tous les enfants, victimes ou pas", étaient redevables envers lui parce qu'ils avaient "peur que l'argent s'arrête". Accusant le chercheur d'avoir "sali l'Afrique" et de faire preuve d'une "mauvaise foi intégrale", elle a estimé qu'il était "toujours dangereux pour la société", malgré ses deux années de détention provisoire. "S'est-il rendu compte qu'il n'agissait que pour son plaisir, sans considérer les enfants ? S'est-il rendu compte qu'il a commis des actes graves ? Et bien, je n'en suis pas persuadée", a-t-elle poursuivi.

"Le silence des autorités françaises"

L'accusé, qui travaillait comme chercheur en géographie urbaine pour le compte d'un organisme public français, L'Orstom (devenu l'Institut de recherches pour le développement, IRD), a reconnu qu'il s'adonnait à des attouchements sexuels sur les nombreux enfants des rues qu'il hébergeait dans sa maison particulière. Mais il a nié tout viol.

Ses deux accusateurs et plusieurs témoins ont au contraire affirmé que le chercheur avait instauré un "système" qui voulait que les faveurs sexuelles s'échangent contre de petites sommes d'argent, dans un environnement de misère totale. Avant le réquisitoire, l'avocat des victimes, Me Thierry Picquet, avait lui aussi évoqué "l'argent comme pivot de ce dossier". Il a dénoncé "le silence des autorités françaises et la couverture des autorités togolaises" pendant la période d'expatriation d'Yves Marguerat à Lomé, de la fin des années 70 au milieu des années 80.

19.09.2007

L'hôtelier du Val-de-Ruz (NE) accusé de viols et d'abus sexuels sur ses employées devant la justice

L'hôtelier-restaurateur du Val-de-Ruz (NE) accusé de viols et d'abus sexuels sur ses employées a comparu mercredi en audience préliminaire devant la Cour d'assises de Neuchâtel. L'homme a nié en bloc toutes les accusations. L'hôtelier, âgé de 61 ans, est prévenu de deux cas de viol et d'un cas de tentative de viol. En outre, il doit répondre d'une vingtaine de délits présumés de contraintes sexuelles et abus de détresse à l'égard de ses employées, dont certaines étaient mineures. Les faits retenus portent sur une période allant de 2000 à 2005. La date du procès a été fixée au 20 novembre. (SWISS TXT)

18 septembre 2007

Pas-de-Calais: un homme jugé pour l'assassinat d'un homme qui l'aurait violé

Un homme de 23 ans, accusé d'avoir assassiné en janvier 2006 un homme de 44 ans pour se venger d'un viol qu'il avait subi lorsqu'il avait 18 ans, comparaît depuis hier, lundi 17 septembre, devant la cour d'assises du Pas-de-Calais. Dans la nuit du 8 au 9 janvier 2006, Gaëtan Delacroix s'était constitué prisonnier à la gendarmerie de Neufchatel-Hardelot (Pas-de-Calais), près du Touquet, en s'accusant du meurtre avec préméditation d'un homme de 44 ans qu'il connaissait depuis une dizaine d'années. Quelques jours auparavant, l'accusé, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, aurait téléphoné à la victime afin de passer le week-end avec elle, dans l'intention selon ses propos «d'aller chez lui pour en finir». Le soir du drame, il aurait frappé violemment à la tête plusieurs fois l'homme qui a été retrouvé enchaîné par les pieds et le cou, la tempe transpercée d'une barre de fer.

À l'ouverture de l'audience lundi après-midi, l'accusé est apparu le visage fermé, son apparence juvénile tranchant avec la violence des faits qui lui sont reprochés. Lors de ses interrogatoires à l'instruction, le jeune homme avait expliqué son geste par un désir de vengeance qui couvait depuis plusieurs années, accusant la victime de l'avoir violé lorsqu'il avait 18 ans et demi. Selon lui, la victime était également un pédophile qui avait effectué plusieurs voyages en Thaïlande pour assouvir son fantasme. Il avait même déclaré au juge d'instruction: «J'ai protégé la société internationale d'un dangereux prédateur pédosexuel». Vêtu d'une chemise bleue, le cheveux ras, Gaëtan Delacroix a peiné à se remémorer son enfance, alors que la cour examinait sa personnalité. En quelques mots, il a raconté son adolescence où la drogue se mêlait à la violence. Interrogé sur ses renvois successifs de ses emplois, il n'a pas donné vraiment d'explications, si ce n'est parfois une haine des homosexuels. «J'en avais marre de recevoir des ordres des homosexuels», a-t-il expliqué, face à l'insistance du président de la cour. Le verdict est attendu demain, mercredi 19 septembre.

18/09/2007

Agressions sexuelles chez les pompiers des Yvelines

Un pompier volontaire est suspecté d'avoir agressé trois mineurs âgés de 14 à 17 ans à Trappes.

Il serait également impliqué dans une autre affaire où il aurait commis des viols sur un mineur rencontré en dehors de son cadre de travail.

Des informations judiciaires pour agressions sexuelles et viol ont été ouvertes lundi par le parquet de Versailles, à l'encontre d'un pompier volontaire suspecté d'avoir agressé trois jeunes sapeurs-pompiers à Trappes. L'homme, cadre pompier volontaire, âgé de 42 ans, devrait être poursuivi pour tentative d'agressions sexuelles et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur trois mineurs âgés de 14 à 17 ans.

Les "faits pénalement répréhensibles", selon les pompiers, auraient été commis samedi soir dans un local mis à disposition par le service départemental d'incendie et de secours des Yvelines. Chargé d'une activité associative au profit des jeunes sapeurs-pompiers, le suspect aurait agressé ou tenté d'agresser trois jeunes collègues avant que l'un d'eux parvienne à s'éclipser, selon une source proche du dossier. Prévenue par le fuyard, la police serait alors intervenue pour interpeller le pompier et aurait découvert, dans un appareil-photo que l'homme avait sur lui, des images à caractère pornographique et mettant en scène des mineurs.

Le pompier suspect immédiatement suspendu

Une autre information judiciaire a également été ouverte lundi à l'encontre du pompier qui serait impliqué dans une autre affaire où il aurait commis des viols sur un mineur rencontré en dehors de son cadre de travail. Cette victime potentielle, a précisé une source judiciaire, n'aurait pas encore été entendue.

Le SDIS 78, qui pourrait se constituer partie civile pour le préjudice supposé, a vivement réagi dans un communiqué, précisant que "compte tenu de la gravité des faits, (il) a pris une mesure de suspension immédiate de l'intéressé". Le président du conseil général des Yvelines, Pierre Bédier (UMP), a vivement condamné les "actes inacceptables constatés dans des locaux administratifs". Il "a tenu à assurer de son soutien les victimes et leurs familles".

PREVENU DE VIOL : Le marabout, accusé d’avoir engrossé sa fille, relaxé

Le pauvre Amadou Keïta n’en revenait certainement pas lorsqu’il dut se rendre à l’évidence : la fille qu’il venait d’épouser était en état de grossesse. Et lorsqu’il interpella sa femme avec qui il n’avait jamais encore couché, celle-ci lui répondit que c’est son propre père qui l’avait engrossé à la suite d’un viol.

L’accusation était d’autant plus grave que le vieux Mamadou est un marabout très respecté à Mbour. A cause de cette accusation, le marabout a même séjourné en prison. Marié à trois épouses et père de 13 enfants, le prévenu a toujours nié les faits. D’ailleurs, à la barre, il a juré au nom de tous les saints n’avoir jamais été infidèle à ses épouses. Il s’étonne même d’avoir été traîné par sa propre fille, née en 1986. Et comme explication à cette attitude, le père estime que Maty Ndao ne doit pas jouir de toutes ses facultés mentales.

Pourtant, la fille persiste et signe dans ses accusations « C’est bien lui. Je n’invente rien », soutient-elle mordicus, au grand étonnement de son géniteur. Et pour enfoncer davantage son père, elle explique que le 7 mai dernier, alors que tout le monde avait quitté le périmètre maraîcher non loin du domicile des Ndao, le maître des lieux, armé d’un pistolet de fabrication artisanale, la trouva dans une chambre en la menaçant de lui abréger la vie si toutefois elle ne restait pas tranquille. Qu’a-t-il fait après, demanda le président Aliou Sall. « Il m’a prise la main, a soulevé ma jupe puis m’a pénétrée », répond la fille. Cette réponse tirée par les cheveux a poussé le président à revenir à la charge : « êtes-vous jeune fille ? » « Bien sûr », répond-elle. A l’en croire, le viol serait intervenu alors qu’elle était en période de menstrues. Malgré tout, son père a assouvi son désir tout en lui demandant de fermer la bouche. A la question de savoir si elle était une fille vierge, au moment des faits, Maty répond par l’affirmative. D’autres questions non moins intéressantes lui ont été posées par le président Sall ainsi que Me Cheikh Tidiane Mbodji de la défense. Interpellé sur d’éventuelles douleurs au cours du soi-disant viol, elle déclare : « non, je n’ai rien ressenti ». Par ailleurs, c’est elle même qui s’est déplacée du périmètre maraîcher jusqu’à la maison familiale. Ce n’est que le lendemain que sa maman a été mise au courant de cette affaire, ainsi que sa coépouse. Toutes les deux avaient qualifié les déclarations de la fille de fausses.

Concernant Maty, son passé à Kaolack où elle vécut pendant plus de 10 ans avec sa grand-mère, par ailleurs son homonyme, a été des plus mouvementés en raison de son mauvais comportement, pour ne pas dire de ses agissements malsains. M.Nd., dit-on, chipait tout ce qui était à sa portée et passait tout son temps à fréquenter des endroits pas du tout indiqués pour une petite fille de son âge.

Réputée fille frivole

Finalement, elle retourna à Thiès auprès de ses parents. Pour éviter qu’elle ne suive la même pente, son père lui demanda d’aller chaque jour au périmètre maraîcher afin de l’aider dans les travaux. Maty était chargée d’arroser les plants de salades, d’aubergine. Après chaque vente, son papa lui donnait de l’argent pour qu’elle puisse faire face à ses besoins. Entre-temps, la jeune fille fut donnée en mariage à un certain Amadou Keïta, ressortissant malien, qui dit n’avoir jamais entretenu des rapports intimes avec sa nouvelle épouse. « Une fois, j’ai demandé à mon beau-père de partir définitivement avec cette dernière, mais, il a opposé un niet catégorique et m’a demandé de venir habiter chez lui avec ma femme », explique-t-il. « Le mariage a eu lieu à Mbour, en 2006. Il m’était difficile de dire exactement dans quel état se trouvait mon épouse », ajoute-t-il.

Les témoins qui ont eu à défiler devant la barre n’ont pas plaidé en faveur de la jeune fille. Baye Dame Ndao affirme que Maty est une fille frivole, voleuse et menteuse. La mère de la plaignante et sa coépouse abondent dans le même sens, tout en présentant leur mari comme un bon père de famille profondément pieux.

Dans sa réquisition, le procureur de la République a rappelé la constance du prévenu dans ses dénégations. Le seul reproche que le Parquet a fait à Mamadou Ndao, c’est d’avoir détenu une arme à feu sans autorisation administrative. Me Cheikh Tidiane Mbodji qualifie les déclarations de la partie civile de mensongères, invraisemblables. Surtout que les faits se seraient produits à un endroit fréquenté à longueur de journée à cause d’un puits qui approvisionne en eau tout le quartier et ses environs. A son avis, il fallait un calme plat pour pouvoir commettre un quelconque rapport coupable. Pour lui, il n’y a jamais eu de conjonction sexuelle, encore moins de contrainte physique et psychologique. Se fondant sur les déclarations des témoins, le certificat médical du patricien de l’art, Me Mbodji a demandé la relaxe pure et simple de son client et de débouter la plaignante. Le tribunal a accédé à la demande de l’avocat en relaxant Mamadou Ndao des fins de la poursuite. En revanche, ce dernier a été condamné au paiement de 50.000 francs pour le délit de détention d’arme à feu sans autorisation administrative.

17 Septembre 2007

Internement à vie: le Conseil national veut légiférer

Le Conseil national veut trouver malgré tout un moyen de mettre en oeuvre l'initiative sur l'internement à vie des criminels très dangereux.

La majorité de la Chambre du peuple a fait fi des doutes concernant l'incomptabilité de la révision du code pénal avec la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH). Trouver un moyen de respecter la volonté populaire et l'Etat de droit est une «mission impossible», a assuré en vain Anne-Catherine Menétrey (Verts/VD) au nom de la commission des affaires juridiques.

Une alliance entre le PDC, l'UDC, le PEV et une majorité du PRD a réussi à passer outre, avec la bénédiction du conseiller fédéral Christoph Blocher. Pour elle, il est possible de tenir compte de l'exigence populaire d'une meilleure protection contre les criminels dangereux tout en respectant les droits de l'homme. Respect du peuple

En acceptant l'initiative populaire en février 2004, le peuple a montré qu'il veut une solution aux affaires tragiques comme les meurtres d'enfants, a dit Ueli Maurer (UDC/ZH). Dans une démocratie directe, le Parlement se doit de respecter les mandats qui lui sont décernés. Norbert Hochreutener (PDC/BE) a appelé à légiférer, même à «contre coeur».

Il vaut mieux fixer des règles claires, plutôt que de laisser la justice se débrouiller avec l'interprétation des notions trop vagues et parfois délicates de l'initiative, a estimé Ruedi Aeschbacher (PEV/ZH). Le projet adopté il y a plus d'un an par le Conseil des Etats est conforme au droit international, selon lui.

Etat de droit baffoué

Malgré le soutien d'une partie des radicaux, le camp rose-vert n'a pas réussi à renverser la vapeur. Le code pénal permet déjà l'internement à vie des criminels très dangereux, il n'est pas nécessaire de jouer avec le droit international pour assurer la protection de la population, a rappelé Kurt Fluri (PRD/SO).

De toute façon, le comité d'initiative ne se contentera pas du projet prévu, il a déja annoncé son intention de lancer un référendum.

«Bidon»

Luc Recordon (Verts/VD) a parlé de «loi bidon». Ce texte va ouvrir la voie à une kyrielle de décisions cassatoires de la Cour européenne des droits de l'homme que certains milieux vont récupérer «bassement», a-t-il prédit. Pour Carlo Sommaruga (PS/GE) aussi, l'Etat de droit n'est pas une notion caoutchouc que l'on peut tirer dans tous les sens.

«C'est trop facile d'utiliser l'argument du droit international pour balayer des projets dont on ne veut en dépit de la volonté exprimée par le peuple», s'est insurgé Christoph Blocher. Les différentes sections juridiques de l'administration fédérale ont garanti que la révision du code pénal proposée respecte la convention des droits de l'homme, selon lui.

Au travail

La commission des affaires juridiques devra donc reprendre le dossier en matin. Le projet d'application de l'initiative prévu par le gouvernement et la Chambre des cantons fixe une liste exhaustive des infractions pouvant conduire à l'internement à vie, comme l'assassinat, le viol et l'enlèvement.

Pour pouvoir prononcer cette mesure, le juge devrait se baser sur deux expertises indépendantes confirmant sa nécessité. D'autres conditions devraient en outre être respectées. Il s'agirait par exemple de déterminer si une récidive est «hautement probable». Le criminel devrait être jugé durablement non amendable, dans la mesure où même une thérapie à longue échéance semble vouée à l'échec.

L'internement à vie pourrait être remis en question dans certaines situations. Il n'est pas question explicitement d'un réexamen périodique, par respect pour le nouvel article constitutionnel. Une commission fédérale spécialisée serait chargée, sur demande ou d'office, d'examiner s'il existe de nouvelles connaissances scientifiques permettant d'établir que le délinquant peut être amendé.

dimanche 16 sep

Deux adolescents iraniens condamnés à mort pour viol et meurtre

TEHERAN (AP) - Deux adolescents iraniens ont été condamnés à mort pour viol et meurtre, rapporte dimanche le quotidien "Iran Daily".

Le tribunal de Shiraz, à 900km au sud de Téhéran, a condamné les deux adolescents, âgés de 16 et 18 ans, pour avoir violé et tué deux garçons âgés de 9 et 10 en avril dernier. Ils ont également écopé de trois ans de prison et 100 coups de fouet.

Selon le quotidien, publié par l'agence de presse officielle iranienne IRNA, les suspects ont reconnu avoir violé les deux victimes. Ils les ont ensuite attachées et jetées dans une rivière pour les noyer. Deux autres suspects étaient jugés. L'un d'entre eux a été acquitté, tandis que le second était condamné à des coups de fouet.

En juillet et août, l'Iran a pendu des dizaines de personnes accusées de viol, cambriolage et enlèvement, ainsi que trafic de drogue. Ces crimes sont tous passibles de la peine capitale en Iran.

Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch, l'Iran a exécuté au moins trois délinquants mineurs en 2004, huit en 2005 et quatre en 2006. En juin, Téhéran affirmait que l'exécution des mineurs était pratiquement suspendue et que le gouvernement s'apprêtait à interdire cette pratique.

samedi 15 septembre 2007

Trois CRS reconnus coupables de viol

Trois des sept policiers qui comparaissaient à Paris pour "viol aggravé" ont été reconnus coupables, deux autres complices. Ils écopent de sept années de prison.

La cour d'assises de Paris a condamné vendredi à une même peine de sept ans de prison trois anciens CRS reconnus coupables de viols aggravés de prostituées, deux de leurs ex-collègues écopant de sursis pour complicité et deux autres étant acquittés.

Cyril Dussart, 31 ans, Romaric Leclercq, 28 ans, et Yohann Mahé, 29 ans, ont tous trois été condamnés à sept ans de prison et un mandat de dépôt a été délivré à leur encontre par la cour.

Ils ont chacun effectué six mois de détention provisoire après leur mise en cause dans l'affaire fin 2003. Ils comparaissaient libres à leur procès.

Accusés de "viols aggravés en réunion par une personne abusant de l'autorité conférée par ses fonctions" ils étaient jugés depuis une semaine aux côtés de quatre complices présumés.

Parmi eux Gilles Gainaux, 28 ans, a été condamné à trois ans de prison avec sursis et Christophe Fradelin, 31 ans, à un an avec sursis. La peine infligée à M. Gainaux a été assortie d'une interdiction des droits civiques, civils et de famille pour cinq ans.

Enfin Stéphane Hirigoyen, 27 ans, et Denis Godet, 37 ans ont été acquittés.

Le verdict a été accueilli dans un silence de cathédrale dans la grande salle des assises du palais de justice de Paris.

TENTATIVE DE VIOL ! Accusé par une mineure de 7 ans, Hamdy risque 10 ans ferme

Pour une affaire, c’en est une. Hamdy Gaye, poursuivi pour le délit de tentative de viol sur A.D., une enfant âgée tout au plus de sept ans, devra attendre le 3 septembre pour être fixé sur son sort.

PREVENU DE VIOL SUR UNE MINEURE DE 13 ANS : L’infirmier relaxé au bénéfice du doute

L’infirmier Sidate Fall, poursuivi pour le délit de viol sur la mineure K.D., a été finalement relaxé au bénéfice du doute. Comme, d’ailleurs, l’avait demandé le parquet. Le procureur de la République avait, en effet, estimé dans cette affaire qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves établissant la culpabilité du prévenu pour entrer en voie de condamnation. Par conséquent, le Parquet avait requis la relaxe pure et simple du mis en cause. L’histoire est partie d’une consultation dans la journée du 9 juin dernier. L’infirmer chef de poste au « daara » de Malika aurait introduit son doigt dans les parties intimes de la petite K.D., âgée de treize ans et pensionnaire de l’établissement. Ce geste aurait provoqué la déchirure de l’hymen de la fille attestée par un certificat médical. Un fait que le prévenu avait toujours nié. « Je conteste formellement les faits », avait-il répondu le jour de l’audience, avant de dénoncer « une cabale montée de toute pièce par ledirecteur de l’Académie du « daara » de Malika qui est, par ailleurs, le grand père de la plaignante ».Les avocats de la défense s’étaient engouffrés dans la brèche ouverte par le représentant du ministère public pour demander à leur tour la relaxe de leur client. Les avocats de la partie civile, convaincus de la culpabilité du prévenu, avaient sollicité du tribunal la somme de trois millions de francs pour réparer le préjudice subi par leur cliente. Dans sa décision prononçant la relaxe de Sidate Fall au bénéfice du doute, le tribunal a, évidemment, débouté la partie civile de sa demande._______________________________

13/09/2007

Fillette violée: «Ce n'est pas ma fille la coupable»

Sarah a été abusée par deux élèves d'origine kosovare de l'école de Rhäzüns (GR), l'été 2006.

Fillette de 7 ans violée

Des mamans n'ont pas hésité à envoyer une lettre à la Commission scolaire affirmant que la fillette âgée de 5 ans au moment de son viol portait des robes trop courtes et des sous-vêtements troués. De plus, elles prennent la défense du plus jeune des abuseurs «A dire vrai, je m'y attendais. Il y avait déjà des rumeurs, maintenant c'est fait: des mamans ont écrit aux autorités scolaires de Rhäzüns pour tenter de faire passer ma fille victime d'un viol à l'âge de 5?ans pour une coupable. Idem pour nous, ses parents.» Marianne Tschus,39 ans, gardait hier au téléphone étonnamment son calme malgré l'odieuse campagne menée actuellement contre elle et sa fille. Dans une lettre signée par quatre mamans du village grison, en notre possession, les femmes se plaignent «de la robe courte et des sous-vêtements déchirés» que porte la fillette. «Comment voulez-vous que j'habille Sarah en été?» réplique celle qui avait rendu publics les abus sexuels et un viol commis par deux élèves d'origine kosovare, âgés alors de 10 et 13 ans, de l'école de Rhäzüns, l'été 2006.

Une dénonciation répercutée par les médias qui lui vaut aujourd'hui d'être nominée pour le Prix Courage. «La petite fille, dit aussi la missive, à l'âge de 5?ans, était souvent seule pendant plusieurs heures quelque part dans le village. Une situation qui n'a pas changé après «l'incident». Ces propos ont tout particulièrement blessé Marianne Tschus: «Je sais toujours où est ma fille. La place de jeu est distante de moins de 400 mètres de chez nous.» Mais peut-on laisser sans surveillance une fillette aussi jeune? «En sommes-nous vraiment arrivés à ce stade en Suisse? répond la maman par une autre question. Aucune mère ne peut affirmer qu'elle sait exactement où est son enfant à chaque seconde de la journée.» "

«J'attends de la part de ces mères des excuses, au minimum. Sinon, j'envisagerai d'autres solutions» Marianne Tschus, maman de Sarah

"Privé de piscine

La lettre des quatre plaignantes - ou trois, car l'une d'elles prétend déjà que sa signature a été imitée - met aussi en évidence la situation jugée malheureuse du plus jeune des abuseurs, H., âgé aujourd'hui de 12?ans. H., par exemple, ne peut fréquenter la piscine publique afin de ne pas entrer en contact avec Sarah, selon une décision de justice. «H. doit pouvoir se déplacer dans le village comme n'importe quel enfant, écrivent les plaignantes. Il est âgé aujourd'hui de 12?ans, et les contacts sociaux avec ses amis sont très importants pour lui.» Marianne Tschus ne sait pas encore quelle suite elle va donner à cette affaire. «J'attends de la part de ces mères, dont l'une me rendait souvent visite, des excuses, au minimum. Nous devons nous rencontrer autour d'une table ronde, sinon j'envisagerai d'autres solutions pour obtenir gain de cause.» Une certitude, la famille Tschus, malgré les coups durs, n'a pas l'intention de quitter Rhäzüns. «Nous n'avons rien fait de mal. Ce n'est pas à nous de partir.» «Le statut des victimes peut provoquer des réactions d'envie» «L'attention portée aux victimes est parfois jugée enviable, et leur statut, s'il s'accompagne en plus de la notoriété médiatique, peut provoquer des réactions d'envie.» Loin de vouloir expliquer dans le détail l'attitude des mères qui ont signé une lettre accablant la petite Sarah et sa mère, Philippe Jaffé, le docteur en psychologie genevois spécialiste de la psychologie carcérale, donnait hier «des pistes»: «Avec le temps, aussi, la tendance existe à vouloir minimiser le rôle des abuseurs, surtout s'ils sont très jeunes.» Enfin, le déballage sur la place publique d'actes pervers, d'un viol, engendre des réactions de malaise dans des communautés peu disposées à parler librement de sexualité: «Dans des villages où l'on est habitué à laver le linge sale en famille, la tendance existe de rejeter sur les victimes ce type de sentiment.»


jeudi 13 sep

Viol à l'Université Carleton : La police publie un portrait-robot

OTTAWA-GATINEAU (RC) - La police d'Ottawa a publié, jeudi après-midi, le portrait-robot du présumé violeur qui aurait agressé une étudiante dans un laboratoire de l'Université Carleton au début du mois. La police espère ainsi que des gens du public pourront identifier 'homme.

Dans la nuit du 31 août au 1er septembre dernier, la victime, une étudiante de 25 ans, travaillait dans un laboratoire quand un homme aurait fait irruption dans la pièce. Il l'aurait ensuite battue brutalement et violée. Il aurait par la suite pris la fuite avec des effets personnels de la jeune femme.

Le suspect est un homme de race blanche âgé dans la vingtaine. Il mesure environ 1,76 m et s'exprime en anglais. Il a les épaules larges et les cheveux rasés de près.Au début du mois, les policiers d'Ottawa avaient mis la main sur une bande vidéo provenant des caméras de sécurité de l'université, sur laquelle apparaît le suspect. L'enregistrement n'a toutefois pas permis pas d'identifier l'homme, en raison d'un problème de cadrage.


jeudi 13 septembre 2007

Togo : le pédophile français était un spécialiste de l’humanitaire

Yves Marguerat est jugé pour le viol de deux enfants togolais

Le procès d’Yves Marguerat, un Français qui a vécu plus de 20 ans au Togo, se déroule cette semaine à Nanterre, en France. L’homme de 64 ans est accusé d’avoir violé 2 enfants entre 1991 et 1994. Il risque vingt ans de prison.

« Je reconnais avoir enfreint la loi en commettant des attouchements sexuels sur des jeunes, parfois mineurs, avec un nombre (de garçons) absolument impossible à chiffrer et avec la certitude de n’avoir pas fait de mal volontairement », a déclaré Yves Marguerat, 64 ans, accusé du viol de deux enfants togolais entre 1991 et 1994.Le procès de ce chercheur, agrégé de philosophie, présumé coupable d’avoir abusé d’enfants des rues de Lomé, s’est ouvert mardi à Nanterre (Hauts de Seine). Bien qu’il reconnaisse les attouchements, l’accusé ne semble pas avoir conscience des crimes commis. A lécouter, il aurait rendu service à ces jeunes enfants. Lors du premier jour d’audience, il a reconnu avoir commis des attouchements mais réfute avoir violé ses victimes. Le chercheur a avoué avoir commis des attouchements sur de nombreux enfants dans sa maison de Lomé, que l’ancien consul de France, présent au procès en qualité de témoin, a qualifié de « harem ». Les propos du présumé violeur sont confus, et il est difficile d’adhérer à sa version des faits. Questionné sur l’âge de ses victimes par la présidente de la Cour, Sabine Foulon, M. Marguerat a admis que le plus jeune, René, « avait 11 ans, c’était le seul petit ». Auparavant, il avait affirmé qu’ « esthétiquement, [il aimait] les jeunes hommes, les petits non ».« Ces deux viols, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg »« J’ai cru respecter leur liberté, peut-être je me suis trompé » a déclaré le chercheur. Selon les deux victimes présumées, c’est la « terreur » plus qu’un sentiment de liberté qui régnait dans la maison du scientifique. « Il affirme que les enfants étaient consentants, mais ce qu’il faut savoir c’est qu’il leur remettait de l’argent et assurait leur survie en les hébergeant et en les nourrissant. Certes, il n’a pas usé de violence physique, mais la contrainte morale était terrible, abominable », a expliqué Maître Picquet, avocat de l’une des deux victimes, aujourd’hui âgé de 30 ans. Ce dernier a relaté en détails comment Yves Marguerat l’a violé en 1992, dans son bureau, après lui avoir promis de l’adopter et de l’envoyer faire des études en France. Et maître Picquet d’ajouter que « ces deux viols, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Sa maison était un véritable capharnaüm, avec des passages incessants ».Yves Marguerat, employé pour un organisme public français, l’Orstom de 1978 à 1994, agissait sous couvert d’activités humanitaires qu’il faisait financer par des associations comme la fondation Raoul Follereau. Dès 1982, le chercheur fonde un foyer pour les enfants des rues qui étaient en « détresse affective », affirme-t-il, et tellement nombreux. Durant l’instruction, le Français a déclaré que les enfants l’accompagnaient sous la douche et voulaient dormir avec lui, au point qu’il leur donnait un tour. « J’étais une ONG à moi tout seul », a-t-il ajouté. Une ONG qui venait en « aide » uniquement aux petits garçons, car les fillettes se prostituaient pour subvenir à leurs besoins et n’avait pas besoin d’aide, selon ses explications.Un spécialiste de l’action humanitaireEn parallèle des subventions de la fondation Raoul Follereau, qui se sont élevés à 209 000 euros entre 1996 et 2002, il avait aussi créé en France un comité de soutien aux enfants de Lomé à la paroisse de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Pas moins de 800 000 euros ont été versés par les paroissiens entre 1982 et 2005, dont la moitié est allée directement dans la poche du bourreau. Un comité d’aide et d’information pour le monde des enfants de la rue (Aimer) lui a aussi versé 48 088 euros entre 1994 et 2003. Marguerat, qui n’a pas fait acte de repentance, est resté très serein durant l’audience. « Est-ce que l’action humanitaire n’a pas été faite ? », voilà la réponse que Marguerat a donné mardi lorsque la Cour lui a demandé s’il n’avait pas l’impression d’avoir abusé des œuvres charitables qui le subventionnait… Cette affaire de pédophilie en rappelle une autre. Celle du Père Lefort, condamné en juin 2005 à huit ans de prison pour avoir violé six mineurs au Sénégal. Il y a deux ans, Yves Marguerat, proche du religieux, témoignait en sa faveur et affirmait que « si l’enfant accepte de l’argent parce qu’il a faim, ce n’est pas un viol ».


13.09.07
"Avant, je me sentais protégée par les policiers..."

les entendre, les uns après les autres, exprimer si fort leur honte et leurs regrets, raconter humblement leur prise de conscience tardive et aussi leur vie d'après, si laborieuse et sage, avec leurs mines de pénitents, on en avait presque oublié ce qui a mené ces sept jeunes recrues de la CRS 7 devant la cour d'assises de Paris : les viols commis à plusieurs, et en abusant de l'autorité de leur uniforme, sur des prostituées de leur âge, que leur situation d'étrangères en séjour irrégulier rendait particulièrement vulnérables. Pour les rappeler à la cour et aux jurés, il y eut d'abord, lundi 10 septembre, la déposition, froide comme lame, du commandant d l'Inspection générale des services (IGS), André Durand. C'était moins un enquêteur rendant compte de ses observations qu'un pompier chargé de circonscrire tout risque d'incendie susceptible de venir endommager la belle façade de la police nationale. "Il s'agit de gens qui ont sali leur uniforme", a-t-il observé, des "brebis galeuses" qui ne peuvent bénéficier d'aucune circonstance atténuante. En tout cas, certainement pas celle qui, depuis l'ouverture du procès, tente de se frayer un chemin à travers les débats, à savoir l'incurie de la hiérarchie de cette unité de CRS. Interrogé sur ce point, tant par le président Dominique Coujard que par l'avocat général Philippe Bilger, le commandant Durand leur a fermement claqué la porte au nez. "Il est un peu facile de se défausser sur la hiérarchie. Je rappelle ici que l'on a affaire à des adultes, qui ont passé un concours, qui ont promis de servir leur pays et qui ont sciemment utilisé leur qualité de policier pour parvenir à leurs fins, ce qui est intolérable. Ils sont sept et chacun d'entre eux, à chaque fait, aurait pu dire non."

"J'AI DES DROITS" Mais le plus rude était à venir avec la déposition du petit bout de femme déterminée qui, après bien des hésitations, a accepté de se constituer partie civile et d'assister à l'audience. I. P. avait 24 ans au moment des faits. Originaire d'un petit village albanais où elle est
retournée vivre depuis, bachelière, elle rêvait de faire des études de droit, mais "ce rêve ne s'est jamais réalisé". Contre la promesse d'une vie meilleure, elle avait suivi un jour un ami en Italie et s'était retrouvée sur le trottoir, a-t-elle expliqué. "Moi, avant, je me sentais protégée par les policiers. Ils me disaient bonjour, me demandaient si j'avais des problèmes avec mes clients..." Et puis, un soir d'avril 2003, elle a été abordée avec son amie Diana par Romaric Leclercq, Yohann Mahe et Cyril Dussart, qui circulaient à bord d'une voiture banalisée mais avaient gardé leur blouson de policiers. Après un simulacre de demande de papiers, les deux jeunes femmes prennent peur et obtempèrent lorsque les trois hommes leur demandent de monter à bord. Direction un parking obscur de la porte Saint-Denis où le marché leur est mis en main : "Une pipe et l'amour" ou la préfecture et l'expulsion. Chacun des policiers exige satisfaction, I. rechigne, ils l'insultent : "Allez, c'est ton travail !" et demandent à recommencer, sans préservatif. "Je leur ai dit, même avec un pistolet sur la tempe, je le fais pas", raconte-t-elle. Les deux femmes parviendront à fuir en traversant à pied la bretelle d'autoroute. Les mots d'I. P. tombent tout crus : "Je suis une femme, j'ai des droits. Je ne suis pas un sandwich qu'on jette."Le président Coujard reprend la parole. "La défense a-t-elle des questions ?" Les sept avocats hochent la tête en signe de dénégation et se taisent.

13/09/2007

Condamnation définitive d'Emile Louis dans l'affaire des disparues de l'Yonne

La condamnation d'Emile Louis à la perpétuité dans l'affaire des disparues de l'Yonne est définitive après le rejet jeudi de son pourvoi en cassation, qui clôt le parcours judiciaire de l'ancien chauffeur de car bourguignon, a-t-on appris auprès de la Cour de cassation.

La chambre criminelle de la plus haute juridiction judiciaire, présidée par Bruno Cotte, a rejeté le pourvoi déposé par la défense de M. Louis cotre sa condamnation, qui avait été examiné mercredi matin.Emile Louis a été condamné le 27 juin 2006 par la cour d'assises d'appel de Paris à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 18 ans, pour l'assassinat de sept jeunes femmes disparues dans la région d'Auxerre entre 1975 et 1979, confirmant une condamnation de première instance de 2004. Dans un autre dossier, Emile Louis, 73 ans, a été définitivement condamné à 30 ans de réclusion pour viol avec actes de torture et de barbarie sur sa seconde épouse et viols sur sa belle-fille, après le rejet d'un pourvoi en cassation en novembre 2006.


12.09.07

Yves Marguerat est un homme assez peu impressionnable : il est aussi à l'aise devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine, à Nanterre, que tout nu dans sa maison de Lomé avec les enfants des rues. Le géographe de 64 ans, un petit homme tout en rondeurs au sourire bienveillant, a écouté, mardi 11 septembre, le récit des fellations et sodomies qu'il est accusé d'avoir pratiquées sur deux jeunes Togolais comme s'il s'agissait du sommaire d'un vieux numéro d'une revue de géographie.Yves Marguerat est un chercheur reconnu, agrégé de géographie et spécialiste du développement urbain. Il s'est installé en Afrique au lendemain de 1968 et a passé seize ans à Lomé, pour le compte de l'Orstom, devenu l'IRD, l'Institut de recherche pour le développement. Il est poursuivi pour viol par personne ayant autorité, en 1992, au Togo, sur un jeune homme de 15 ans, puis tentative et viol sur un mineur, entre 1991 et 1994. Il nie les sodomies, mais pas les caresses, ni les fellations, qui sont juridiquement des viols.C'est que, dès son arrivée à Lomé, le chercheur a été frappé par le sort des enfants des rues. Il assure avoir fondé en 1982 un foyer pour les petits garçons, confié à une énergique Soeur Janine, mais il en arrivait de plus en plus, et Yves Marguerat les a vite accueillis chez lui : "J'étais une ONG à moi tout seul." Sa maison bruissait d'enfants. Que des garçons, une centaine au total - il a expliqué pendant 'instruction que les filles n'avaient pas besoin d'aide, elles subvenaient à leurs besoins par la prostitution. Les gamins étaient "en grande détresse affective" au point qu'ils l'accompagnaient sous la douche et voulaient tellement dormir avec lui qu'il était obligé de leur donner un tour. Mais Yves Marguerat est persuadé d'avoir fait oeuvre utile. "J'ai eu des attouchements avec des enfants, c'est exact, a sobrement indiqué le géographe. Mais ça n'a jamais conditionné mon action. Ceux qui refusaient n'en ont jamais souffert." Il reste persuadé que "sa méthode" en valait une autre, et qu'il a obtenu de solides résultats : "Quand on s'occupait d'eux, ils se resocialisaient magnifiquement", se félicite le chercheur.Koffi Degbevi, un grand gaillard de 30 ans, aujourd'hui partie civile, se souvient quand il en avait 15 que la faim l'avait poussé jusqu'à chez Marguerat, qu'il l'avait vu faire des fellations réciproques avec les garçons, et qu'il n'avait eu de l'argent pour aller à l'école qu'à partir du moment où il avait fait partie du groupe. Il assure avoir été obligé de passer par une sodomie dans le bureau du géographe pour qu'il 'adopte ; il a effectivement obtenu une délégation d'autorité parentale en octobre 1992.Yves Marguerat a finalement adopté 9 garçons. Pas totalement par charité chrétienne : pour toucher les allocations familiales versées par 'Orstom, 235 000 euros de 1987 à 1993. Il avait aussi monté un comité de soutien aux enfants de Lomé à la paroisse de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Les paroissiens ont versé 800 000 euros entre 1982 et 2005, pour moitié au foyer de Soeur Janine, pour moitié pour lui, sans autre contrôle que la divine providence. "Et si le comité de soutien avait su ce qui se passait chez vous, à Lomé ?", demande la présidente, Sabine Foulon. "Ils m'auraient engueulé, répond le géographe, et ils auraient eu raison. Et j'aurais arrêté d'avoir des relations sexuelles avec les enfants." Un comité d'aide et d'information pour le monde des enfants de la rue (Aimer) lui a aussi versé 48 088 euros entre 1994 et 2003, et la fondation Raoul-Follereau 209 000 euros entre 1996 et 2002. Franck Johannès

Le mercredi 12 septembre 2007
Iran: sept trafiquants et un meurtrier pendus, quatre voleurs amputés
Teheran
Sept trafiquants de drogue iraniens ont été pendus mercredi en public en Iran, ainsi qu'un homme qui avait tué à coups de couteau trois membres de sa famille, et quatre voleurs récidivistes ont été amputés d'une main, selon les médias. Ali Orangh, Davoud Talebi, Majid Barzekar, Mohammad Bameri, Omar Bameri et Mehdi Pour-Cheikali, avaient été reconnus coupables de trafic de drogue et Majid Manami avait été reconnu coupable également de meurtre, a déclaré Ali Salari, chef du tribunal révolutionnaire de Mahan, cité par l'agence Fars.Ils ont été pendus à Mahan, dans la province de Kerman dans le sud de l'Iran.Dans la province de Hormozgan (sud), c'est un homme qui avait tué sa mère, sa soeur et son neveu avant de leur trancher la gorge, qui a été pendu, selon l'agence iranienne Isna.Par ailleurs, quatre voleurs récidivistes ont été amputés d'une main à Machhad (nord-est), a ajouté Isna.Les amputations, prévues par la loi, sont plutôt rares en Iran, mais plusieurs cas ont été rapportés par la presse ces derniers mois.Les pendaisons portent à 201 le nombre d'exécutions cette année, selon un décompte effectué par l'AFP à partir d'informations de presse et de témoignages.La République islamique a accéléré le rythme des exécutions ces derniers mois, dans le cadre d'une campagne visant officiellement à améliorer la sécurité.A titre de comparaison, au moins 177 personnes ont été exécutées en 2006, selon Amnesty International, et au moins 81 en 2005, selon le décompte de l'AFP.La trahison, l'espionnage, le meurtre, l'attaque à main armée, le trafic de drogue, le viol, la sodomie, l'adultère, la prostitution et l'apostasie sont passibles de la peine capitale en Iran.


12 Septembre 2007
ex-syndic de Rougemont, le TF refuse de mettre en doute l'expertise

Le Tribunal fédéral (TF) refuse de mettre en doute l'expertise de crédibilité d'une jeune voisine, qui avait été violée en 1999 par l'ex-
syndic de Rougemont (VD). Il le précise dans les considérants de son arrêt diffusé mercredi.
Le témoignage avait été accablant pour cet ancien notable du Pays d'En-Haut. Condamné à huit ans de réclusion pour viol et contrainte sexuelle, l'ex-syndic avait bénéficié de la prescription pour des abus répétés commis sur ses filles aînées, entre 1984 et 1988. Père incestueux Agé aujourd'hui de 61 ans, le pédophile avait en revanche été condamné pour le viol d'une de ses filles, en 1996, et celui d'une jeune voisine qui n'était âgée que de dix ans en 1999. Demandant à être libéré de toute peine, l'ex-syndic s'en était pris aux témoignages des deux dernières victimes. Il contestait la version du viol et relevait que sa fille n'en avait pas parlé lors des tout premiers interrogatoires. Dans les considérants de son arrêt, diffusé mercredi, le TF écarte le grief, qu'il juge irrecevable. Il rappelle que les juges cantonaux avaient déjà largement expliqué pourquoi ils retenaient les dernières déclarations de la victime. Expertise «complète» En ce qui concerne le témoignage de la petite voisine, violée par l'ex-syndic dans un bois, le TF balaye également les reproches du condamné. Ni le Tribunal de Ière instance d'Yverdon-les-Bains, ni le Tribunal cantonal ne sont tombés dans l'arbitraire en tenant compte de l'expertise de crédibilité, conclut Mon Repos. Au contraire, cette expertise «apparaît complète et conforme aux critères développés dans la jurisprudence». Débouté l'ex-syndic devra verser un émolument de 800 francs au TF. Arrêté en été 2004, ce pédophile avait siégé auparavant comme juge laïc au Tribunal de l'est vaudois. Travailleur, apprécié et respecté dans la région, il a fait régner la terreur dans sa famille menaçant de mort ses victimes si elles parlaient. (considérants de l'arrêt 6B_45/2007 du 8 juillet 2007)

12/09/2007

Le chercheur nie toujours les viols

Devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine, Yves Marguerat a reconnu des "attouchements" mais pas le viol de deux mineurs au Togo.

L'ancien ambassadeur de France au Togo a témoigné mercredi devant la cour, affirmant que rien ne permettait de soupçonner le scientifique.

Des attouchements mais pas de viols. Ainsi le chercheur en géographie Yves Marguerat a répondu à la cour d'assises des Hauts-de Seine, où il est jugé pour le viol de deux mineurs au Togo entre 1991 et 1995. "Je reconnais avoir enfreint la loi en commettant des attouchements sexuels sur des jeunes, parfois mineurs, avec un nombre (de garçons) absolument impossible à chiffrer et avec la certitude de n'avoir pas fait de mal volontairement", a affirmé Yves Marguerat, âgé de 64 ans. Les faits se sont déroulés dans la maison privée du chercheur spécialisé dans la géographie urbaine, qui travaillait de 1978 à 1994 à Lomé pour un organisme public français, l'Orstom, mais qui s'investissait aussi dans des projets humanitaires. L'une des deux victimes présumées accuse notamment Yves Marguerat de l'avoir violé dans son bureau, en 1992 à Lomé, le jour où le chercheur avait accepté d'obtenir en sa faveur une délégation d'autorité parentale, procédure qu'il a engagée avec succès pour d'autres enfants. "Je les ai laissés entrer chez moi, je les ai laissés entrer dans ma chambre, je les ai laissés entrer dans mon lit", a poursuivi l'accusé, ajoutant que les enfants avaient une "sexualité très débridée" au Togo et que "tout le monde couchait avec tout le monde, en général pour de l'argent".

La terreur dans la maison
Pourtant, selon l'une des deux victimes présumées d'Yves Marguerat, la "terreur" régnait dans la maison du scientifique à Lomé,affirmant que les "scènes sexuelles" étaient permanentes et que "la faim" rendait les enfants très vulnérables. L'homme, aujourd'hui âgé de 30 ans, a raconté avec détails devant la cour comment Yves Marguerat l'avait violé en 1992, après lui avoir promis de l'adopter et de envoyer faire des études en France. Il a aussi affirmé que "les enfants rebelles", ceux qui refusaient, "étaient tabassés et jetés dehors par les gardes du corps" d'Yves Marguerat. "Il y avait la terreur dans la maison de Marguerat". Mercredi, l'ancien ambassadeur de France au Togo Georges-Marie Chenu a également témoigné devant la cour. En poste de 1986 à 1991 à Lomé, l'ancien ambassadeur a expliqué qu'à l'exception d'une rumeur rapportée par un collaborateur à son arrivée, il n'avait "jamais entendu la moindre" information négative sur Yves Marguerat. Georges-Marie Chenu a ajouté qu'il avait convoqué Yves Marguerat, alors chercheur en géographie, pour lui faire part de cette rumeur. "Mais la façon avec laquelle il a formulé ses dénégations et le fait que la gendarmerie togolaise m'informe d'un rapport d'enquête" le blanchissant l'ont conduit "à rester attentif, sans plus".

DISPARUES DE L'YONNE

Le pourvoi d'Emile Louis en cassation

examiné ce mercredi

12.09.2007

La chambre criminelle de la Cour examine ce mercredi le pourvoi du chauffeur de bus contre sa condamnation à perpétuité pour assassinats.

Emile Louis (Sipa)

Le pourvoi d'Emile Louis contre sa condamnation en appel en 2006 à la perpétuité dans l'affaire des disparues de l'Yonne doit être examiné par la chambre criminelle de la Cour de cassation mercredi 12 septembre. Emile Louis avait été condamné le 27 juin 2006 par la cour d'appel de Paris à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 18 ans, pour l'assassinat de sept jeunes emmes, disparues dans la région d'Auxerre entre 1975 et 1979.

Dernier acte

L'avocat des familles des disparues de l'Yonne, Me Didier Seban, a espéré mardi que l'examen du pourvoi marquera "le dernier acte de cette très longue histoire".

L'ancien chauffeur de car, âgé de 73 ans, a été définitivement condamné, dans un autre dossier, à 30 ans de réclusion pour viol avec actes de torture et de barbarie sur sa seconde épouse et viols sur sa belle-fille, après le rejet d'un pourvoi en cassation en novembre 2006.


Un "prophète" adepte de la polygamie jugé dans l'Utah

- Le soi-disant "prophète" d'une secte installée à la frontière de l'Utah et de l'Arizona passe en jugement cette semaine à St George dans l'Utah, accusé d'avoir forcé une jeune fille de 14 ans à épouser son cousin. Warren Jeffs, 51 ans, arrêté en août 2006 après avoir échappé pendant quinze mois au FBI, est également inculpé de complicité de viol. Il risque la prison à perpétuité. Depuis la mort de son père Rulon, Warren Jeffs dirige l'Eglise fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des derniers jours (FLDS) qui compte quelque 7.500 membres. Ces Mormons dissidents vivent dans les villes jumelles de Hildale (Utah) et de Colorado City (Arizona). Leur communauté entend suivre les règles originelles des Mormons, notamment la polygamie abandonnée par ceux-ci il y a plus d'un siècle.

Elle a pu se maintenir pendant des années sans être inquiétée par les autorités, malgré les plaintes de "transfuges" concernant notamment des fraudes fiscales et des délits sexuels.

Tout a changé lorsqu'il y a trois ans l'attorney general (ministre de la Justice) de l'Utah a lancé dans son Etat une offensive contre les communautés religieuses pratiquant la polygamie, interdite par la loi. La jeune accusatrice de Jeffs - qui se fait appeler Jane Doe pour protéger son anonymat - avait 14 ans à l'époque de son mariage forcé en 2001. Elle affirme avoir été contrainte d'épouser, malgré ses protestations, son cousin âgé de 19 ans, dans le cadre de ce que le "prophète" inspiré appelait une "union céleste". Après avoir quitté son mari, elle est allée raconter son aventure à la police et a porté plainte.Décrit comme paranoïaque et manipulateur, Jeffs mettait en garde ses ouailles contre les contacts avec le monde extérieur. Il interdisait la télévision, internet et les activités sportives. En 2004, il avait chassé de la communauté des dizaines de jeunes hommes, confiant leur femmes à d'autres membres de la secte


Clermont Bégin

Le pédophile Clermont Bégin, qui est sorti de prison en avril après 11 ans de détention pour le viol d'une adolescente, a été reconnu il y a deux semaines dans un secteur du nord-est montréalais, ce qui l'aurait forcé à déménager de l'endroit où il vivait depuis juin. Selon le Journal de Montréal, il résiderait maintenant dans le nord-ouest de Montréal; il aurait été pris en charge par un organisme. Le pédophile n'a jamais suivi de thérapie et peu avant sa libération, il aurait déclaré soit à des codétenus ou à un employé du pénitencier avoir l'intention d'agresser la première femme qu'il croiserait sur son chemin.
Ces déclarations qui lui ont été prêtées ont été largement rapportées dans les médias, qui ont aussi publié sa photo. Après sa sortie de cellule, il a d'abord tenté de s'établir à Longueuil, d'où la grogne populaire l'a chassé. Il a ensuite séjourné pendant 76 jours dans une maison de transition du boulevard Saint-Laurent, à Montréal.

Le mardi 11 septembre 2007

iran: deux violeurs pendus

Téhéran

Deux Iraniens reconnus coupables de viols ont été pendus dans les villes de Machahd et Qom , ont rapporté mardi des médias iraniens.

Le condamné de Machahd, présenté par le quotidien Khorassan comme étant Djavad Z., a été pendu dans la prison de la ville, en
présence d'autres prisonniers condamnés pour des actes similaires.
Le journal n'a pas précisé la date de l'exécution. A Qom, un dénommé Mohammad Hosseinzadeh, 49 ans, a été pendu en public mardi, selon l'agence Fars.Le condamné, qui avait fait l'objet de 70 plaintes pour viols, attirait ses victimes en se faisant passer pour un diseur de bonne aventure, selon l'agence.Il a aussi été condamné pour propagation de superstitions. La ville de Qom est le centre religieux de l'Iran chiite.Les autorités judiciaires ont accéléré cette année les exécutions de personnes reconnues coupables de viols, meurtres et trafic de drogue, dans le cadre d'une campagne de «moralisation».Les pendaisons de Machahd et Qom portent à 193 le nombre d'exécutions cette année, selon un décompte effectué par l'AFP à partir d'informations de presse et de témoignages.À titre de comparaison, au moins 177 personnes ont été exécutées en 2006, selon Amnesty International, et au moins 81 en 2005, selon le décompte de l'AFP. La trahison, l'espionnage, le meurtre, l'attaque à main armée, le trafic de drogue, le viol, la sodomie, l'adultère, la prostitution et l'apostasie sont passibles de la peine capitale en Iran._

11.09.2007
Une ex-prostituée albanaise raconte son viol par des CRS

Une ancienne prostituée albanaise a raconté lundi à la cour d'assises de Paris avoir été violée en avril 2003 par trois policiers français d'une compagnie républicaine de sécurité (CRS). Les trois accusés avaient reconnu les faits à la barre et présenté leurs excuses à la plaignante en début de matinée. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau (c) Reuters

PARIS (Reuters) - Une ancienne prostituée albanaise a raconté lundi à la cour d'assises de Paris avoir été violée en avril 2003 par trois policiers français d'une compagnie républicaine de sécurité (CRS).Au deuxième jour du procès, Irini, âgée de 28 ans, a raconté que les trois hommes, Romaric Leclercq, 28 ans, Yohann Mahé, 29 ans, et Cyril Dussart, 31 ans, l'avaient fait monter avec une autre prostituée à bord de leur voiture de patrouille, avant de les conduire sur un parking sombre

Les trois policiers ont confisqué les documents d'identité des deux femmes et menacé de les conduire dans un commissariat. Irini était en situation irrégulière en France. "J'étais terrorisée, je savais bien que mes papiers n'étaient pas bons et j'avais peur d'être expulsée", a raconté en français la jeune femme.Romaric Leclerc l'a alors contrainte à lui pratiquer une fellation, tandis que ses collègues violaient l'autre prostituée, Diana. Devant ses réticences, Romaric Leclerc lui a lancé : "c'est ton travail!".
Lorsque les deux jeunes femmes ont voulu partir, le policier Yohann Mahé a tenté de la retenir, lui déchirant sa veste : "j'ai eu très peu, je pensais qu'il allait me tuer"."Je me suis sentie (comme) un objet, il me donnait des ordres alors que ce n'était pas par plaisir que je faisais prostituée. Je suis une femme et j'ai des droits. je ne suis pas un sandwich", a expliqué Irini.
Elle est retournée en 2004 en Albanie où elle vit aujourd'hui seule avec sa mère. Elle a dit avoir porté plainte pour que les policiers "ne puissent pas faire la même chose avec d'autres filles".C'est après la grave crise économique de la fin des années 90 en Albanie, devenue un "enfer" selon elle, qu'elle était allée en Italie où on lui avait promis un emploi mais où elle a été contrainte sous la menace de se prostituer, a-t-elle raconté.Elle est ensuite passée en France où elle dit avoir travaillé à son compte, mais selon elle les contrôles de police avaient fortement augmenté en 2003 du fait de l'adoption de la loi pénalisant le "racolage passif", à l'initiative de Nicolas Sarkozy, alors ministre del'Intérieur.Dans la matinée, les trois accusés ont reconnu les faits à la barre et présenté leurs excuses à la plaignante. Ils ont été révoqués de la police et sont déjà restés six mois en prison. Quatre autres accusés, toujours policiers après une suspension temporaire, comparaissent pour des faits de complicité et encourront la même peine de 20 ans de détention.Onze faits de viols sont retenus au total. L'accusation soutient que les faits étaient une pratique courante chez certains membres de la CRS 7, unité de Deuil-la-Barre (Val-d'Oise) affectée à la surveillance d'axes routiers de la périphérie de Paris et des abords du Stade de
France.

Le verdict est attendu vendredi.

10/09/2007

CRS-Viol : La prostituée témoigne

Une ancienne prostituée albanaise a raconté lundi devant la cour d'assises de Paris le viol dont elle accuse trois CRS. Au second jour du procès, qui s'est ouvert vendredi, Irini, 28 ans, a décrit comment les trois prévenus, âgés de 28 à 31 ans, l'avaient fait monter avec une autre prostituée à bord de leur voiture avant de les conduire sur un parking sombre en avril 2003. Selon la version de la prostituée, les trois policiers d'une compagnie républicaine de sécurité ont confisqué les papiers d'identité des deux femmes et les auraient menacé de les conduire au poste de police, Irini étant en situation irrégulière. Ils les auraient alors violées. Les trois prévenus ont reconnu les faits dans la matinée, et ont présenté leurs exuses aux deux jeunes femmes. Ils ont été révoqués de la police, et encourrent 20 ans d'emprisonnement.

08.09.07

Onze personnes acquittées du viol et du meurtre d'un enfant au bénéfice du doute

'affaire a fait la "une" de toute la presse allemande, samedi 8 septembre. Après six ans d'enquête et trois ans d'un procès à rebondissements, le tribunal de grande instance de Sarrebruck, en Allemagne, a relaxé vendredi, estimant n'avoir pas de preuves suffisantes, douze personnes accusées du viol et de l'assassinat d'un petit garçon de cinq ans, Pascal, dont le corps n'a jamais été retrouvé. Le parquet, qui a décidé de faire appel, avait requis le 23 août la réclusion à perpétuité pour cinq des accusés et des peines de prison de plusieurs années pour six autres."Cet acquittement constitue un jour noir pour les enfants victimes de sévices", a réagi l'association Kinderhilfe (Aide aux enfants). Toutefois, les éditorialistes soulignent, quasi unanimes, que dans un Etat de droit le doute doit profiter à l'accusé. "L'acquittement est difficilement supportable, écrit le quotidien libéral de Munich Süddeutsche Zeitung, mais il est juste." Même opinion dans le journal conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui regrette, d'autre part, que le président du tribunal se soit cru obligé de rappeler toutes les charges pensant sur les accusés tandis qu'il prononçait l'acquittement. Le quotidien populaire Bild Zeitung (7 millions d'exemplaires) se garde de prendre position, mais rappelle le principe de la présomption d'innocenceL'accusation reposait sur les témoignages de plusieurs des accusés, qui se sont ensuite rétractés. Le petit Pascal aurait été entraîné dans un bistrot de quartier tenu par une femme, Christa W., soupçonnée de l'avoir livré à quatre clients qui l'ont violé tour à tour dans une arrière-salle, moyennant finances. Une autre femme, Andrea A., employée du bistrot, aurait tué l'enfant accidentellement avec un oreiller pour étouffer ses cris. "Le doute reste, mais sur un doute on ne peut condamner personne", a déclaré le président.


07/09

Affaire du petit Pascal: acquittement général

Les 12 accusés ont tous été acquittés par le tribunal de Sarrebrück

Le parquet a décidé de faire appel, se déclarant convaincu de la culpabilité des accusés. .

Le procès qui a duré 3 ans. Il a impliqué 8 hommes et 4 femmes accusé de viol et de tortures sur un petit garçon de 5 ans, Pascal dont lecorps n'a jamais été retrouvé


07.09.2007

Allemagne: 12 personnes accusées du viol et de la mort d'un garçon acquittées après 3 ans de procès

Le tribunal de Sarrebruck (ouest de l'Allemagne) a acquitté vendredi les 12 tortionnaires présumés du petit Pascal, un garçonnet allemand de 5 ans violé et étouffé en septembre 2001 dans un café. Au terme de 3 ans de procès, les juges ont estimé ne pas disposer de preuves suffisantes. Outre le fait que le corps n'a jamais été retrouvé, la justice a dû faire face aux témoignage parfois contradictoires des accusés et de la centaine de témoins. Le tribunal a suivi la plaidoirie de la défense, alors que l'accusation demandait 5 fois la perpétuité et sept autres peines de 14 à 4 ans de réclusion. (SWISS TXT)

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IL RISQUAIT CINQ ANS DE PRISON : Mor, prévenu de viol sur sa fille adoptive de 14 ans, relaxé

Attrait à la barre pour le délit de viol sur sa fille adoptive, Mor Sèye n’ira pas en prison. Le tribunal l’a relaxé purement et simplement dans son délibéré d’hier et a débouté Ndèye Khady Sène qui défendait les intérêts de sa fille M.F, âgée de 14 ans.
Mor Sèye, qui répondait, lundi dernier, du délit de viol sur sa fille adoptive mineurerisquait gros dans cette histoire qui a fait sauter son ménage en morceaux. Non seulement son épouse Ndèye Khady Sène, mère de la petite M.F., l’a quitté après avoir demandé vainement ledivorce, mais une condamnation de cinq ans de prison requise par le procureur de la République planait au-dessus de la tête du malheureux. Ndèye Khady a-t-elle inventé cette histoire pour mettre fin à son mariage après qu’elle eut demandé, en vain, à Mor Sèye de la « libérer » ? En tout cas, à en croire le mari, la vie de couple a pris une autre tournure le jour où, son travail ne marchant plus, il avait du mal à assurer le minimum qu’est la dépense quotidienne. Depuis lors, son épouse lui menait la vie dure dans le seul but d’obtenir ledivorce. D’ailleurs, ajoutait Mor Sèye à la barre, celle-ci en était arrivée à quitter le domicile conjugal pendant quatre jours, et lorsqu’elle revint, c’était pour repasser à la charge.

Mais, Mor qui tenait certainement à son épouse et qui ne cessait de lui rappeler le bon vieux temps, faisait de la résistance. Jusqu’au jour où cette histoire de viol sur la petite M.F., âgée de 14 ans, éclata. Revenant d’une visite à sa famille à la Médina, Ndèye Khady soutenait à la barre qu’elle avait trouvé son mari et sa fille seuls dans la chambre, le premier en train de refaire son pantalon et la petite dans une position compromettante. Alors, ajoute-t-elle, elle questionna sa fille qui resta muette. Elle déclare avoir découvert, le lendemain, le pagne de M.F. taché de sang et caché dans les habits. Cette dernière aurait alors tout avoué en lui confiant que son père adoptif avait abusé d’elle à plusieurs reprises. A la police, la fille mineure soutenait que Mor Sèye a eu à la violer à sept reprises, de préférence la nuit, au moment où sa mère dormait. Vivant tous les trois dans la même chambre, avait expliqué la fille, son père adoptif en profitait pour la retrouver sur le plancher où elle dormait. La première fois, Mor se serait muni d’un couteau, menaçant M.F. si elle pipait mot à sa mère de leurs relations sexuelles. Le manège aurait continué jusqu’au jour où sa mère déclare les avoir surpris en plein jour dans la chambre, dans une attitude douteuse.
A la barre, M.F. a beaucoup tergiversé, ramenant le nombre de viol tantôt à quatre tantôt à cinq, oubliant qu’elle avait fait cas à la police de sept relations sexuelles forcées. Et puis, les conditions dans lesquelles elle décrit les supposés viols nocturnes posent problème ; la lumière restait allumée toute la nuit à cause des caprices du bébé de sa mère, ce qui était risqué pour Mor Sèye. D’autre part, Ndèye Khady Sène avait soutenu à la barre qu’il n’était pas possible que son mari descende du lit conjugal pour rejoindre M.F. par terre sans qu’elle ne s’en rende compte. Malgré cette remarque, la fille persistait dans ses accusations de viols au milieu de la nuit. Il est également surprenant que M.F., qui accuse son beau-père d’être le premier homme qu’elle a connu dans sa vie, ait pu contracter des relations sexuelles forcées sans qu’elle n’éprouve une quelconque douleur. Mais non, à la barre, contre toute attente, la fille de 14 ans a soutenu, dans un premier temps, qu’elle n’avait pas eu mal au cours de ce « premier » rapport sexuel. Cette réponse a, évidemment, surpris le procureur et le public. Le parquet a jugé utile de reposer la question, et voilà M.F. qui concède à faire état de maux de tête. En tout cas, le certificat médical délivré fait mention d’une perte ancienne de l’hymen.Dans son réquisitoire, le procureur de la République avait requis une peine de cinq ans, là où l’avocat de la partie civile avait réclamé 10 millions de francs pour le préjudice subi. La défense, faisant de l’imputabilité des faits au prévenu son axe de plaidoirie, avait sollicité la relaxe pure et simple et à titre subsidiaire le bénéfice du doute. Le tribunal a suivi en relaxant purement et simplement Mor Sèye.


Mercredi 05 sep 2007 | 21:54
Un homme exécuté au Texas pour le viol et l'assassinat d'une femme

HUNTSVILLE, Texas (AP) - Un homme originaire de Caroline du Sud a été exécuté mercredi soir au Texas pour avoir étranglé, volé et violé une femme, quelques mois après avoir été remis en liberté conditionnelle.

Tony Roach a été déclaré coupable de l'assassinat de Ronnie Dawn Hewitt, une femme de 37 ans, en juin 1998. L'assassin était entré par la fenêtre d'une chambre de son appartement et l'avait alors attaquée. Il a été prouvé qu'il l'avait tuée et violée, avant de manger de la nourriture provenant de son frigidaire et de finalement mettre le feu à l'appartement.

Agé de trente ans, Tony Roach est le 24e condamné à être exécuté cette année au Texas, l'Etat le plus actif des Etats-Unis en matière de peine capitale. Le nombre total d'exécutions réalisées depuis le début de l'année 2007 au Texas équivaut au nombre d'exécutions réalisées dans cet Etat en 2006.

Quatre autres détenus devraient être exécutés au cours du mois de septembre.

Le 30 août, le gouverneur du Texas Rick Perry avait accepté de commuer à la prison à perpétuité la peine de mort d'un détenu qui devait être exécuté quelques heures plus tard.

La voix parfois tremblante, Tony Roach a quant à lui demandé pardon à plusieurs reprises au fiancé et à la fille de sa victime, qui se tenaient à proximité de lui, observant sa mise à mort à travers une vitre.

"Je vous ai fait beaucoup de mal à tous", a-t-il affirmé. "Je peux seulement imaginer ce que vous ressentez. Je prie le Seigneur Jésus qu'il touche votre coeur de la façon dont il m'a touché".

Affirmant qu'il était coupable du meurtre, Tony Roach a ajouté qu'il savait que la victime se trouvait "dans de bonnes mains". "Je ne peux pas être d'accord avec cette justice que l'Etat (du Texas) utilise, mais je l'accepte et je suis désolé", a-t-il finalement affirmé.


LE PARQUET REQUIERT 7 ANS FERME : Un guérisseur poursuivi de viols suivi de grossesses par ses patientes

Voilà, un guérisseur de plus attrait à la barre du tribunal. Deux de ses patientes l’accusent de viol. L’une des plaignantes l’indexe comme étant le père de sa fille âgée déjà de trois ans. S’il est reconnu coupable, Karim Guiguindé risque sept ans ferme de prison.A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, Karim Guiguindé alias Abdou Karim Niasse répondait, avant-hier, du délit de viol sur deux jeunes filles. Les plaignantes ne sont pas n’importe qui, il s’agit des patientes du guérisseur. Abdou Karim Niasse est un guérisseur « émérite », réputé pour ses pouvoirs. Aussi, beaucoup de Sénégalais font recours à lui pour se débarrasser de certaines ma-ladies. C’est ainsi, selon l’accusation, qu’il a profité des séances de consultations pour abuser de sa patiente, A.H. De ces rapports sexuels, celle-ci déclare être tombée en grossesse. Mais, avant d’être attrait à la barre pour ce cas précis de viol, le guérisseur avait, en 2004, fait l’objet d’une plainte pour des faits similaires de la part de la demoiselle F.B., aujourd’hui mère d’une enfant de trois ans, qui serait le fruit des relations sexuelles forcées qu’elle aurait entretenues avec Karim Guiguindé. Mais, sa plainte fut classée sans suite par la police, à l’époque.La mort dans l’âme, F.B. s’était résignée après plusieurs déplacements à la police pour suivre le dossier. Sa persévérance paya. Au mois d’août dernier, elle reçut un appel de la police l’invitant à venir renouveler sa plainte. L’affaire connut ainsi de nouveaux développements. C’est donc avec empressement et une joie intense que la demoiselle se rendit au poste de police avec l’espoir de se faire, enfin, justice. Et voilà Karim Guiguindé prévenu à la barre du tribunal des flagrants délits pour deux histoires de viol survenues alors qu’il traitait les plaignantes. Et, selon les récits des victimes, Abdou Karim Niasse usait du même stratagème. A en croire les deux filles, il faisait avaler à chacune d’elles un breuvage qui les plongeait, un moment, dans un sommeil profond. Et lorsque celles-ci reprenaient leurs esprits, disent-elles, le guérisseur « émérite » avait déjà commis son forait. « Je souffrais constamment de maux de tête. Après plusieurs traitements à l’hôpital sans succès, mon oncle m’amena voir son guérisseur Abdou Karim Niasse », se rappelle A.H. « J’eus plusieurs rendez-vous avec le guérisseur jusqu’au jour où il me conduisit dans une chambrette en me demandant de me déshabiller. Devant mon refus, il était devenu furieux et me dit que c’est ainsi qu’il soigne ses patients. De plus, m’avait-il dit, vu son âge, je n’avais pas à m’inquiéter. C’est sur ce, précise toujours A.H., que je m’étais exécutée. Mais, au cours de son traitement, après avoir avalé quelque chose, je m’étais évanouie. A mon réveil, j’avais constaté que mes parties intimes étaient mouillées et je n’avais plus de force. Je l’interpellai et il me calma en disant cependant que si j’en parlais, il me laisserait à la merci du diable. »
« Cette enfant est sa fille »
F.B., une femme voilée, livrera à la barre un récit à peu près identique. D’une santé précaire, elle déclare s’ê-tre rendue, le premier jour, chez le marabout aux pouvoirs surnaturels en compagnie de sa mère. « Au deuxième jour, dit-elle, je partis seule à son domicile. Il me fit boire un liquide qui me plongea dans un sommeil au cours duquel il profita pour faire sa sale besogne. A mon réveil, je saignais et j’avais mal au bas ventre. J’avais même eu une altercation avec lui avant mon départ des lieux. Mais, les douleurs persistaient toujours et les saignements continuaient de plus belle. J’étais allée le voir une dernière fois pour lui dire mes quatre vérités et porter plainte par la même occasion. C’était en 2004. Mais la police n’avait pas donné suite à ma plainte. Aujourd’hui, cet enfant de trois ans que vous voyez ici est sa fille », lâche F.B. C’est à la suite de ce cauchemar qu’elle arrêta ses études à cause de cette grossesse. A la barre, le prévenu a nié catégoriquement les faits tout en servant sa version. « A.H., était accompagnée de sa tante, lorsqu’elle débarqua chez moi. Sa tante m’accusa d’avoir eu des relations sexuelles avec sa nièce et menaça de porter plainte contre moi », déclare le prévenu de viol. « A la vérité, fait-il savoir, A.H. voulait se débarrasser de sa grossesse et c’est parce que j’avais refusé de la faire avorter qu’elle m’en voulut et décida de nuire à ma réputation ». Quid de la demoiselle F.B., qui a raconté un récit presque identique à celui de A.H. ? Le guérisseur a servi le même refrain en laissant entendre que c’est par vengeance que la plaignante l’a traîné à la barre. « La fille, actuellement âgée de trois ans, qu’elle dit être de mes œuvres n’est pas de moi. Elle veut faire croire que cela est arrivé à la suite d’un viol », indique Abdou Karim Niasse. « Aussi A.H. et F.B. sont venues me voir pour que je les aide à avorter. Ce que j’ai naturellement refusé en les menaçant des les dénoncer à la police si elles ne menaient pas leurs grossesse à terme », ajoute le guérisseur.L’avocat des parties civiles, dans sa plaidoirie, a relevé le caractère « cynique » du prévenu. « Voilà un cas très particulier qui concerne un marabout émérite dont des gens dans le désespoir ont eu recours. Mais, au lieu de les aider, il leur a réservé un traitement très particulier », se désole le conseil de la partie civile. Le cynisme du prévenu, poursuit l’avocat, est tel qu’il n’a même pas tressailli lorsque la demoiselle F.B. a mis sa fille en face de lui. S’attaquant au système de défense du prévenu, il déclare que « c’est à croire que sa mission, c’est d’être un avorteur ». A son avis, ce sont certainement les pouvoirs mystiques de l’accusé qui expliqueraient peut-être le classement sans suite de la première affaire jusqu’à ce qu’une autre personne soit victime des basses œuvres de Karim Guiguindé. Devant un personnage « aussi cynique que grotesque », fait-il savoir, le tribunal doit sévir sévèrement. L’avocat a aussi demandé aux juges de condamner le prévenu à payer aux parties civiles au titre des dommages et intérêts, la somme de 10millions de francs pour chacune d’elles.Le procureur de la République a relevé la constance d’un fait : les victimes ont eu toutes les deux recours au service du guérisseur. Elles déclarent aussi avoir été hypnotisées par ce dernier avant qu’il n’abuse d’elles. Et il a résulté des agissements du prévenu une grossesse pour chacune d’elle, fait remarquer le Parquet. « Malgré les dénégations de Abdou Karim Niasse, note le ministère public, le prévenu est suspect. Car, les victimes, sans se connaître et à des dates différentes, ont accusé la même personne du même fait : celui d’avoir entretenu avec elles des relations sexuelles non voulues, en usant du même mode opératoire. » Il en a résulté, selon le procureur de la République, des rapports sexuels par contrainte. A ses yeux donc, les éléments constitutifs du délit de viol sont réunis. Aussi, il demande au tribunal de condamner le prévenu à une peine de sept ans ferme.L’avocat de la défense Me Diop, observe, à l’entame de sa plaidoirie, qu’aucune juridiction pénale ne peut entrer en voie de condamnation de son client. « Nous ne sommes pas dans une maison de culte où de simples déclarations peuvent suffire pour porter atteinte à la liberté d’une personne. En procès pénal, il faut des preuves », dit-il, en se demandant dans le cas d’espèce : « où sont les preuves en dehors de simples déclarations ? » Raillant son confrère de la partie civile, il se demande comment des pouvoirs mystiques pourraient interrompre une procédure en cours. « Ce n’est pas un argument », dit-il. De plus, il invite le tribunal à faire une seconde lecture des procès verbaux de police. Car, rappelle-t-il, en dehors des déclarations des présumées victimes, son client a toujours catégoriquement nié. En plus, les plaignantes n’ont pas produit à la barre des preuves. Et dans ce cas, s’interroge l’avocat de la défense, « qui faut-il croire ? ». La parole des victimes ne vaut pas plus que celle de son client, dit-il. A l’en croire, ce dernier serait simplement un bouc émissaire. C’est pourquoi il demande au tribunal la relaxe pure et simple du guérisseur, faute de preuve. Le tribunal a mis l’affaire au délibéré. Le verdict sera connu demain.

PROFITANT DU VOYAGE DES PARENTS DE SA VICTIME : Il viole la fille « mineure » et écope 10 ans de prison

Le sieur Mamadou Ndiaye aura suffisamment de temps pour méditer sur son sort. Pour avoir entretenu des relations sexuelles avec une mineure, il passera 10 ans en prison. Le fait de dire que sa victime l’avait « provoqué » ne l’a pas sauvé, puisque celle-ci est une fille mineure de douze ans.Mamadou Ndiaye ne doutait pas, une seule fois, qu’en entretenant des relations sexuelles avec une fille mineure âgée de douze ans, il pouvait se retrouver à la barre du tribunal des flagrants délits pour le délit de viol. Les faits remontent au début de l’année, précisément entre le 2 et le 4 janvier. Selon l’accusation, le prévenu a profité de l’absence des parents de l’enfant pour commettre son forfait. En effet, ces derniers avaient quitté Dakar pour passer en famille la fête de Tabaski à Tambacounda. Leur fille D.C. n’était pas du voyage puisqu’elle devait reprendre le chemin des classes, deux jours après. Pendant l’absence des parents de la jeune fille, Mamadou Ndiaye se présenta dans la chambre de la fille trouvée en train de réviser ses leçons. Le bonhomme lui offrit un verre de jus que la fille déclina.
Mais, devant l’insistance de Mamadou, elle finit par boire le liquide. Aussitôt, elle s’endormit. Mamadou Ndiaye n’eut aucune peine à
satisfaire sa libido sur sa proie neutralisée. C’est là la version de la fille.Arrêté pour le délit de viol, Mamadou Ndiaye, aussi bien à la barre qu’à l’enquête de police, a reconnu avoir entretenu des rapports sexuels avec la fille âgée de douze ans et présentement en état de grossesse. Mais, il déclare que les faits ne se sont pas déroulés comme décrits dans le procès verbal de police. Selon les déclarations du prévenu, la petite D.C. est sa petite amie. D’ailleurs, à l’origine, ajoute-t-il, c’est D.C. elle-même, de sa propre initiative, qui était venue lui déclarer sa flamme. Après avoir repoussé dans un premier temps les avances de la fille, il finit par céder devant son insistance, raconte le prévenu. De là naquit une relation amoureuse qui déboucha sur une grossesse. « Chaque jour, dit-il, vers 17 à 18 heures, D.C. venait dans ma chambre pour suivre des films. Elle en profitait pour me provoquer. Des provocations auxquelles je n’ai pas pu résister. Quand, elle tapotait mes tétons, je ne pouvais plus me retenir », se justifie le prévenu qui n’a pas manqué de susciter les rires de la salle. La fille aurait, selon toujours Mamadou Ndiaye, continué son manège. A trois reprises, il a entretenu avec elle des relations sexuelles, révèle le mis en cause. A la question du président du tribunal s’il savait qu’il ne devait pas coucher avec une mineure, il a répondu qu’il avait cédé aux provocations de la fille sans tenir compte de son âge.L’avocat de la partie civile, maître Cissé, a, dans sa brève plaidoirie, demandé au tribunal de condamner le prévenu à payer à la plaignante la somme d’un million de francs pour réparer le préjudice subi. « Vu l’âge de la fille, elle ne peut pas accoucher sans problème », fait-il remarquer. Sur la même lancée, le procureur déclare dans son réquisitoire que les faits, tels que relatés à la barre, sont constitutifs du délit de viol. Interprétant l’article 320 du Code pénal, il déclare que celui qui entretient des relations sexuelles avec une mineure commet, de facto, le délit de viol. Car en l’espèce, le consentement de la victime n’est même pas requis. Pour le cas d’espèce, D.C. étant mineure, la loi dit qu’elle ne peut avoir de consentement. Sur ces observations, le Parquet requiert 10 ans de prison ferme.Pour les avocats du prévenu apparemment « embarrassés » par les déclarations crues de leur client, il ne leur restait qu’à demander au tribunal de tenir compte dans sa sanction des circonstances de l’espèce et du comportement du prévenu. Rappelant la constance de leur client dans sa version des faits, les avocats ont demandé au tribunal de lui faire une application bienveillante de la loi. Mamadou Ndiaye a inalement été déclaré coupable du délit de viol sur une fille mineure et a été condamné, conformément au réquisitoire du Parquet, à une peine de dix ans de prison ferme. Il devra payer à la partie civile la somme réclamée d’un million de francs Cfa.

DEUX ANS DE PRISON FERME : Le chef de famille « vertueux » condamné pour le viol de sa domestique

D.T., accusé de viol commis sur la personne de la demoiselle F.T., faisant, depuis un mois et quelques jours, office de domestique dans la maison de ce dernier, s’est finalement empêtré dans une situation devenue quasi-inextricable. Ses dénégations et contre-dénégations n’ont pas milité en sa faveur. Le glaive du tribunal ne l’a pas du tout épargné. Il vient d’être condamné à une peine de 2 ans ferme.

Employé aux Industries chimiques du Sénégal (Ics) depuis quelques années, D.T. s’est vite fait remarquer par ses qualités professionnelles. D’ailleurs, cela lui a permis de gravir les échelons et de devenir agent de maîtrise. S’agissant justement de la personnalité de D.T., on le dit pieux, honnête, bon père de famille, passant son existence entre le boulot, la mosquée et la maison. Qui plus est, cet « Ibadou Rahmane », avec sa barbe poivre-sel, ne salue pas le sexe faible. Mais, quand Satan s’en mêle, il est difficile de se défaire de ses tentacules.

D.T. a été accusé par sa bonne F.T. d’avoir commis un viol sur elle. A la barre, la fille semblait indifférente à tout ce qui se passait autour d’elle. La preuve, elle passait tout son temps à gesticuler, à sourire, à écarquiller les yeux. Sans aucune gêne, F.T. désigne du doigt son ancien patron comme étant celui qui l’a violée. Et pourtant, elle a bien déclaré avoir perdu sa virginité dès l’âge de 13 ans, à Saint-Louis, alors qu’elle séjournait chez sa grande sœur. Aujourd’hui, elle a 18 ans. Racontant la genèse de l’affaire, F.T. indique que c’est le 18 août que l’agent de maîtrise a abusé d’elle. Poursuivant ses explications, elle dira que c’est au moment où elle faisait le ménage des locaux qu’elle a été surprise par son patron qui l’a soulevée et jetée dans son lit avant de la pénétrer. Selon toujours ses déclarations, D.T. l’aurait maîtrisée en la prenant par les deux mains. C’est d’ailleurs cela qui a étonné Me Ayi, un des conseillers du prévenu, qui se demande comment peut-on neutraliser une fille avec ses deux mains tout en accomplissant une pénétration sexuelle. F.T. dit n’avoir pas eu mal. Le seul constat fait, ce sont les traces de sperme qu’elle a vues sur son slip.La victime dit avoir eu une démarche claudicante jusqu’à son domicile. Quid de la réaction de sa génitrice ? La partie civile dit n’avoir pipé mot de peur d’être admonestée. C’est le 19 août que la chose éclata au grand jour, lorsque, d’après ses dires, D.T. a voulu récidiver alors qu’elle s’apprêtait à prendre une douche. « Il a tenté d’introduire ses doigts dans mes parties intimes, mais je l’ai repoussée. Je me suis rhabillée pour aller directement à la gendarmerie », raconte-t-elle. Et pour le 18, que s’est-il passé exactement ? F.T. déclare : « j’ai poussé des cris stridents pour pouvoir me libérer des assauts de mon patron. Mais, en vain, personne n’est venu à mon secours », laisse-t-elle entendre. Dans le procès-verbal des gendarmes, il est bien écrit que le mis en cause, après avoir véhémentement rejeté en bloc l’accusation, aurait finalement fait un aveu circonstancié.Ensuite, il aurait remis une somme de 500.000 francs aux parents de la victime pour étouffer l’affaire. Cela a été corroboré par Me Atoumane Diop, l’avocat de la défense. L’autre jour, le prévenu s’est complètement rétracté pour dire que le 18 août, sa bonne avait brillé par son absence et qu’il s’apprêtait à la virer. Il est bien vrai que l’agent de maîtrise, après avoir envoyé son épouse et ses enfants à Rufisque, vivait seul à la maison. Quant à sa domestique, son travail se limitait tout juste à s’occuper des chambres, de la cour, à laver la vaisselle. S’agissant de la journée du 18, D.T. déclare que ce jour là, il était parti au bord de la mer faire son footing habituel. A l’en croire, il est revenu vers les coups de 11 heures. « Je devais prendre service avec mon copain à 14 heures. Nous avons pris le repas ensemble », a encore indiqué le mis en cause. Pour Me Ayi qui assurait la défense du prévenu, la partie civile a tout le temps caché son hypocrisie sous des dehors vertueux. Selon lui, comment peut-on saisir sa victime par les deux bras et parvenir à la pénétrer ? Et de se poser en même temps moult questions sur la moralité douteuse de la fille. S’agissant de son client, il a indiqué que ce dernier est bien connu dans son quartier et au travail pour ses qualités exceptionnelles déjà mises en avant. Il a demandé la relaxe pure et simple de son client. A sa suite, l’autre conseil, en l’occurrence Me Atoumane Diop, crie au scandale et traite F.T. de fieffée menteuse. Il dira de manière péremptoire que le certificat médical joint dans le procès-verbal de la gendarmerie ne fait pas foi parce que rédigée par une sage-femme d’Etat incompétente pour le délivrer. Malgré le témoignage éloquent fait par sa douce moitié, le prévenu n’a pas eu gain de cause. En tout cas, ses conseils ne baissent pas encore les bras, eux qui n’écartent pas la possibilité d’interjeter appel. Affaire à suivre.

INCESTE A LA BARRE : La fille de 14 ans accuse son père adoptif de viols multiples

Du ménage de Mor Sèye et de Ndèye Khady Sène, on peut dire qu’il ne reste pratiquement plus rien. A défaut de laver le linge sale en famille, le couple en est arrivé à la barre non pas pour demander l’arbitrage du juge sur un problème entre mari et femme, mais pour une histoire d’inceste. Là, on peut dire que le linge est trop sale même, quand on sait que la victime, M. F., n’est personne d’autre que la fille de Ndèye Khady Fall, née d’une première union.Agée seulement de 14 ans, M.F. aurait donc été violée, à plusieurs reprises, par son père adoptif Mor Sèye. Revenant de la Médina où elle s’était rendue pour une visite familiale, Ndèye Khady déclare être tombée sur une scène levant toute ambiguïté : elle aurait trouvé, dans la chambre à coucher, son mari en train de refaire son pantalon à la hâte et sa fille M.F. dans une position compromettante. Interpellant cette dernière, celle-ci finit par craquer plus tard en avouant qu’elle venait encore d’être victime des assauts sexuels de son père adoptif. D’ailleurs, avait confié la petite M.F. à la police, Mor Sèye aurait entretenu des relations sexuelles avec elle à sept reprises, de préférence la nuit alors que sa mère dormait. Alors Ndèye Khady Sène s’en ouvrit à sa famille qui, selon ses déclarations, convoqua dare-dare une réunion pour tirer cette affaire au clair. Mais Mor Sèye, dit-elle, refusa de participer à une quelconque palabre. C’est donc de guerre lasse que la mère de M.F. en arriva à la police. La femme, qui avait des soupçons sur le comportement de son mari à l’endroit de sa fille, avait pris les devants en demandant à M.F. de passer la journée chez ses grands-parents, en attendant son retour du travail.Cette version a été battue en brèche à la barre par Mor Sèye prévenu de viol sur mineure. Comme argument de défense, il laisse entendre que cette histoire a été inventée par son épouse qui lui chercherait querelle depuis le jour où son travail ne marche plus. Dans le seul but d’obtenir le divorce, ajoute-t-il. Espérant la vérité de la bouche de la petite M.F., le tribunal et le procureur de la République l’ont bousculée de questions. Malgré les quelques contradictions, la fille a toujours maintenu les accusations de viol contre son père adoptif. ;la police, elle avait pourtant soutenu avoir été abusée sexuellement par le prévenu à sept reprises. A la barre, elle se rappelle juste tantôt de quatre relations sexuelles tantôt de cinq, à l’insu de sa maman. S’il est vrai qu’il y a eu conjonctions sexuelles, la promiscuité pourrait constituer un facteur déterminant dans la commission du délit.Car, comme l’a expliqué Mor Sèye qui évoque le manque de moyens, toute la famille vivait dans une petite pièce réduite à 3m2, le couple dormait sur un petit lit et la petite à même le plancher, à moins de 2m de ses parents. Sans oublier la présence des neuf bassines, le canari, les outils de travail du père et quelques planches qui finissent de planter le décor d’une promiscuité invivable. Selon la fille, alors que sa maman enceinte de neuf mois dormait à poings fermés, Mor Sèye quittait le lit pour la rejoindre. La première fois, dit-elle, l’homme avait brandi un couteau pour obtenir son silence et abuser d’elle facilement. Mais, pourquoi n’a-t-elle pas crié ? D’autant plus que, dit-elle, c’était sa première relation sexuelle. Et bizarrement, elle déclare qu’elle n’avait pas mal, hormis quelques maux de tête. En tout cas, le certificat médical fait état d’une perte ancienne de l’hymen. Cette situation se serait répétée jusqu’au jour où, revenant de la Médina, Ndèye Khady Sène trouva sa fille et son mari dans la chambre, la première dans une position ne laissant planer aucun doute et le deuxième en train de refaire son pantalon. Devant le refus de coopérer de sa fille, elle tomba le lendemain sur un autre indice : le pagne de M.F. était caché sous les habits, tâché de sang. Et sa fille finit par cracher le morceau. Le jour de son accouchement, a-t-elle raconté à a police, son mari en avait profité pour encore abuser de sa fille durant la nuit.Mor Sèye n’a cessé de nier en bloc les faits. N’empêche, Me Ibrahima Mbengue de la partie civile a sollicité la somme de dix millions de francs pour le préjudice subi. Tandis que le procureur de la République, qui a fait état d’« un cas assez délicat », a préféré requérir une peine de cinq ans de prison. Reprenant les dénégations de leur client, Mes Bamba Cissé et Mahfouz Thioye ont posé le problème de l’imputabilité des faits avant de solliciter la relaxe du prévenu pure et simple ou au bénéfice du doute. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour jeudi prochain

dimanche 2 sep

Université Carleton : Viol dans un laboratoire de sciences

OTTAWA-GATINEAU (RC) - Les policiers d'Ottawa recherchent un homme de race blanche dans la vingtaine qui aurait battu et violé une étudiante de 23 ans qui travaillait dans un laboratoire de sciences de l'Université Carleto

L'agression est survenue dans la nuit de vendredi à samedi alors que la victime était seule dans un local au 3e étage de l'édifice Steacie. L'agresseur l'aurait battu violemment, puis l'aurait violé pour ensuite s'enfuir avec tous ses effets personnels. La jeune femme a subi de graves blessures au visage et aux épaules. Elle a été conduite dans un hôpital de la région.

L'Université Carleton souligne que des agents de sécurité patrouillent dans les environs et qu'un service d'accompagnements est offert aux étudiants et aux employés après la tombée de la nuit.

31/08/2007

Viol à Rennes

Une femme agressée par un artisan venu faire des travaux chez elles.

Un maçon originaire de la région de Quimper vient d'être écroué et mis en examen pour viol aggravé. En l'occurrence : préméditation et administration de substances nuisibles. L'artisan aurait profité d'une pause café pour droguer sa victime avant d'abuser d'elle. Une expertise scientifique a confirmé la présence d'une substance stupéfiante psychotrope à haute dose..


31.08.2007
Abus sexuels: deux jeunes condamnés à Bulle

Les six jeunes avaient été arrêtés en septembre 2006

Deux des six jeunes ayant abusé d'une rentière AI de 24 ans à Bulle en août 2006 ont été condamnés par la Chambre pénale des mineurs. L'un, multirécidiviste, écope de 10 mois de prison dont 6 ferme, l'autre de 4 mois avec sursis.

Un de ces deux jeunes ressortissants étrangers fait partie de la bande dont le préfet de la Gruyère Maurice Ropraz a demandé l'expulsion du territoire suisse. Il a été reconnu coupable d'actes d'ordre sexuel sur une personne incapable de discernement ou de résistance ainsi que d'actes d'ordre sexuel commis en commun sur une telle personne.

Acquitté de l'accusation de viol

Ont également été retenus contre lui les accusations de lésions corporelles simples, de vol, d'agression, de violation de domicile et de contraventions à la loi fédérale sur les stupéfiants. Il a en revanche été acquitté de l'accusation de viol, a expliqué vendredi devant la presse le président de la Chambre pénale des mineurs Michel Lachat.

Le deuxième jeune a été reconnu de tentative d'actes d'ordre sexuel sur une personne incapable de discernement ou de résistance et d'instigation à de tels actes. La justice a tenu compte qu'il n'avait pas d'antécédent judiciaire et qu'il travaille régulièrement. Le sursis leur a été accordé

Truscott acquitté 48 ans plus tard

mercredi 29 août 2007

Toronto -- Le plus jeune Canadien de l'histoire à écoper de la peine capitale a été victime d'une erreur judiciaire il y a 48 ans, a tranché le plus haut tribunal de l'Ontario hier. Steven Truscott a donc finalement été acquitté du meurtre et du viol de Lynne Harper en 1959.

Près d'un demi-siècle après avoir été condamné, à l'âge de 14 ans, à «être pendu par le cou jusqu'à ce que mort s'ensuive», M. Truscott,; aujourd'hui grisonnant, se réjouissait de la décision.

«Jamais dans mes rêves les plus fous je ne m'attendais à ce que cela arrive de mon vivant», a-t-il déclaré à l'occasion d'une conférence de presse tenue dans les bureaux de ses avocats et du groupe qui l'a aidé à obtenir son acquittement, l'Association in Defence of the Wrongly Convicted. «C'est un rêve devenu réalité.»

Dans une décision unanime, les cinq juges de la Cour d'appel ont déclaré que de nouveaux éléments leur avaient permis de constater que cette affaire constituait une erreur judiciaire et que ces éléments de preuve suffisaient pour casser la condamnation.

Ils ont cependant affirmé qu'ils ne pouvaient pas déclarer M. Truscott innocent, comme l'avaient demandé les avocats de la défense si leur client était acquitté, faute d'une démonstration d'«innocence factuelle».

Pas d'appel

Dans les minutes qui ont suivi la divulgation de la décision, le procureur général de l'Ontario, Michael Bryant, a fait savoir que la Couronne n'avait pas l'intention d'interjeter appel. Puis il a offert ses plus plates excuses à la victime de cette erreur judiciaire.

«Au nom du gouvernement, je suis vraiment désolé, a-t-il déclaré. C'est une décision que la Couronne ne portera pas en appel. C'est terminé.» Il a ajouté qu'il avait demandé au juge Sydney Robins, ex-juge à la Cour d'appel de l'Ontario, de conseiller le gouvernement au sujet d'une compensation. Pour sa part, M. Truscott a eu des mots durs à l'égard de la Couronne, affirmant que celle-ci avait combattu ses avocats jusqu'au bout bien qu'elle détenait les nouveaux éléments de preuve qui ont contribué à son acquittement.

Le jugement aurait normalement dû être assorti d'une ordonnance enjoignant la tenue d'un nouveau procès, mais les juges ont affirmé que le cas de M. Truscott est unique. Ils se sont dits persuadés que, si un nouveau procès était possible, le résultat le plus probable serait l'acquittement.

Dix ans en prison

M. Truscott avait 14 ans lorsqu'il a été condamné à mort pour le meurtre et le viol de sa camarade de classe de 12 ans Lynne Harper. Sa peine a été commuée et il a passé 10 ans derrière les barreaux.

En 1966, malgré des doutes, la Cour suprême du Canada a maintenu la condamnation. Il a été libéré sur parole en 1969. En 2000, M. Truscott, qui avait refait sa vie à Guelph sous une nouvelle identité, demandait au gouvernement fédéral de revoir sa condamnation afin d'être blanchi, de rétablir sa réputation et de rendre justice à la famille de Lynne Harper.


Viol: aveux de culpabilité rejetés mercredi 29 août 2007

BATHURST - Fait peu commun dans les annales judiciaires au Nouveau-Brunswick. Le juge Réginald Légère, de la Cour du Banc de la Reine, a rejeté l'aveu de culpabilité de Rémi Lebouthillier, lundi, dans l'affaire d'agression sexuelle contre une personne d'âge mineure survenue dans une résidence de Village-Blanchard, en mars 2006.

Le suspect, âgé de 20 ans et originaire de Pokesudie, à l'est de Caraquet, devra donc revenir devant les tribunaux, le 1er octobre, à

Bathurst, pour connaître les nouvelles dates de son procès.


Dimanche 26 Août 2007

Malaise à la prison de Caen

Des soupirs de soulagement emplissent le bureau froid des surveillants. Enfin, ils ont l'impression d'avoir été écoutés. Eux qui côtoient les détenus 24 heures sur 24, entendent leurs discussions, partagent leurs univers, perçoivent leurs travers. Après plus d'une heure de délibération, la décision est tombée: Martial Leconte, ne sortira pas de prison avant trente jours.

Les surveillants de la prison de Caen ont enfin été entendu par leur administration.

Evrard: "Je tiens à revivre dehors"Pédophile originaire de Vernon (Eure), condamné en 1998 à quatorze ans de réclusion criminelle pour le viol d'une collégienne de 11 ans, Martial Leconte ne sortira pas de prison avant un mois. Il devait pourtant recouvrer la liberté samedi. Cet homme de 42 ans se vantait, lors de ses promenades dans la cour centrale, d'avoir un "faible pour les petites filles". Une commission présidée par le juge d'application des peines et composée du procureur de la République, de membres de l'administration pénitentiaire,
des services sociaux et de psychiatres, en a décidé autrement. "Lors d'une perquisition de la cellule du détenu, mercredi, la police a découvert des photos représentant des enfants habillés. Le parquet a considéré qu'il s'agissait d'une mauvaise conduite et a saisi la commission d'application des peines en vue de demander un retrait du crédit de réduction de peine", a expliqué Claire Diwo, substitut du procureur de Caen.Une manière de calmer les esprits après l'affaire Evrard ? Trente jours suffiront-ils vraiment pour s'assurer que Leconte, qui a confié à plusieurs reprises vouloir à nouveau passer à l'acte, ne récidivera pas ? L'an dernier, dix "profils" similaires à celui de Leconte ont été libérés du centre pénitentiaire de Caen. "Cinq ont récidivé et sont revenus à la case départ", constate un syndicaliste FO.Au centre de détention de Caen, les failles du système médico-judiciaire semblent béantes. Un surveillant affirme que, lorsqu'il signale aux médecins des comportements suspects ou des transferts d'images pédopornographiques entre détenus, rien ne se passe. Cet autre gardien s'étonne que personne n'ait traité Martial Leconte pour son problème d'alcoolisme alors qu'il a commis son viol en état d'ébriété avancée.Ici, on casse les détenus plus qu'on ne les soigne."Les moyens ne semblent pas adaptés à la prise en charge d'une population carcérale bien particulière: ici, plus de 80 % des 420 détenus sont des délinquants sexuels. "Difficile de les soigner alors qu'ils ne parlent que de sexe et se confient leurs fantasmes", souligne une assistante sociale. "Cette concentration de délinquants ayant le même profil ne fait qu'amplifier les pulsions des détenus, poursuit un surveillant. Avant les expertises psychiatriques, qui ne durent qu'une vingtaine de minutes, les prisonniers se briefent entre eux pour obtenir de bons rapports. Ainsi, des types comme Evrard gagnent des mois de réduction de peine." Même si certains détenus se font prescrire des traitements hormonaux, souvent uniquement dans le but d'obtenir une permission, personne n'est en mesure de vérifier le suivi de ceux-ci.Le SMPR (service médico-psychologique régional) de Caen a traversé une crise ces trois dernières années. Créé en 1995, il a fonctionné avec efficacité jusqu'en 2004 et a même accueilli au sein de la prison une unité d'hospitalisation de douze lits, qui a fermé en juillet 2005. Ce qui a eu des répercussions en détention puisque les surveillants ont constaté un nombre accru d'incidents. Plusieurs assistantes sociales, démotivées, ont quitté le service et n'ont pas été remplacées. "Il n'y a jamais eu autant de monde au mitard qu'à cette période de tensions", précise Hugues, aumônier depuis sept ans. Les détenus se plaignaient des délais pour obtenir une consultation. L'avocate Dominique Maugeais indique que l'un de ses clients, qui avait réclamé une prise en charge psychologique, est resté sur une liste d'attente pendant deux ans.Depuis le mois de septembre, un nouveau psychiatre est en place, il est le seul médecin statutaire du SMPR. Les cinq psychologues, qui nterviennent également à la maison d'arrêt comptant 400 détenus, sont contractuels. "Ce n'est pas suffisant", témoigne une assistante sociale. Selon Hugues, l'aumônier de prison, "quand un gars pète les plombs, au lieu de le soigner, on l'envoie se calmer pendant neuf jours au Bon Sauveur (hôpital psychiatrique), dans une cellule de 9 m² avec un matelas au sol et un seau". Une assistante sociale conclut: "Ici, on casse les détenus plus qu'on ne les soigne


le 25/08/2007
Jugé dangereux, le pédophile reste en prison

Le cas de ce détenu, qui devait sortir de la prison de Caen samedi, rappelait beaucoup le profil de Francis Evrard.

Il s'est vu retirer 30 jours de réduction de peine.
Le personnel du centre pénitentiaire de Caen a refusé le risque d'une nouvelle "affaire Evrard". C'est de cette prison que le pédophile était sorti le 2 juillet dernier après avoir purgé une peine de 27 ans de réclusion criminelle pour viols sur mineurs - avant d'être de nouveau interpellé la semaine dernière à Roubaix quelques heures après avoir enlevé le petit Enis. Or, le profil d'un autre détenu dont la sortie était prévue ce samedi rappelait beaucoup celui d'Evrard. Jugé dangereux par le personnel, il restera incarcéré 30 jours de plus. L'homme avait été condamné en mars 1998 à 14 ans de réclusion criminelle pour un viol sur une collégienne de 11 ans. Un responsable syndical de l'établissement s'était inquiété dès mardi de sa libération, le jugeant aussi dangereux que le pédophile multirécidiviste Francis Evrard. "C'est un détenu qui a un très lourd passé et qui se vante ouvertement qu'il va recommencer", avait déclaré mardi Thierry Bouillaux, responsable syndical pénitentiaire FO. Finalement, l'homme, âgé de 42 ans, s'est vu retirer 30 jours de réduction de peine par la commission d'application des peines réunie vendredi. La commission a fait valoir qu'une enquête avait permis d'établir la "mauvaise conduite en détention" de ce détenu. Des photos d'enfants dans la cellule "Lors d'une perquisition de la cellule du détenu (mercredi), la police a découvert des photos représentant des enfants habillés, tirés de catalogues. A la suite de cette perquisition, le parquet a considéré qu'il s'agissait d'une mauvaise conduite en détention et a décidé de saisir la commission d'application des peines en vue de demander un retrait du crédit de réduction de peine", a déclaré la substitut du procureur de Caen, Claire Diwo, lors d'un point de presse. "A la suite des révélations qui ont été faites sur les propos (que ce détenu) aurait tenu en détention, le parquet a saisi la Police judiciaire aux fins de l'enquête, et cette enquête a permis d'établir ponctuellement la matérialité des propos", a-t-elle ajouté. La Garde des Sceaux Rachida Dati a demandé vendredi aux procureurs de la République "une vigilance accrue" pour "encadrer strictement" les libérations des détenus condamnés pour agression sexuelle, leur enjoignant de s'opposer à toute réduction de peine pour ceux refusant les soins en détention.

24; Août 2007

Procès à la Chaux-de-Fonds: hockeyeurs condamnés à la prison

Malgré les doutes à ce sujet, la prévention de viol a bel et bien été retenue.

Le Tribunal correctionnel de La Chaux-de-Fonds a condamné à des peines partiellement compatibles avec le sursis les deux espoirs du hockey local accusés de viol. Malgré les doutes à ce sujet, la prévention de viol a bel et bien été retenue. Le tribunal a infligé 30 mois de réclusion, dont six mois ferme, à l'un des accusés, âgé de 21 ans. L'autre prévenu, âgé de 20 ans, a été condamné à 22 mois de réclusion avec sursis. Le Ministère public demandait des peines de 4 ans et demi et 2 ans et demi. Le procès portait sur quatre affaires distinctes impliquant deux filles mineures et une jeune femme majeure de 19 ans. Une des mineures, âgée de quatorze ans au moment des faits, était la seule à porter plainte, pour deux des quatre cas dénoncés. Les autres cas étaient poursuivis d'office. Le tribunal a noté dans son verdict le fossé séparant la victime et les accusés dans la perception des faits incriminés. Il a ainsi admis en partie les arguments de la défense. Celle-ci avait imputé, lors des plaidoiries, un certain degré de consentement à la plaignante, du fait de son attitude ambiguë au sujet de son âge.

Le violeur présumé d'Enis avait été arrêté pour viol en Belgique (update)

(Belga) Le pédophile récidiviste Francis Evrard, interpellé le 15 août dernier à Roubaix (France), avait été arrêté en 1969 et interné pendant quatre ans en Belgique à la suite d'un viol commis dans l'arrondissement de Tournai. Francis Evrard, 61 ans, a été placé sous mandat d'arrêt en 1969 à Tournai pour attentat à la pudeur avec violences sur un mineur de moins de 14 ans de la région de Mouscron. De tels faits seraient aujourd'hui qualifiés de viol. Francis Evrard n'a pas été condamné pour ces faits. Une mesure d'internement a été prise à son égard. Francis Evrard a été interné de 1969 à 1973 à l'Etablissement de défense sociale de Tournai. Le parquet de Tournai a été contacté par les autorités policières françaises pour des vérifications à ce sujet. Francis Evrard a encouru une condamnation en Belgique. En 1968, le tribunal correctionnel de Bruxelles l'a condamné à un an de prison pour vol qualifié et tentative de vol. Vendredi, le quotidien français Le Figaro, avait indiqué que Francis Evrard se livrait des allers et retours entre la France et la Belgique où il avait été condamné pour des faits de nature sexuelle dans les années '60. Francis Evrard a été arrêté en France le 15 août pour l'enlèvement et le viol d'un garçonnet. Il était sorti du centre de détention de Caen le 2 juillet après 18 ans d'incarcération. Ce cas de récidive a suscité une forte émotion en France. Elle a conduit à l'annonce de mesures pour mieux encadrer les pédophiles. (LAR)

le 23 août 2007

société Délinquance sexuelle : un phénomène complexe

Délinquane sexuelle : un phénomène complexe

Justice . Contrairement aux clichés, les auteurs d’agressions sexuelles condamnés récidivent peu.

La délinquance sexuelle est loin de se réduire au cas - rare - de Francis Évrard, le ravisseur du petit Enis. Pédophilie, exhibitionnisme, inceste intrafamilial… Au 1er janvier 2007, les auteurs d’infractions de ce type (viol, attouchement, attentat à la pudeur…) représentaient près de 20 % des 41 920 condamnés. Soit environ 8 000 personnes. Peu ou prou, les violeurs représenteraient 25 % des cas. Une étude du ministère de la Justice en a ainsi recensé 1 626 parmi les condamnations prononcées durant l’année 2005. La quasi-totalité concernait des hommes (1 603). Et 512 avaient été infligées pour des viols sur mineurs de moins de quinze ans.Combien de pédophiles jugés « dangereux » parmi eux ? Impossible à dire, évidemment. Même si les différents spécialistes estiment entre 50 et2 150 le nombre de personnes sortant chaque année de prison avec ce profil de « pervers prédateur ». Vont-ils récidiver à coup sûr ? Là encore, les chiffres invitent à la prudence. Ainsi, selon l’une des rares études sur le sujet (1), 23 % des personnes condamnées une première fois pour agression sexuelle seront condamnées de nouveau dans les cinq ans pour un autre délit, quel qu’il soit. Et seulement 11 % retrouveront la prison pour une nouvelle affaire de crime ou de délit sexuel sur mineur. Ce qui reste le plus faible taux de re-condamnation, toutes infractions confondues.De même, le cas de Francis Évrard est loin de représenter la majorité des agresseurs sexuels, y compris pédophiles. Ces derniers sont définis comme des personnes attirées sexuellement par des corps d’enfants prépubères, filles ou garçons. « Mais, comme le rappelle le Dr Roland Coutanceau, psychiatre et expert à la cour d’appel de Versailles, cette attirance peut être exclusive, préférentielle ou secondaire. Et ce dernier cas est le plus fréquent. Se caractérisant par une sexualité mal épanouie, ces "pédophiles secondaires" ne connaissent pas de fatalité de la récidive. »Hier, le président de la commission d’analyse et de suivi de la récidive, Jacques-Henri Robert, a ainsi appelé à mesurer d’abord « l’efficacité de l’ensemble des textes adoptés pour combattre la récidive des délinquants sexuels avant de songer à de nouvelles modifications législatives ». Soulignant, au passage, que « la grande majorité de ces infractions graves sont commises par des non-récidivistes ».

Suisse: deux hockeyeurs du HCC condamnés pour viol

Le 23 août 2007

Deux hockeyeurs du HCC qui comparaissaient jeudi en Suisse devant le tribunal correctionnel de La Chaux-de-Fonds ont été reconnus coupables du viol sur une adolescente de 14 ans. L'un, âgé de 21 ans, a écopé de 30 mois d'emprisonnement, dont six mois ferme. L'autre, âgé de 20 ans, s'en sort avec une peine de 22 mois de prison avec sursis. Les deux jeunes vont faire appel, a-t-on appris auprès de leur avocate. Le ministère public avait requis des peines de quatre ans et demi et de deux ans et demi de prison contre les deux joueurs, un apprenti et un étudiant, qui jouaient à l'époque des faits survenus l'été dernier dans la ligue B du HC La Chaux-de-Fonds. Le tribunal a retenu qu'il y avait bien eu viol. La jeune fille, alors âgée de 14 ans, avait présenté des symptômes de traumatisme. Elle s'était sentie bafouée et avait bien manifesté un refus. Si le tribunal a jugé important de sanctionner le comportement des hockeyeurs, il a tenu compte de leur bon parcours, de leur absence 'antécédent et de leur jeune âge. Pour le plus âgé, il a retenu une tentative de viol sur une jeune femme de 19 ans. Tous deux sont en outre reconnus coupables d'actes d'ordre sexuel avec des enfants. Pour le procureur général Eric Cornu, la culpabilité des deux prévenus est lourde. Il les avait qualifiés de "petits coqs de village", "prétendus sportifs d'élite" dont la vie est rythmée par les nombreuses sorties nocturnes tournant à la beuverie. Les deux jeunes n'avaient ensuite pas hésité à accabler leur victime, la faisant passer pour une fille facile. Pour la défense, le tribunal n'aurait dû accorder aucun crédit aux déclarations de la victime. Il n'y a pas eu viol, car la jeune fille n'a pas exprimé de refus clair au moment des faits, a affirmé l'avocate des deux hockeyeurs. Ces derniers n'ont manifesté aucun regret et ont déclaré se sentir innocents. À l'issue du procès, l'un d'eux s'est effondré en larmes dans les bras de son amie. Au cours de l'été dernier, les deux hockeyeurs avaient d'abord emmené la jeune fille dans la forêt et l'avaient contrainte à leur faire des fellations. Le lendemain, ils l'avaient violée au domicile de l'un d'eux. Ils affirmaient que l'adolescente était consentante. L'affaire a fait grand bruit dans les montagnes neuchâteloises et le procès s'est déroulé dans une salle comble. De nombreuses personnes de la région, supporters du HC La Chaux-de-Fonds ou proches de la victime, ont assisté à l'audience.
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Allemagne: prison à vie requise pour 5 tortionnaires de Pascal, 5 ans, violé et étouffé

SARREBRUCK (AFP) - Des peines de prison à vie ont été requises jeudi à Sarrebruck (ouest) contre cinq des personnes accusées du meurtre et du viol de Pascal, un enfant de 5 ans dont ils auraient abusé en septembre 2001 dans l'arrière-salle d'un café où il est mort étouffé.

Une peine de 14 ans et 9 mois a été demandée contre une autre accusée impliquée dans la mort de l'enfant.
Des peines de 9 à 4 ans et 6 mois de prison ont été réclamées contre cinq co-accusés poursuivis pour complicité dans cette affaire de pédophilie, l'une des plus importantes de ces dernières années en Allemagne.
Le procureur général Josef Pattar a proposé la libération d'un autre accusé, sa présence lors du crime n'étant pas avérée.
Le tribunal de grande instance de Sarrebruck doit rendre son jugement le 7 septembre.
Depuis trois ans, le tribunal consacre deux audiences hebdomadaires à cette affaire particulièrement sordide où le jeune enfant a été, selon l'accusation, vendu l'équivalent de 20 marks (10 euros) la passe dans l'arrière-salle de la "Tosa-Klause", un boui-boui d'un quartier interlope de la capitale sarroise. Le corps du garçonnet, mort étouffé le 30 septembre 2001 par un oreiller destiné à atténuer ses cris, n'a jamais été retrouvé malgré d'intenses recherches notamment dans une gravière du département limitrophe français de la Moselle. L'une des accusées, Andrea M., 42 ans, qui avait décrit aux enquêteurs les sévices subis par Pascal et sa mort, s'est rétractée en août 2006.
Au cours de l'instruction, elle avait expliqué: "Je devais le tenir tranquille pendant qu'il était violé (...) L'enfant avait enfoui sa tête dans un coussin (...) Il ne bougeait plus, il ne respirait plus". La principale accusée, Christa W., 54 ans, la tenancière du bistrot, s'est murée dans le silence pendant le procès. La prison à vie a été demandé à son encontre ainsi que pour quatre hommes qui auraient alternativement abusé de Pascal. Concernant Andrea M., une peine de 14 ans et 9 mois de prison a été requise contre elle par le procureur général qui a simultanément demandé un placement en psychiatrie.
Tous les accusés sont en liberté dans l'attente du verdict.

23/08/2007

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23.08.07

Sur le Web, les campagnes vidéo contre la pédophilie sont axées sur la prévention

A vec l'enlèvement et le viol d'Enis, à Roubaix, le débat sur la prévention de la pédophilie a ressurgi. Premières à dénoncer les risques de pédophilie sur Internet, des associations, comme Action innocence, qui scrute le Web francophone, proposent des spots de prévention à destination des enfants.Dans cette vidéo, mise en ligne en 2005, le message est clair : "un pseudo peut cacher n'importe qui"Plus directe, "Clare croyait qu'elle savait..." est une campagne britannique à destination des enfants. La vidéo a été diffusée à la rentrée 2006 pour les alerter des risques sur Internet. Plutôt qu'une mise en garde faite par un adulte, c'est une jeune fille, en larmes, qui témoigne. Vient alors un flash-back sur sa rencontre avec celui qui deviendra son agresseur, rencontré sur Internet.

En Allemagne, en 2005, une équipe de médecins de l'hôpital berlinois Charite tente l'expérience inverse : au lieu de cibler, dans les vidéos, les victimes (les enfants), leur spot, diffusé sur les grandes chaînes nationales, est à destination de potentiels pédophiles,
d'hommes (et de femmes) ressentant des pulsions envers des mineurs.Sans chercher à les culpabiliser, la campagne vise la prise de conscience. Alors que les battements de cœur de l'adulte s'accélèrent à l'approche d'un garçon d'une dizaine d'année, une question apparaît : "Vous aimez les enfants plus que vous ne l'aimeriez ?" Un site, www.kein-taeter-werden.de (ne pas devenir coupable, ou "bourreau") permet de s'informer sur les aides : des thérapies, individuelles ou de groupe. Plus de cinq cents personnes ont contacté l'hôpital après ce spot.

Evrard, un parcours instable rythmé par ses pulsions
Devenu l’incarnation des failles du système judiciaire face aux délinquants sexuels les plus dangereux, Francis Evrard a passé près de
trente ans derrière les barreaux. Le parquet de Lille doit désormais se pencher sur son parcours et sa personnalité, avec en filigrane une question : Francis Evrard, multirécidiviste de 61 ans qui réclame aujourd’hui les soins qu’il a abandonnés hier, peut-il être guéri ?

Violé à 10 ans

De ses auditions en garde à vue, Francis Evrard livre quelques éléments sur son passé. Né le 12 juillet 1946, à Roubaix, il aurait été victime d’un pédophile dans son enfance. «J’ai été violé par un homme vivant dans mon quartier à l’âge de 10 ans», affirme-t-il aux enquêteurs, selon «Le Parisien».Issu d’un milieu défavorisé, il alterne petits boulots et périodes de chômage. Un parcours instable auquel s’ajouteront plus tard des années d’emprisonnement. En 1975, il écope de 15 ans de réclusion criminelle pour des attentats à la pudeur sur mineurs. Dix ans plus tard, alors qu’il n’a pas purgé la totalité de sa peine, il est de nouveau condamné, à quatre ans de prison, pour des faits identiques. Cinq semaines après sa libération, en 1987, il récidive et enlève deux enfants, de sept et huit ans, qu’il viole. En 1989, la cour d’assises de Douai le condamne à vingt-sept ans de réclusion, dont dix-huit de sûreté.Incarcéré au centre de détention de Caen, Francis Evrard essaie d’obtenir un assouplissement de peine en suivant un traitement hormonal. Mais il arrête de prendre ses médicaments. Il est libéré dix-huit ans plus tard, le 2 juillet 2007. Décrit par les psychiatres comme «un pervers pédophile dangereux», selon le parquet de Lille, il est placé sous un régime particulier de surveillance lors de sa remise en liberté, avec obligation de soins. Il doit également se présenter régulièrement aux convocations du juge d’application des peines et signaler tous ses déplacements en dehors de Rouen, ce qu’il ne fait pas. Le 15 août, il est retrouvé à Roubaix avec Enis, un garçon de cinq ans qu’il est suspecté d’avoir violé.
Manipulateur et prédateur

Elément trouble de la personnalité d’Evrard, son rapport à la récidive. Alors qu’il a abandonné des soins lors de sa dernière période de détention, il les réclame aujourd’hui. «Je voudrais pour une fois qu’on m’écoute et qu’on me soigne», déclare-t-il ainsi aux enquêteurs lors de sa garde à vue. Réelle volonté de cesser ses crimes ou tentative de manipulation ? Car dans le même temps, Evrard maintient avoir «connu une quarantaine d’enfants», sans que les enquêteurs n’aient pu confirmer ses dires. Pire: lors de son incarcération à Caen, il abuse un médecin vacataire, qui le suit pourtant depuis sept ans, selon «Le Figaro» , et lui réclame une ordonnance pour du Viagra en prétextant vouloir rencontrer des femmes à sa sortie de prison. Il affirme maintenant ne pas y avoir eu recours avec l’enfant, ce que les analyses toxicologiques vérifieront dans les jours qui viennent. Il confirmera par ailleurs aux enquêteurs ne pas être «attiré sexuellement par les femmes». Après sa libération, il se rapproche d’une femme de trente ans mais «il ne s’est rien passé», précise-t-il.Sa cible reste les enfants. Les plus jeunes, de préférence. «Avec les 7-8 ans, c’est plus facile», explique-t-il. Il les approche selon un mode opératoire bien rôdé, dans «les parcs et les salles de jeux». Pour les attirer avec lui, il trouve une stratégie : «On leur promet de l’argent et ça marche.» Il affirme être mû par une pulsion mais ne s’attaquer qu’aux enfants qui lui sont inconnus. «On ne touche pas aux enfants de la famille», déclare-t-il aux enquêteurs. S’il confirme qu’il portait bien un couteau, il soutient ne pas avoir frappé l’enfant. Et après le viol, il comptait «ramener l’enfant le lendemain. Je ne peux pas tuer un enfant,» affirme-t-il. Le 17 août, le sous-directeur de la police judiciaire, Gilles Leclair, déclarait pourtant que sans le déclenchement du plan Alerte enlèvement, Enis n’aurait «pas été retrouvé vivant».
22/08/2007
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8/21/2007

Elle l¹accuse de l¹avoir violée pour l¹obliger à l¹épouser !

«Je préfère risquer la prison plutôt que de me marier avec elle», avance (M) au président de la première chambre criminelle près la Cour d¹Appel de Casa la semaine écoulée. Il semble être ferme sur sa décision. D¹abord, lors de son interrogatoire par les éléments de la police judiciaire, il n¹a cessé de clamer haut et fort son innocence. Dans ses aveux, (M) a souligné qu¹il pensait avoir affaire à une prostituée spécialisée dans l¹escroquerie, du fait qu¹elle a accepté de l¹accompagner sans la moindre question ni sur le prix, ni sur l¹endroit auquel il l¹emmène !? Chemise grise, pantalon noir et des babouches aussi, (M) qui se tenait droit devant la juridiction de jugement, avait l¹air triste et profondément touché par cette situation dans laquelle, selon lui, il a été entraîné injustement. Il ne se serait jamais doutait qu¹il aurait un jour des démêlés avec la justice. C¹est la première fois qu¹il a été arrêté par la police et traduit devant la justice.

Jouissant d¹une bonne réputation (M) ne touchait pas à l¹alcool et ne fumait même pas de cigarettes. Après avoir quitté le lycée avec un niveau BAC, il avait intégré un institut privé d¹informatique. Ces deux années d¹études se sont soldées par un diplôme qui lui a permis d¹avoir un emploi dans une petite entreprise de vente de matériaux d¹informatique.

Dans l¹intention d¹être embauché dans une structure plus grande, il continuait à faire des cours de soir de comptabilité et de gestion. Aussi, il avait loué avec deux autres jeunes collègues un studio pour être plus à l¹aise et pour pouvoir y inviter qui il voulait notamment des filles. Agé de 25 ans, (M) était, quand même, un musulman pratiquant qui ne ratait jamais les prières. Aimant profiter des joies de la vie tout en ne négligeant pas son devoir envers la religion, (M) ne savait pas qu¹il va subir une pénible expérience qui va lui coûter deux nuits au commissariat et deux longs mois d¹emprisonnement ferme à Oukacha. (M) connaissait bien quelques filles et les invitait souvent. Mais il affirme qu¹il n¹a jamais ni enlevé, ni séquestré, ni violé une d¹entre elles. Il ne cesser de répéter au président de la juridiction de jugement, que les filles de joie sont tellement présentes partout à Casablanca et à bon prix, qu¹il est inconcevable que lui, ou un autre, puisse prendre une par la force.
Du plaisir au regret puis au trou Le président lui rappelle toutefois que dans le même jour la Cour a cinq autres dossiers à traiter concernant le viol et encore plus grave l¹abus sexuel contre les mineurs.

(M) a tout raconté à la Cour, au point de relater les détails les plus ennuyeux. Le président de la juridiction lui donnait libre parole comme s¹il présentait son innocence :

- «C¹était un samedi, vers 16 h 30 que j¹ai aperçu Amina, seule attablée dans un coin du café», a-t-il entamé son récit. En attendant l¹arrivée des amis, (M), lui faisait de temps en temps des ¦illades, alors qu¹elle sirotait doucement son jus d¹orange. Son sourire séduisant, l¹a poussé à la rejoindre. «Puis-je m¹asseoir» ? Lui a-t-il demandé gentiment. C¹est ainsi que (M) a pris place à côté d¹elle.

«Je m¹appelle Amina et j¹ai 26 ans», lui a-t-elle confié, avant d¹entamer une conversation qui a fait oublier à (M) l¹arrivée de ses amis. Vers 18 h 30, (M) a quitté le café et a demandé à (A) de l¹accompagner. Celle-ci s¹exécute avec plaisir. D¹ailleurs, c¹est ce qu¹elle attendait, dit-il.

Devant les enquêteurs de la police judiciaire (A) a expliqué avoir été menacée, à mi-chemin par (M) qui l¹a conduite malgré elle vers un studio où il l¹a obligée à entretenir des relations sexuelles. Elle a précisé également qu¹elle a été séquestrée durant toute la nuit, avant d¹être libérée le lendemain au petit matin. Elle a, aussi, accusé (M) de l¹avoir dépucelée.

Pour sa part, l¹accusé a affirmé avoir marchandé avec elle afin de passer la nuit ensemble. Il confirme qu¹il lui a donné un billet de 200 dirhams dès qu¹elle est rentrée avec lui au studio.

Vilain procédé pour se trouver un mari !
Qui croire ? Or, avec l¹expérience qu¹ont les membres de la juridiction de jugement, ils ont non seulement bombardés la plaignante de questions pour arriver à la désarçonner, mais ils ont procédé de même pour l¹accusé, mais ses réponses étaient les mêmes.

La Cour a, donc, convoqué les deux amis mis en cause et les deux «garçons» du café. Les deux premiers ont confirmé avoir laissé leur ami en compagnie de la plaignante. Alors que les deux «garçons» du café ont, sous serment, confirmé que (A) est une habituée du café qui partait toujours avec des clients.

Ce témoignage, a fait basculer la balance du côté de (M), qui a été poursuivi par le juge d¹instruction sur ordonnance du procureur général du Roi près la Cour d¹Appel de Casa, sise à Hay Oulfa, pour enlèvement, séquestration et viol. Accusation que la Cour a changé en simple poursuite pour avoir exercé des relations sexuelles sans lien de mariage. La Cour l¹a condamné par la suite à deux mois de prison ferme, pour qu¹il s¹en souvienne.

Amina, quant à elle, a succombé devant les multiples questions de la Cour et de l¹avocat de (M) pour reconnaître enfin que : - «Mes parents ignorent que je me prostitue de temps en temps», «c¹était la première fois que je passe la nuit en dehors de chez moiŠ j¹avais besoins d¹argentŠ lorsque (M) m¹a proposé 200 dirhams j¹ai acceptéŠ Je ne pouvais pas dire à mes parents que je ne suis plus une filleŠ que je me prostitue pour les aider à payer le loyer, l¹électricité, l¹eau et la nourritureŠ Je voulais trouver un mari pour s¹occuper de moiŠ». Le substitut du procureur général du Roi présent en salle d¹audience a formulé une demande contre elle afin de la poursuivre à son tour pour débauche selon l¹article 490 du code pénal et pour outrage à la police judiciaire selon les articles 263 et 264. Elle a été condamnée pour ces faits à six mois d¹emprisonnement et 500 dirhams d¹amende.
Par Abou Ismaïl
Article 490 :

Sont punies de l¹emprisonnement d¹un mois à un an, toutes personnes de sexe différent qui, n¹étant pas unies par les liens du mariage, ont entre elles des relations sexuelles.

Article 263 :

Et puni de l¹emprisonnement d¹un mois à un an et d¹une amende de 250 à 5000 dirhams, quiconque dans l¹intention de porter atteinte à leur honneur, leur délicatesse ou au respect dû à leur autorité, outrage dans l¹exercice de leur fonction ou à l¹occasion de cet exercice, un magistrat, un fonctionnaire public, un commandant ou agent de la force public, soit par paroles, gestes, menaces, envoi ou remise d¹objet quelconque, soit par écrit, ou dessein non rendu public.

Lorsque l¹outrage envers un ou plusieurs magistrats ou assesseurs, jurés et commis à l¹audience d¹une cour ou d¹un tribunal,l¹emprisonnement est d¹un an à 2 ans.

Article 264 :

Et considéré comme outrage et puni comme tel, le fait par une personne de dénoncer aux autorités publiques une infraction qu¹elle sait ne pas avoir existé ou de produire une fausse preuve relative à une infraction imaginaire, ou de déclarer devant l¹autorité judiciaire être
l¹auteur d¹une infraction, qu¹elle n¹a ni commise, ni concouru à commettre.


21/08/2007

« Je propose la disponibilité des listes de pédophiles pour tous »

« Je propose la disponibilité des listes de pédophiles pour tous »

Georges Fenech, député UMP du Rhône et membre de la commission d'Outreau, sur LCI.fr

«Ces mesures ne me choquent pas et j'irai même plus loin. Je propose le fichage des pédophiles et la disponibilité de ces listes pour tous

Ainsi, chaque citoyen pourrait savoir si un pédophile réside près de chez lui.En Floride, cette méthode fonctionne bien. (…) L'échange d'informations (entre personnel pénitentiaire et médical) est devenu indispensable aujourd'hui, comme le montre le cas de Francis Evrard.

En outre, un médecin doit être complètement informé de la situation de son patient car il ne soigne pas un individu en tant que tel mais un individu qui est passé à l'acte et peut menacer l'ordre public. (…) En comparaison avec d'autres pays européens, le budget de la justice française est sinistré. Il faut passer à la vitesse supérieure.»

« La surenchère législative n'apporte rien»

Elisabeth Guigou, député PS et ancienne garde des Sceaux, sur Europe 1

« Je trouve très bien que le président de la République prenne les affaires en main. (Mais) la surenchère législative n'apporte rien. (Ce
qu’il faut) c'est des moyens humains et matériels pour pouvoir encadrer davantage (ce type de criminels). Nous avons un arsenal juridique maintenant (...) et je ne vois pas ce qu'une nouvelle loi sur l'allongement de la peine va pouvoir apporter. »

« Sous le coup de l’émotion, on fait de mauvaises lois»

Christophe Regnard, secrétaire national de l'Union syndicale des magistrats (USM

« Comme à chaque fois, on légifère sous le coup de l'émotion et on fait des mauvaises lois. Il n'y a rien de nouveau dans les mesures qui sont annoncées. Soit on réforme des choses qui ont été modifiées au cours des deux dernières années, soit on réinvente des choses qui existent déjà. »

« Un risque de confusion »

Laurence Mollaret, vice-présidente du Syndicat de la magistrature (SM)

« (Il y a) un risque de confusion entre la réponse judiciaire et le traitement médical (puisqu'il s'agit d'ajouter) à une première mesure de peine, une nouvelle mesure privative de liberté. »

« Un manque terrible de moyens pendant l'incarcération »

Bruno Thouzellier, président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire)

« Il est très regrettable que (Nicolas Sarkozy) n'ait rien dit sur le suivi en milieu carcéral. En termes d'engagement budgétaire, il n'a pas traité le manque terrible de moyens pendant l'incarcération. (Les mesures proposées ne sont qu’) un effet d'annonce (et) une réaction hyper médiatisée (à l'enlèvement et au viol commis par Evrard). »
« Nous sommes en train de faire un bond de trente ans en arrière »

Marylise Lebranchu (PS), ancienne garde des Sceaux, dans « Le Parisien »

« On supplée la peine de mort par l’enfermement à vie (…) Nous sommes en train de faire un bond de trente ans en arrière. Or une
société qui régresse est une société qui génère de la violence. (…) Les déclarations faites par le président de la République hier sont un terrible constat d’échec. En 1998, nous parlions déjà de l’injonction thérapeutique et des obligations de soins pour les délinquants sexuels (mais) les psychiatres chargés de dépister les déviances dans les hôpitaux sont trop peu nombreux. Alors (…) nous revenons au système asilaire. C’est une forme de retour vers la barbarie. (…) Le bracelet électronique (est une solution). Mais il faut surtout travailler sur la fameuse sortie (de prison), qu’on réussit si mal.»

« Je souhaite bien du courage à la chancellerie ! »

Pascal Clément, ancien garde des Sceaux de Dominique de Villepin, sur France info

« Est-ce qu'on peut considérer que l'enfermement psychiatrique est une peine ou n'est pas une peine ? Si c'est une peine, vous tombez sur l'inconstitutionnalité de la loi, parce que nous ne pouvez pas rajouter à une peine une autre peine. En revanche si l'enfermement psychiatrique n'est pas une peine, alors là oui, c'est sans doute la solution. (…) La question posée par la proposition du président de la République, c'est de savoir si l'on peut distinguer le criminel sexuel des autres. (Cela) va dans le bon sens (mais) il y a un risque de rupture d'égalité entre deux sortes de détenus : ceux ceux qui ont commis des crimes et ceux qui ont commis un crime sexuel. (…) Je souhaite bien du courage à la Chancellerie (pour) la mise en place juridique des solutions. Ce n'est pas fait! »

« Je suis surpris »

Gérard Collomb, sénateur-maire (PS) de Lyon, dans un communiqué«C'est avec surprise que j'ai appris, par le biais de la presse, l'hypothèse de création d'un premier hôpital fermé pour les pédophiles jugés dangereux, à Lyon, en 2009. Je ne pouvais imaginer qu'une telle décision soit prise sans concertation ni avec les élus ni avec les corps médical et hospitalier local. (Il s’agit d’une) annonce visiblement hâtive et faite sans préparation et sans discussion avec le terrain.»


21.08.2007

Pédophilie: Nicolas Sarkozy a annoncé un projet de loi et l'ouverture d'un hôpital prison
Après l'affaire du viol du petit Enis, Nicolas Sarkozy a annoncé lundi un projet de loi et la construction d'hôpitaux-prisons pour empêcher la récidive des criminels sexuels dangereux. Le pédophile arrêté mercredi alors qu'il venait de violer Enis (5 ans) est un multi-récidiviste qui dit avoir "connu" une quarantaine d'enfants. En outre, un médecin de la prison, qui ne connaissait pas son dossier pénal, lui avait prescrit du Viagra. "Tout doit être mis en oeuvre pour que ça ne se reproduise pas", a lancé Nicolas Sarkozy. Le premier hôpitalprison devrait ouvrir en 2009 à Lyon.

Mise à jour le mardi 21 août 2007 à

Délinquants sexuels en France

Sarkozy prône la castration chimique
Le président Nicolas Sarkozy et sa ministre de la Justice, Rachida Dati.

« Je ne laisserai pas des prédateurs de ce type en liberté », a assuré le président Nicolas Sarkozy, à la suite de l'enlèvement et du viol d'un garçon de cinq ans par un pédophile récidiviste à Roubaix, dans le nord de la France.
M. Sarkozy s'est déclaré favorable à la castration chimique pour les pédophiles qui acceptent de se faire soigner.Il a également annoncé que les délinquants sexuels ne bénéficieront plus de remises de peine. M. Sarkozy a précisé qu'ils ne sortiront de prison qu'après un examen par un collège de médecins.Il a indiqué que ceux qui présenteront encore des risques seront internés dans un hôpital fermé. Un premier hôpital de ce type ouvrira à Lyon en 2009.Une affaire qui a choqué la FranceFrancis Evrard, un homme au lourd passé de délinquant sexuel, a été condamné en 1975, 1985 et 1989 pour des attentats à la pudeur et des viols sur mineurs, soit un total de 46 ans de prison.Le 2 juillet dernier, l'homme est libéré de prison où il purgeait sa dernière peine de 27 ans de réclusion, pour le viol de deux garçons de 7 et 8 ans. Bénéficiant de remises de peine, il avait passé 18 ans en détention pour cette affaire.La semaine dernière, Francis Evrad enlève et viole Enis, un garçon de cinq ans, à Roubaix, dans le nord.
Le pédophile était pourtant placé sous surveillance judiciaire, car il y avait « risque de récidive ». Il devait être soumis à une obligation de soins, de suivi médico-psychologique et de traitement hormonal. Mais le plan devait être déclenché le 24 août.
Autre élément troublant, Francis Evrard était en possession d'une plaquette entamée de Viagra, prescrite par un médecin de la prison où ilétait détenu.

Viagra et déviances sexuelles, où est la justesse ?

21 août 2007

Le Conseil national de l’Ordre des Médecins est entré aujourd’hui dans le débat qui agite l’opinion publique concernant la prescription de Viagra à Francis Evrard, écroué pour le rapt et le viol du petit Enis. Avec une certaine retenue, tout de même…Par la voix du Dr André Deseur, vice-président de sa section Exercice professionnel, le Conseil national précise en effet que « n’ayant pas toutes les données en mains », il lui est « difficile de se prononcer sur les conditions de prescription » de ce produit.Interrogé par Destination Santé, le représentant de l’Ordre souligne qu’il « n’est pas exceptionnel que des patients soumis à un traitement par ‘neuroleptiques retard’ » (pour réduire les pulsions sexuelles, n.d.l.r.) « demandent la prescription d’un médicament comme le sildénafil » (le Viagra, n.d.l.r.). « J’insiste sur le fait que ce produit ne déclenche pas de pulsions sexuelles, mais qu’il vise à favoriser une érection ».Autrement dit et sur la base des connaissances actuelles, le fait de traiter ou d’avoir traité un patient pour réduire ses pulsions sexuelles ne serait pas incompatible avec la prescription de Viagra. Cette analyse est d’ailleurs confirmée par le Pr Jean-Paul Giroud, pharmacologue et membre de l’Académie nationale de Médecine. A ses yeux cependant, « toute la question est de savoir si ce traitement lui a été prescrit lors de sa sortie de prison, ou durant son incarcération ».


Francis Evrard a «connu» une quarantaine d'enfants

Le pédophile récidiviste Francis Evrard, interpellé mercredi pour l'enlèvement du petit Enis, a déclaré aux enquêteurs avoir «connu» une quarantaine d'enfants, tout en n'ayant été condamné que pour trois agressions, rapporte «Aujourd'hui en France/Le Parisien» dans son édition de mardi.

C'est ce qu'il aurait confié lors de sa garde à vue. Un aveu pris avec des pincettes par les enquêteurs: «Il est impossible aujourd'hui de dire s'il a violé 40 enfants. Il peut aussi s'agir d'autres faits que des viols: attouchement sexuel, exhibitionnisme...», nuance un policier cité par le journal. «Nous allons passer toute sa vie au peigne fin pour être sûr de retrouver d'autres victimes s'il y en a».Interrogé par les policiers pour savoir s'il avait agressé d'autres enfants qu'Enis depuis sa sortie de prison le 2 juillet, Francis Evrard, aurait répondu: «J'ai rencontré d'autres enfants dans des salles de jeux et des parcs, mais je n'en ai pas abordé». «Je flashe sur les gamins, ce n'est pas pour ça que je vais m'en taper un» Par ailleurs, «Le Figaro» publie des extraits d'un «document sonore censé reproduire des propos tenus par le violeur présumé du jeune Enis avant sa libération». «Je flashe sur les gamins, et alors, ce n'est pas pour ça que je vais m'en taper un quand je serai dehors», y confie notamment Francis Evrard en juin, moins d'un mois avant sa sortie.Evoquant sa maladie qu'il considère «parfois comme une pulsion qui le prend», il déclare: «Je vais tout faire pour la bloquer. Si je pense qu'il va se passer quelque chose avec un enfant, je prendrai un cachet pour m'empêcher d'agir». 21/08/2007


Un médecin de la prison de Caen reconnaît avoir prescrit du Viagra au violeur pédophile

le 20.08.07

Un médecin de la prison de Caen, où avait été détenu jusqu'au 2 juillet le pédophile récidiviste Francis Evrard, écroué vendredi pour les rapt et viol du petit Enis à Roubaix (Nord), a reconnu lui avoir prescrit du Viagra, a affirmé lundi 20 août le parquet de Lille. Le médecin "s'est présenté dans un service de police de Caen spontanément et a reconnu avoir fait cette prescription", a déclaré la procureure adjointe de la République de Lille, Brigitte Lamy, confirmant une information de la radio RTL.Selon des sources proches de l'enquête, le praticien aurait établi cette ordonnance en juin. Il a souligné qu'il n'avait "pas eu accès au dossier judiciaire de son patient", condamné en 1975, 1985 et 1989 pour des attentats à la pudeur et des viols sur mineur. Les propos du médecin corroborent les déclarations faites en garde à vue par Francis Evrard, retrouvé mercredi soir, avec sa victime, en possession d'une plaquette entamée de Viagra.

Nicolas Sarkozy promet "des lois plus sévères" à la famille

Le père et le grand-père d'Enis ont été reçus, lundi 20 août, à l'Elysée par Nicolas Sarkozy. "Si je suis venu ici aujourd'hui, c'est pour que les lois puissent changer, (...) pour des monstres comme cette personne-là, parce que je trouve pas ça normal qu'il puisse être dehors", a déclaré à sa sortie, Mustafa Kocakurt, dont le fils, Enis, a été enlevé la semaine dernière à Roubaix par un pédophile récidiviste. Le président lui aurait promis que "tout sera mis en place pour que les lois puissent aller dans le bon sens, c'est-à-dire des lois plus sévères t que ces gens ne sortent jamais", a-t-il dit. – (Avec AFP.)En déplacement à Lille, dimanche 19 août, la ministre de la justice, Rachida Dati, avait indiqué qu'une enquête du ministère de la santé était en cours pour déterminer comment Francis Evrard avait pu se procurer le Viagra retrouvé en sa possession, au moment de son nterpellation, mercredi soir à Roubaix. Interrogée sur l'éventualité que ce médicament contre l'impuissance masculine ait pu être prescrit par un médecin de la prison de Caen où Francis Evrard était détenu, la garde des sceaux avait affirmé : "Tout cela n'est pas avéré."Le suspect, poursuivi et écroué pour "enlèvement et viol aggravé sur mineur de moins de 15 ans", venait de passer dix-huit ans en prison pour des viols sur mineur et avait été libéré le 2 juillet.

Un animateur de centre aéré soupçonné d'avoir violé une fillette

lundi 20 août 2007

Un animateur d'un centre aéré de la ville de Palaiseau (Essonne) à Vaux (Nièvre) a été mis en examen pour "viol sur mineur de quinze ans et agressions sexuelles" et placé en détention vendredi en fin d'après-midi. ouvelle affaire de pédophilie. Une affaire qui concerne cette fois les enfants d'un centre aéré. Vendredi matin, un animateur de 24 ans, a été interpellé à Vaux dans la Nièvre. C'est là qu'il encadrait un groupe de 48 enfants venus de Palaiseau dans l'Essonne, en région parisienne. Une fillette de 6 ans et demie avait donné l'alerte quelques jours plus tôt. L'homme, titulaire du BAFA (brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur), a reconnu s'être livré à des attouchements sur la petite fille pendant qu'elle dormait. Et il a aussi avoué des faits similaires sur un autre enfant. Le jeune homme travaillait depuis plusieurs années pour la ville de Palaiseau. Le député-maire a demandé immédiatement la fermeture du centre aéré. Les enfants doivent rentrer ce lundi.


agressions sexuelles

Quand le prédateur est une femme

20/08/2007

Comme les hommes, les femmes peuvent aussi s'en prendre sexuellemen t à des enfants.Un phénomène qui reste trop souvent ignoré des policiers et assistants sociaux.Les victimes hésitent dès lors souvent à porter plainte.Les délinquants sexuels ne sont pas toujours des hommes et la société, d'une manière générale, ignore encore totalement ce phénomène.C'est ce qui ressort, en substance, du mémoire de fin d'études de Nicolas Bracks pour lequel il a obtenu une grande distinction. Cet étudiant en criminologie de la KUL a choisi de se pencher sur ce sujet délicat et encore largement tabou, en étudiant une série de dossiers judiciaires de femmes incarcérées pour de tels faits à la prison de Bruges.

Récit minimisé

Le manque de connaissance sur ce sujet contribue selon lui à isoler davantage les victimes, qui bien plus que celles d'abus commis par des hommes, rencontrent énormément de difficultés à se faire reconnaître comme telles, tant par les autorités judiciaires que par les travailleurs sociaux ou mêmes par leurs proches. "Lorsqu'une victime se présente à la police pour porter plainte ou tente de faire part des abus dont elle est victime à des assistants sociaux, son récit est bien souvent minimisé, voire même tout bonnement considéré comme une invention de sa part", explique ainsi Nicolas Bracks. "Ce manque d'écoute et de considération ne fait bien souvent qu'aggraver les symptômes traumatiques chez ces victimes et les isoler davantage." On se souvient que l'onde de choc provoquée par l'affaire Dutroux avait grandement contribué à une prise de conscience des cas d'abus sexuels souvent perpétrés dans les cercles familiaux.L'importance de la prise en considération du récit des victimes, en particulier lorsqu'il s'agit d'enfants, dont on minimisait trop souvent la teneur des propos, n'est ainsi plus un mystère aujourd'hui et de nombreux efforts ont été accomplis en la matière tant au niveau des autorités judiciaires qu'à celui des médecins ou des travailleurs sociaux, qui sont aujourd'hui bien plus conscients du problème qu'il y a dix ans.

Image maternelle

On est malheureusement encore loin de ce degré de conscientisation en ce qui concerne la délinquance chez les femmes, ces dernières jouissant généralement dans la société d'une image maternelle et protectrice très incompatible avec celle d'un abuseur. Or le fait que la plupart des cas connus d'abus sexuels perpétrés par des femmes soient commis à l'intérieur du cercle familial et sur des mineurs de moins de 12 ans ne facilite pas les choses. " On assimile souvent abus sexuel à viol, c'est-à-dire à la pénétration proprement dite", explique ainsi Paul Piet, directeur de l'Unité de psychopathologie légale (UPPL) de Tournai qui prend en charge le traitement de délinquants sexuels condamnés par la justice. "Cela exclut par définition les femmes alors qu'il existe de multiples formes de maltraitances sexuelles." Nicolas Bracks ne dit pas autre chose en parlant "d'image de la femme soignante, éducatrice et passive, notamment en matière de sexualité. Si aujourd'hui ce phénomène demeure largement marginal dans les statistiques judiciaires, et qu'à peine 5 pc des personnes traitées dans les services de Paul Piet sont des femmes, on peut probablement en conclure selon ce dernier qu'il reste largement sous-estimé et que les cas connus ne sont donc que la face émergée de l'iceberg.Dans ses conclusions, Nicolas Bracks plaide ainsi pour une meilleure prise en considération du problème lors de la formation du personnel de police et des assistants sociaux. Il demande également davantage d'informations sur le sujet pour les services d'aide aux victimes dans les Maisons de justice et les centres d'aide sociale.

La colère du père d'Enis

Mustafa Kocakurt, père du petit Enis, le 17 août 2007 à Lille

Nicolas Sarkozy a apporté lundi son «soutien» au père d’Enis, enlevé la semaine dernière à Roubaix par un pédophile récidiviste. Il lui aurait promis «des lois plus sévères», a affirmé devant la presse Mustafa Kocakurt à l'issue de son entretien d’une demi-heure avec le président.Lois plus sévères «Maintenant, il y aura un suivi psychologique qui va être mis en route pour moi et pour mon fils, et M. le président me soutient entièrement, que ce soit pour m'aider dans mes démarches, et sur les lois aussi», a ajouté Mustafa Kocakurt. «Si je suis venu ici aujourd'hui, c'est pour que les lois puissent changer, puissent être plus sévères, pour des monstres comme cette personne là, parce que je trouve pas ça normal qu'il puisse être dehors», a-t-il souligné.
Alors qu’une réunion sur la prévention de la récidive est prévue à l’Elysée, lundi après-midi, en présence de François Fillon, Rachida Dati (Justice), Michèle Alliot-Marie (Intérieur) et Roselyne Bachelot (Santé), Nicolas Sarkozy se serait déjà prononcé en faveur d’un durcissement des lois. «M. le président m'a promis de changer tout ça, et que tout sera mis en place pour que les lois puissent aller dans le bon sens, c'est-à-dire des lois plus sévères et que ces gens ne sortent jamais», a ainsi affirmé le père d’Enis.«Pire qu'écoeuré»Alors qu'un médecin de la prison de Caen, où avait été détenu jusqu'au 2 juillet le pédophile Francis Evrard, écroué vendredi pour les rapt et viol d'Enis, a reconnu lui avoir prescrit du Viagra, Mustafa Kocakurt s'est dit «pire qu'écoeuré». «Si jamais c'est le médecin de la prison qui lui a prescrit ça, (...), il en paiera les conséquences», a-t-il dit. «Je ferai tout ce qui est de mon possible pour qu'il n'exerce plus»

«Ecœuré, évidemment»«Perplexe.» Me Emmanuel Riglaire, défenseur du père d'Enis, n'a pas été surpris, lundi, par les aveux du médecin de la prison de Caen qui a prescrit du Viagra à Francis Evrard. «Ecœuré, évidemment», Emmanuel Riglaire s'interroge pourtant sur les conditions des aveux «spontanés» du médecin. D'après lui, un «contrôle de la Ddass» a eu lieu hier dimanche au sein du centre de rétention. «Une intervention surprenante de la part de l'administration, qui est venue se mêler de l'enquête judiciaire en cours.» «J'imagine qu'ils ont vérifié la pharmacie, et que le médecin n'avait plus d'autre choix que de se présenter.Mais c'était à la justice de faire cela, et non à la Ddass.»Rachida Dati, la ministre (UMP) de la Justice, avait néanmoins indiqué dimanche que ce volet de l'enquête avait été confié au ministère de la Santé. Ce qu’a indirectement expliqué la procureure-adjointe de Lille, Brigitte Lamy, en déclarant que la délivrance de Viagra «n'(intervenait) pas dans la nature des faits» reprochés à Francis Evrard. Emmanuel Riglaire continue cependant à s’interroger: «Quel
intérêt avait l'administration de se mêler d'une instruction judicaire?»

Mustafa Kocakurt, père du petit Enis, le 17 août 2007 à Lille

Le ravisseur présumé du jeune garçon de Roubaix était sous surveillance judiciaire

16.08.07
e ravisseur présumé d'Enis, l'enfant de cinq ans enlevé mercredi 15 août à Roubaix et retrouvé quelques heures plus tard, était placé, depuis sa sortie de prison, le 2 juillet, sous surveillance judiciaire en raison de sa "dangerosité". Des mesures justifiées par un "risque de récidive", a expliqué jeudi Valérie Courtalon, vice-procureure de Lille.

L'homme, âgé de 61 ans, avait déjà été condamné à trois reprises, notamment pour viol sur mineur. "Il avait pour obligation de répondre aux convocations du juge d'application des peines (JAP), de prévenir de tout déplacement et de toute installation hors de la région considérée (la Bretagne), et de s'abstenir de tout contact avec des mineurs", a rappelé la magistrate. Selon elle, "il n'a respecté aucune de ces obligations". L'homme devrait être mis en examen, vendredi, pour "enlèvement" et "viol aggravé".

"MANQUE CRUCIAL DE MOYENS"

L'Elysée a annoncé la tenue d'une réunion ministérielle, lundi, pour examiner les mesures à prendre afin d'empêcher la récidive en matière d'agressions sexuelles. De son côté le Syndicat de la magistrature (SM) a déploré le "manque crucial de moyens" pour prévenir la récidive des délinquants sexuels, affirmant que "le système actuel des prisons françaises ne prépare pas la personne à sa sortie et ne prévient pas la récidive".

Interrogé sur France Inter, la présidente du syndicat, Emmanuelle Perreux, a estimé que "l'arsenal législatif existe, avec notamment le suivi socio-judiciaire qui fonctionne bien" mais que le dispositif est 'aujourd'hui est insuffisant. Les moyens ne sont pas donnés à la réinsertion et c'est cela qui entraîne la récidive."

RETROUVÉ DANS UN BOX

Selon Valérie Courtalon, Enis, enlevé mercredi aux alentours de 14 h 30, aurait subi des "sévices sexuels". Le garçon a été retrouvé à moins de cinq kilomètres de sa maison dans un box loué par le ravisseur présumé. "Depuis sa sortie de prison, il vivait là dans ce box, où il entreposait des meubles, ou bien dans des hôtels", a expliqué une source proche de l'enquête.La garde des sceaux, Rachida Dati, a estimé que le plan Alerte enlèvement, déclenché mercredi à 22 heures et relayé par de nombreux médias, venait "de démontrer à nouveau son efficacité". "C'est en effet grâce aux témoignages recueillis par la plate-forme d'appel en urgence que l'on a retrouvé la trace de l'enfant", a insisté le ministère de la justice.

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Roubaix : Enis a été victime de sévices sexuels

16.08.2007

Le ravisseur présumé de l'enfant avait déjà été condamné à 20 ans de prison pour des faits identiques et se trouvait sous "surveillance
judiciaire".

Le père d'Enis Kocakurt, Mustapha, présente une photo de son fils (Sipa)

L'enfant de 5 ans enlevé mercredi à Roubaix (Nord) et retrouvé quelques heures plus tard a subi des "sévices sexuels" de la part de son ravisseur présumé a annoncé jeudi 16 août la vice-procureur de Lille, Valérie Courtalon.

Son ravisseur, qui a déjà en partie reconnu les faits, devrait être mis en examen vendredi pour "enlèvement" et "viol aggravé".

L'homme arrêté et soupçonné d'avoir enlevé Enis a déjà été condamné, en 1975, à 15 ans de réclusion criminelle pour attentats à la pudeur sur mineurs, en 1985, à 4 ans de prison pour des faits identiques et, en 1989, à 27 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté, pour viol sur mineur de 15 ans.

Il a été libéré le 2 juillet après avoir effectué la totalité de sa peine.

Depuis cette date, il était placé sous le régime de la "surveillance judiciaire" pour sa "dangerosité" car il y avait "risque de récidive", et l devait notamment suivre un traitement hormonal, a déclaré le vice-procureur de Lille.Retrouvé dans un parking

Le ravisseur présumé, âgé de 46 ans, a été interpellé mercredi soir alors qu'il se trouvait avec l'enfant dans un parking, un box fermé, qu'il louait à Roubaix. L'enfant, qui avait été enlevé aux alentours de 14h30 mercredi près de chez lui à Roubaix, est toujours hospitalisé "en bonne santé" au centre hospitalier de Lille, a-t-on appris auprès de la direction départementale de la sécurité publique du Nord.

Le petit Enis Kocakurt a été localisé vers 0h15, sur le territoire de la commune de Roubaix, en compagnie de l'homme portant un plâtre au bras gauche qu'une voisine avait aperçu peu après la disparition de l'enfant."Pas de blessure apparente"Enis a été admis à l'hôpital où il devait subir une série d'examens, mais il n'a "pas de blessure apparente", a-t-on affirmé à la Direction départementale de la Sûreté du Nord.Le dispositif "alerte enlèvement" qui avait été déclenché vers 20h30 pour retrouver l'enfant a été levé.Enis avait échappé à la vigilance de son père en début d'après-midi devant le domicile familial à Roubaix, où une braderie avait lieu. Il avait ensuite été aperçu par une voisine en compagnie d'un inconnu âgé de 40 à 50 ans, mesurant 1,80-1,85m, coiffé d'une casquette, vêtu d'un blouson et portant un plâtre au bras gauche, selon la police. (avec AP)