INFORMATIONS, ACTUALITES
Découvrez sur cette page les informations quotidiennes concernant le viol et l'inceste du 13 Mai 2005 jusqu'au 1 septembre 2005

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( classement par date)

jeudi 1 septembre 2005, 9h52

Un violeur pédophile présumé dénoncé 17 ans après les faits par sa victime

MONTBELIARD (AP) - Un éducateur de 53 ans a été mis en examen mercredi par un juge d'instruction près le tribunal de grande instance de Montbéliard (Doubs) pour viol aggravé et laissé en liberté sous contrôle judiciaire, étant donné l'ancienneté des faits présumés, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Lors d'une session de la cour d'assises de Haute-Saône, en 2004, un accusé âgé de 27 ans, poursuivi pour viol sur mineur, avait évoqué les agressions sexuelles et viols répétés dont il avait, selon ses dires, été victime entre 1988 et 1996, c'est-à-dire entre l'âge de 11 ans et de 19 ans, de la part d'un éducateur, moniteur de colonie de vacances. De sa prison, le jeune homme a écrit à un magistrat pour confirmer des accusations circonstanciées.

Le pédophile présumé, interrogé par la police, nie les faits, admettant seulement qu'il a toujours aimé s'occuper des enfants. Des cassettes vidéo ont été saisies chez lui. Elles ne présentent pas de caractère totalement répréhensibles.

Cette affaire survient alors que la prescription aurait été effective dans à peine deux mois. AP

mardi 30 aout 2005, 10h36

Eure: après deux ans d'enquête, une adolescente identifie son violeur

EVREUX (AP) - Après deux années d'enquête, une adolescente d'un village de l'Eure a pu reconnaître son violeur qui vient d'être interpellé à Reims (Marne) grâce au Fichier national des empreintes génétiques, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

L'homme âgé d'une quarantaine d'années et membre de la communauté des gens du voyage a été mis en examen pour "viol et séquestration" et placé en détention provisoire à la maison d'arrêt d'Evreux (Eure).

Le 21 juin 2003 à Piseux (Eure), cet homme qui travaillait sur un chantier voisin aurait fait monter une jeune fille âgée de 13 ans dans sa voiture pour l'emmener jusque dans un bois où il l'aurait violé.

Les prélèvements d'ADN faits sur la jeune fille permettront d'obtenir l'identité du violeur inscrit au Fichier national des empreintes génétiques pour avoir déjà fait de la prison.

C'est donc à Reims et après que l'adolescente l'a reconnu sur photo que le violeur présumé, qui nie toujours les faits, a été interpellé.

26 août
Un ressortissant français arrêté pour le viol d'une petite fille en Thaïlande

BANGKOK (AP) - Un ressortissant français accusé d'avoir violé une fillette de huit ans a été arrêté dans le sud-est de la Thaïlande, a-t-on appris vendredi de source policière.

Jean-Claude Chamoux, 56 ans, a été arrêté jeudi matin pour le viol d'une petite fille à Pattaya, a précisé le général Jongrak Juthanond. La mère de l'enfant, une ancienne prostituée, a expliqué l'avoir autorisé à avoir des rapports sexuels avec sa fille moyennant le versement de 1.000 baht (24 dollars, 19 euros) par session. Elle souhaitait ainsi recueillir des fonds pour payer ses soins médicaux contre la syphilis.

Selon le général, la police a également saisi plus d'une centaine de photographies et de vidéos pornographiques de Jean-Claude Chamoux avec la fillette dans son appartement de Pattaya. Le suspect risque une peine de prison à perpétuité et une amende de 40.000 baht (972 dollars, 789 euros). Quant à la mère, elle risque 20 ans d'emprisonnement et une amende de 400.000 baht (9.728 dollars, 7.899 euros). AP

24 août 2005

AUSTRALIE - Quand la loi ancestrale permet le viol

"Les femmes aborigènes réclament une évolution des lois traditionnelles de leur tribu afin qu'elles ne puissent plus servir à justifier des abus sexuels sur mineurs", rapporte le quotidien The Australian. Cette revendication fait suite à la condamnation d'un Aborigène de 55 ans à un mois de prison pour avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille de 14 ans. "Après avoir entendu des rumeurs qui racontaient que l'adolescente, qui lui était promise depuis l'âge de 4 ans, avait un petit ami, l'homme l'a frappée avec un boomerang avant de la forcer à avoir un rapport sexuel."

Cette condamnation à un mois de prison "est une honte", s'insurge Boni Robertson, une intellectuelle aborigène respectée. "Cela ne dissuade absolument pas les hommes qui songent à violer des femmes." Boni Robertson a mené une enquête, en 1998, sur la violence au sein des communautés indigènes du Queensland. Selon elle, cet homme aurait dû être condamné à une plus lourde peine. "Combien de temps nos femmes vont-elles êtres ignorées par les tribunaux et subir ces horribles crimes, alors que les coupables se réfugient derrière un droit ancestral ?" se demande l'intellectuelle. Elle n'hésite pas à déclarer que "le juge s'est moqué du travail effectué par ceux qui entendent rendre justice aux femmes et enfants violentés au nom d'une culture millénaire".

Le responsable de la cour suprême de justice du Territoire du Nord s'est justifié quant à lui en témoignant d'une grande sympathie pour l'accusé et pour ses difficultés à passer d'une culture traditionnelle aux lois territoriales.

La parlementaire travailliste de Nouvelle-Galles du Sud et figure emblématique du peuple aborigène Linda Burney proteste également contre cette condamnation. "Je pense que la loi traditionnelle aborigène doit certes être respectée mais qu'avant tout les jeunes femmes disposent de droits fondamentaux. Les lois ancestrales me posent problème lorsqu'elles sont utilisées afin de justifier des relations sexuelles avec des mineurs. Quand il s'agit de forcer une femme, il n'y a qu'un seul mot : cela s'appelle un viol."

Afin d'accélérer l'évolution des mentalités, Sharon Payne, la directrice du service d'aide légale aux Aborigènes nord-australiens, souhaite que les anciens de la communauté se sentent plus concernés par ces questions. "Les promises servent avant tout à assurer la descendance de ce peuple pour perpétuer son histoire. Mais le problème des relations sexuelles forcées est une tout autre affaire", affirme-t-elle

18 août 2005 13:32

Agresseur de "Plume": l'internement est confirmé

LAUSANNE - La Cour de cassation du Tribunal cantonal vaudois (TC) a refusé de lever l'internement de l'agresseur de "Plume", la toxicomane prostituée qui est restée tétraplégique. Elle a confirmé son premier jugement qui avait été annulé par le Tribunal fédéral.

Lundi, l'avocat de l'agresseur avait plaidé devant la cour cantonale en faveur d'un traitement psychiatrique ambulatoire pour son client, en lieu et place de l'internement. L'état psychiatrique du jeune Suisse de 26 ans s'est stabilisé et il a définitivement banni la violence de son univers, avait expliqué le défenseur.

Mais les magistrats vaudois, qui ont délibéré à huis clos, ont suivi l'avis de la nouvelle expertise pschiatrique ordonnée par le TF. Ils ont refusé de reconsidérer leur décision d'internement. Ce jugement a été communiqué jeudi aux parties, a indiqué l'avocate de "Plume".

Le 22 avril dernier, le Tribunal fédéral (TF) avait annulé l'internement prononcé contre l'agresseur de "Plume" en deuxième instance. Il avait jugé lacunaire l'expertise sur laquelle s'était fondé le verdict du Tribunal cantonal vaudois et demandé un complément d'expertise.

L'agresseur a été condamné à une peine de dix ans de réclusion pour crime manqué d'assassinat, viol qualifié, lésions corporelles graves et autres délits. Son exécution a ensuite été suspendue au profit d'un internement.

Les faits s'étaient déroulés le 27 octobre 2000. L'agresseur, avait battu et violé "Plume", une toxicomane prostituée. Il l'avait laissée pour morte dans un hangar du Flon, à Lausanne. La jeune femme en avait réchappé de justesse, mais elle est restée tétraplégique.

2005-08-17

Affaire Johnny Hallyday: Marie-Christine Vo renvoyée en correctionnelle

NICE, France (AP) - Dans l'affaire Hallyday, le juge Richard Rolland a signé le 1er août une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de Nice visant notamment Marie-Christine Vo, qui accuse Johnny Hallyday de l'avoir violée il y a quatre ans, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires.

Outre Mlle Vo, le Dr Jacques Preyval et le radiologue Didier Loborde devront répondre des accusations de faux et usage de faux certificats médicaux. La date d'audience n'a pas encore été arrêtée.

C'est dès son retour de croisière au large de Cannes sur le yacht "Irina" en avril 2001 où elle travaillait comme hôtesse que Marie-Christine Vo assure avoir consulté son médecin, le Dr Preyval. Ce dernier aurait constaté des ecchymoses sur le corps de la jeune femme. Or, le certificat médical correspondant à cet examen n'aurait été établi que six mois plus tard. La date ne correspond donc pas.

Pourtant, depuis qu'elle a été mise en examen au terme d'une garde à vue de 30 heures, Marie-Christine Vo affirme qu'il n'y a là aucune manipulation. Elle maintient, tout comme le Dr Preyval et son avocat, Me Franck de Vita, que la consultation a bien eu lieu le 3 mai, même si le certificat n'a été signé que le 16 octobre 2001. La justice devra trancher entre la simple erreur ou un faux en écriture.

Me David Rebibou, l'avocat de l'hôtesse niçoise, assure qu'elle et sa cliente ont "apporté la preuve, en suivant le signal de son téléphone portable, que Mlle Vo a bien quitté Cannes en fin d'après-midi le 3 mai et qu'à l'heure où elle assure être sortie du cabinet médical, elle se trouvait dans la rue où le Dr Preyval est installé".

Me Rebibou a ajouté: "Si nous parvenons à démontrer aux juges que Marie-Christine Vo a bien dit la vérité, nul ne pourra plus faire comme si ces deux dossiers étaient sans liens".

Une information judiciaire pour "viol, menaces sous condition et appels téléphoniques malveillants" a été ouverte par le parquet de Nice, en mars 2003 après la plainte de Mlle Vo. Deux juges niçois, Philippe Dorcet et Michèle Lys-Schaal, sont chargés de cette instruction, tandis que le juge Rolland instruit le volet "usage de faux" pour lequel Mlle Vo a été mise en examen en novembre dernier

12/08/2005

Le violeur à la camionnette arrêté

Trahi par son véhicule, il est accusé de trois viols et d'une tentative de viol

HERSTAL Fabien, un Herstalien de 37 ans, a passé sa première nuit en prison. Au vu des faits qu'on lui reproche, il n'est peut-être pas près de sortir de Lantin.

L'homme est en effet accusé d'avoir commis trois viols et une tentative de viol. Il est reconnu par deux victimes, les deux autres étant en vacances pour l'instant.

Ainsi, le 13 novembre dernier, une prostituée est accostée par un client, dans le centre-ville liégeois. Ne se doutant de rien, la dame est emmenée dans une ruelle. Elle y sera frappée et forcée de faire une fellation. L'homme prend ensuite la fuite à bord d'une camionnette rouge et jaune.

Vient alors la nuit du 28 au 29 mai 2005, une nuit de folie perverse. A 21h30, notre homme accoste une autre prostituée. Il l'a chargée dans sa camionnette rouge et jaune et l'emmène sur le parking de l'hôpital de la Citadelle. Là, le couple se dispute. Il la prend alors de force dans sa camionnette avant de l'abandonner et de prendre la fuite.

Deux heures plus tard, Fabien sort de sa camionnette, rue Ste-Véronique à Liège. Il se jette sur une dame qui promène son chien, la plaque au sol et tente de la violer. La dame, dans un réflexe salvateur, lui donne un coup de genou là où cela fait mal. Le pervers la lâche et remonte dans sa camionnette.

Puis, vers 1h du matin, une dame qui vient rechercher sa voiture stationnée sur un boulevard proche de la place Saint-Lambert est agressée par un homme qui profite du déverrouillage automatique du véhicule. Le violeur entre par la porte côté passager et se jette sur sa victime, une jeune femme de 20 ans qui revient d'un concert. Après avoir fait subir à la pauvre le dernier des outrages, il quitte la voiture et prend la fuite en remontant dans sa camionnette.

Recoupant toutes les informations données par les victimes, les policiers ont fini par identifier le véhicule appartenant à une société de nettoyage.

Une fois la chose faite, ils ont lourdement suspecté Fabien. Les policiers ont alors demandé à son épouse de leur donner une photo de son mari, ce qu'elle a fait en se demandant pourquoi. Reconnu sur photo par deux victimes, la jeune femme du concert et celle de la Citadelle, Fabien a ensuite été confondu derrière un miroir sans tain. Il nie le viol de la jeune femme et minimise celui de la prostituée. Les deux autres victimes, en vacances, n'ont pas encore été contactées

Le 12 août 2005 - 16:51

La police résout le meurtre de Lynda Shaw, commis il y a 15 ans

Presse Canadienne

En Ontario, 15 ans après le viol et le meurtre brutal de Lynda Shaw, âgée de 21 ans, le principal suspect a été identifié. Des tests d'ADN conjugués au travail des policiers ont en effet permis d'identifier le principal suspect qui est cependant décédé en 1994.

Une correspondance avec l'ADN a été établie au mois de juillet de cette année. L'empreinte génétique identifiée dans les échantillons de sperme prélevés au moment du meurtre a été comparée aux échantillons de cheveux recueillis auprès d'individus ayant un casier judiciaire pour affaires de meurtre ou d'agression sexuelle.

La correspondance a permis d'identifier un homme résidant à moins d'une heure de route de la scène. Parce qu'il ne sera jamais accusé du meurtre, son identité et toute information pouvant servir à l'identifier ne peuvent être divulguées en raison des dispositions de la Loi sur l'accès à l'information et la protection de la vie privée.

Lynda Shaw, une étudiante en génie de l'Université Western Ontario, a quitté sa résidence familiale à Huttonville près de Brampton, en Ontario, vers 23 heures, le 15 avril 1990, pour se rendre à London. Elle s'est arrêtée dans une station-service près d'Ingersoll peu après minuit. Sa voiture a été découverte plus tard, abandonnée à quelque 11,5 kilomètres à l'ouest du centre-ville, sur l'autoroute 401.

Le 22 avril 1990, le corps partiellement brûlé de Lynda Shaw était retrouvé dans un buisson en bordure de l'autoroute dans le canton de North Dorchester, à environ 11 kilomètres de sa voiture abandonnée. Elle avait été battue et poignardée.

Pédophile de 69 ans condamné (12/08/2005)

José est reconnu coupable de viol et d'attentat à la pudeur

HUY C'est la tête basse et entouré par deux policiers que José est venu écouter le jugement rendu par le tribunal correctionnel de Huy. Incarcéré depuis plusieurs mois, José est reconnu coupable de viol et d'attentat à la pudeur sur trois soeurs qui à l'époque des faits avaient 6 ans pour la plus jeune et 13 pour la plus âgée. Pendant des années, elles ont gardé le silence sur ce que leur faisait subir l'un de leurs proches.

L'homme menaçait ses petites victimes. «Il me disait qu'il allait me frapper et qu'il ne me donnerait plus de gaufres», raconte la plus âgée des trois petites filles.

C'est lors d'un entretien avec le centre médical de l'école que l'affaire a éclaté. L'une des petites filles, très marquée par les gestes déplacés du vieil homme, a fini par se confier. Au fil du temps, il a été possible de mettre des mots sur ses maux. Comme ses soeurs, elle a été victime de viol. En interrogeant, la famille de la première petite fille qui a osé parler, la police a pu se rendre compte que ses deux soeurs avaient quelques années plus tôt vécu les mêmes horreurs.

La plus âgée des trois filles est aujourd'hui âgée de 23 ans. Elle était là pour assister au prononcé du jugement de celui qui lui a brisé sa vie.

Au fur et à mesure de la lecture, l'homme devenait tremblant. Les larmes surgissaient au coin de ses yeux. Mais personne ne sait si c'est la sentence ou la conscience du mal qu'il a fait qui le troublait de la sorte.

Sauf surprise, José n'ira pas en appel. Il est condamné à 4 ans de prison, le juge ayant tenu compte de son âge et de son casier judiciaire vierge.

En attendant, les trois petites filles devenues aujourd'hui des adolescentes et jeunes femmes devront continuer à vivre avec ce lourd passé.

11.08.05

Les appels de verdicts de cours d'assises relèvent du pari

LE MONDE

e 27 juillet, la cour d'assises de Maine-et-Loire rendait son verdict à l'issue du plus grand procès jamais organisé en France pour une affaire de pédophilie. De lourdes peines furent prononcées ­ plus de dix ans de prison ­ contre 27 des 65 accusés. Dix-sept ont décidé de faire appel de leur condamnation.

Depuis la loi du 15 juin 2000 sur la présomption d'innocence, l'appel, après un verdict de cour d'assises, est devenu un droit. Mais sur quoi débouche cette possibilité ? Pour les accusés, comme pour les victimes, elle relève d'un pari très hasardeux.

De fait, les derniers chiffres disponibles montrent que le nombre d'appels diminue. A la cour d'appel de Versailles, par exemple, la tendance est nette : 18 % des décisions étaient frappées d'appel au cours de l'année 2004 ; elles ne sont plus que 10 % sur le premier semestre 2005

DOGME DE L'INFAILLIBILITÉ

En 2004, les six cours d'assises coiffées par la cour d'appel de Paris (Paris, Bobigny, Créteil, Evry, Melun, Auxerre) ont examiné 392 affaires criminelles ­ 30 de plus qu'en 2003 ­ dont 36 venaient en appel ­ 42 en 2003. Les recours sont répartis de façon très inégale selon les cours d'assises. Ainsi, 15 % des affaires ont été rejugées dans le Val-de-Marne, 20 % dans l'Essonne et 26 % en Seine-et-Marne. Les assises, cependant, sont engorgées : pour être jugés une seconde fois, les accusés doivent attendre de dix à vingt-quatre mois selon les cas. "Chacun appréhende mieux les risques , analyse Sylvie Perdriolle, présidente de cour d'assises à Paris. Les avocats, notamment, sont mieux informés des règles de l'application des peines."

Au lancement de la nouvelle procédure, la chancellerie s'attendait à des taux d'appel supérieur à 30 %. Cette proportion a certes pu être atteinte ponctuellement, mais, quatre ans après la réforme, le taux d'appel se stabilise à 21 % au plan national (il était encore de 24 % en 2001). En 2004, ce sont 552 arrêts qui ont ainsi été frappés d'appel sur les 2 587 prononcés par les cours d'assises.

La réforme avait permis à la France de répondre aux exigences de la Convention européenne des droits de l'homme. Avec le double degré de juridiction en matière criminelle était mis fin au dogme de l'infaillibilité des jurys populaires, en vigueur depuis deux siècles. Hassen Ben Haddou fut le premier condamné à en bénéficier : déclaré non coupable du viol dont on l'accusait, il a été le premier acquitté en appel, le 25 avril 2001, par la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine.

Au bout du compte, les peines prononcées sont-elles plus sévères ? La majorité des appels conduisent à une confirmation des décisions. Le taux d'acquittement ­ 6,6 % en première instance ­ est similaire en appel : 7,1 %, pour les 490 personnes jugées en 2004. Mais la chancellerie ne dispose d'aucune donnée statistique nationale pour déterminer précisément la proportion des condamnations alourdies ou allégées en seconde instance.

UNE NOUVELLE ÉPREUVE

Des magistrats font remarquer que dans la procédure d'appel, mécaniquement, les peines s'obtiennent plus facilement : en première instance, il faut 7 voix sur 12 (9 jurés et 3 magistrats) pour décider d'une condamnation ; en appel, il faut 8 voix sur 15 (12 jurés et 3 magistrats).

A Paris, depuis l'entrée en vigueur de la loi début 2001, les appels ont abouti, dans 43 % des cas, à une confirmation de la condamnation initiale ; 24 % ont débouché sur une aggravation ; 30 % sur une diminution et 4 % sur un acquittement. Ces résultats sont proches de ceux observés en correctionnelle : pour les délits, les cours d'appel confirment les peines de première instance dans 40 % des cas et les aggravent dans 23,5 %, comme l'a montré, en 2002, une étude du ministère de la justice.

En matière criminelle, les enjeux sont plus lourds. Pour les victimes, l'épreuve d'un second procès est difficile. Pour les accusés, l'appel est une procédure surtout adaptée aux longues peines de réclusion criminelle, au-delà de quinze ans. Pour les peines inférieures à dix ans en effet, l'exercice du droit de recours empêche tout aménagement de peine et sortie anticipée de prison, sous le coup notamment des remises de peine automatiques.

Autre problème : le parquet a pris l'habitude de se joindre à l'appel de l'accusé ; s'il ne le fait pas, la procédure prévoit que la cour d'assises de deuxième degré ne pourra prononcer de peine supérieure.

Le procureur peut également faire appel, à titre principal, d'une condamnation qu'il estime insuffisante, mais aussi d'un acquittement. Cette dernière possibilité, introduite après coup dans la loi, en mars 2002, est peu utilisée. Contestée par la défense au nom de l'équité, elle est en outre mal comprise.

Daniel Massé, un père de famille accusé d'avoir agressé un couple au moyen d'un colis piégé, fut le premier, le 12 décembre 2003, à avoir été condamné après un acquittement. Son cas n'est plus isolé. En octobre 2004, la cour d'assises du Var a condamné à 25 ans de réclusion une femme acquittée fin 2002, pour avoir commandité le meurtre de son mari.

Sur les appels du parquet, qui concernent en majorité des affaires de viols et d'homicides, les condamnations sont nettement alourdies. Le procureur général de Paris a fait appel à titre principal dans un gros quart des dossiers : sur ces derniers, 54,4 % des appels du ministère public ont conduit à des décisions aggravant la première peine prononcée, tandis que 27 % confirmaient le verdict (dont tous les acquittements frappés d'appel par le parquet). Seules 9 % diminuaient la peine

10.08.05

Il diffusait des photos pédophiles de ses enfants: un an ferme requis

une peine de 30 mois d'emprisonnement assortie de 18 mois de sursis a été requise mercredi par le procureur du tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) contre un homme qui avait échangé des milliers d'images pornographique d'enfants, dont certaines montraient ses deux fils.

L'homme devra répondre prochainement de viol et d'attouchements sexuels sur ses deux enfants devant la cour d'assises de Melun.

"Nous avons affaire à un homme à la recherche de mineurs victimes de toutes sortes de pénétrations sexuelles", a expliqué le procureur lors de son réquisitoire.

Des peines assorties de sursis comprises entre 6 et 12 mois d'emprisonnement ferme ont également été requises contre trois autres hommes qui comparaissaient libres pour les mêmes faits et avaient échangé des photos avec le principal prévenu. Parmi eux se trouvent un ancien éducateur spécialisé et un psychiatre.

Depuis 2003, et jusqu'à son interpellation le 18 août 2004 à son domicile de Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), le principal organisateur des échanges sur internet avait diffusé plusieurs milliers de photos, dont certaines de ses deux fils, et des dizaines de clips, mettant en scène des mineurs violées et abusés sexuellement.

C'est en remontant ses fichiers informatiques que les enquêteurs ont réussi à identifier les trois complices.

"Nous sommes en face d'images très pénibles à regarder et il est encore plus pénible d'imaginer ce qu'ont subi les enfants", a commenté la présidente du tribunal correctionnel lors de l'audience.

Trois des prévenus ont expliqué qu'ils avaient agi ainsi par curiosité au début.

"Le seul intérêt c'était de posséder quelque chose d'interdit. Mais cela ne m'a procuré aucun plaisir sexuel. Ce qui s'est passé avec mes enfants n'a rien à voir avec cela", a précisé le principal prévenu.

Le dernier homme, un psychiatre d'Agen, a expliqué qu'il était entré en possession de ses photos "à l'occasion de recherches professionnelles".

"Ces photos, c'est comme un livre de médecine légale", a-t-il expliqué pendant que la présidente rappelait qu'il prenait le pseudo "blonde corinne" lors de ses visites sur des sites de rencontres.

Les experts ont conclu que les orientations pédophiles étaient avérées.

Le jugement était attendu mercredi soir.

Sadomasochiste condamné (09/08/2005)

54 mois de prison pour le prévenu, coupable de coups sur ses partenaires

CHARLEROI Anastasio Varsamis, un Couilletois de 36 ans, est un adepte des relations sadomasochistes.

Le problème, c'est que son penchant pour la violence extrême l'a amené devant le tribunal correctionnel pour viols et coups sur Martine et Emmanuelle (prénoms d'emprunt), deux de ses ex-compagnes âgées de 23 ans.

Martine a d'ailleurs conservé des blessures profondes, à la suite de deux scènes de sodomie particulièrement sauvages perpétrées à Marcinelle. Ce qui a d'ailleurs valu au prévenu d'être poursuivi pour coups et blessures volontaires avec incapacité de travail permanente.

A l'audience, il a beaucoup été question du consentement des victimes.

Ainsi, le tribunal a relevé des contradictions dans les déclarations de Martine. Après la première scène de sodomie, elle a en effet avoué à sa mère avoir rencontré un garçon... gentil. Et puis, des témoins attestent que les tourtereaux affichaient leur amour, s'enlaçant régulièrement en public.

Enfin, la victime a permis à Anastasio Varsamis de s'installer chez elle. Pour Emmanuelle, le doute subsistait également. La jeune femme a en effet déclaré «qu'elle n'avait pas osé dire non». Le prévenu a donc été acquitté pour les deux viols.

Par contre, le tribunal n'a pas été aussi clément en ce qui concerne les coups et blessures et notamment pour Martine, qui a subi une mutilation sévère du sphincter anal.

La jurisprudence admet en effet que «les pratiques d'ordre sexuel effectuées dans le cadre d'un jeu sadomasochiste peuvent, dans certains cas, même si elles sont consenties, être sanctionnées sous le chef de coups volontaires».

En ce qui concerne les coups sur Emmanuelle, le prévenu a tenté de nier mais ses déclarations ont été contredites par un certificat médical.

Finalement, Anastasio Varsamis a écopé de 54 mois de prison ferme et 1.650 euros d'amende. Un expert a également été désigné afin d'évaluer le taux d'incapacité permanente chez Martine.

08.08.05

Un homme suspecté de viol sur mineur en 2001 confondu grâce à un fichier ADN

n homme de 21 ans, suspecté d'avoir violé un garçon de 13 ans en septembre 2001, a été arrêté samedi à l'occasion d'un banal contrôle d'identité à Villeurbanne (Rhône) et confondu grâce au fichier national ADN, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Il a été mis en examen pour "viol sur mineur de quinze ans" et remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet avait requis un mandat de dépôt mais le juge a pris en compte l'ancienneté des faits, qui se sont déroulés alors que le suspect avait 17 ans, selon une source judiciaire.

Le suspect était recherché depuis que son ADN avait été rapprochée de celle prélevée après le viol, quatre ans plus tôt, et trouvée concordante. Son ADN était enregistrée dans le fichier national des empreintes génétiques, à l'issue d'un prélèvement fait à sa sortie de prison début 2005, après une peine liée à une affaire de stupéfiants.

"Il a été arrêté au cours d'un contrôle d'identité banal. On le recherchait pour cette affaire depuis que le fichier avait permis de rapprocher les ADN, mais on ne savait juste pas où il était", a ajouté cette source, confirmant l'information initialement publiée lundi dans le quotidien régional Le Progrès.

08 août 2005

Le Canada refuse l'asile à une victime de viol

L'histoire tragique de Shazia Khalid, cette Pakistanaise victime de viol dans son pays, n'a pas fait fléchir le ministre de l'Immigration, Joe Volpe. La femme de 32 ans devra renoncer à demander l'asile au Canada.

Shazia Khalid et son mari vivent actuellement à Londres, d'où ils tentent d'obtenir le statut de réfugiés au Canada. Le triste sort de cette diplômée en médecine a ébranlé les lecteurs du New York Times, en plus d'attirer l'attention des organismes internationaux.

Malgré tout, Ottawa demeure campé sur ses positions. «La priorité du Canada va aux gens dont la vie est en danger ou à ceux qui vivent des situations d'urgence, a expliqué l'attaché de presse du ministre Volpe, Stephen Heckbert. Nous considérons qu'une personne qui vit en Angleterre est en sécurité.»

Tout a commencé au Pakistan, en janvier 2005, quand Shazia Khalid, s'est fait violer par un militaire. Parce qu'elle menaçait de dénoncer son agresseur, les autorités pakistanaises lui ont ordonné de quitter le pays. Elle s'est ainsi retrouvée à Londres en compagnie de son mari.

Depuis son arrivée là-bas, le couple n'a qu'une idée en tête: rejoindre des parents établis à Toronto.

Mais voilà, le 10 avril dernier, leur espoir s'est évanoui. Des fonctionnaires du haut-commissariat du Canada à Londres leur ont conseillé de demander l'asile à la Grande-Bretagne, le pays dans lequel ils se trouvent déjà.

Selon la porte-parole de la section canadienne francophone d'Amnistie internationale, Anne Sainte-Marie, la Convention sur les réfugiés donne raison à Ottawa. «Techniquement, si l'on accepte la définition de réfugié, la Grande-Bretagne est un pays sûr. Le fait de rejoindre des membres de la famille, ça n'entre pas dans la notion de sécurité.»

Mais comme il s'agit là d'une situation exceptionnelle, Ottawa pourrait agir autrement, estime Mme Sainte-Marie. «Ce serait aux Canadiens de faire pression auprès de leur gouvernement pour que le ministre Volpe utilise ses prérogatives et accueille ce couple.»

Shazia Khalid et son mari devront s'armer de patience s'ils souhaitent vraiment s'établir au Canada. L'attaché de presse du ministre leur conseille de faire une demande en tant que travailleurs qualifiés, un processus qui peut prendre plusieurs années.

Pour la porte-parole du Bloc Québécois en matière d'immigration, Meili Faille, le cas de Shazia Khalid ne fait pas de doute. «C'est un dossier de réfugié. Pas un dossier de travailleur qualifié. Il faut trouver une solution pour que cette femme ne soit pas renvoyée dans son pays, ajoute la députée bloquiste. On a le devoir de la protéger.»

07 août 2005

La victime d'un viol implore le Canada de l'accueillir

Depuis quelques jours, le courriel du ministre de l'Immigration du Canada est bombardé de lettres de lecteurs du New York Times. La raison? Ces derniers demandent à Joe Volpe d'ouvrir les portes du pays à une Pakistanaise qui a été victime d'un viol dans son pays d'origine.

L'histoire tragique de Shazia Khalid, âgée de 32 ans, a touché la corde sensible du chroniqueur du célèbre quotidien new-yorkais Nicholas D. Kristof et de ses lecteurs. Elle a aussi soulevé l'ire de l'organisation Amnistie internationale.

Cette histoire a commencé au Pakistan, en janvier 2005. Shazia Khalid pratiquait alors la médecine à la clinique de la société pétrolière Pakistan Petroleum, dans la région aride du Baloutchistan.

Elle explique qu'elle a été réveillée, dans la nuit du 2 au 3 janvier, par un militaire en train de lui attacher les poignets et les chevilles avec un fil de téléphone. Ce dernier l'a menacée de la faire brûler vive si elle criait. Elle a tenté de lui résister, mais l'agresseur l'a violée. Par deux fois.

Il a passé la nuit dans sa chambre, l'a battue à répétition, a regardé la télévision pendant qu'elle souffrait en silence. Le lendemain, les autorités de la société pétrolière ont ordonné à la victime de se taire.

Trop souvent, au Pakistan, les viols sont passés sous silence. Selon les lois traditionnelles hudood, une femme qui affirme avoir été violée est d'abord soupçonnée d'adultère et de fornication. Pour que son agresseur soit condamné, elle doit présenter à la cour quatre témoins masculins. La plupart des femmes préfèrent garder le silence, craignant que leurs familles, déshonorées par le viol, décident de se débarrasser d'elles.

Mais Shazia Khalid a décidé de ne pas se taire. Au cours d'une entrevue téléphonique avec La Presse, cette semaine, elle a affirmé que la bataille de sa compatriote Mukhtaran Mai a été une source d'inspiration. La jeune Mukhtaran, victime d'un viol collectif, a eu gain de cause en cour le mois dernier. Avec l'argent de la compensation, elle a ouvert des écoles et mis sur pied des groupes de soutien pour les femmes violentées.

«Comme Mukhtaran Mai, je ne veux pas me battre seulement pour moi-même, mais pour toutes les femmes du Pakistan. Ce crime doit être puni. Les portes de la justice doivent être ouvertes aux femmes aussi. Le président Musharraf doit arrêter de penser que les femmes sont des vaches dont on peut disposer quand bon nous semble. Nous sommes des être humains», insiste-t-elle.

Shazia a le soutien inconditionnel de son mari. «Les femmes sont faibles. Elle n'a rien fait de mal et le coupable doit être pendu! J'aime ma femme et je la respecte», affirme l'ingénieur.

Karachi, Londres... Toronto ?

Mais la lutte pour la justice est ardue au Pakistan. Mukhtaran Mai a été kidnappée et emprisonnée maintes fois au cours des derniers mois. Malgré les pressions internationales, elle ne peut voyager à l'extérieur du pays. Shazia Khalid et son mari, eux, ont vécu le contraire. Les autorités les ont mis à la porte du Pakistan. «Ils nous ont dit que si nous ne quittions pas le pays, nous n'allions pas vivre», relate Khalid Aman au téléphone.

Le refus du Canada

C'est ainsi que, le 18 mars, ils ont dû prendre un vol pour Londres. Quelques jours plus tard, ils se sont rendus au haut-commissariat du Canada pour demander l'asile. «Nous avons de la famille au Canada. Shazia est encore très traumatisée et elle voulait se remettre de ce qu'elle a vécu entourée de proches», témoigne Khalid Aman.

Le 10 avril, leur espoir s'est évanoui. Les responsables de l'Immigration ont conseillé au couple de demander l'asile à la Grande-Bretagne, un pays sûr où ils se trouvent déjà.

Le couple s'est exécuté à contrecoeur. «Nous ne connaissons personne ici. Nous vivons dans un appartement d'une pièce dans le nord de Londres avec 12 livres sterling (25 $) par semaine, confie M. Aman. Tout ça n'aide en rien Shazia, qui souffre encore profondément.»

Le couple ne sait toujours pas si la Grande-Bretagne leur accordera le statut de réfugiés. Pour le moment, ils croisent les doigts. À Toronto, la soeur de Khalid Aman fait des pieds et des mains pour que le gouvernement canadien révise sa position.

L'attaché de presse du ministre Volpe refuse de commenter le cas de Mme Khalid mais souligne que son patron a un pouvoir discrétionnaire. «Ces gens peuvent aussi faire une demande en tant que travailleurs qualifiés», soutient Stephen Heckbert. Ce processus peut prendre de 18 mois à plusieurs années.

La froideur des autorités canadiennes glace le sang de Khalid Aman. «Comment, après la tragédie que nous avons vécue, ne veulent-ils pas nous écouter?» se demandent-ils. Le journaliste du New York Times posait une question identique dans son dernier article: «Allez, les Canadiens, n'avez-vous pas de coeur?»

28/07/2005

Pas de pitié pour les pédophiles

Peines très sévères au grand procès d'Angers

ANGERS Le plus grand procès pour pédophilie jamais organisé en France, avec 65 accusés et 45 victimes, s'est conclu mercredi par de lourdes peines de prison, certains récidivistes étant condamnés à 28 ans de réclusion.

Au terme de neuf jours de délibéré, les jurés de la cour d'assises siégeant à Angers, dans l'ouest de la France, ont condamné Patricia M. à 16 ans de réclusion et son ex-époux Frank V. à 18 ans de prison.Ils étaient considérés comme les principaux organisateurs d'un réseau de prostitution enfantine et organisaient les rencontres dans leur appartement. Patricia M. était notamment poursuivie pour proxénétisme aggravé sur 31 mineurs, viols et agressions sur ses trois enfants, et corruption d'au moins 18 mineurs. Elle avait reconnu une partie des faits à l'audience.

Philippe V., déjà condamné pour viol et père de Franck V., a été condamné à 28 ans de réclusion, assortis d'une peine de sûreté de 18 ans, période pendant laquelle il ne pourra pas être libéré.

Un autre des principaux accusés, Eric J., poursuivi pour viols sur 11 mineurs et proxénétisme aggravé sur 35, récidiviste, a aussi été condamné mercredi à 28 ans de réclusion, avec une peine de sûreté de 18 ans.

Une assistante sociale a été reconnue coupable pour non dénonciation d'agressions sexuelles sur quatre mineurs, dont ses deux filles. Elle a été condamnée à un an de prison dont six mois avec sursis.

La lecture du verdict a pris plusieurs heures, la cour ayant dû répondre à près de 2.000 questions.

Des peines allant de six mois de prison avec sursis à 30 ans et une possibilité de réclusion à perpétuité pour certains récidivistes avaient été requises contre les accusés, âgés de 23 à 73 ans.

Au total, 39 hommes et 26 femmes répondaient de proxénétisme, de viols et d'agressions sexuelles sur mineurs dans ce qui a constitué à la fois le plus grand procès criminel organisé en France, par le nombre d'accusés, et la plus grande affaire de pédophilie découverte dans le pays. Les victimes étaient âgées de six mois à 12 ans au moment des faits, qui se sont déroulés entre 1999 et 2002.

Ouverts le 3 mars, les débats à huis clos s'étaient achevés fin juin, après avoir révélé des faits souvent insoutenables. Sur fond de violences familiales et d'alcool, 45 enfants ont été abusés ou prostitués par leurs parents ou grands-parents. Vingt-trois familles étaient concernées, dont 21 étaient pourtant suivies par les services sociaux.

22/07/2005

Flic violeur libéré: le juge ne croit plus à l'histoire!


Une femme accusait de viol un policier. Rebondissement: cette femme lui envoyait des SMS de sexe. Ces SMS ont été reconstitués. C'est ce qui a sauvé le policier!

BRUXELLES Selon nos infos, la juge d'instruction de la capitale, Isabelle Panoux, a dû libérer le policier bruxellois de 49 ans, Christian H., qu'elle avait elle-même arrêté, le mois passé, et inculpé de viol, vol, coups et blessures volontaires, violation du secret professionnel et menaces par ordre et sous condition.

En un mois, l'Inspection générale des services a donné au dossier une tournure très différente. L'inspecteur de police accusé de viol niait. Il reconnaissait que le couple avait des relations sexuelles extrêmes mais soutenait que ces relations étaient voulues et librement consenties.

La justice ne le croyait pas. La juge a changé d'avis lorsqu'elle a pris connaissance des SMS qu'elle avait envoyés au policier et qui prouvent, sans entrer dans des détails scabreux, qu'elle était parfaitement d'accord. Il y a un mois, ce policier de la zone Bruxelles-Capitale-Ixelles était traité de monstre: la juge l'a libéré avec l'accord du parquet, sans attendre la chambre du conseil, et la femme qui l'accusait le mois passé a déjà repris contact pour lui parler de retirer sa plainte.

Entre-temps, le mal est fait. L'homme est cassé. Nous l'avons rencontré. Il était assis sur un banc, pas rasé, n'osant plus aller nulle part, détruit, se demandant de quoi l'avenir sera fait.

Le couple s'était rencontré en début d'année. Lui, policier. Elle, infirmière, du moins le disait-elle parce qu'en fait, même ça n'était pas vrai. Le policier parle d'un coup de foudre et d'un amour sincère. Jusqu'au jour, dit-il, où il s'est rendu compte qu'elle mentait et en voyait un autre en cachette. Le policier a vu rouge. «C'est vrai, dit-il, et il le regrette, j'ai levé la main sur elle.»

Il dit que la femme s'est vengée en déposant plainte pour viol et en prétendant qu'il l'avait menacée avec son arme de service pour l'enfermer dans le coffre de sa voiture, l'emmener en Bulgarie et la forcer à se prostituer. Ça semblait d'autant plus crédible que la femme rappelait qu'il y a deux ans, une serveuse d'un bar du Marché-aux-Poissons l'avait accusé d'un viol qu'il avait commis avec des collègues de PolBru.

C'était exact qu'un dossier existait, mais ce dossier n'a jamais abouti depuis 2003. Par contre, l'IGS a rassemblé plusieurs indices montrant que les deux femmes se connaissaient et pouvaient être de connivence. La thèse du coup monté prenait consistance. Les SMS très hot reconstitués après coup ont fini par convaincre la juge.

Une juge que l'avocat du policier, Me Sven Mary, félicite d'avoir fait la lumière en trois semaines, un temps record. Libéré sous condition, le policier bruxellois reste néanmoins inculpé et provisoirement suspendu. Et voilà, pour en avoir fait l'expérience, que le policier se demande où sont, en Belgique, les droits des présumés innocents. «Cinq douches en 30 jours», dit-il, malgré la canicule, et un seul contact de 5 minutes avec son avocat. Si la juge avait continué de croire au viol, l'aurait-elle libéré après à peine un mois?

22/07/2005

Violée à la piscine!

Un Français de 42 ans arrêté pour avoir abusé d'une handicapée mentale

MOUSCRON Mardi, en fin d'après-midi, la piscine Les dauphins à Mouscron a été le théâtre d'une sordide affaire de moeurs.

C'est aux alentours de 16 h 30 que des membres du personnel de la piscine se sont rendu compte que quelque chose d'anormal se déroulait dans les toilettes de l'établissement. En effet, ils ont été alertés par le drôle de manège effectué par un individu qui accompagnait un groupe de handicapés.

Se rendant dans les toilettes, le personnel a alors prié l'individu en question d'ouvrir la porte derrière laquelle il se trouvait.

L'homme s'y est finalement résigné et, en ouvrant la porte, le personnel de la piscine a pu découvrir qu'il était avec une jeune handicapée, retardée mentalement.

Entendue par les forces de l'ordre, la jeune femme de 20 ans a expliqué que son accompagnateur l'avait obligée à avoir des relations sexuelles avec lui dans les toilettes.

L'homme, âgé de 42 ans et habitant à Chéreng, près de Lille, en France, a bien évidemment été entendu par les forces de l'ordre. Il nie fermement les faits.

Bénévole, il accompagnait un groupe de quatre personnes handicapées résidant dans un home du nord de la France.

Après avoir été entendu mercredi après midi par la juge d'instruction Mme Bastin, l'homme a été placé sous mandat d'arrêt du chef de viol sur une personne handicapée avec la circonstance aggravante qu'il avait autorité sur la victime. Il a été écroué à la prison de Tournai.

mercredi 20 juillet 2005, 18h53

Le dangereux détenu évadé de l'hôpital psychiatrique d'Evreux s'est rendu

EVREUX (AP) - Le dangereux détenu qui s'était évadé lundi matin de l'hôpital psychiatrique d'Evreux (Eure) s'est rendu aux forces de l'ordre mercredi après-midi sur les conseils de son avocat, a-t-on appris de source policière.

Kamel Ladjici, 38 ans, inscrit au fichier comme un "individu dangereux, susceptible d'être armé", a été interpellé en début d'après-midi dans un restaurant chinois de la commune de La Madeleine-de-Nonancourt (Eure) située à trente kilomètres du lieu de son évasion.

Là, sur les conseils de son avocat, il a attendu les policiers qui sont venus l'interpeller. L'homme, en pyjama, n'a opposé aucune résistance, a-t-on précisé de même source.

Kamel Ladjici s'était évadé lundi à 5h du matin de la chambre où il avait été interné vendredi sur décision préfectorale. Depuis, le Service régional de police judiciaire de Rouen (Seine-Maritime) chargé de l'enquête n'avait plus de trace de cet homme qui purgeait une peine de 20 ans de réclusion au centre de détention de Val de Reuil (Eure) pour "viol aggravé sous la menace d'une arme".

Le détenu avait été hospitalisé sur avis médical du psychiatre et du directeur du centre de détention des Vignettes, après avoir entamé depuis plusieurs jours une grève de la faim. Il "avait aussi des tendances suicidaires", a-t-on expliqué de source proche de l'enquête.

Mais le détenu enfermé dans une chambre de l'hôpital psychiatrique située au rez-de-chaussée s'est évadé en pyjama après avoir arraché la fenêtre intérieure et après avoir retiré les gonds de la seconde.

Kamel Ladjici déjà condamné par le passé pour de nombreuses affaires de violence "est doté d'une force herculéenne", précise Claude Inabnit, le directeur de l'hôpital psychiatrique d'Evreux. AP

mercredi 20 juillet 2005, 10h11

Toujours aucune trace du dangereux détenu évadé de l'hôpital psychiatrique d'Evreux

EVREUX (AP) - Toutes les polices de France sont aux trousses du dangereux détenu qui s'est évadé dans la nuit de dimanche à lundi de l'hôpital psychiatrique d'Evreux (Eure) où il était interné.

Des sources policières précisaient mercredi que le détenu qui s'est évadé de l'hôpital Navarre est inscrit au fichier comme un "individu dangereux, susceptible d'être armé".

Depuis 5h du matin, lundi, heure à laquelle Kamel Ladjici, 38 ans, s'est évadé de la chambre où il avait été interné vendredi sur décision préfectorale, le SRPJ de Rouen (Seine-Maritime) chargé de l'enquête n'a plus de trace de cet homme qui purgeait une longue peine pour "viol aggravé" au centre de détention de Val de Reuil (Eure).

Kamel Ladjici avait été hospitalisé sur avis médical du psychiatre et du directeur du centre de détention des Vignettes, après avoir entamé depuis plusieurs jours une grève de la faim, "le détenu avait aussi des tendances suicidaires", explique une source proche de l'enquête.

Mais le détenu, enfermé dans une chambre de l'hôpital psychiatrique située au rez-de-chaussée, s'est évadé après avoir arraché la fenêtre intérieure et dégondé la seconde.

Kamel Ladjici, déjà condamné par le passé pour de nombreuses affaires de violence, est doté d'une "force herculéenne", précise Claude Inabnit, le directeur de l'hôpital psychiatrique d'Evreux. AP

19.07.05
Un homme détenu pour viol depuis 6 ans libéré après l'annulation du jugement

n agriculteur de 64 ans, condamné en 1999 pour des viols commis sur sa fille et emprisonné depuis, a été remis en liberté mardi par la chambre d'accusation de la cour d'appel d'Angers, après l'annulation du verdict par la Cour de cassation.

Dans un arrêt publié le 8 juillet, la Cour de cassation a considéré que la cour d'assises de la Sarthe, lors de son procès en mai 1999, avait mal formulé une des questions à laquelle devait répondre le jury et a donc annulé la condamnation, une décision que cette instance prend très rarement en matière de crime.

Michel Quesne, qui a toujours clamé son innocence, avait été reconnu coupable de viols par ascendant légitime et condamné à 16 ans de réclusion criminelle.

Sa fille Christelle, dernière d'une fratrie de cinq et aujourd'hui âgée de 31 ans, l'accusait de l'avoir violée entre 1980 et 1993.

La décision de remise en liberté, qui n'est assortie d'aucun contrôle judiciaire, a été accueillie avec beaucoup de joie et d'émotion par le principal intéressé et son comité de soutien, composé d'une quinzaine de personnes, a constaté une correspondante de l'AFP.

Dans son arrêt, la Cour de cassation rappelait que, selon le code pénal, une pénétration sexuelle ne constitue un viol que s'il a été commis par violence, contrainte ou surprise.

Or, une des questions à laquelle la cour d'assises de la Sarthe et le jury ont répondu affirmativement "ne mentionne pas que l'acte de pénétration sexuelle ait été commis par violence, contrainte ou surprise", souligne l'arrêt.

La cour d'assises de Maine-et-Loire a été désignée pour rejuger M. Quesne lors d'un nouveau procès, sans doute avant la fin de l'année.

Son premier pourvoi contre le verdict de 1999 avait été rejeté par la Cour de cassation le 23 février 2000. Mais la haute juridiction française a été sanctionnée, le 1er avril 2004, par la Cour européenne des droits de l'Homme, pour n'avoir pas respecté dans cette décision de rejet les règles établies par la Convention européenne des droits de l'Homme.

Le 19-7-2005
Iran : Deux violeurs d'enfant ont été pendus en public

Deux hommes ont été pendus en public mardi à Machhad (nord-est de l'Iran) pour le viol d'un enfant, ont rapporté des témoins.

Les exécutions ont été acclamées par des centaines de spectateurs, ont indiqué ces témoins à l'AFP.

Selon le quotidien Quds, les deux hommes, dont l'identité n'a pas été précisée, ont été reconnus coupables d'avoir enlevé un garçon de 13 ans l'année dernière et d'avoir abusé de lui sous la menace d'un couteau.

Les deux criminels ont aussi été condamnés à 228 coups de fouet chacun pour consommation d'alcool, vol et trouble à l'ordre public.

Selon un décompte effectué par l'AFP à partir de témoignages et d'informations de presse, au moins 42 personnes ont été exécutées en Iran depuis le début de l'année.

Amnesty International a comptabilisé au moins 159 mises à mort en Iran en 2004, dont celle d'au moins un mineur. Ce chiffre, qui pourrait être considérablement inférieur à la réalité selon le rapport annuel d'Amnesty, n'en est pas moins le plus élevé dans le monde après la Chine.

La trahison, l'espionnage, le meurtre, l'attaque à main armée, le trafic de drogue à partir de plus de 5 kg d'opium saisis, le viol et la sodomie répétés, l'adultère, la prostitution et l'apostasie sont passibles de la peine de mort en Iran.

mardi 19 juillet 2005

Meurtre de Séverine : le faux employeur avait tout planifié

Le tueur présumé aurait déjà simulé un entretien d'embauche en février.

'autopsie réalisée hier à Grenoble sur le corps de Séverine Brunet-Jailly, 25 ans, a confirmé la cause de son décès : plusieurs coups de couteau à la gorge. Des examens complémentaires sont en cours pour tenter d'établir si la jeune femme a été victime d'une tentative de viol. L'auteur présumé du crime est passé aux aveux vendredi, avant d'indiquer aux enquêteurs de la sûreté départementale le ravin où il avait jeté le corps de sa victime.

Jean-Damien Pelloux, ancien commercial, patron d'une récente petite entreprise de serrurerie dont il était l'unique salarié, a reconnu avoir tué la jeune fille à l'issue d'un pseudo-entretien d'embauche. Il a expliqué lui avoir proposé une relation sexuelle, puis, face à son refus, l'avoir menacée avec un couteau. La jeune femme s'est débattue, avant d'être mortellement frappée.

L'homme, âgé de 32 ans, n'a aucun antécédent judiciaire. Il vivait à Saint-Martin-d'Hères, près de Grenoble, avec son épouse et leurs deux enfants en bas âge. Parfaitement intégré socialement, il n'avait jamais confié à aucun de ses proches ses pulsions sexuelles. Or, en février, il avait déjà effectué un faux entretien d'embauche avec une jeune femme. «Un rendez-vous bidon : il n'avait pas besoin d'embaucher. C'était un coup d'essai», précise le directeur départemental de la sécurité publique de l'Isère, Jean-Claude Borel-Garin. Lundi dernier, Jean-Damien Pelloux, qui disposait visiblement de nombreux CV, a appelé plusieurs jeunes femmes pour leur proposer un entretien pour un poste de secrétaire, dont celle rencontrée en février. C'est elle qui a permis aux enquêteurs de retrouver la trace du serrurier.

Ce dernier a fini par appeler Séverine Brunet-Jailly. La jeune femme, responsable de l'accueil d'un golf de l'agglomération, voulait changer de job afin de profiter des week-ends avec son compagnon. Son CV, qu'elle avait largement diffusé, était accompagné de sa photo : celle d'une jeune femme épanouie, blonde aux yeux bleus. Lundi dernier, elle accepte la proposition de rendez-vous immédiat et en avertit sa mère. «L'homme lui a dit qu'il avait obtenu son CV par le biais d'un ami travaillant dans une entreprise où elle l'avait envoyé. Ma fille est très méfiante. Or, là, elle y est allée les yeux fermés, sans la moindre inquiétude», a raconté la mère de Séverine au Dauphiné libéré.

Jean-Damien Pelloux l'attend sur une place publique où il lui propose de le suivre avec sa propre voiture jusqu'au siège de son entreprise. Un leurre : sa société est domiciliée chez lui. Devant le siège d'une entreprise voisine, il assure avoir oublié ses clefs et lui propose de réaliser l'entretien à son domicile. Séverine, toujours en confiance, accepte. L'homme a les clefs de la maison des employeurs de sa femme, assistante maternelle. Ces derniers les lui avaient confiées pour la durée de leurs vacances. C'est là que le meurtre s'est déroulé.

Jean-Damien Pelloux abandonne le corps, ramène la voiture de la jeune femme sur la place du rendez-vous initial et rentre chez lui où il prétexte un accident pour expliquer à sa femme ses égratignures et son émotion... Ce n'est que le lendemain qu'il repasse récupérer le corps de sa victime, pour aller le jeter dans la montagne.

Pour les enquêteurs, la préméditation est évidente. «Il avait ça en tête : s'offrir une femme choisie sur CV, souligne le directeur de la sécurité de l'Isère. Le fait qu'il ait été armé ne laisse pas de doute non plus sur sa volonté de la tuer ensuite...» Jean-Damien Pelloux a été mis en examen pour assassinat et écroué dimanche.

17.07.05
Etudiante violée et tuée dans le Calvados: un suspect mis en examen

n homme de 40 ans, suspecté d'avoir violé et tué une jeune femme, qu'il avait attirée en lui faisant miroiter un emploi, en début de semaine dans le Calvados, a été mis en examen et écroué jeudi, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

Le suspect, décrit comme un marginal sans emploi, a été mis en examen pour "détention et séquestration suivies de mort", et "pour viol et meurtre avec circonstance aggravante", a-t-on appris de même source. L'homme, incarcéré à la maison d'arrêt de Caen, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Originaire du sud de la France, il avait déjà été condamné et incarcéré pour "vol, rébellion et violence avec port d'arme", pour des faits commis dans le centre de la France, et était installé dans l'Orne depuis quelques années, selon le parquet de Caen.

Carine, 21 ans, étudiante à Caen, avait été retrouvée mardi violée, tuée et ligotée dans le coffre de sa propre voiture, laissée à l'abandon sur un champ près d'un hameau de la commune de Saint-Vigor-des-Mézerets (Calvados), non loin de Vire. Le suspect avait été interpellé mardi soir dans une commune des environs.

Le substitut du procureur du tribunal de grande instance de Caen, Jean-Pierre Triaulaire, avait indiqué mercredi que l'homme avait "en partie avoué".

Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Caen, l'homme aurait répondu à une petite annonce passée par l'étudiante dans un journal gratuit pour proposer durant l'été ses services de garde d'enfant ou de ménages.

Le meurtrier présumé lui "a tendu un véritable guet-apens", avait expliqué M. Triaulaire. Après lui avoir donné rendez-vous à Saint-Vigor-des-Mézerets, il l'aurait attiré chez lui, en lui expliquant que ses enfants l'y attendaient, selon le substitut.

Le petit ami de Carine, ne la voyant pas rentrer, a alerté les parents de la jeune fille, tandis qu'un agriculteur découvrait le véhicule. Les gendarmes, y ont trouvé le téléphone portable de la victime où ils ont relevé le numéro de téléphone d'un homme, connu des services de police, le suspect qui a été mis en examen.

Les obsèques de la jeune fille sont prévues lundi à Messei (Orne), près de Flers.

14/07/2005

Un couple pervers à Dinant

Privé de sa liberté pour faits de moeurs sur trois enfants

DINANT L'enquête en est encore à ses balbutiements. Mais il semble qu'un nouveau drame de la pédophilie frappe la région dinantaise. Un jeune couple d'Yvoir a été privé de sa liberté, mercredi en fin d'après-midi, par le premier substitut du parquet de Dinant, Vincent Cambier. L'homme et sa compagne sont suspectés de faits de moeurs à l'encontre de trois enfants mineurs habitant dans leur voisinage : deux enfants de 12 ans et un autre de 6 ans. Deux frère et soeur et une petite fille.

Ce sont les parents des enfants qui ont porté plainte auprès de la zone de police Haute-Meuse : les faits seraient récents et qualifiés d'importants.

Les affaires de moeurs sont toujours délicates. Les enfants n'ont pas encore été entendus et le seront prochainement au cours d'une audition vidéofilmée, en présence d'un psychologue.

Selon nos informations, il s'agirait de faits qui dépassent de simples attouchements. On parle à demi-mots de fellation. Le mot de viol au sens juridique du terme est prononcé dans la mesure où il s'agirait alors d'actes de pénétration à caractère sexuel par un orifice de quelque nature que ce soit. Les enfants n'auraient toutefois pas été brutalisés.

Les deux auteurs des faits sont une jeune femme de 24 ans et un homme d'une vingtaine d'années. Il semblerait que le couple vivrait dans un contexte assez marginal. Et la dame serait peut-être perturbée. Tant l'homme que la femme sont suspectés. Tous deux devraient être présentés ce matin devant le juge d'instruction Pierre Hanin, à qui reviendra le pouvoir de les placer ou non sous mandat d'arrêt. A.-F. So

13 juillet 2005

Un violeur accepte d'être castré

COVINGTON, Louisiane (AP) - Un Américain de 42 ans a accepté de se faire castrer afin d'éviter de finir ses jours en prison pour le viol en 1999 de deux adolescentes, deux soeurs âgées de 11 et 13 ans.

Keith Raymond Fremin passera donc 25 ans derrière les barreaux sans possibilité de libération anticipée mais le juge Donald Fendlason du tribunal de Covington, en Louisiane, a prévenu mardi soir que la réduction de peine serait révoquée si le condamné n'était pas opéré d'ici au 18 août.

Les victimes, aujourd'hui âgées de 17 et 19 ans, ont accepté cet accord. AP

11.07.2005

Procès de l'ex-syndic de Rougemont accusé de viol: huis clos

YVERDON VD - Le procès de l'ancien syndic de Rougemont s'est ouvert à huis-clos devant le tribunal correctionnel d'Yverdon-les-Bains (VD). Le notable comparaît pour des viols répétés sur ses filles et pour une sordide agression sur une fillette de dix ans.

A la demande des victimes, le procès se tient sans public ni médias. Le huis-clos sera toutefois levé pour les plaidoiries mercredi et pour le jugement qui tombera ultérieurement.

11.07.05

Procès d'Angers: Les plaidoiries de la défense plus rapides que prévu

es plaidoiries des avocats de la défense des 65 accusés du procès de pédophilie d'Angers ont repris lundi après-midi, avançant à un rythme plus rapide que prévu qui devrait permettre aux jurés de commencer à délibérer dès le 18 juillet, a-t-on appris de source judiciaire.

Après une première semaine de plaidoiries, 35 accusés sur 65 ont été défendus, soit 7 de plus que prévu dans le calendrier élaboré par le barreau, a expliqué Hervé Lollic, magistrat chargé des relations presse pour le procès d'Angers.

Me Gilles Pedron a notamment plaidé dans l'après-midi pour son client Philippe V., père de Franck V., l'un des principaux accusés. A près de 60 ans, Philippe V. s'est reconnu "coupable d'une partie des faits" et notamment des viols et agressions sexuelles sur sa petite fille Marine.

"Ce n'est pas un père et un grand-père acceptable, mais ce n'est pas le cynique décrit par l'accusation", a expliqué lundi l'avocat, demandant qu'il soit "justement condamné".

Trente ans de réclusion, avec une période de sûreté des deux tiers, ont été requis contre Philippe V., déjà condamné pour viol sur son propre fils Franck, en 1991. "C'est le condamner à mourir en détention", a estimé Me Pedron, demandant "une peine plus légère".

Un peu plus tôt lundi, Me Monika Pasquini avait plaidé pour Moïse C., 59 ans, accusé de viols et agressions sexuelles sur trois mineurs.

Evoquant un homme "difficile à cerner", "qui n'a pas été abandonné par sa mère et qui n'est pas éleveur dans le Kentucky", comme il l'avait affirmé au cours du procès, elle a expliqué qu'il était "un véritable mythomane car il ne se supporte pas tel qu'il est".

Son client a "deux visages", a-t-elle estimé: "il regarde +La petite maison dans la prairie+, car cela représente son rêve d'une vraie famille", mais "il a aussi des conduites sexuelles déviantes" et a déjà été condamné à deux reprises pour des viols et agressions sexuelles sur mineurs.

Me Pasquini a demandé "la peine la plus juste". L'avocat général Ivan Auriel a requis contre lui 20 ans de réclusion, estimant qu'il était "l'un de ces monstres qui vont hanter la nuit des victimes". "C'est un des rares à être considérés par les experts comme un pédophile exclusif" (attirés uniquement par les enfants ndlr), a souligné M. Auriel.

Les plaidoiries des avocats de trois autres figures de ce procès, Patricia V., Didier R. et Eric J., devraient être prononcées en fin de semaine.

Les jurés délibéreront ensuite dans l'enceinte de l'Ecole supérieure et d'application du génie d'Angers. Le verdict est attendu vers le 26 juillet.

08.07.05

La Cour de cassation annule un verdict de cour d'assises pour viol

a Cour de cassation a annulé le verdict de culpabilité qui avait été rendu en 1999 à l'encontre de Michel Quesne pour des viols commis sur sa fille par la cour d'assises de la Sarthe, dans un arrêt publié vendredi.

Le 21 mars 1994, Christelle Quesne, dernière enfant d'une fratrie de cinq, déposait plainte au commissariat de police du Mans contre son père Michel, agriculteur dans l'Orne, aujourd'hui âgé de 64 ans, pour des viols commis entre 1980 et 1993.

Le renvoi en cour d'assises avait été décidé par la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Angers, malgré une ordonnance de non-lieu prononcée le 31 août 1998 par le magistrat instructeur, contre laquelle la plaignante avait fait appel.

En mai 1999, Michel Quesne a été reconnu coupable de viols par ascendant légitime et condamné à 16 ans de réclusion criminelle.

Du fait de l'arrêt de la Cour de cassation, cette condamnation est annulée, une décision que cette instance prend très rarement en matière de crime.

M. Quesne devra donc être rejugé et c'est la cour d'assises de Maine-et-Loire qui a été désignée pour ce nouveau procès.

Son premier pourvoi contre le verdict de 1999 avait été rejeté par la Cour de cassation le 23 février 2000. Mais la haute juridiction française a été sanctionnée, le 1er avril 2004, par la Cour européenne des droits de l'Homme, pour n'avoir pas respecté dans cette décision de rejet les règles établies par la Convention européenne des droits de l'Homme.

Vendredi dernier, la Cour de cassation réunie en assemblée plénière sous la présidence de Guy Canivet a donc examiné un nouveau pourvoi de Michel Quesne, l'avocat général se prononçant pour la confirmation du verdict de la cour d'assises.

La Cour ne l'a pas suivi et a cassé le verdict, la cour d'assises ayant mal formulé une des questions à laquelle devait répondre le jury.

Selon le code pénal, une pénétration sexuelle ne constitue un viol que s'il a été commis par violence, contrainte ou surprise. Or, une des questions, à laquelle la cour d'assises et le jury ont répondu affirmativement, "ne mentionne pas que l'acte de pénétration sexuelle ait été commis par violence, contrainte ou surprise", souligne l'arrêt de la Cour.

L'un des avocats de M. Quesne, Me Philippe Meilhac, a indiqué à l'issue du délibéré qu'il allait très rapidement effectuer une demande de mise en liberté pour son client.

05/07/2005

Un évadé de Forest en Allemagne

Arrêté pour viol, proxénétisme, association de malfaiteurs et traite d'êtres humains, il s'était évadé acrobatiquement

FOREST Le 29 mars 2000, un détenu était parvenu à s'évader sans violence de la prison de Forest. Deux ans plus tard, ce détenu, Miklovan Aliu, était condamné par défaut à huit ans ferme en correctionnelle à Bruxelles: les faits qui lui étaient reprochés n'étaient pas de nature à attendrir le tribunal.

L'éducation par la torture

Il ne se contentait pas de faire venir des prostituées: il les violait, du moins certaines d'entre elles. A l'époque, l'Albanais de Sier - localité où il est né le 18 février 2000 - était soupçonné d'avoir dressé par la force et la torture des filles dont certaines n'avaient même pas dix-huit ans.

C'est un dossier que la police fédérale ne pouvait pas ne pas poursuivre. Il lui a fallu cinq ans mais nous apprenons que le seul évadé de l'an 2000 de la prison de Forest vient de se faire coincer en Bavière, dans une localité d'Allemagne sur la route de Salzbourg en Autriche: Rosenheim. Trop heureux, le parquet de Bruxelles a entrepris les démarches qui ont abouti à l'extradition: Miklovan Aliu, 25 ans, est de retour à la prison de Forest d'où il n'est plus question qu'il réussisse à s'échapper comme il y a cinq ans. Aliu avait été arrêté en janvier 2000.

La police fédérale enquêtait sur un vaste trafic d'êtres humains. Les victimes, des Albanaises, étaient placées dans des bars du quartier de la gare du Nord. Elles n'avaient pas le choix. Le juge Coumans avait notamment inculpé Aliu de viols.

Le 23 janvier 2002, le tribunal correctionnel de Bruxelles condamnait l'Albanais à la peine quasi maximale: huit ans ferme.

Evasion acrobatique

Son évasion, le 29 mars 2000, demeure très mystérieuse. Miklovan Aliu pourra d'ailleurs peut-être fournir des explications.

Du personnel de la prison de Forest s'en était déjà rendu compte vers 8 h 40 du matin mais après on ne sait quel malentendu, aucun responsable ne s'en était vraiment inquiété avant midi trente. Là, subitement, ce fut l'alerte générale. On coupa l'avenue Albert.

On fit appel à des chiens pisteurs qui n'arrivèrent d'ailleurs pas sur place avant 13 h 30. On sait que l'Albanais travaillait à la buanderie et qu'il aurait filé via la chapelle de la prison et quelques acrobaties.

Son arrestation en Allemagne est d'autant plus belle qu'elle était inespérée, après tant d'années.

4 juillet 2005 21:51

Prison à vie pour un adolescent anglais qui avait violé sa prof

LONDRES - Un adolescent britannique de 16 ans a été condamné à la prison à vie pour le viol de sa professeure, à l'issue des cours, dans une école londonienne. Le jeune homme était âgé de 15 ans lors des faits.

Le viol avait eu lieu dans une des classes de l'école pour garçons de Westminster, dans le centre de Londres, à l'issue des cours. La jeune femme, âgée de 28 ans, n'enseignait dans cet établissement que depuis la veille du drame.

Grand - près d'1,80 m - et costaud, l'élève avait violé la jeune femme malgré sa résistance. Le visage en sang, la jeune femme n'avait d'ailleurs pas été reconnue par ses collègues lorsqu'elle avait réussi à échapper à son agresseur, après un long calvaire, pour se réfugier dans le bureau du proviseur.

L'adolescent, qui n'a pas cessé de menacer sa victime de la tuer si elle criait et appelait à l'aide, a été qualifié par un psychologue de "jeune homme potentiellement dangereux présentant actuellement un risque élevé de violence sexuelle".

Dès le verdict du tribunal londonien lundi, l'enseignante a fait savoir qu'elle envisageait de poursuivre l'école pour n'avoir pris aucune mesure alors que le jeune homme avait déjà été visé dans le cadre de plusieurs enquêtes judiciaires.

Au moment du viol pour lequel il a été condamné, l'adolescent était en liberté sous caution après avoir été arrêté en possession d'un couteau, quelques mois auparavant, en mai 2004. Et le tribunal a également appris qu'il avait déjà été entendu par la police pour avoir agressé un de ses camarades de classe à coups de poing.

Mais surtout, il avait déjà été interrogé à plusieurs reprises pour des agressions de type sexuel. En mars 2004, il avait été interpellé après la plainte d'une jeune fille qu'il aurait menacée dans une gare, mais aucune poursuite n'avait finalement été engagée.

En avril 2004, il avait été accusé de tentative de viol sur une jeune femme d'une vingtaine d'années, à Kennington, dans le sud de Londres. L'affaire n'avait pas non plus pas abouti devant la justice.

Une autre jeune femme avait été victime d'une tentative de viol, déjà à l'école pour garçons de Westminster, en juin 2004. Mais l'adolescent n'avait pas été visé directement dans cette affaire, qui n'avait pas non plus abouti devant la justice.

vendredi 01 juillet 2005

Francisco Arce Montes veut faire appel dans l'affaire Dickinson

LONDRES - L'Espagnol Francisco Arce Montes, condamné cette semaine en appel à 30 ans de prison pour le viol et le meurtre en 1996 d'une collégienne britannique, Caroline Dickinson, cherche à faire une nouvelle fois appel de sa condamnation, fait savoir sa famille.

L'ancien chauffeur de camion, âgé de 55 ans, veut déposer un recours auprès de la Cour suprême. Mardi, un premier recours avait été rejeté par la cour d'assises des Côtes d'Armor.

Arce Montes a été jugé coupable, en juin 2004, du viol et du meurtre de l'adolescente de 13 ans dans une auberge de jeunesse en Bretagne, lors d'un voyage scolaire.

Lors de son procès en appel, l'Espagnol a reconnu l'avoir agressée sexuellement mais a assuré n'avoir pas eu l'intention de tuer Dickinson. La cour d'assises des Côtes d'Armor l'a condamné à 30 ans de réclusion criminelle assortis d'une période de sûreté de 20 ans.

La famille de la jeune fille a critiqué le système judiciaire français auquel elle reproche d'avoir permis à Montes de faire appel une première fois de sa condamnation malgré l'absence de nouvelles preuves.

"Nous avons été informés des derniers développements avant notre départ de France, mais d'après ce que nous savons Montes a juste fait connaître son intention de faire appel", indique la famille Dickinson dans un communiqué.

"Il lui reste encore trois semaines pour exposer les motifs de sa demande d'appel, et jusqu'à ce que nous les connaissions nous ne pouvons faire aucun autre commentaire."

Arce Montes a été arrêté aux Etats-Unis en mars 2001 pour une agression sexuelle dans un hôtel de Miami, puis extradé vers la France pour être jugé.

Il a été confondu par son empreinte génétique

30.06.05

Procès d'Angers : début des réquisitoires

es peines maximales – soit vingt et dix-huit ans de réclusion criminelle, assorties d'une peine de sûreté des deux tiers – ont été requises, jeudi 30 juin, à Angers contre Franck et Patricia V., considérés comme deux organisateurs-clés d'un cercle de prostitution enfantine, lors du plus grand procès pour pédophilie jamais organisé en France. Depuis le 3 mars, soixante-cinq accusés comparaissent pour des faits de prostitution, viols et agressions sexuelles, ainsi que d'autres types de délits sur quarante-cinq enfants, âgés de quelques mois à 12 ans au moment des faits, entre janvier 1999 et février 2002.

L'avocat général Ivan Auriel, qui avait qualifié, mercredi 29 juin, Franck et Patricia de "couple Thénardier", a également demandé qu'ils soient déchus de leur autorité parentale sur leurs trois enfants figurant parmi les quarante-cinq victimes. En plus d'une interdiction de leurs droits civiques et civils pendant dix ans, il a exigé à leur encontre un suivi socio-judiciaire d'une durée similaire à l'issue de leur peine. "Franck V. fait partie de ces hommes qui doivent être écartés pendant longtemps de notre société pour qu'ils prennent conscience de leurs gestes", a estimé M. Auriel. Toute circonstance atténuante, notamment le fait d'avoir été violé par son propre père dans sa jeunesse, a été écartée. Visant Patricia V., l'avocat général a mis en exergue, mercredi, dans ce dossier "la terrible réalité des mères incestueuses, proxénètes, indifférentes aux cris de leurs enfants".

"ELLE A VU, ELLE A SU ET ELLE N'A RIEN DIT."

Trente ans de réclusion, avec une peine de sûreté des deux tiers, ont également été requis contre le père de Franck V, Philippe, également au cœur du réseau et déjà condamné pour viol en 1991. Parmi les autres accusés, une peine d'un an d'emprisonnement dont six mois avec sursis a été requise contre Karine, l'assistante sociale poursuivie pour "non dénonciation d'atteintes sexuelles" commises sur ses deux filles. L'accusée a déjà fait 6 mois et 10 jours de détention provisoire en 2002. Elle a toujours nié avoir eu connaissance des sévices qu'auraient subi ses enfants.

"Elle a vu, elle a su et elle n'a rien dit. Tout est dans l'esquive chez Mme R.", a au contraire fait valoir jeudi l'avocat général Philippe Toccanier, lors de son réquisitoire. Karine est l'un des très rares accusés qui ait effectué des études supérieures. La quasi-totalité des autres sont dotés d'une intelligence largement inférieure à la moyenne, voire pour certains proche de la "débilité légère" selon les experts.

Le magistrat a par ailleurs requis 18 ans de réclusion dont 12 de sûreté contre Rémy D., qui a nié en bloc toute implication, et 12 ans contre son épouse Martine, l'une des femmes à avoir fait des aveux, fussent-ils partiels, à l'audience. Le ministère public a aussi demandé 15 ans de réclusion, dont 10 de sûreté, ainsi qu'une injonction de soins pour le mari de Karine, Georges, qui avait lui-même demandé une castration chimique. Le réquisitoire, qui a débuté mercredi, doit s'achever vendredi soir. Les plaidoiries des quelque 50 avocats de la défense doivent débuter vendredi et le verdict n'est pas attendu avant le 25 juillet.

30.06.2005

Un Américain condamné à mort pour l'assassinat de ses neuf enfants

SAN FRANCISCO - Un Américain jugé pour l'assassinat de ses neuf enfants a été condamné à mort mercredi par un jury populaire de Fresno, en Californie. Les victimes, âgées de un à 25 ans, avaient été tuées d'une balle dans la tête le 12 mars 2004.

Les jurés ont décidé que Marcus Wesson, 58 ans, devait être exécuté après l'avoir reconnu coupable de chacun des neuf chefs d'inculpation pour assassinat. Il a aussi été jugé coupable de 14 chefs d'inculpation pour viol et abus sexuels sur mineur, dont trois sur ses filles et quatre sur ses nièces.

Les corps des victimes avaient été retrouvés empilés dans une pièce de la maison familiale à Fresno. Lors du procès, qui a duré trois mois, les jurés ont eu un aperçu du monde dans lequel ce patriarche tyrannique faisait vivre sa famille, entre polygamie, inceste et interprétation personnelle de la Bible.

28.06.05

Viol tribal de 2002: les violeurs acquittés en mars de nouveau arrêtés

a Cour suprême du Pakistan a ordonné mardi l'arrestation de cinq hommes condamnés à mort en 2002 pour un viol collectif commis sur l'ordre d'un conseil tribal, mais acquittés en mars dernier par un tribunal régional.

"Je suis très heureuse. Je me sens parfaitement satisfaite", a affirmé la victime du viol collectif, Mukhtaran Mai, 33 ans, en embrassant les militants des droits de l'Homme qui l'ont soutenue depuis trois ans.

Condamnés à mort pour le viol collectif de Mukhtaran Mai commis en juin 2002 sur les instructions d'un conseil tribal de son village de Meerwala, dans le sud de la province du Pendjab, les cinq hommes avaient été acquittés en mars, soulevant une vague de condamnations internationales.

Devant le tollé provoqué par la relaxe par la Haute cour de Lahore, les accusés avaient de nouveau été arrêtés en mars, pour trois mois, dans l'attente de la prise en charge du procès par la Cour suprême.

Ils avaient de nouveau été libérés fin juin, tandis que Mukhtaran Mai se voyait privée de passeport et interdite de quitter le Pakistan, alors qu'elle avait été invitée par des organisations de défense des droits de l'Homme à aller raconter son expérience aux Etats-Unis.

La Cour suprême a ordonné l'arrestation des cinq hommes, sans possibilité de libération sous caution, a annoncé mardi son président Iftikhar Chaudhry, au deuxième jour de ce procès qui pourrait durer plusieurs semaines.

Peu avant, l'avocat général de la Cour suprême, Makhdoom Ali Khan, avait demandé au tribunal l'arrestation des cinq hommes.

"Le viol est une menace contre la société. Dans l'attente d'un verdict sur les acquittements, les accusés devraient être arrêtés jusqu'à l'issue des auditions", avait affirmé l'avocat général.

28.06.2005

Affaire Dickinson en France: 30 ans de réclusion pour le meurtrier

PARIS - La justice française a confirmé en appel la condamnation à 30 ans de réclusion de l'Espagnol Francisco Arce Montes, 55 ans, pour le meurtre et le viol de l'adolescente britannique Caroline Dickinson en 1996. Cette affaire avait suscité beaucoup d'émotion.

Les jurés et les magistrats de la cour d'assises de Saint-Brieuc n'ont pas suivi les réquisitions de l'avocat général, qui avait demandé la réclusion à perpétuité assortie de 25 ans de sûreté, soit une peine plus lourde que celle prononcée lors du premier procès.

Caroline Dickinson, 13 ans, avait été retrouvée morte étouffée et violée dans la chambre qu'elle partageait avec quatre autres camarades à l'auberge de jeunesse de Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine), le 18 juillet 1996. Le meurtrier avait alors été confondu par des tests ADN, une technique qui dans cette affaire a été utilisée à grande échelle pour la première fois en France.

28.06.05

Johnny Hallyday ne sera pas mis en examen selon le procureur Montgolfier

e procureur de la République Eric de Montgolfier a indiqué mardi à l'AFP, à l'issue de l'audition du Johnny Hallyday au sujet d'un viol présumé en 2001 à Cannes, qu'il "ne (voyait) pas dans cette audition d'élément légitimant qu'on passe du statut de témoin assisté à celui de mis en examen".

L'audition a été "plutôt positive pour la défense", a estimé le procureur de la République de Nice, estimant qu'"il y a du flou, mais pas de preuves".

"A l'issue de cette audition, je ne vois pas d'élément légitimant qu'on passe du statut de témoin assisté à celui de mis en examen, sauf à découvrir dans le dossier des élements nouveau nécessitant des réquisitions supplétives".

"Avant un éventuel non-lieu, il faudrait un avis de fin d'information judiciaire, que je n'ai pas reçu à ce jour, avant que le dossier me soit communiqué", a précisé le procureur.

28.06.2005

Sofia Loren furieuse d'être l'image d'une campagne contre le viol

ROME - L'actrice italienne Sofia Loren, 70 ans, a exigé lundi l'arrêt d'une campagne d'affichage politique lancée en utilisant son image pour dénoncer les violences sexuelles. L'action a été lancée à la suite d'une série de viols commis par des immigrés.

Depuis plusieurs jours, des affiches du parti Alliance nationale (droite néofasciste) sont placardées sur les murs de Rome et reproduisent une image en noir et blanc tirée du film "La Ciociara" dans laquelle Sofia Loren est victime d'un viol commis par des soldats marocains pendant la campagne de libération de l'Italie à la fin de la seconde guerre mondiale.

L'actrice a demandé à son avocat de faire cesser cette campagne et a fait savoir que, dans le cas contraire, elle envisageait une action en justice.

"Sofia Loren condamne les délits sexuels et considère qu'ils doivent être combattus par les instruments prévus par la loi", mais "elle juge qu'elle n'a pas à prêter son image à un parti politique, d'autant que l'autorisation de l'utiliser ne lui a pas été demandée", a précisé son avocat.

Une série de viols commis ces dernières semaines à Bologne et à Milan par des ressortissants marocains et roumains en situation irrégulière a déclenché une vague de sentiments xénophobes en Italie.

28.06.05

Affaire Dickinson: 30 ans de réclusion dont 20 de sûreté pour Arce Montes

a cour d'assises des Côtes-d'Armor a confirmé mardi en appel la condamnation à 30 ans de réclusion dont 20 de sûreté de l'Espagnol Francisco Arce Montes, 55 ans, pour le meurtre et le viol de l'adolescente britannique Caroline Dickinson, 13 ans, en juillet 1996.

Les jurés et les magistrats de Saint-Brieuc n'ont pas suivi les réquisitions de l'avocat général, qui avait demandé lundi la réclusion à perpétuité assortie de 25 ans de sûreté, soit une peine plus lourde que celle exigée lors du premier procès.

Caroline Dickinson avait été retrouvée morte étouffée et violée dans la chambre qu'elle partageait avec quatre autres camarades à l'auberge de jeunesse de Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine), le 18 juillet 1996.

Le 14 juin 2004, la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine avait infligé à Arce Montes 30 ans de réclusion criminelle, assortie de la sûreté aux deux tiers.

Au début de ce second procès, l'Espagnol a déclaré avoir fait appel pour s'expliquer et dire la vérité à la famille de Caroline, après avoir semblé absent en première instance. Il reconnaît le viol de l'adolescente mais affirme n'avoir jamais voulu la tuer.

15h34

Johnny Hallyday à Nice pour un interrogatoire dans l'affaire de viol présumé

e chanteur Johnny Hallyday, accusé de viol à Cannes en 2001 par une hôtesse qui travaillait sur un yacht, est arrivé au palais de justice de Nice mardi peu avant 15H00 pour un interrogatoire, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des sources judiciaires avaient indiqué lundi que l'audition par les juges d'instruction, initialement prévue mardi à 8h00, était reportée à la demande du chanteur, à une date et une heure qu'elles n'avaient pas précisées.

Le chanteur est finalement arrivé au palais de justice vers 15H00, dans une Mercedes grise, accompagné de son avocat Me Gilles-Jean Portejoie et de gardes du corps. Il est entré dans le palais de justice par une porte dérobée.

Dans une lettre aux deux juges d'instruction Philippe Dorcet et Michèle Lys-Schaal diffusée par son avocat, il avait affirmé être "assailli par les médias" concernant "ce rendez-vous judiciaire". Il avait "constaté donc une nouvelle fois (...) que le secret de l'information (...) ne pourra être respecté".

"Mais je n'en peux plus et je veux vous le faire savoir", poursuivait Johnny Hallyday. "Qu'ai je donc fait, à vrai dire, pour mériter une troisième humiliation publique ?", demandait-t-il encore dans cette lettre.

Le chanteur a déjà été entendu une fois par les magistrats qui ont également organisé une confrontation avec son accusatrice Marie-Christine Vo.

Le parquet de Nice a ouvert le 3 mars 2003 une information judiciaire contre X pour "viol, menaces sous conditions et appels téléphoniques malveillants".

28/06/2005
Fourniret refuse de collaborer

Le tueur en série présumé Michel Fourniret a refusé mardi matin de collaborer à la reconstitution du viol et du meurtre en mai 2000 de Céline Saison, l’une de ses victimes françaises, ont annoncé les autorités judiciaires françaises et belges.

La reconstitution s’est déroulée à proximité des locaux de la police de Gedinne, en présence de ses avocats et de la famille de la jeune fille, a indiqué le procureur de Dinant, Arnoud d’Aspremont Lynden, au cours d’une conférence de presse.

Michel Fourniret, un Français de 63 ans, a été amené de Bruxelles où il est détenu à bord d’une Mercedes blindée vers 10H00, mais il a «refusé toute participation à la reconstitution, car il estime que l’heure n’est pas venue », a précisé M. d’Aspremont.

La camionnette blanche dont s’était servi Fourniret pour enlever Céline Saison, une étudiante de 18 ans, le 16 mai 2000 à sa sortie du lycée de Charleville-Mézières, a été amenée à Gedinne.

Pour des raisons pratiques, la reconstitution s’est faite en Belgique, même si les faits principaux dans ce meurtres se sont déroulés en France, a expliqué le magistrat.

Lors d’aveux «très précis, presque cliniques » passés en juillet 2004, Michel Fourniret avait expliqué avoir violé et étranglé Céline Saison dans sa camionnette garée dans un chemin isolé, quelque part entre Charleville et Gedinne, a précisé le procureur de Charleville-Mézières, Francis Nachbar, présent à Gedinne.

La reconstitution, au cours de laquelle un enquêteur belge a joué le rôle de Fourniret, a «permis de corroborer » ce qu’il avait dit l’an dernier, a précisé M. Nachbar. «Il n’y a plus de zones d’ombre ».

Le meurtre de Céline Saison est resté inexpliqué jusqu’en juin 2004, lorsque l’épouse de Fourniret, Monique Olivier, a révélé aux enquêteurs de Dinant le passé de tueur en série de son mari, qui avait été arrêté un an plus tôt en Belgique pour l’enlèvement d’une jeune fille de 13 ans en Belgique.

En raison de son absence de collaboration, Michel Fourniret devait être renvoyé à la mi-journée à Bruxelles. Il ne devait donc pas participer à la seconde partie de la reconstitution dans l’après-midi dans le bois de Sugny, toujours du côté belge de la frontière, où le corps de Céline Saison avait été retrouvé le 22 juillet 2000.

Mercredi, Michel Fourniret devrait cependant être ramené à Gedinne pour la reconstitution du meurtre de Mananya Thumpong, une Française de 16 ans qu’il a avoué avoir enlevée le 5 mai 2001 à Sedan (nord-est de la France). Son corps décomposé a été retrouvé à Nollevaux, toujours du côté belge de la frontière

28.06.05

L'affaire Johnny Hallyday tourne à l'avantage du chanteur

ohnny Hallyday, accusé de viol par une hôtesse sur un yacht à Cannes en 2001, a été entendu mardi une nouvelle fois par des juges d'instruction niçois comme témoin assisté et le dossier semble tourner à l'avantage du chanteur, selon le procureur de la République.

L'interrogatoire, initialement prévu à 8h00, avait été repoussé à la demande du chanteur, arrivé à bord d'une Mercedes grise peu avant 15h au palais de justice de Nice. Il en est reparti peu après 16h30 visiblement décontracté, pour une conférence de presse à l'aéroport de Cannes-Mandelieu.

Le procureur de Nice Eric de Montgolfier a indiqué à l'AFP qu'il "ne (voyait) pas dans cette audition d'élément légitimant qu'on passe du statut de témoin assisté à celui de mis en examen".

L'audition a été "plutôt positive pour la défense", a estimé le procureur soulignant: "il y a du flou, mais pas de preuves."

"Aujourd'hui la procédure se termine. Je ne vois pas très bien ce qu'on peut faire de plus", a déclaré pour sa part Me Gilles-Jean Portejoie, avocat du chanteur.

"Le procureur m'a demandé si cette fois-là ou une autre fois, j'avais eu un rapport sexuel avec Mlle (Marie-Christine) Vo. Je lui ai répondu que sur mon honneur, je n'ai jamais eu de rapport sexuel avec cette personne", a déclaré le chanteur à la presse.

"Je pense qu'il y a complot contre moi," a ajouté le chanteur. "On n'a rien à me reprocher jusqu'à maintenant, à part un oubli d'horaire. C'est pas grand chose quand même"!

Johnny Hallyday, costume clair et chemise bleue, qui commence à tourner un film intitulé "Jean-Philippe" avec Fabrice Lucchini mercredi en région parisienne, a laissé percer son exaspération: "Ca fait quatre ans que ça traîne. Michael Jackson a été inculpé après le début de mon histoire et il est déjà acquitté dans une affaire beaucoup plus grave", a déclaré Johnny Hallyday en évoquant l'acquittement de la vedette américaine, le 13 juin, après quatre mois de procès pour attouchements sexuels sur mineurs.

"Ca fait quatre ans que je vis ce cauchemar et j'en ai ras-le-bol. Ce qui est le plus dur à gérer, c'est la famille, ma femme, ma fille Laura qui est fragile, mon fils qui me demande quand tout ça va finir, ma pauvre maman que j'ai mis dans un endroit médicalisé et qui pleure", a déclaré le chanteur.

"Je ne veux pas qu'on salisse mon honneur", a-t-il encore lancé avant d'embarquer dans son jet privé.

"Le dossier n'est pas terminé. Il subsiste des zones d'ombres. Si un non lieu devait être rendu, ce serait un non-lieu par défaut, lié aux difficultés d'apporter des preuves judiciaires de faits réels", a souligné David Rebibou, un avocat de Marie-Christine Vo, l'hôtesse qui accuse Johnny de viol.

Le parquet de Nice a ouvert le 3 mars 2003 une information judiciaire contre X pour "viol, menaces sous conditions et appels téléphoniques malveillants".

Le chanteur a déjà été entendu une fois en novembre 2003 par les magistrats qui ont également organisé une confrontation avec son accusatrice en mars 2004.

L'instruction, suspendue puis réouverte en mars 2005, a été marquée par plusieurs rebondissements.

Mme Vo a reconnu avoir demandé à deux médecins - tous deux mis en examen pour "faux" - d'antidater des documents médicaux afin d'étayer ses accusations de viol.

Deux marins présents à bord de l'"Irina" dans la nuit du 28 au 29 avril 2001 durant laquelle se serait déroulé le viol présumé, ont été mis en examen le 10 mars 2005 pour faux témoignages. Placés sur écoutes, les deux hommes s'étaient concertés pour accorder leurs déclarations et passer sous silence des avances verbales que le chanteur aurait faites à l'hôtesse.

27.06.05

Affaire Johnny Hallyday: report d'une audition judiciaire du chanteur

ne audition de Johnny Hallyday, initialement prévue mardi dans l'affaire du viol présumé commis sur un yacht à Cannes en 2001 dont l'accuse une hôtesse, a été reportée à la demande du chanteur, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

La date de l' audition n'a pas été précisée.

Le chanteur a affirmé être "assailli par les médias" concernant "ce rendez-vous judiciaire", initialement fixé à mardi. Il "constate donc une nouvelle fois (...) que le secret de l'information (...) ne pourra être respecté", écrit-il dans une lettre aux deux juges d'instruction chargés du dossier, Philippe Dorcet et Michèle Lys-Schaal, diffusée par son avocat Me Gilles-Jean Portejoie.

"Mais je n'en peux plus et je veux vous le faire savoir", poursuit Johnny Hallyday. "Qu'ai je donc fait à vrai dire pour mériter une troisième humiliation publique?", demande-t-il encore dans le courrier.

Le chanteur a déjà été entendu une fois par les magistrats qui ont également organisé une confrontation avec son accusatrice Marie-Christine Vo.

Johnny Hallyday réaffirme son innocence ajoutant: "je ne peux me souvenir de tous mes faits et gestes concernant mon passage à Cannes il y a plus de 4 ans. Le contraire serait d'ailleurs suspect puisque rien de particulier n'avait marqué mon séjour". Le chanteur ajoute être "convaincu d'avoir été victime d'une machination ourdie par la partie civile avec le concours actif de complices locaux". Il en veut pour preuve une procédure pour faux et usage de faux instruite à Nice contre l'ex-hôtesse.

Mme Vo a reconnu avoir demandé à deux médecins - tous deux mis en examen pour "faux" - d'antidater des documents médicaux afin d'étayer ses accusations de viol.

Le parquet de Nice avait ouvert le 3 mars 2003 une information judiciaire contre X pour "viol, menaces sous conditions et appels téléphoniques malveillants".

lundi 27 juin 2005

Sénégal : condamnation du Père Lefort des Ylouses pour pédophilie

Le religieux français reconnu coupable d’abus sexuels sur six Sénégalais

Le Père François Lefort des Ylouses a été condamné, vendredi par la cour d’assises des Hauts-de-seine (France), à huit ans de prison et 134 000 euros d’amende pour agressions sexuelles, viols et tentative de corruption de mineurs de moins de 15 ans, actes commis sur six Sénégalais. Un soulagement pour les victimes, qui estiment que leurs souffrances ont enfin été reconnues, dix ans après le début de l’instruction.

La cour d’assises des Hauts-de-Seine a tranché : le Père François Lefort des Ylouses est coupable d’agressions sexuelles, de viols et de tentative de corruption de mineurs de moins de 15 ans sur six Sénégalais. Il est donc condamné à huit ans de prison et 134 000 euros d’amende à titre de dommages et intérêts. Le verdict est tombé vendredi soir, après trois semaines de procès. Un procès marqué par l’émotion des récits des jeunes hommes et le cynisme de certains témoins de la défense.

« Il était couché, nu, il m’a fait déshabiller et danser »

Le religieux français était jugé pour des faits commis entre 1994 et 1995, au Sénégal et en France, sur des adolescents du foyer pour enfants abandonnés de « l’Avenir des enfants » (ADE), basé à Rufisque (Sénégal). Le médecin et écrivain est arrivé à l’ADE en 1994, en tant que représentant de l’association Raoul Follereau, pour soigner les enfants. « Très tôt, il a développé des comportements très suspects parce qu’il s’enfermait dans la chambre numéro 21 du foyer pour soigner des enfants », a expliqué Moussa Gaye, Secrétaire général de ADE, à Panapress. Les soupçons allaient crescendo, jusqu’à ce que, début 1995, les doutes se confirment avec Alioune, qui déclare avoir été violé par le Père Lefort. Ce dernier lui aurait donné 5 000 FCFA pour qu’il garde le silence.

L’accusé de 59 ans, mis en examen en 1995, nie tout ce qu’Alioune raconte, mais aussi ce qui disent les six jeunes hommes, dont les témoignages d’abus sont édifiants. « Il était couché, nu, il m’a fait déshabiller et danser. Il m’a dit que ça l’excitait. Il avait une bouteille d’huile pour me mettre sur le corps », a expliqué par vidéoconférence Kader, incarcéré au Cap-Vert. Des mots qui convainquent l’avocat général, Olivier Auferil, qui estime que l’accusé a le « profil type de l’humanitaire pédophile » et que les déclarations des victimes sont « accablantes et cohérentes », même s’il a noté quelques « variations » dans les propos. Pour lui, « l’authenticité et la sincérité » des dires des plaignants ne fait aucun doute. D’autant plus qu’« après dix ans d’attente, après trois semaines sous les réflexions fielleuses, voire insultantes, de certains témoins, les jeunes ont réitéré et maintenu leurs déclarations ».

« Si l’enfant accepte de l’argent parce qu’il a faim, ce n’est pas un viol »

« Réflexions fielleuses, voire insultantes », c’est le moins que l’on puisse dire. Exemple avec Yves Marguerat, chercheur en sciences sociales témoignant pour la défense : « Les viols des enfants de rue sont assez systématiques, les grands viols les petits, les vendent ensuite aux handicapés, enfin aux déchets de la société (...). Si l’enfant accepte de l’argent parce qu’il a faim, ce n’est pas un viol », a-t-il affirmé avant de rejoindre sa cellule, en France, où il séjourne pour viols d’enfants au Togo. Un témoin, peu crédible, qui au lieu de donner un coup de pouce au Père Lefort l’a sans doute un peu plus enfoncé. « L’ange des bidonvilles » ne s’y est pas trompé et a tenu à se démarquer de ce que Yves Marguerat a argué, soulignant qu’il n’était pas d’accord « avec beaucoup de choses » qu’il a dites.

Ce qui n’a pas sauvé de la sentence le religieux, qui a toujours clamé innocence et se présentait comme un fervent combattant de la pédophilie. D’aucuns considèrent qu’il s’en sort plutôt bien. Il risquait au maximum 20 ans de prison et le réquisitoire de l’avocat général allait de 13 à 15 ans de réclusion. Les avocats du condamné, qui demandaient l’acquittement, étaient déçus du verdict, mais laissent le soin à leur client de faire ou non appel. Il dispose de dix jours s’il compte entamer un recours. Si le condamné décide d’en rester là, « en prenant en compte le jeu des remises de peine automatiques et des bonus accordés aux détenus modèles, le prêtre pourrait se trouver ‘conditionnable’ dans trois ans, environ. Pour peu qu’il suive une psychothérapie en prison et que ses proches se mobilisent pour indemniser les victimes (...) le père Lefort, qui n’avait jamais été détenu au cours des dix années de procédure, peut espérer recouvrer la liberté d’ici à la fin 2008 », explique Le Figaro.

Le Père Lefort dénonce un complot

En attendant, le Père Lefort pense être la victime d’un complot, qui serait monté par les victimes, des réseaux de pédophiles désireux de se venger de lui et de Moussa Sow, l’ancien directeur de l’ADE. Et d’énumérer les différends qui, selon lui, opposaient les deux hommes. « On avait beaucoup de mal à voir les livres de comptes de Moussa. (...) Je me disais que je ne pouvais pas lui faire confiance. (...) En 1995, j’ai appris que le permis de conduire de Moussa n’était pas valable au Sénégal. Je lui ai interdit de prendre la voiture et ça l’a beaucoup vexé. (...) Moussa avait une ‘amie’ qui vivait dans sa chambre. J’ai dit à Moussa : ‘c’est une question d’éducation envers les enfants, cette femme n’est pas ta femme, il faut qu’elle s’en aille’. » Il conclut : « Au moment où nos rapports se sont dégradés, Moussa avait souvent mal à la tête, des séquelles de typhoïde. (...) Je me demande si ça n’aurait pas été intéressant que Moussa voie un psychiatre. »

Côté victimes, on se réjouit. « Même si Lefort avait écopé d’un seul jour de prison, cela nous aurait suffi. Car on nous a traités de menteurs, de prostitués, de comploteurs. Aujourd’hui, avec ce verdict, tous ces clichés sont tombés un à un. Nous avons retrouvé notre honneur et dignité. Maintenant, tout le monde sait que nous ne mentons pas », a lancé Ibrahima G., dont les propos ont été rapportés par Wal Fadjri. Selon ce quotidien sénégalais, les dommages et intérêts devraient être répartis de la façon suivante : « Kader devrait recevoir 32 000 euros, soit un peu plus de 22 millions (de FCFA, ndlr). Maguette va se retrouver avec 25 000 euros, soit 16 millions ainsi qu’Ibrahima G. Quant à Ibrahima D, il doit empocher 20 000 euros, soit un peu plus de 13 millions. Concernant Bara et Ousmane, ils doivent recevoir 3 000 euros chacun, soit près de 2 millions. Les associations Enfant et Partage et Enfant bleu doivent encaisser la somme de 8 000 euros chacune. Tandis que la Voix de l’enfant aura 12 000 euros. »

Cette fin heureuse pour les six Sénégalais pourrait délier des langues en Mauritanie. Philippe Colleu, directeur du programme « Terre des hommes » à Nouakchott, a en effet eu des échos, il y a près de 20 ans, d’abus sexuels commis par le Père Lefort sur des enfants des rues.

14/06/2005

Michael Jackson, entièrement acquitté, est un homme libre

Michael Jackson est un homme libre, après son acquittement lundi de tous les chefs d'inculpation au tribunal de Santa Maria (Californie), notamment ceux d'attouchements sexuels sur mineur.

Au terme de plus de quatre mois de procès, le jury l'a également

de tentative de séquestration et d'avoir servi de l'alcool à un mineur pour abuser de lui. La star, 46 ans, père de trois enfants, risquait plus de 18 ans de prison.

La nouvelle a été accueillie par des cris de joie, des lancers de confettis et de colombes devant le tribunal, où étaient massés de nombreux fans.

Dans la salle d'audience,

n'a pas regardé les jurés pendant la lecture du verdict, restant immobile. Hagard, apparemment abasourdi, il s'est enfin levé pour faire une accolade à son principal avocat, Tom Mesereau.

Deux des frères du chanteur ainsi que leur soeur LaToya, ont étreint la main de leur mère Katherine. Janet, la soeur la plus célèbre de Michael, attendait à l'extérieur.

Vêtu d'un costume noir, d'une chemise blanche et d'une cravate noire, le chanteur était arrivé au tribunal en famille peu avant 13h50 (20h50 GMT). D'épaisses lunettes noires mangeant son visage, il en est ressorti trois quarts d'heure plus tard, le visage fermé et la démarche mécanique, saluant ses fans d'une main levée figée avant de repartir vers son ranch de Neverland.

Le procureur Tom Sneddon n'a pas indiqué s'il ferait appel du jugement, faisant seulement part de sa déception.

M. Mesereau s'est évidemment félicité pour son client. "Justice a été rendue. Cet homme est innocent. Il l'a toujours été", a affirmé le flamboyant avocat à la crinière blanche, sur le site officiel de la star.

Michael Jackson et sa famille sont "soulagés", a déclaré une porte-parole de la famille. L'ex-femme de la star, Debbie Rowe, qui est aussi la mère de deux de ses trois enfants, s'est dite "enchantée".

Mais deux de ses frères ont aussi fait part de leur amertume et de la fatigue de la famille, dénonçant l'acharnement dont a fait preuve selon eux M. Sneddon.

Le jury délibérait depuis le 3 juin. Des centaines de journalistes et de fans assiégeaient le petit tribunal, attendant l'issue du procès avec une impatience et une nervosité croissantes.

Les jurés, huit femmes et quatre hommes, ont expliqué avoir essayé de mettre de côté la célébrité de l'accusé pour le juger comme n'importe quel être humain, lors d'une conférence de presse. "Il nous fallait de meilleures preuves, elles n'étaient tout simplement pas là", a expliqué l'un d'entre eux.

Michael Jackson, qui a toujours clamé son innocence, attendait le verdict à Neverland, situé à une cinquantaine de kilomètres de Santa Maria. C'est dans ce ranch transformé en parc d'attractions qu'il était accusé d'avoir abusé sexuellement d'un garçon de 13 ans en 2003, de lui avoir fait boire de l'alcool pour l'amadouer et d'avoir tenté de séquestrer sa famille.

La défense de Michael Jackson, lequel n'a pas témoigné en personne lors de son procès, s'était attachée à démontrer qu'il était la proie d'une famille d'escrocs professionnels et de l'acharnement du procureur.

Tom Mesereau avait insisté sur la personnalité trouble de la mère de l'accusateur, affirmant que, motivée par le gain, elle avait inventé de toutes pièces les accusations de son fils.

Plusieurs jurés ont dit n'avoir pas apprécié le témoignage de la mère. "Je pense que Michael Jackson a probablement déjà abusé d'enfants", mais "la question de la crédibilité de l'accusateur était posée", a ensuite raconté un des jurés sur CNN. "Ce que l'enfant a dit avait du poids, mais n'a pas pu enlever le doute de mon esprit", a-t-il ajouté

14/06/2005

Affaire Fourniret: de nouvelles fouilles près de Florenville

Les enquêteurs qui travaillent sur le dossier Fourniret s'intéressent au village de Sainte-Cécile (Florenville), situé à une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau de Sedan et de Floing, où le couple Fourniret a commis certaines de ses atrocités, indique mardi "La Libre Belgique" qui affirme que des fouilles y auront lieu dans quelques jours. Un témoignage relatif au milieu des années 90 serait à l'origine de ces nouvelles fouilles qui ne porteraient pas sur un dossier déjà mis à l'instruction. Il s'agirait en fait d'une démarche issue directement du parquet de Dinant.

mardi 14 juin 2005

Football: l'attaquant Robin van Persie arrêté pour viol

AMSTERDAM - Robin van Persie, attaquant néerlandais du club de football londonien d'Arsenal, a été arrêté à Rotterdam à la suite d'une plainte pour viol, rapporte l'agence de presse des Pays-Bas A

13/06/2005

Procès Michael Jackson: le jury est parvenu à un verdict

Le jury du procès de Michael Jackson, jugé pour attouchements sexuels sur mineur, est parvenu lundi à un verdict, a annoncé lundi le tribunal de Santa Maria (Californie, ouest) où le chanteur est arrivé en début d'après-midi pour entendre sa décision.

Quatre gros 4x4 noirs transportant la star et sa famille sont arrivés vers 20H45 GMT. Le chanteur, habillé d'un costume sombre sur une chemise blanche et une cravate, portant des lunettes sombres, était accompagné notamment de son père et de sa mère, visiblement éprouvée.

Un peu plus tôt, un porte-parole du tribunal avait annoncé aux plus de 1.400 journalistes massés à l'extérieur du bâtiment que les jurés s'étaient accordés sur un verdict et que ce dernier serait rendu dans l'heure, après 32 heures et demi de délibérations.

Peu après, quatre 4X4 noirs ont été montrés sortant du ranch Neverland par plusieurs chaînes de télévision américaines qui filment en direct, via des hélicoptères, le cortège se dirigeant vers le tribunal pour entendre le verdict.

A l'annonce qu'un verdict avait été atteint, des dizaines d'admirateurs de la star rassemblées à l'extérieur de l'édifice se sont mis à crier en choeur: "Michael est innocent!", tandis que des forces de police se déployaient pour protéger l'accès au bâtiment

Michael Jackson attendait le verdict depuis le 3 juin à Neverland, à 45 minutes de route de Santa Maria.

Les 12 jurés, huit femmes et quatre hommes, avaient entamé lundi matin leur 2e semaine de délibérations, menées jusqu'ici dans le plus grand secret. Ils auront débattu au total 32 heures et demi sur les 10 chefs d'inculpation qui pèsent sur la star.

Jackson est accusé d'avoir abusé sexuellement d'un mineur de 13 ans dans son ranch de Neverland, de lui avoir fait boire de l'alcool pour arriver à ses fins et d'avoir tenté de séquestrer sa famille pour le faire taire, risque jusqu'à 18 ans de prison s'il est jugé coupable. Le chanteur, âgé de 46 ans, clame son innocence.

La défense du chanteur, lequel n'a pas une fois, au cours de ses quatre mois de procès, pris la parole devant le tribunal, l'a présenté comme la proie d'une famille de professionnels de l'escroquerie et la cible de l'acharnement du procureur Tom Sneddon.

Le procès a commencé le 31 janvier avec la sélection du jury, tandis que les débats proprement dits ont débuté le 28 février.

Les jurés doivent indiquer ce qu'ils pensent à l'unanimité des 10 chefs d'accusation. Pour cela ils ont reçu l'instruction de prendre chaque chef un par un, de tenter de s'accorder, de noter leur verdict sur un papier glissé dans une enveloppe scellée, avant de passer au suivant.

Le viol de Kelly Osbourne

Dernièrement, la fille du très excentrique Ozzy Osbourne confessait s’être déjà fait violer dans des circonstances plutôt inquiétantes. L’agression aurait eu lieu après que la star ait été droguée avec ce qu’on appelle communément la « drogue du viol ».

Qui plus est, Kelly Osbourne souhaiterait mettre en relief ce fléau qui touche beaucoup de femmes. Selon la chanteuse, la drogue du viol n’a pas les mêmes conséquences physiologiques pour chacun. « La situation de chacun est différente. Pour ma part, je ne me souviens de rien du tout », aurait-elle détaillé.

« Ce genre de viol affecte des milliers de jeunes filles laissées complètement K-O. Kelly a cru bon d’étaler au grand jour ce fléau », aurait d’ailleurs confié un proche ami de la star.


Lundi 13 juin 2005

Un ado poursuivi pour avoir diffusé ses ébats

Un garçon de 16 ans devra répondre devant le juge des enfants d’Avignon de « corruption de mineur » et de « captation d’images à caractère pornographique en vue de leur diffusion » pour avoir filmé sur son téléphone portable ses ébats avec une ado de 13 ans, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. La jeune fille s’était présentée à la police d’Avignon affirmant avoir été victime d’un viol, ce qui n’a pas été retenu par la justice. Les ébats filmés du couple auraient eu lieu la semaine passée dans un stade de football ainsi que dans les toilettes publiques d’une grande surface. Le jeune homme aurait ensuite montré les images à ses amis.

Lundi 13 juin 2005

Acquitté après huit mois de détention

Poursuivi pour le viol d’un jeune homme mineur au moment des faits, un homme de 36 ans a été acquitté jeudi par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, après avoir effectué huit mois de détention provisoire. L’avocat général avait requis cinq ans de prison contre l’accusé, connu pour des vols et le port d’arme blanche.

Les déclarations de la victime ont été émaillées de contradictions, a souligné la défense. Il a notamment assuré que son agresseur avait de nombreuses tâches de rousseur, ce qui n’était pas le cas de l’accusé, et qu’il n’avait pas de tatouage, alors que ce dernier en présente de très nombreux. Il n’avait pas non plus fait état d’une longue cicatrice barrant la joue de l’acquitté.

13.06.05

Un généraliste landais renvoyé devant le tribunal pour agression sexuelle

médecin généraliste ostéopathe landais de 42 ans sera jugé le 6 juillet prochain par le tribunal correctionnel de Dax (Landes) pour agression sexuelle d'une dizaine de ses patientes âgées de 20 à 65 ans, a-t-on appris lundi auprès de l'avocate bordelaise des victimes, Me Christine Maze.

Le Dr Joël Raboutet, qui exerçait à Magescq et à l'Herm (Landes), a été condamné en juin à trois ans d'interdiction d'activité par le conseil national de l'Ordre des médecins, une peine identique à celle prononcée un an plus tôt par le conseil régional de l'Ordre des médecins d'Aquitaine.

En mars 2001, une dizaine de ses anciennes patientes avaient porté plainte pour viol auprès de la gendarmerie et devant le conseil départemental de l'Ordre des Landes.

Devant l'instance ordinale, le Dr Raboutet avait invoqué une "incompréhension" de ses patientes lors de séances d'ostéopathie.

Des arguments balayés par le conseil national de l'Ordre qui a indiqué dans sa décision que "les faits et les agissements reprochés à l'intéressé ne sauraient en tout cas être confondus avec les gestes normaux de la médecine."

jeudi 9 juin 2005

La défense de François Lefort s'effondre encore un peu plus

NANTERRE (AP) - La défense de François Lefort, le prêtre-médecin jugé par la cour d'assises des Hauts-de-Seine pour viols sur six mineurs sénégalais, s'est effondrée un peu plus jeudi avec les dépositions des victimes présumées et la tentative de destabilisation de la cour avec un faux témoignage de dernière minute en faveur de l'accusé.

Le mieux est l'ennemi du bien, le comité de soutien de M. Lefort a du l'oublier. A 9h30, ses avocats demandent l'audition d'un témoin de dernière minute. Bénévole du Secours Catholique, elle aide les demandeurs d'asile dans leur démarche administrative à la préfecture de Nanterre, qui jouxte le tribunal.

Elle assure, la main sur le coeur, que l'un des accusateurs du prêtre est venu, se présentant comme guinéen, se renseigner pour obtenir l'asile. Emoi. L'avocat général Olivier Auféril, affirme pourtant avoir vu le jeune homme à l'heure indiquée par le témoin. Tout comme l'un des avocats de la défense qui, gêné, lui demande si elle n'a pas pu se tromper.

Le faux témoin, "membre de coeur" du comité de soutien au prêtre, s'effondre. Tout dégénère lorsque Me Olivier Morice, partie civile, accuse Elisabeth Dufourcq, la soeur de M. Lefort, et ancien secrétaire d'Etat d'Alain Juppé, de tenter d'intimider les victimes présumées.

Cris, suspension. La présidente de la cour, Sabine Foulon, ordonne alors l'expulsion d'une personne du public qui, dit-elle, a menacé plusieurs jurés. Puis, s'adresse à Mme Dufourcq: "Je n'accepterai aucun mot ordurier à l'égard de toutes les parties. Madame, au prochain regard, ce sera l'expulsion".

Mais le plus dur est encore à venir pour la défense avec les auditions des victimes. Ousmane, 26 ans, par le truchement de l'interprète en wolof, dit qu'à l'occasion d'un voyage en France en 1994, le prêtre a voulu le masturber et mime le geste, que la présidente répète plusieurs fois. François Lefort assure avoir voulu faire la morale au jeune homme qui regardait le film érotique de M6. Il a mal compris son geste.

Bara, 24 ans, sapeur-pompier à Dakar, déclare avoir subi les mêmes assauts et les a repoussés. Le prêtre l'accuse de mentir, comme Ousmane.

La défense du père Lefort avait pourtant marqué de petits points en montrant les contradictions dans les dépositions d'Ibrahima. Le jeune homme, vendeur ambulant dans les rues de Dakar qui ne connaît pas son âge, dit avoir été violé une fois par le prêtre. Mais se trompe, au fil de ses dépositions lors de l'instruction, sur le lieu: au foyer de Rufisque (Sénégal), où étaient hébergés les enfants des rues, ou dans le village familial où François Lefort l'avait accompagné pour sa circoncision dont il payait les frais.

Pour Me Jean-Yves Liénard, avocat de l'ecclésiastique, une tel évènement, un viol vers 14 ans, ne s'oublie pas. Les multiples déclarations sont la preuve de l'affabulation.

Si le doute a pu gagner quelques jurés, il s'est effondré avec la déposition de Maguette, 26 ans, terrassier. L'adolescent est sûr de lui. "Il m'a demandé de sucer son sexe. J'ai dit non, j'ai dit que la bouche était faite pour manger", traduit l'interprète. Il détaille par le menu la série de viols dont il a été l'objet de la part du prêtre-médecin, figure de l'engagement humanitaire en Afrique.

Maguette craque lorsque François Lefort assure que l'ancien enfant des rues a certainement vécu ce qu'il vient de raconter, mais pas avec lui. Perdu dans son survêtement trop grand, le jeune homme lui jette: "C'est toi qui m'a fait ça. Tu mens. Tu m'as baisé plusieurs fois". Il s'effondre en pleurs et se rue hors de la salle d'audience suivi par un autre jeune homme également en pleurs.

vendredi 10 juin 2005

le procès du prêtre lefort

«Il est possible que j'aie fait des gestes mal interprétés»

Les témoignages de jeunes Sénégalais, parfois confus, se sont succédé hier.

Ça a commencé par une dame qui se pâme, en parfaite mauvaise foi. ça s'est poursuivi par des explications de texte sur les pratiques pédophiles. ça s'est terminé par des pleurs et des brouhahas. Au quatrième jour du procès de François Lefort, à Nanterre (Hauts-de-Seine), le prêtre-médecin accusé de viols et agressions sexuelles sur mineurs, c'est la fin qu'il faut dire d'abord.

«Pénible». Vers 18 h 30, Maguette, aujourd'hui 26 ans, victime présumée de Lefort, vient témoigner. Raconter son viol. La présidente lui demande des détails. Rien n'est épargné. Ni «l'effet d'avoir un sexe dans la bouche», les odeurs et les saveurs au fond de la gorge. Maguette répond, Maguette explique. Et il dit «c'est un peu pénible pour moi d'en parler». Justement, un peu avant, Olivier Morice, pour la défense, avait raconté la difficulté de venir témoigner ici, «car les relations homosexuelles sont très mal vues au Sénégal». Lefort aussi tirait la morale de ces «mensonges» : «C'est quelque chose de très grave qui va leur rester toute leur vie.»

Mais la présidente insiste. Elle veut bien faire, articulant ­ «pour-que-Maguette-comprenne». «Lefort dit que vous mentez, la seule façon de savoir la vérité, c'est que vous expliquiez les choses.» Maguette raconte et il pleure, les sanglots le submergent. «Je peux pas rester au Sénégal, j'ai honte avec cette histoire, ça me rend triste et stupide, j'insulte tout le monde.» Lefort : «Il a effectivement vécu ces choses, mais pas avec moi.» Maguette fait un pas vers le prêtre : «C'est toi qui m'as fait ça, c'est toi qui m'as baisé.» Un autre plaignant craque. Sort précipitamment de la salle d'audience. Suspension.

Retour au matin. L'audience commence. Lefort se précipite pour pousser sa chaise et éviter qu'une dame, proche de l'évanouissement, ne s'étale par terre. Cette dame, c'est Christine, bénévole du Secours catholique. Elle est venue benoîtement à la barre dire qu'elle avait vu un des accusateurs du père Lefort assis là, sur le banc des parties civiles, demander l'asile à la préfecture. «Qu'il sorte d'ici et qu'il demande l'asile en même temps, cela m'a surprise», a-t-elle répété à la barre. «Est-ce que vous faites partie du comité de soutien de Lefort ?» a demandé Me Olivier Morice, un avocat de la partie civile. «De coeur, oui» a répondu Christine. Morice a parlé de «faux témoignage». Alors la soeur du curé, l'ancienne secrétaire d'Etat à la Recherche sous Juppé, a lancé un «scandaleux!» que tout le monde a entendu. La présidente a suspendu. A prévenu : «C'est inadmissible, au prochain écart, je vous expulserai.» L'avocat général a râlé : «A tous les stades de l'enquête dans ce procès, comme tout au long de l'affaire Lefort, il y a eu des témoins providentiels.» La veille, un membre du comité de soutien avait agressé verbalement un juré. Ambiance.

Restent les témoignages des trois autres plaignants. Qui racontent la chambre du prêtre à Neuilly où, pour Ousmane, partie civile, «il y avait le choix entre le lit dans le bureau ou le matelas dans la chambre», les films érotiques sur M6, les encouragements à la masturbation. Suivent les explications du curé sur les difficultés de compréhension des enfants. Un coup, pour Lefort, c'est : «Il ne parlait pas bien français, il a mal compris.» Un autre : «Je voulais lui faire la morale pour qu'il ne regarde pas ce film.» Un troisième, c'est : «Il est possible que j'aie fait des gestes, quand je lui ai dit d'éteindre la télé, qui puissent être interprétés comme des gestes sexuels.» Quand vient le moment d'évoquer les détails du «viol» d'Ibrahima, le prêtre grimpe d'un cran : «En entendant cela, c'est comme si la foudre me tombait sur la tête», dit-il en répétant que, de sa vie, il n'a «jamais pratiqué la sodomie ni la fellation».

Contradictions. Quant à Ousmane, il répète : «Monsieur, si je suis venu ici, c'est pour dire la vérité, Lefort a fait du bien pour nous, je l'ai dit, il a fait du mal je l'ai dit aussi.» Jean-Yves Liénard, pour la défense, traque les contradictions. Les déclarations d'audience d'Ibrahima ne correspondent pas à celles qui figurent aux procès-verbaux. Comme s'il avait oublié des viols. «Expliquez-vous ! Qui doit-on croire ? Pourquoi ces différences dans le récit?» martèle habilement l'avocat. Ses homologues des parties civiles ont curieusement déserté le banc, laissant Ibrahima seul face à ses questions.

09/06/2005

Procès Lefort: les victimes en larmes, la défense pointe des contradictions

Les victimes présumées du père François Lefort, jugé depuis lundi par la cour d'assises des Hauts-de-Seine notamment pour viols de mineurs, ont fondu en larmes en témoignant pour la première fois jeudi, alors que la défense a pointé des contradictions dans le témoignage d'un des garçons.

Entendu en fin de journée, Maguette D., 15 ans à l'époque des faits, a raconté comment Lefort l'avait violé à plusieurs reprises (sodomies et fellations imposées) en l'espace d'un an.

Le jeune homme s'est également plaint de ne plus pouvoir vivre normalement au Sénégal à cause de cette histoire, avant de fondre en larmes: "j'ai honte pour moi-même, j'ai honte pour ma famille".

Il s'est alors tourné vers le père Lefort en lui lançant avec force: "c'est toi qui m'a fait ça, Lefort! Tu m'as baisé plusieurs fois, c'est toi!". L'accusé, apparemment impassible: "ce n'est pas vrai".

La tension est forte. Deux autres garçons parties civiles sortent en larmes de la salle d'audience. La présidente décide une suspension de quelques minutes.

A la reprise, le père Lefort, clamant à nouveau son innocence, a estimé que Maguette "a certainement vécu ça" (les viols, ndlr), "mais avec quelqu'un d'autre".

Avant cet épisode, la défense du religieux avait pointé les contradictions dans le témoignage d'un autre garçon, Ibrahima D., 15 ans à l'époque des faits qu'il dit avoir subi en 1994.

Ibrahima D. a énuméré les atteintes qu'il impute au père Lefort: caresses et masturbations imposées au foyer d'enfants des rues de Rufisque (Sénégal) où travaillait le religieux, sodomie et fellation imposées à Mpour (Sénégal), où vivait la famille du garçon.

Problèmes soulevés par l'avocat du père Lefort, Me Jean-Yves Liénard: ce témoignage ne concorde pas factuellement avec les déclarations d'Ibrahima à la police en 1996 et diffère également des déclarations devant les juges d'instruction.

Me Liénard: "que doit-on croire, monsieur? Votre première déclaration? Votre seconde déclaration? Ce que vous avez dit aujourd'hui?" - Ibrahima: "vous pouvez raconter tout ce que vous voulez, ce que j'ai raconté tout à l'heure est ce qui s'est passé".

Selon Ibrahima, le viol de Mpour s'est déroulé dans l'hôtel du père Lefort. Ce dernier a nié avoir jamais fait venir le garçon dans sa chambre, mais en 1996, accompagné de la police, Ibrahima avait reconnu sans difficulté la chambre occupée par le religieux.

Ibrahima: "comment j'aurais pu savoir que Lefort était passé à cet hôtel?" - Lefort: "Ibrahima a dû passer sur la plage voisine et me voir de là par hasard".

La journée de jeudi, annoncée mercredi comme celle où seraient entendues les présumées victimes, avait commencé par des tentatives de déstabilisation de la part de partisans de l'accusé. En début d'audience notamment, vers 09H30, une femme avait témoigné, à la demande de Me Liénard, en prétendant qu'un des garçons, Ibrahima G., avait fait une demande d'asile en France le matin même, ce que niait le jeune homme.

Cette femme, Christine De Clarens, bénévole du Secours catholique -dont fait partie l'accusé- s'occupant des demandes d'asile à la préfecture des Hauts-de-Seine, a admis, après un témoignage confus et contradictoire, faire partie "de coeur" du comité de soutien au père Lefort.

L'avocat général Olivier Auferil et les avocats des parties civiles ont annoncé leur intention de porter plainte pour "faux témoignage".

08/06

Viols collectifs et tortures à St-Rambert en Bugey

Saint-Etienne - Le procès en appel de neuf personnes impliquées dans une sordide affaire de viols en réunion

Un procès difficile a débuté le 06 juin devant la Cour d'appel de Saint-Etienne. Neuf accusés doivent répondre de viols collectifs, tortures et actes de barbarie sur mineure. Les faits se sont déroulé entre 1996 et 2000. Condamnés en avril 2004 par la cour d'assises des mineurs de l'Ain à Bourg-en-Bresse, ils ont fait appel.

Le premier procès, devant la cour d'assises des mineurs de l'Ain, s'est déroulé à huis clos. A l'issue de 15 jours de débats et d'audiences, le verdict est tombé le 07 Mai 2004. La cour a condamné dix personnes à des peines allant de 7 à 18 ans de réclusion. Deux des douze prévenus ont été acquittés.... Un peu plus d'un an après, un second procès s'est ouvert devant la cour d'appel de Saint-Etienne. La délocalisation de ce procès permettra peut-être d'apaiser les débats. Neuf personnes sont aujourd'hui dans le box des accusés. Seul un des condamnés s'est désisté de son appel. Ce dernier sera entendu par le tribunal à titre de témoin. Douze jurés, six hommes et six femmes, auront la lourde tâche de confirmer ou d'infirmer le verdict prononcé en mai 2004. Avec ce nouveau procès, de nouvelles épreuves attendent également la victime, aujourd'hui agée de 22 ans. Durant quatre ans, la jeune fille a enduré ces sévices en silence. Pendant deux semaines, elle sera de nouveau confrontée à ses bourreaux. De nouvelles et difficiles épreuves en perspective pour cette jeune qui a toujours besoin d'un soutien psychologique. Trois des accusés nient toujours les faits.

Mardi 07 juin, la seconde journée d'audience a été consacrée à l'examen des personnalités des neuf accusés. Plus de trente témoins de moralité, famille et amis des accusés, se sont succédés à la barre. Les témoins ont dressé des protraits positifs des prévenus. En revanche, personne n'a témoigné en faveur du principal accusé, condamné à 18 ans de réclusion criminelle en première instance.

mardi 7 juin 2005, 6h43

Un groupe de discussion de violeurs retiré de l'internet
- - Les responsables d'un site internet australien, qui ont involontairement abrité un groupe de discussions baptisé "le Club du viol" et dont les membres se vantaient de leurs crimes, ont dit mardi coopérer avec la police pour trouver les coupables.

Le site internet "ninemsn" a fermé ce groupe de discussions en ligne dans l'heure, après avoir été informé de son existence par un journal de Sydney.

"Une fois alerté de la présence de ce groupe, nous avons retiré son contenu dans l'heure et nous travaillons activement avec la police sur cette affaire", a déclaré Martin Hoffman, directeur exécutif de "ninemsn".

Le Daily Telegraph a rapporté que le groupe de discussion "Rape Club" (Club du viol) avait 67 membres et qu'il fonctionnait depuis février 2004.

Le journal a également cité un des messages envoyé le mois dernier, qui disait: "quiconque veut voir des authentiques photos d'une fille que j'ai violée, qu'il me le fasse savoir, j'en ai quelques unes de bonnes".

Les groupes de discussions en lignes de "ninemsn" sont visité en moyenne chaque mois par 600.000 Australiens, qui se doivent de respecter un code de conduite, interdisant l'utilisation du site pour la diffusion ou la publication de propos ou d'images diffamatoires, obscènes, illégaux, ou soumis à des droits d'auteur, a indiqué dans un communiqué M. Hoffman.

7 juin 2005 -

Un membre du comité de soutien du père Lefort en prison pour viol de mineurs

Un des membres les plus actifs du comité de soutien au prêtre François Lefort est en détention provisoire depuis février pour des viols sur mineurs, a révélé mardi soir l'avocat général devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine qui juge le prêtre pour des faits semblables.

Confirmant l'information donnée mardi soir par l'avocat général Olivier Auferil, une source judiciaire a précisé qu'Yves Marguerat, que le père Lefort connaît de longue date, avait été arrêté en février et mis en examen par un juge d'instruction de Nanterre pour "viols sur mineurs de moins de quinze ans", commis à Lomé (Togo).

Il est en détention provisoire depuis cette date à la maison d'arrêt de Nanterre.

M. Marguerat sera entendu le 16 juin au procès du prêtre, médecin et écrivain François Lefort, soupçonné d'avoir violé et agressé sexuellement cinq mineurs de 11 à 15 ans, dans un foyer d'enfants des rues au Sénégal et à son domicile de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Le verdict sera rendu le 21 juin.

Avant ce coup de théâtre, survenu vers 21H30, un représentant de la fondation Terre des hommes, Bernard Boeton, avait évoqué la maison de M. Marguerat à Lomé, sans le nommer. "La maison grouillait littéralement de jeunes enfants", selon M. Boeton.

Pour M. Boeton, spécialiste des problèmes de pédophilie dans les associations s'occupant d'enfants, cette situation -de nombreux enfants dans la maison d'un expatrié en Afrique- est symptomatique d'un problème de pédophilie.

M. Boeton a d'ailleurs listé mardi soir "un certain nombre de symptômes" de pédophilie présentés par le père Lefort: "mélange entre vie privée et action professionnelle, prendre des enfants chez soi, emmener des enfants à l'étranger, le favoritisme donné à certains enfants, les avantages en nature", tous gestes que l'accusé a admis depuis le début de son procès lundi.

En 2000, M. Boeton avait organisé, avec plusieurs ONG, un colloque sur le problème de la pédophilie dans les organisations s'occupant d'enfants, car "toutes les associations s'occupant d'enfants ont eu, ont et auront des problèmes de pédophilie", a-t-il assuré.

Lors de ce colloque, les ONG présentes ont élaboré une liste des symptômes communs à tous les cas de pédophilie recensés en leur sein. "Et malheureusement, un certain nombre de symptômes se retrouvent dans le cas" du père Lefort, a déclaré M. Boeton.

lundi 6 juin 2005, 11h40

Un prêtre jugé pour viols de mineurs en France et au Sénégal

NANTERRE (AFP) - La cour d'assises des Hauts-de-Seine juge à partir de lundi et jusqu'au 21 juin le prêtre, médecin et écrivain François Lefort des Ylouses, 59 ans, pour des viols et des agressions sexuelles que l'accusé a toujours niés, commis en France et au Sénégal sur six garçons âgés de 11 à 15 ans au moment des faits.

Le procès se tiendra au terme d'une instruction particulièrement longue, puisque François Lefort est mis en examen depuis le 7 décembre 1995.

Son avocat, Me Henri Leclerc, a épuisé tous les recours possibles. En avril 2004, il a été débouté de son pourvoi en cassation contre la décision de la cour d'appel de Versailles de renvoyer son client aux assises.

Actuellement curé dans un village de Saône-et-Loire, il s'est longtemps occupé d'enfants des rues en Afrique.

Il est accusé d'actes pédophiles sur mineurs dans un foyer d'accueil à Rufisque (Sénégal), où il travaillait à l'époque, et à son domicile français de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), en 1994 et 1995.

Il devra répondre des chefs de "viols sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité, tentatives de viol sur mineurs par personne ayant autorité, agressions sexuelles et tentatives de corruption de mineurs".

En avril 2004, l'Association de défense de François Lefort, composée de journalistes connus, de personnalités du monde humanitaire ainsi que de hauts responsables de la hiérarchie catholique, soulignait, dans un communiqué, "continuer de tenir François Lefort pour innocent" et refusait de "se fier à une accusation qui s'est appuyée dès l'ouverture de la procédure sur des documents hautement contestables".

Au début de l'enquête en 1995, une perquisition permettait de découvrir des cassettes vidéo et des revues pédophiles au domicile de François Lefort. Ce dernier expliquait leur possession par son engagement de longue date dans la lutte contre les réseaux pédophiles.

Trois commissions rogatoires, en 1996 et 1998, ont conduit les enquêteurs à interroger les enfants dans le foyer sénégalais où avait oeuvré le père Lefort.

Ses jeunes victimes, au cours d'une enquête de presque dix ans, ne varieront jamais dans leurs déclarations, selon leur avocat Me Jean-Baptiste Moquet, notamment sur les sévices subis: sodomies et fellations imposées, masturbation, le tout contre rémunération ou cadeaux.

Le père Lefort a toujours farouchement nié tout viol ou agression sexuelle. Il a notamment expliqué toutes les accusations par une "manipulation" menée par la direction du foyer de Rufisque, avec qui il était en conflit, avant d'estimer finalement que c'était la direction qui était manipulée par les garçons.

De plus, le témoignage d'un des garçons, "menteur et mythomane" selon Lefort, serait uniquement crédible grâce à son passé de prostitué. Un autre garçon, portant des accusations d'agression sexuelle, aurait "mal interprété ce qui n'étaient que des reproches", explique Lefort qui lie le malentendu à une "maîtrise du français approximative".

Les experts psychologues n'ont pas relevé de pathologie mentale chez cet homme "intelligent et bien structuré", mais des "conduites particulières aboutissant à une proximité avec des jeunes", impossibles à interpréter "de façon formelle" car le sujet "ne laisse émerger que ce qu'il souhaite".

Verdict le 21 juin.

05/06/2005

Michael Jackson sera bientôt fixé sur son sort

Le sort de la star américaine est désormais dans les mains du jury qui poursuit ses délibérations à partir de demain

SANTA MARIA En fin de journée vendredi, dans la nuit de vendredi à samedi pour nous, les jurés du procès Jackson sont entrés en délibération.

Moins de deux heures après, ils sont déjà ressortis sans être tombés d'accord sur un verdict. Ils se reverront donc dès demain pour poursuivre leurs délibérations et ainsi sceller le sort de Michael Jackson poursuivi pour dix chefs d'inculpations devant le tribunal de Santa Maria.

Des chefs d'inculpations qui comprennent entre autres l'abus sexuels sur mineur, la tentative d'enlèvement de mineur, la tentative de commettre un abus sexuel sur mineur et tentative d'inciter un mineur à boire de l'alcool pour abuser de lui. S'il était reconnu coupable, Jackson risquerait jusqu'à 20 ans de prison pour les faits qui lui sont reprochés.

Documentaire assassin

Les malheurs de Michael Jackson ont commencé avec la diffusion dans le monde entier du documentaire réalisé par le journaliste britannique Martin Bashir. Dans ce documentaire, Michael Jackson avouait dormir avec de jeunes enfants. C'est ce qui a déclenché le début de la procédure.

Une enquête est lancée et dirigée par le procureur Tom Sneddon.

L'homme cherche à obtenir la condamnation de Jackson depuis une première affaire de pédophilie présumée, finalement réglée à l'amiable en 1994. Il a un jour qualifié Jackson, lors d'une conférence de presse, de Jacko le dingue. Ce procureur tenace obtient le témoignage d'un adolescent âgé de 13 ans et atteint d'un cancer à l'époque des faits et qui accuse le chanteur d'avoir abusé de lui dans son ranch de NeverLand où la star a toujours accueilli de nombreux enfants.

La défense a cherché à discréditer la victime présumée et sa famille en prouvant notamment que la mère était une spécialiste des procès menés pour obtenir des dommages et intérêts.

Mais les faits sont là, même s'il y a un doute énorme sur la culpabilité du chanteur, un procès a pu se tenir et est même arrivé à son terme. C'est maintenant aux douze jurés de trancher et d'établir la vérité judiciaire qui donnera raison à l'une des parties plutôt qu'à l'autre. Et ce jury risque fort de ne pas être favorable à Jackson.

Absence de Noirs dans le jury

En effet, ces huit femmes et quatre hommes, âgés de 20 à 79 ans, sont représentatifs de la population de Santa Maria, un gros bourg rural conservateur du centre de la Californie où l'agriculture et une base de l'armée de l'Air américaine constituent l'essentiel de l'activité. Le jury ne compte aucun Noir, mais un Asiatique, trois Hispaniques et huit Blancs. Huit de ces jurés ont des enfants et une des femmes, âgée de 42 ans, a confié que sa soeur avait été victime d'un viol à l'âge de 12 ans.

A priori, tout cela ne va pas aider Jackson à sauver sa tête. Ce jury a priori peu favorable à al défense va donc débattre pendant des heures, voire des jours pour démêler le vrai du faux, le réel du show et enfin déterminer si Michael Jackson est le pervers démoniaque que l'accusation voudrait qu'il soit ou si le roi de la pop est finalement la victime naïve de sa trop grande gentillesse.

Une chose est certaine. Si l'on ne peut dire à 100% qu'il est soit docteur Jekyll, soit Mister Hyde, la manière peu conventionnelle dont il a mené sa vie, pourrait peser lourd au décompte final.

05/06/2005

Procès d'un prêtre pédophile

Il comparaît devant les assises pour le viol de six garçons des rues

NANTERRE C'est un prêtre-médecin, longtemps engagé en Afrique, qui va comparaître à partir de lundi matin devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine (région parisienne) François Lefort, 59 ans, est accusé d'avoir violé ou sexuellement agressé six garçons des rues placés dans un foyer à Rufisque (Sénégal) entre 1994 et 1995.

L'affaire a démarré en juillet 1995 avec le dépôt d'une plainte par un administrateur de l'association La Voix de l'Enfant auprès de la brigade des mineurs de Paris. La plainte dénonçait des abus sexuels commis par le prêtre au Sénégal, mais également à son domicile de Neuilly-sur-Seine lors de tournées de conférences avec les enfants en France.

François Lefort a longtemps été au-dessus de tout soupçon. Ordonné prêtre en Algérie en 1976, il y exercera jusqu'en 1982. Durant cette période, il prépare un doctorat de médecine et obtient son diplôme en Algérie. Revenu brièvement en France, il partira pour la Mauritanie en 1985, puis le Sénégal.

C'est en Afrique que naît son engagement en faveur des enfants des rues, concrétisé par la création de plusieurs associations, et qu'il commence à lutter contre la pédophilie.

Dans L'Illusionniste (Ed. les Arènes), un livre consacré au prêtre, le journaliste mauritanien Mehdi Bâ parle «d'une vie bâtie en trompe-l'oeil. Comme si, pour fuir ses propres abîmes et répondre à notre quête de héros, François Lefort s'était fait illusionniste».

Soumis à un contrôle judiciaire strict, qui lui interdit de «se livrer à des activités professionnelles ou sociales le mettant en contact avec des mineurs », François Lefort entend désormais prouver son innocence. Cinq des six victimes présumées seront cependant présentes au cours du procès pour confronter leur parole à la sienne.

Le procès doit durer jusqu'au 21 juin. L'accusé, aujourd'hui curé de campagne en Saône-et-Loire, risque vingt ans de réclusion criminelle.

03/06/2005

Un homme écope sept ans de prison pour viol

Une sentence sévère a été rendu vendredi matin envers un agresseur sexuel au palais de justice de Québec.

Jean-François Draper, un homme de Sainte-Foy, a écopé de sept ans de pénitencier pour avoir violé une adolescente de 16 ans.

L'absence de remord a motivé le juge à rendre une sentence aussi lourde.

Au mois de juin 2003, Draper a attiré la jeune fille dans son appartement avant de l'agresser sexuellement.

L'accusé voulait venger sa femme et son bébé qui avaient été importunés par un groupe de jeune.

Il a menacé la victime d'origine africaine de la faire renvoyer dans son pays à l'aide de ses contacts à l'immigration.

Le vendredi 03 juin 2005

Viol d'une adolescente à Sainte-Foy

Trois ans de pénitencier pour Jean-François Draper

Parce que Jean-François Draper a agi avec ue telle violence et une telle gratuité en attirant une adolescente de 16 ans dans un guet-apens puis en la violant, le juge Jean-Pierre Dumais l'a condamné hier à trois ans de pénitencier, peine qui s'ajoute aux deux années de détention provisoire déjà purgées.

En prononçant sa sentence, le juge Dumais a insisté sur le fait que l'individu de 34 ans de Sainte-Foy a causé des torts irréparables à l'adolescente. Au cours du procès, un témoin l'a décrite comme «un rayon de soleil» avant le viol. Par la suite, elle est devenue blasée, craintive et renfermée.

Le juge a qualifié l'affaire de très inhabituelle. Elle a débuté par une «bataille de ballons d'eau» entre jeunes, au parc Sainte-Ursule, de Sainte-Foy. La conjointe de Draper et leur enfant qui étaient accompagnés d'un groupe d'autres femmes ont failli être atteints par les «projectiles».

L'accusé s'est donc amené pour faire la loi dans le parc, puis il a violé la victime «pour faire peur aux autres», a rappelé le magistrat. «Il s'est fait justice lui-même et, par vengeance, il a agressé sexuellement une innocente personne qui n'avait rien à voir là-dedans.»

01/06/2005

Trois hockeyeurs suédois accusés de viol

Les trois joueurs suédois de la Ligue nationale de hockey accusés de viol rateront les Jeux olympiques de 2006 après que leur fédération nationale eut porté leurs suspensions à un an aujourd'hui.

Kristian Huselius, des Panthers de la Floride, Andreas Lilja, des Predators de Nashville et Henrik Tallinder, des Sabres de Buffalo, sont bannis jusqu'à la fin des Jeux de Turin.

Une femme de 22 ans a accusé les trois joueurs de l'avoir violée le 9 février, mais les joueurs ont déclaré à la police que la plaignante, rencontrée dans un bar, avait été consentante.

La police avait laissé tombé son enquête deux jours plus tard en raison du manque de preuve. Un procureur spécial a rouvert le dossier en mars, mais n'a pas encore décidé s'il allait porter des accusations.

Les joueurs ont été bannis de leur équipe nationale peu de temps après avoir été interrogés par la police et n'ont pu disputer le récent championnat du monde en Autriche.

Huselius et Tallinder ont aussi été congédiés par leur équipe de Linkoping et ont complété la saison en Suisse tandis que Lilja a été suspendu par la formation de Mora pour le reste de la saison.

01/06/2005

Violent et violeur?

Assises de Liège: Didier Tollot accusé d'assassinat et de viol

LIÈGE Jugé depuis lundi par la cour d'assises de Liège, Didier Tollot, un Liégeois de 40 ans, a battu sa compagne, Anna Rysynska, à mort et l'a laissée agoniser sans appeler les secours. Le médecin légiste a eu à examiner un corps couvert de coups. «Des coups donnés avec une grande violence», précise-t-il. Il énumère d'importantes hémorragies dans le crâne et relève le torse défoncé par un «coup unique» qui a cassé les côtes, «de la 2 e à la 9 e ». Il ajoute: «la victime ne sait plus respirer qu'à très bas débit et manque d'oxygène».

Les coups ont été portés le samedi soir (4 octobre 2003) et Anna s'est éteinte le lendemain vers 18 heures, selon le légiste. Les amants s'étaient disputés. La dispute a mal tourné parce que Anna a annoncé à Didier qu'elle travaillait le lendemain dans son café En Féronstrée. Un banal motif comme tant de fois, d'après les témoignages des autres compagnes de Didier Tollot. Stable sur le plan professionnel, le monteur en charpentes collectionne les femmes. Et pour cause.

«Il n'avait pas besoin de boire pour être violent », explique Anne-Marie qui a eu une liaison avec lui juste avant Anna. L'accusé a levé la main sur toutes ses femmes ou presque. Il leur a joué le même scénario à chacune: d'abord tout miel, bon père de famille (il a quatre enfants au total) puis la violence. «C'est un manipulateur, il est égoïste, persuadé que tout le monde l'aime!», décrit Geneviève, jeune maman de deux de ses enfants. Les ex-compagnes de Didier Tollot étaient toutes tremblantes quand elles ont témoigné, encore traumatisées par cet homme apparemment inoffensif.

Les débats ont également fait ressortir un homme volage, superposant ses liaisons, et adepte des pratiques sado-maso. C'est d'ailleurs dans ce contexte qu'il explique avoir répandu de la crème fouettée sur les seins de Jasmine, une voisine.

Elle l'accuse aussi de viol alors qu'elle prenait un bain. Mais la dame, un peu confuse, a préféré témoigner pendant près d'une heure à huis clos. Didier Tollot répond aussi de tentative de meurtre sur une autre compagne, Jacqueline.

Mercredi 01 juin 2005

Un violeur présumé libéré par inattention

Jean-Michel Mondon, 51 ans, mis en examen et écroué en avril 2003 pour le viol d’une prostituée lilloise, a été libéré il y a un mois à cause d’une procédure hors délai. Sa demande de mise en liberté conditionnelle n’a pas été examinée à temps, et la chambre d’instruction a été obligée de le libérer. « Mais il reste poursuivi et a été placé sous contrôle judiciaire », a précisé Jacques Zirnhelt, le procureur général de la cour d’appel. L’événement serait passé inaperçu si l’homme n’apparaissait pas dans une autre affaire. En 2002, il a été condamné à deux ans de prison pour le recel du cadavre d’une étudiante, tuée en 1999 à Ronchin. Son frère avait été reconnu coupable et condamné à trente ans de prison

28/05/2005

La mort à petit feu

Assises de Liège: Didier Tollot, 40 ans, jugé pour l'assassinat d'Anna qu'il a rouée de coups

LIÈGE Anna Rysynska Wojtach, 35 ans, n'a pas survécu aux coups que Didier Tollot lui a infligés. Il faut dire qu'il n'y est pas allé de main morte. «Je me suis acharné sur elle. Je lui ai donné des coups de pied et de poing. Je l'ai jetée et elle est tombée sur la table de la salle à manger», avait-il reconnu devant les policiers. Policiers qu'il a contactés le dimanche 5 octobre 2003 en soirée, soit 24 heures après les faits, pour obtenir de l'aide. C'est parce qu'il a vu qu'elle changeait de couleur qu'il s'est décidé à téléphoner. Quand les secours sont arrivés sur place, il était déjà bien trop tard.

Durant la journée, comme elle ne se plaignait pas, il s'est contenté de l'assister. «Comme elle était sale, je l'ai mise dans la baignoire, tout habillée. J'avais mon GSM en main, je n'ai pas appelé de médecin. Je ne voulais pas qu'on la voie ainsi. Je l'ai alors sortie du bain parce qu'elle se plaignait d'une douleur au thorax. Je l'ai ensuite mise au lit et je me suis couché à côté d'elle. Vers 7 h du matin, j'ai senti qu'elle s'apaisait», a confié l'amant violent aux policiers.

Les amants se sont disputés en rentrant du restaurant. Didier Tollot est devenu fou quand il a appris de la bouche du mari d'Anna qu'il n'était pas son seul amant! Anna l'aurait menacé avec un couteau. Il l'a alors frappée, frappée, frappée.

Trois victimes

Depuis le début de leur liaison, quelques mois auparavant, Anna et Didier alternaient séparations et réconciliations. Didier avait déjà levé la main sur elle. Anna avait un petit garçon âgé de dix ans aujourd'hui. Elle n'est pas la seule femme que Didier Tollot ait battue, mais elle, elle en est morte. Avant Anna, il y a eu aussi une ancienne compagne du Liégeois, Jacqueline, qu'il a voulu étrangler.

S'il répond à partir de ce lundi devant la cour d'assises de Liège d'assassinat d'Anna Ryzynska-Wojtach, Tollot est aussi accusé par l'avocat général, Marianne Lejeune, de tentative de meurtre sur Jacqueline et de viol et tentative de viol sur une troisième femme, Jasmine.

Monteur en charpentes, père de quatre enfants qu'il a eus avec différentes compagnes, Didier Tollot avait toutes les apparences d'un homme ordinaire. Dans l'intimité, il était tout autre.

Vendredi après-midi, Didier Tollot a assisté au tirage au sort des douze jurés. Seul le tirage au sort et l'écolage du jury ont déjà eu lieu. Les cinq femmes et les sept hommes désignés aborderont les débats à partir de lundi.

Ils écouteront les différents témoignages des enquêteurs, des experts et des témoins avant de décider, jeudi soir vraisemblablement, si l'homme bien présentable qu'ils ont vu vendredi est coupable des crimes qu'on lui reproche. L'accusé est défendu par Mes Sornin et Demol.

Le 27 mai 2005

Johnny Hallyday en a assez de faire la une des faits divers

L'acteur qui joue un gardien de prison dans Quartier VIP en ce moment à l'affiche et a perdu son procès contre Universal en a marre...

Johnny Hallyday déclare au Parisien : "J'en ai marre de me retrouver dans les colonnes des faits divers (avec l'affaire Marie-Christine Vo qui l'accuse de viol, ndlr) . Je n'ai pas mérité ça. On ne parle pas assez de moi par rapport au métier que je fais. Oser faire des choses contre moi comme le reportage de Canal+... Quand on sait que le journaliste était l'amant de la fille, vous comprendrez que c'est difficile à vivre. J'ai une femme, des enfants, moi aussi. Et je me suis demandé pourquoi ce journaliste m'avait attaqué ainsi. [...] C'est une histoire qui me pourrit la vie depuis trois ans. ça suffit... Et puis, dites-moi, vous me voyez violer une femme ? Je n'ai pas besoin de ça. J'aime trop ma femme."

Quant au dernier disque avec Universal, il est en train de l'enregistrer et il se murmure qu'il serait déjà réconcilié avec Pascal Nègre. Il précise : "Je suis en effet en studio depuis quelques jours. Le disque sortira en septembre ou octobre. Ce sera le dernier pour Universal. Zazie et Jean-Jacques Goldman (Kyo aussi, ndlr) m'ont écrit de très belles chansons. Ensuite, on verra. Je suis très heureux de faire du cinéma et j'éprouverai le même sentiment quand je referai de la scène en 2006."

vendredi le 27 mai 2005

Jour 2 du procès d'un présumé beau-père agresseur

Deuxième journée au procès d’un père de 71 ans accusé d’attentat à la pudeur et de viol sur quatre filles de sa conjointe. Les plaignantes poursuivent le récit des agressions que l’homme aurait commis sur elles pendant 14 années.

Une des quatre sœurs a expliqué ce matin avoir mûri sa décision avant de dénoncer. Elle a pesé le pour et le contre ainsi que l'impact sur sa famille Elle a dit avoir fait ce choix parce qu’elle ne voulait pas que l’accusé répète les gestes avec d’autres enfants. Une autre victime a été entendue ce matin. La dame de 47 ans, a mentionné que son beau-père l’aurait agressé sexuellement, des gestes qui se seraient produits la nuit dans sa chambre. À un certain moment la plaignante a éclaté en sanglots, s’est mise à hurler en salle d’audience. Prise de colère, elle a raconté que le lendemain de cette présumée agression, elle a tout raconté à sa mère qui ne l’aurait pas cru lui disant qu’elle était menteuse. Selon elle, sa sœur qui dormait dans la même chambre qu’elle, aurait également été agressée sur une base régulière durant plusieurs années. Les gestes seraient allés jusqu’à la pénétration complète selon elle. En contre-interrogatoire, l’avocat de l'accusé a tenté de savoir quand exactement les présumées victimes ont décidé de porter plainte . C’est après le décès de leur mère que les 4 sœurs ont décidé de dénoncer

27/05/2005

Bas Saint Laurent

Il y a campagne de prévention contre la drogue du viol

Au Bas-Saint-Laurent, l'Agence de santé et de services sociaux battra ces jours-ci campagne pour une deuxième fois en autant d'années afin de mettre en garde les 12 000 élèves des 29 écoles secondaires de son territoire des conséquences de l'utilisation des drogues du viol.

Cette initiative est lancée à la veille des bals et autres activités marquant la fin des activités scolaires. La première campagne de prévention de l'agence avait ciblé les habitués des bars et des bistrots.

Plus de 100 jeunes de moins de 18 ans sont victimes chaque année d'agression sexuelle dans la région. Les études révèlent aussi généralement qu'une fille sur trois et un garçon sur six seront agressés sexuellement avant d'atteindre l'âge de 18 ans.

Les éventuels agresseurs utilisent le GHB pour obtenir une soumission chimique. Les effets sont variables dépendamment des autres drogues prises et du métabolisme de la personne, ce qui peut aller jusqu'au coma et à une dépression respiratoire.

26.05.05

Patrice Alègre blessé lors d'une altercation avec d'autres détenus

e tueur en série Patrice Alègre a été blessé au visage et à la poitrine et hospitalisé une journée et demie à la suite d'une altercation, il y a dix jours, avec 5 autres détenus de la centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), a-t-on appris jeudi de sources concordantes.L'altercation "n'a rien à voir avec la personnalité d'Alègre, il y a des agressions en maison d'arrêt tous les jours. Ce sont des problèmes de boutique. C'est un non-évènement", a indiqué à l'AFP Me Edouard Martial, qui défend Patrice Alègre avec Me Gilbert Collard.Selon le quotidien régional La Dépêche du Midi, qui évoque l'agression dans son édition de jeudi, les faits se sont déroulés le lundi 16 mai, lendemain de la Pentecôte. Alors qu'il allait téléphoner, le tueur en série aurait été molesté par un groupe de détenus qui l'ont frappé à plusieurs reprises au visage et à la poitrine.Victime d'une fracture au sternum et de lésions à la mâchoire, Patrice Alègre a dû être hospitalisé une journée et demie, a précisé Me Martial.Selon La Dépêche, Alègre a depuis été placé à l'isolement, afin d'éviter les contacts avec les autres détenus et les 5 agresseurs présumés - qu'il aurait lui-même désignés - ont été transférés dans d'autres établissements pénitentiaires.Interrogé par le journal, le procureur de la République de Tarbes, Gérard Aldigé, a confirmé l'agression et indiqué sans plus de précisions qu'une enquête était "en cours pour identifier les auteurs et les circonstances de cette bagarre".Patrice Alègre, précédemment incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, avait été transféré le 1er octobre 2004 à la maison centrale sécuritaire de Lannemezan, un établissement accueillant des détenus qui purgent de longues peines criminelles.Interpellé en septembre 1997 en région parisienne, Patrice Alègre a été condamné en février 2002 par la cour d'assises de Toulouse à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans pour cinq meurtres et six viols sur la personne de six jeunes femmes, qu'il a reconnus.Il est aussi mis en examen pour cinq meurtres ou assassinats et pour un viol mais nie toute implication dans ces autres affaires, toujours à l'instruction.


26.05.05

Une Américaine arrêtée pour avoir détruit des preuves d'inceste sur sa fille

ne femme accusée d'avoir fait avorter sa fille adolescente pour empêcher la police de trouver les preuves d'un viol incestueux, a été arrêtée en Floride (sud-est), a-t-on appris jeudi de source policière.La femme est accusée d'avoir obligé sa fille de 17 ans à subir un avortement pour éviter toute analyse ADN du foetus, susceptible de prouver que sa fille avait été violée par son beau-père.La demande de test avait été faite par les autorités de protection de l'enfance à la suite d'une plainte déposée par l'établissement scolaire de la jeune fille qui s'était plainte d'avoir été violée par son beau-père, a indiqué le porte-parole du bureau du sheriff de Palm Beach, Paul Miller."La victime a indiqué que sa mère l'avait emmenée pour subir un avortement à Fort Lauderdale, dans le comte de Broward, afin que la police ne sache rien et ne puisse réunir de preuve contre son mari", a déclaré M. Miller à l'AFP.Néanmoins, l'inculpation pour destruction de preuve n'était pas assurée jeudi, puisque la demande de test et l'interdiction d'avortement n'émanait pas d'une décision de justice.

jeudi le 26 mai 2005

Un père de famille accusé de viol

Ouverture du procès d’un père de famille de 71 ans accusé d’attentat à la pudeur et de viol sur quatre filles de sa conjointe. Les gestes reprochés se seraient déroulés sur une période de 14 ans.

12 chefs d'accusation pour voies de faits, attentat à la pudeur, viol, et pour avoir eu des rapports sexuels avec une fillette de moins de 14 ans. Les 4 soeurs ont porté plainte après le décès de leur mère Les gestes reprochés se seraient produits de 1962 à 1976. L’une d’elle âgée de 56 ans a témoigné aujourd’hui. Elle a raconté que les agressions auraient été commises au cours de la nuit. L’homme aurait mis ses mains sous ses sous-vêtements, il l’aurait également embrassé selon son récit. Questionnée sur la fréquence des agressions, elle a répondu que c’était souvent selon elle. Une deuxième présumée victime a également témoigné cet après-midi. La dame de 55 ans a raconté que son beau-père l’aurait également agressé la nuit dans sa chambre alors qu’elle se trouvait avec une autre de ses sœurs. Les gestes seraient des attouchements aux organes génitaux. Elle a ajouté qu’elle se cachait le visage sous ses couvertures alors que sa sœur se plaignait.

25/05/2005

Giavarini avoue

Il reconnaît l'assassinat de Kimberley, mais conteste cependant l'avoir violée

MONS Début du procès Giavarini hier devant la cour d'assises du Hainaut présidée par Jean-Francis Jonckheere. Ce dernier a procédé à l'audition de Sébastien Giavarini, 19 ans, d'Acoz, accusé de l'assassinat le 17 septembre 2003 de Kimberley Mengeot, 16 ans, de Châtelet.

«Je me sens honteux.» C'est avec cette phrase que Sébastien Giavarini a démarré son interrogatoire. L'accusé a effectivement montré profil bas hier devant le jury populaire. Il s'adressait à la cour d'une voix tremblante entrecoupée de sanglots. Et, lors de la projection des photos du corps de sa victime, il n'a pu se retourner pour voir les images. Ces diapositives commentées par les enquêteurs Van Den Bergh du SER de Châtelet, Didion du SJA de Charleroi et le juge d'instruction de l'époque Patrick Vanderlinden ont en effet démontré à elles seules la cruauté au moins passagère du bourreau de Kimberley.Selon Giavarini, lui et Kimberley se connaissaient déjà depuis deux ou trois ans avant les faits: «Nous étions sortis ensemble à la plaine. Mais c'était juste un flirt». Le jour du meurtre, le 17 septembre 2003, elle est montée sans résistance dans l'Opel Kadett volée de Giavarini près de chez elle à la rue d'Ormont à Châtelet: «J'avais acheté à Kimberley un couteau 5 ou 6 mois avant les faits. Je lui devais toujours 15 euros. A plusieurs reprises, nous nous sommes croisés durant cette période, mais je n'avais jamais l'argent sur moi. M'arrêtant à sa hauteur, je lui ai proposé de lui apporter les 15 € le soir. Mais elle a voulu monter dans ma voiture et venir avec moi chercher l'argent. En cours de route, nous avons parlé de choses et d'autres comme son petit ami du moment avec qui ça n'allait pas. Elle m'a mis la main sur la cuisse et moi aussi. Une fois arrivé à la rue Dessus-du-Bois à Acoz, je lui ai donné l'argent. Ensuite, on a parlé, on s'est embrassés et on a fait l'amour sur le siège passager de la voiture».Mais certaines zones d'ombre subsistent sur cette étape du calvaire de Kimberley qui s'est déroulée dans une prairie, un endroit reculé. Le président de la cour a questionné Giavarini sur une anomalie de son sexe et sur le préservatif qu'il a utilisé dans son rapport avec Kimberley. Car ce condom dans lequel on retrouve le sperme de l'accusé ne porte pas les traces ADN de Kimberley. Aussi, le préservatif et son emballage sont retrouvés ensemble sur la route loin du lieu du crime. Mais l'accusé nie le viol, même face aux traces de sang et aux cheveux retrouvés sur des barbelés.

Selon la version de ce dernier, Kimberley l'aurait griffée et se serait mise à rire en disant qu'elle allait l'accuser de viol. Ils sont tombés de la voiture et Giavarini l'a frappée. Ensuite, il a saisi un couteau dans la voiture et a porté près de 19 coups de couteau à sa victime. Ensuite, il lui a attaché les mains et les pieds et l'a jetée dans un étang dans le bois de Marchaux à Châtelet où Kimberley sera retrouvée le jeudi 18 septembre.

23/05/2005

Agressions dans le train

Une femme médecin abusée à la gare du Midi, l'agresseur frappe des contrôleurs

BRUXELLES Samedi soir, une femme médecin a pris le train d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, à 20 h 49, à la gare du Midi. Un particulier s'est assis face à elle. Cet homme qui s'appelle Cédric C. et a 25 ans lui a prétendu qu'il était masseur et, pour faire étalage de ses compétences, a soulevé le pantalon de la jeune femme et entrepris de la caresser.

Véronique l'a giflé. Ses cris ont alerté un accompagnateur.

Cédric a prétendu à ce dernier que Véronique était sa femme et qu'il ne comprenait pas qu'elle ne voulait pas coucher avec lui. L'accompagnateur a voulu maîtriser l'individu en employant la ceinture de son pantalon. Un second contrôleur est intervenu: Cédric l'a frappé au nez et à l'oeil droit puis s'est échappé du compartiment. Mais un troisième agent de B-Security, René V., l'a rattrapé. Lui aussi a été frappé.

Cédric a finalement été maîtrisé par la police fédérale. L'énergumène qui se trouvait sous l'influence de la boisson était connu pour viol, stups et dégradation. Cédric C. qui habite rue Fernand Bernier à Saint-Gilles devait être placé sous mandat d'arrêt pour coups et attentat à la pudeur, dimanche, par le juge Jacques Pignolet.

Dans le climat de tension que l'on connaît actuellement à la SNCB, cette affaire risque d'amplifier le sentiment d'insécurité qui règne parmi le personnel, en particulier les accompagnateurs présents à bord de trains. Cette nouvelle agression pourrait entraîner de nouvelles actions ponctuelles dès ce matin, même si aucun mot d'ordre n'a été prononcé hier. Rappelons qu'une menace de grève pèse sur la journée de vendredi prochain, et peut-être de jeudi.

22/05/2005

Saint-Mathias-sur-Richelieu

Huit hommes auraient été intoxiqués au GHB dans un bar

Huit clients d'une discothèque de Saint-Mathias-sur-Richelieu ont été hospitalisés, dans la nuit de samedi à dimanche, après avoir été intoxiqués par une substance encore indéterminée.

Il s'agit d'hommes âgés de 18 à 26 ans.

Ils étaient tous inconscients au moment de leur transport à l'hôpital de Saint-Jean-sur-Richelieu. Quatre d'entre eux sont aux soins intensifs, mais leur vie n'est pas en danger.

Les policiers interrogeront les clients incommodés une fois que ceux-ci seront rétablis de leur malaise.

La possibilité qu'ils aient été intoxiqués par une drogue comme le GHB, communément appelée la «drogue du viol», n'est pas écartée.

Des échantillons d'urine et de sang ont été prélevés afin de savoir ce que les victimes ont consommé durant la soirée

21/05/2005

États-Unis

Mary Kay LeTourneau épouse finalement Vili Fualaau

Aux États-Unis, un enseignante condamnée pour le viol de l'un de ses élèves a finalement épousé ce dernier, huit ans après les faits.

Mary Kay LeTourneau, 43 ans, a convolé en justes noces avec celui qui est le père de ses deux plus jeunes enfants, Vili Fualaau, aujourd'hui âgé de 22 ans.

L'enseignante a passé sept ans et demi en prison après avoir été jugée coupable du viol du jeune homme.

Le couple s'était rencontré en 1996 alors que l'élève de 12 ans était inscrit dans un cours préparatoire de Seattle.

Arrêtée en 1997, Mary Kay Letourneau était déjà enceinte de Fualaau. Elle avait été libérée sous caution six mois plus tard, à condition de suivre une thérapie et de ne plus revoir son jeune amant.

L'enseignante avait cependant été surprise avec lui quelques mois plus tard, et avait été renvoyée en prison pour purger le reste de sa peine.

Mary Kay Letourneau a accouché de sa deuxième fille en prison.

21/05/2005

«Il mérite la peine de mort»

La maman de Kimberley assistera au procès du meurtrier qui débute mardi

MONS Kimberley Mengeot avait 16 ans. Elle était souriante, pleine de vie. Le 17 septembre 2003, elle a disparu alors qu'elle venait d'aller conduire sa petite soeur Meyryne à l'école. Le lendemain, un promeneur a découvert son corps lacéré de 19 coups de couteau, dans un étang vaseux du bois de Marchaux, à Châtelet. Kimberley avait les chevilles et les poignets entravés. Elle portait des traces de viol.

Il n'a fallu que trois jours pour que les enquêteurs interceptent Sébastien Giavarini, un marginal de 19 ans vivant du vol et surnommé le pêcheur. Avec une extrême froideur, le meurtrier a détaillé ses gestes horribles. Mardi, il devra en répondre devant la cour d'assises de Mons.

Dans sa famille, Kimberley a laissé un vide infini, impossible à combler. Christophe, son grand frère policier, a en effet perdu sa meilleure confidente. «Tous les soirs, ils se voyaient et papotaient, raconte Anne Devalque, la maman de la jeune fille. Il avait des gestes de père envers elle. A 9 ans, quand elle est née, il lui donnait déjà le biberon.» Christophe se tâte encore quant à sa présence au procès. Anne Devalque, elle, y assistera sans faute, sauf le jour des photos d'autopsie. La maman au coeur brisé compte même s'adresser à Giavarini. «Je me suis conditionnée psychologiquement pour être là. Je veux qu'il soit puni pour nous avoir privés à jamais de Kimberley. Pour moi, il ne mérite que la peine de mort.»

Avec un courage incommensurable, Anne Devalque raconte ses derniers mois de souffrance. «C'est un combat quotidien chaque matin pour se lever et aller travailler. Parfois, je reste coite, à ne rien faire, incapable de bouger. Mais pour Kimberley, il faut avancer. Pour ne pas que sa personnalité s'efface, j'essaie de refléter son caractère positif et enjoué, son goût de la vie.»

Dans la maison de Bouffioulx, Meyryne, la petite soeur de Kimberley, gambade et joue. Mais derrière sa petite frimousse blonde, quelque chose s'est à jamais brisé. «Sa soeur, c'était comme une deuxième maman et il la lui a enlevée, poursuit Anne Devalque. Aujourd'hui, Meyryne éprouve des difficultés à l'école. Elle est en colère contre le meurtrier. Au procès, je lirai une lettre qu'elle aura écrite à l'accusé.»

Mardi, les proches de Kimberley replongeront dans l'horreur. Ils devront affronter le regard du tueur et entendre sa version. «Je dois être présente parce que Kimberley n'est plus là pour se défendre. Après, ce sera fini...»

20/05/2005 05h14

Justice

L'instigateur du viol collectif de Montréal dirigerait un gang de rue

L'instigateur du sordide viol collectif impliquant des écoliers âgés de moins de 14 ans ans qui se serait produit le 1er mai dernier, dans le nord de Montréal, se décrirait lui-même comme étant un chef de gang de rue.

Il a été interpellé alors qu'il allait répondre, en Chambre de la Jeunesse, à une accusation de tentative de meurtre survenue récemment, d'après ce que rapporte le Journal de Montréal, ce matin.

Rappelons que selon les informations connues jusqu'ici, l'adolescente se serait présentée chez un copain, à Montréal, dont elle aurait déjà refusé les avances, mais préservé l'amitié. Au lieu de copier un C-D, comme prévu, elle aurait été agressée sexuellement par celui-ci et cinq de ses amis.

La famille de la jeune fille gravement traumatisée a attendu avant de porter plainte; aucune accusation n'a encore été déposée et la police refuse de livrer des détails sur l'enquête puisque l'événement n'implique que des personnes d'âge mineur, étudiants des niveaux 1er et 2e secondaire.

18/05/2005

Viol de huit femmes

Représentations sur sentence pour Michel Cox

(PC) - Michel Cox, qui avait enlevé huit jeunes femmes sur la voie publique à Laval pour les violer, est promis à une peine prolongée, sinon indéterminée, de pénitencier.

La juge Louise Villemure a entendu mercredi les arguments des avocats sur la sentence à imposer à l'homme de 28 ans.

Entre juin 2002 et mars 2004, Cox suivait ses victimes (âgées de 14 à 28 ans), rôdant près des arrêts d'autobus et des stations de métro. Il les enlevait, les tirait à l'écart, leur liait les mains et les pieds, les bâillonnait, puis il les volait.

Deux experts concluent que Cox reste dangereux. Il a une sexualité déviante, difficile à contrôler, et il le reconnaît lui-même. Il constitue un risque pour la société. Il a un casier judiciaire comprenant des crimes avec violence et le risque est grand qu'il récidive.

La défense recommande que Cox soit déclaré délinquant à contrôler, tandis que la Couronne réclame que la Cour le déclare délinquant dangereux.

Le tribunal en décidera le 20 juillet.

Mardi 17 mai 2005

Huit mises en examen pour viol collectif et proxénétisme

Huit jeunes gens, dont cinq mineurs, accusés d’avoir soumis pendant quinze jours une adolescente de 14 ans à des « tournantes » et de l’avoir contrainte à se prostituer ont été mis en examen, a-t-on indiqué vendredi de sources policières. En fugue du domicile de son père à Monteux (Vaucluse), l’adolescente s’était rendue le 7 avril dans une cité populaire de Carpentras où elle a été repérée par deux jeunes qui l’ont entraînée dans une cave, selon des sources policières. Là, elle a été soumise a des viols collectifs, auxquels ont participé une dizaine de jeunes. Deux jeunes majeurs sont alors arrivés et l’ont aidée à s’échapper avant de la conduire dans un hôtel, où elle a de nouveau été violée par certains de leurs amis qu’ils avaient appelés. Puis elle a été conduite d’hôtel en hôtel, violée et contrainte à se prostituer. Les deux majeurs ont abandonné l’adolescente, mais elle a été retrouvée par les premiers agresseurs présumés et de nouveau conduite dans une cave de la cité de Carpentras. Le 20 avril, la victime a réussi à s’échapper et à alerter les gendarmes.

17 mai 2005
«C'est lui qui a tué notre fille»

AFFAIRE BRIGITTE DIDIER Face à la famille de l'auto-stoppeuse violée et tuée en 1990, son bourreau présumé nie toute implication. Et cela malgré le fait que son sperme le désigne avec une marge d'erreur scientifique d'un sur cent milliards!

«C'est lui le coupable, ce n'est pas possible autrement!» Les parents de feu Brigitte Didier ont croisé pour la première fois, au Tribunal de Bienne-Nidau, le bourreau présumé de l'aide en pharmacie de Tavannes violée et tuée sous un viaduc autoroutier, le 20 décembre 1990. Thérèse Didier (65 ans) a posé un long regard accusateur sur le chauffeur de 37 ans qui nie toute implication, même si son sperme le désigne avec une marge d'erreur d'un sur cent milliards!

«Lui n'a pas levé les yeux», lâche la maman. Avec son mari, Serge Didier (59 ans), elle a raconté hier le calvaire vécu pendant seize jours, jusqu'à la découverte du corps de leur fille unique par deux gamins. L'auto-stoppeuse de 18 ans avait disparu après une consultation chez un dentiste biennois, et ses parents se sont accrochés à l'hypothèse d'une fugue.

Le père a expliqué au juge combien «c'était de la rigolade quand on était tous les deux». La mère a évoqué les toxicomanes que sa fille a peut-être sauvés, les balades en voiture pour passer le permis et les rêves brisés de Brigitte: du saut en parachute, un séjour à l'étranger... «Malheureusement, elle n'a pas pu les réaliser», commente dignement la maman, qui verse ses larmes dans un mouchoir.

«Je lui demandais de ne pas sortir sans préservatif, et elle portait un couteau de poche», raconte Thérèse Didier. Mais le jeudi fatal, elle est tombée sur une véritable brute, qui l'a violée en la frappant de huit coups de couteau de cuisine dans le dos avant de la poignarder encore deux fois de face, alors qu'elle était déjà morte. Le viol était particulièrement violent, mais seul le meurtre ne tombe pas sous la prescription.

Confondu par son profil génétique en 2001 alors qu'il purgeait 15 ans de réclusion pour avoir abattu un rival amoureux, le prévenu déclare posséder deux choses importantes dans sa vie: «Mes enfants et savoir que je n'ai rien fait.» L'ADN accusateur? «Une erreur dans une technique trop jeune pour être 100% fiable», dit-il fermement, comme un élève qui a bien appris sa leçon. Mais les parents n'attendent pas le verdict prévu le 27 mai pour asséner: «Il faut l'empêcher de recommencer.»

17.05.2005

09:01 Ouverture du procès du meurtrier présumé de Brigitte Didier

BIENNE - Le procès du meurtrier présumé de la jeune Brigitte Didier, violée et poignardée il y a près de 15 ans, s'est ouvert à Bienne. L'accusé, qui purge une peine de réclusion pour un autre crime, doit répondre de meurtre, d'enlèvement et de viol.

Brigitte Didier, âgée de 18 ans et domiciliée à Tavannes dans le Jura bernois, avait disparu le 20 décembre 1990. Son corps mutilé à coups de couteau avait été découvert le 5 janvier 1991 sous un pont autoroutier à la sortie de Bienne. La police bernoise avait conclu à un crime sexuel.

L'accusé, un Suisse âgé de 38 ans, a été confondu par son profil génétique grâce aux progrès techniques réalisés dans l'analyse des traces d'ADN depuis le meurtre de l'adolescente. Il a été inculpé le 20 décembre 2001 alors qu'il purgeait une peine de 15 ans de réclusion pour avoir abattu en 1997 à Bienne un champion suisse de body-building.

Durant l'instruction, le suspect n'a jamais passé aux aveux et a nié systématiquement les faits. Cette affaire, qui avait jeté la consternation dans le Jura bernois et la région de Bienne, pourrait enfin trouver son épilogue à l'issue du procès devant le Tribunal d'arrondissement Bienne-Nidau. Le verdict est attendu le 27 mai.

16 mai 2005 13:51

Bienne: femme violée à bord d'un bus dont elle était passagère

BIENNE - Une femme a été violée à bord d'un petit bus dont elle était passagère, selon le service des juges d'instruction de la région Jura bernois-Seeland. L'auteur du viol se trouvait à l'arrière du véhicule. Les autorités ont lancé un appel à témoin.

La victime se trouvait avec une connaissance en ville de Bienne, dimanche matin vers 06h45, lorsque le conducteur d'un petit bus s'est arrêté pour leur proposer un accompagnement à domicile. Selon le juge d'instruction, le viol s'est produit après que l'homme qui accompagnait la victime a quitté le bus pour rentrer lui.

L'auteur du forfait est un inconnu qui se trouvait à l'arrière du véhicule. L'ami de la victime occupait l'habitacle séparé réservé au chauffeur. La femme a été violée alors que le bus roulait à vive allure en direction de Nidau (BE). C'est depuis cette localité que la victime a appelé les secours vers 07h00.