LE GHB OU LA DROGUE DU VIOL

INTRODUCTION

Les deux drogues du viol les plus connues, le GHB (C'est un Anesthésiant euphorisant (risque d'overdose) destiné uniquement à un usage médical. Il est vendu sous le manteau dans les milieux festifs au prix de 15 € la dose (une cuillère à café de poudre blanche cristalline ou 20 ml de liquide conditionné en petites bouteilles plastique ou fioles opaques) et le Rohypnol, se vendent entre 5$ et 20$ la fiole ou le comprimé. Combinées à l'alcool, ces deux substances produisent leur effet en 20 minutes et les symptômes peuvent durer jusqu’a 8 heures.

La victime voit son jugement faussé, elle perd ses inhibitions et donne l'impression de collaborer avec l'agresseur. Elle est aussi confuse, parfois surexcitée et ne garde aucun souvenir des «événements».

Les agresseurs sont la plupart du temps connus de leur victime. Ils sévissent dans les bars, sur les campus des universités, dans les «raves», bref partout où l'on sert à boire, y compris dans les soirées privées.

Ne laissant aucun arrière-goût, elles sont facilement cachées dans une consommation qu'un inconnu vous offre dans une soirée. Et les effets peuvent être graves dans les cas extrêmes: amnésie, dépression respiratoire, inconscience, léthargie, coma… Des séquelles psychologiques sans compter que la victime de ces drogues peut avoir de la difficulté à s'en remettre, psychologiquement.

Le fait de ne se souvenir de rien est une source d'angoisse supplémentaire. A-t-on pris des photos? L'agresseur était-il seul ou avec d'autres? Y a-t-il un risque d'avoir contracté une maladie? Le VIH ? D'être enceinte? Voilà des questions qui viennent troubler la personne dont on a abusé.

«J'en étais venu à croire que puisque j'étais incapable de refuser de me soumettre à ces deux hommes, j'avais changée, j'étais devenue quelqu'un d'autre» témoigne encore Véronique. Pour porter plainte, il faut faire diligence et subir un test d'urine le plus tôt possible, car la drogue ne laisse aucune trace après une période de 12 à 48 heures. L’usage des drogues du viol est en hausse mais cela est difficile a démontrer car n'ayant aucun souvenir des événements et se sentant coupables de ne pas avoir pu «résister», portent rarement plainte

ATTENTION !!!!

Consommé avec de l'alcool ou à trop haute dose, le GHB peut provoquer un état convulsif, voire un coma appelé coma "GHBique"

D'autres produits peuvent aussi vous entraîner dans le sommeil tels que les benzodiazépines et autres hypnotiques.

Pas d'accusations pour possession

Ce qui ne simplifie pas le travail des policiers, c'est qu'ils ne peuvent pas porter d'accusations pour simple possession de GHB ou de Rohypnol. Ces drogues trop récentes ne figurent pas sur la liste des produits interdits par le code criminel. Les agents de police se limitent donc à la saisie Il y a actuellement un vide juridique autour de ces drogues. Leur commercialisation et la vente au détail sont interdites, mais les laboratoires maison sont nombreux. On peut même trouver les recettes de ces drogues sur Internet.Mis au point par la compagnie pharmaceutique Roche, le Rohypnol est une benzodiazépine extrêmement puissante. Une seule dose équivaut à 10 fois la puissance d'un comprimé de valium. On comprend pourquoi ce produit a été interdit Mais au Mexique et dans certains pays d'Amérique du Sud, il est encore délivré sur prescription. Le principe valant pour le GHB vaut aussi pour le Rohypnol, mais d'une façon encore plus prononcée. Ingéré avec l'alcool, ce sédatif provoque une amnésie complète et inévitable.

Des victimes faciles

Les jeunes femmes qui sortent seules dans les bars sont des victimes faciles. Il faut se méfier, Toujours tenir son verre dans la main, refuser les consommations d'une personne qu'on ne connaît pas et être vigilant. Les crimes à caractère sexuel sont de loin les plus courants, mais ces drogues ont aussi profité à des voleurs de gens d'affaires prospères, habitués à fréquenter les bars. Un petit peu de poudre dans le scotch et le tour est joué. Une seule dose, un seul verre d'alcool suffit; effet assuré en 20 minutes…

LE ROHYPNOL

Propriétés : Dépresseur - Benzodiazépine -

Autres noms : "Drogue du viol", Roche, roachies,

Rope, Rib, Rophies

Description

Le flunitrazepam commercialisé sous le nom de ROHYPNOL, est un benzodiazépine dix fois plus puissant que le Valium® dont il est de la même famille. Illégal en Amérique du Nord, il est utilisé dans 64 pays du monde pour le traitement de l’insomnie et de l’anxiété. C'est un comprimé de couleur blanche, semblable à une aspirine. Cette drogue est peu dispendieuse (2 à 6 $ la pilule) et facilement accessible sur le marché noir. Sa réputation de "drogue du viol" en a fait un sédatif rapidement populaire à cause des périodes d'amnésie totale qu'il provoque lorsque consommé avec de l'alcool.

Modes de consommation

Le Rohypnol peut être avalé, mâché, dissous sous la langue ou dans un liquide, écrasé, reniflé, injecté et fumé. Il est sans goût, sans odeur, sans couleur et, de ce fait, peut être mélangé à tout breuvage. Il est absorbé par le système gastro-intestinal et rapidement redistribué dans les tissus humains. Il est difficile à détecter car, une fois ingéré, il se retrouve rapidement dans les urines et très peu dans le sang.

Effets à court terme

Consommé avec de l'alcool ou de la marijuana, il en augmente et prolonge, par un effet de synergie, l'action. À cet égard, c'est un produit dangereux. Ses effets se font sentir dans les 20 à 30 minutes après l'ingestion et jusqu’à huit heures, son effet optimal survenant entre un et deux heures plus tard. Ce produit diminue fortement l’inhibition du consommateur. Dépendamment de la dose absorbée, celui-ci aura des pertes de jugement et de mémoire, une démarche chancelante, sera amnésique et pourra même, à forte dose, perdre conscience. Par ailleurs, il aura des nausées et de la difficulté à parler clairement. Plusieurs jours plus tard, il peut se sentir désorienté et être pris d’étourdissements tout en ayant de la difficulté à se souvenir des détails de l’agression, si agression il y a eu.

Dépendance

Un usage régulier de Rohypnol crée une dépendance psychologique et physique. Parmi les symptômes de sevrage, notons les maux de tête, la douleur musculaire, l'anxiété, la confusion et l'irritabilité. L'engourdissement, la perte d'identité, les hallucinations, les convulsions et l'effondrement cardiovasculaire peuvent également se produire. Les symptômes de sevrage peuvent se produire une semaine ou davantage après l'arrêt de consommation. Comme avec d'autres benzodiazépines, le sevrage de flunitrazepam doit se faire progressivement en diminuant les doses.

Test de dépistage

Le flunitrazepam est difficile à détecter car, une fois ingéré, il se retrouve rapidement dans les urines et très peu dans le sang. Toutes traces chimiques sont disparues du corps 24 heures après avoir été consommé. Le seul test actuellement disponible n’est pas reconnu pour sa sensibilité à la transformation du produit dans l’organisme (métabolite du produit) et, de ce fait, ne donne pas une indication précise de la présence de la drogue.

Surdosage

Une forte excitation, du délire, des problèmes de coordination, de la stupeur et une dépression respiratoire sont parmi les manifestations retrouvées suite à une surdose de rohypnol.


GHB (Acide Gamma-HydroxyButyrique

Substance endogène du système nerveux central des mammifères, synthétisée en 1960 par l'équipe du Dr. H. Laborit. Généralement sous forme d'un liquide contenu dans une petite fiole, mais aussi obtenu en poudre ou en granules.

SELON LA DOSE ABSORBE :

Amnésie, hypotonie.

Induction au sommeil.

Somnolence rapide, inconscience (apparition abrupte du sommeil), coma, hallucinations, vomissements, énurésie, mouvements myocloniques, hypothermie.


Utilisation des drogues du viol

Pendant des siècles, les violeurs ont eu recours à l'alcool pour séduire leurs victimes. Les drogues du viol sont une arme effroyable que les prédateurs sexuels ont ajoutée à leur arsenal. Elles ne sont pas seulement utilisées contre les femmes de tous âges, mais aussi contre les hommes. Puisque les drogues du viol rendent leurs victimes inconscientes, les voleurs s'en servent aussi pour les dévaliser.

Les drogues du viol ont fait leur apparition il y a une dizaine d'années et sont de plus en plus répandues en Europe, en Asie et aux États-Unis. Il est difficile de savoir combien de personnes ont été victimes de ce genre de drogues. On peut difficilement en avoir le cœur net puisque la drogue est éliminée de l’organisme très rapidement.

En fait, la police estime à un pour cent seulement le total des agressions sexuelles qui leur sont signalées. Il n’est pas surprenant que les femmes hésitent à rapporter qu’elles ont été droguées et violées lorsqu’elles ne savent pas elles-mêmes ce qui s’est passé.

Signes d’agression

Puisque ces drogues provoquent une amnésie partielle ou totale, une femme ne peut pas savoir avec certitude si elle a été violée. les victimes se réveillent généralement avec « la sensation qu’il s’est produit quelque chose de terrible. C’est un sentiment très déroutant et perturbant. » Parmi les autres signes qui peuvent donner à penser qu’une femme a été droguée :

nausée

tremblements

étourdissements

perte de conscience inhabituelle en raison de la quantité d’alcool consommée

Des douleurs vaginales ou abdominales sont souvent le signe d’une agression sexuelle.

L’incapacité de savoir ce qui s’est produit pendant plusieurs heures accentue l’horreur de l’agression sexuelle. On se fait toutes sortes d’idées, et on perd la tête en essayant de se remémorer ce qui s’est passé

Les femmes qui ont été violées risquent d’être enceintes ou d’avoir attrapé une maladie transmissible sexuellement, dont le VIH, en plus d’être en proie à toutes sortes de troubles psychologiques. Au début, beaucoup de femmes refusent d’accepter la réalité, essayant de se convaincre qu’il ne s’est rien passé ou qu’elles ont simplement bu un verre de trop. Les femmes ont pris l’habitude de se culpabiliser, ils faut les encourager à se fier à leur instinct.

Si vous pensez que quelque chose d’anormal s’est produit, cherchez à en savoir plus, Posez des questions aux personnes qui vous accompagnaient. Souvent, le simple fait d’en parler permet de jeter la lumière sur ce qui s’est passé. la plupart des femmes préfèrent être confrontée au pire plutôt que demeurer dans le doute. Si vous pensez avoir été droguée Si vous pensez avoir été victime d’une agression sexuelle après avoir ingéré de la drogue, rendez-vous immédiatement à l’hôpital.

Vous pouvez demander à ce que des prélèvements soient effectués si vous décider de signaler l’incident à la police. Si vous n’êtes pas sûre de vouloir que la police procède à une enquête, les échantillons pourront être congelés et utilisés à une date ultérieure. Il existe de nombreuses manières de faire des prélèvements et l’infirmière vous donnera toutes les explications nécessaires. sans preuves tangibles, il est extrêmement difficile d’inculper un agresseur. Même si vous ne souhaitez pas porter plainte, il est conseillé de faire faire des prélèvements. Le centre de soins aux victimes d’agression sexuelle les conservera pendant six mois, vous donnant ainsi le temps de décider si une enquête doit être effectuée ou non. Bien sûr, vous pouvez toujours porter plainte même si vous n’avez pas fait faire de prélèvements. Vous avez aussi l’option de procéder à une mise en cause. Non seulement cette procédure vous permet de conserver votre anonymat, mais tous les renseignements relatifs à l’agression seront gardés en dossier au poste de police. Si, par la suite, d’autres mises en cause impliquent la même personne, la police pourra entreprendre une enquête. Que vous décidiez ou non de porter plainte, nous vous conseillons de suivre une thérapie. Beaucoup de femmes ne sont pas prêtes à rechercher une aide psychologique immédiatement, Elles ont peur d’aller au fond de leurs émotions. Mais tôt ou tard, elles devront se faire aider afin de venir à bout de l’extrême anxiété et de la sensation de perte de contrôle qui accompagnent habituellement un viol sous l’influence de drogues. Le plus important c’est que les femmes se disent qu’elles ne sont pas responsables de ce qui s’est passé. Vous ne devez jamais penser que c’est de votre faute, Vous devez comprendre que vous avez été la victime d’une personne sans scrupules que rien n’aurait pu arrêter. »

Les cas d'agression sexuelle liés aux «drogues du viol» présentent des points communs :

la victime se réveille dans un état de confusion et peut souffrir de vomissements; son état et son environnement lui laissent croire qu’un acte sexuel aurait été commis;

elle ne se souvient de rien depuis le moment où elle a pris une boisson dans un bar ou lors d’une soirée, mais son intuition reste en alerte : quelque chose lui est arrivé, elle le sent même si elle ne peut s’en souvenir, ce qui laisse place à la confusion et aux doutes, sentiments venant amplifier les malaises ressentis.

Il importe de bien situer ces cas dans le contexte global des agressions sexuelles. L'enjeu est la capacité de la personne d'accepter ou de refuser d’avoir une relation sexuelle.

Avoir une relation sexuelle non consentie ou obtenue par la coercition avec une partenaire qui, sous l'influence de l'alcool ou de drogues, ne peut donner son accord de façon consciente constitue une agression sexuelle.

Dans ces cas, plusieurs éléments concourent à accentuer le traumatisme subi par les victimes et à minimiser, selon le point de vue des agresseurs, la gravité de l’acte commis.

Les «drogues du viol» peuvent être introduites à peu près n’importe où (bars, parties rave, fêtes de campus universitaires, etc.).

Le contexte initial de rencontre sociale, la conjonction souvent notée entre la consommation d'alcool et l'ingestion involontaire de drogues, l'effet de black out et l'absence de souvenirs contribuent à renforcer la culpabilité des victimes en donnant faussement l'impression qu'elles avaient accepté d'emblée d'avoir des rapports sexuels.

Les agresseurs peuvent chercher à se déculpabiliser sous prétexte que ces drogues sont «inoffensives», qu'elles circulent dans certains milieux ou que leur victime était «consentante», ce qui ne réduit en rien le fait qu'une agression sexuelle a été commise et qu'il s'agit d'un acte sanctionné par le Code


Si un homme est déterminé à faire de vous sa proie, il vous sera difficile de vous défendre. Les drogues du viol sont sans saveur et inodores et se dissolvent en un rien de temps.

Néanmoins, voici quelques conseils pour éviter de devenir une victime. Parlez à vos amies et aux adolescentes de votre famille du problème bien réel du viol par une connaissance.

Pour les individus:

«Garder son verre à l’oeil»

Garder son verre à l’œil et le conserver avec soi lorsqu'on se déplace.

Éviter de boire son verre s'il a été laissé sans surveillance.

Ne boire qu’à partir de contenants non débouchés, surtout s’il s’agit de soirées privées.

Éviter, lors de soirées, de se servir des punchs présentés dans de grands bols (mesure fondée sur des cas survenus dans des campus universitaires américains).

Refuser toute consommation dont on ignore la provenance.

En cas de malaises, se faire raccompagner en lieu sûr par une personne de confiance, téléphoner à une personne proche ou appelez les secours

Peu importe ses doutes, se fier à son instinct et avoir confiance en sa capacité à se protéger.

Refuser d’être raccompagné(e) par une personne avec qui on ne se sent pas bien.

Ne pas hésiter à quitter un endroit si l'entourage n’est pas familier ou si l’environnement ne paraît pas sûr.

Conserver sur soi suffisamment d’argent pour payer ses consommations ou prendre un taxi.

Demander à ses amis ou amies de garder l’œil sur soi.

En cas de malaise, de désorientation ou d'ivresse anormale, confier ses inquiétudes à une personne de confiance.

Pour leur entourage:

«Se serrer les coudes»

Sortir et revenir en groupe.

Prendre soin les uns des autres ou les unes les autres.

Porter attention aux comportements de ses amies et amis, car toute personne paraissant plus ivre qu'elle ne le devrait compte tenu de sa consommation d'alcool peut être en danger. S'en occuper sur-le-champ et lui accorder une protection immédiate.

Nommer, au sein du groupe, un observateur ou une observatrice efficace des gens, des consommations et des «exubérances» des membres du groupe (mais sans se fier totalement à la surveillance des «verres» exercée par une autre personne).

Intervenir pour protéger un ami ou une amie lorsque son comportement semble inhabituel.

Se rappeler qu'il vaut mieux intervenir que de laisser l'un ou l'une de ses amis se faire abuser.

Protéger toute personne «vulnérable» en s’interposant lorsqu’un individu propose de la raccompagner ou en avisant le ou la responsable de la soirée de la situation (circonstances douteuses).

Refuser qu’une personne inconnue s’impose dans son groupe ou sa soirée.

Refuser les «nouveaux trips» qui sont présentés comme inoffensifs.

Ne laisser personne de son groupe derrière en quittant les lieux.

Sortir avec des amis dont l’un ou l'une ne boit pas afin de pouvoir conduire en toute sécurité et ramener les autres à la fin de la soirée.

Si un ami ou une amie paraît anormalement ivre et demande même de le ou la laissetranquille, persister et demander de l'aide au besoin.

Agir dans les limites de ce que l'on se sent capable de faire: cela peut se réduire à téléphoner au 911 ou à une personne proche de la victime.

Pour les autres personnes:

«Prendre ses responsabilités»

Toute personne responsable d’une soirée ou d’un établissement porte la responsabilité de la sécurité de sa clientèle.

Toute personne responsable d’une organisation visant à informer, éduquer, responsabiliser ou protéger la population doit savoir ce qu’il advient des "drogues du viol" et des mesures à promouvoir en matière de protection et de prévention.

La promotion des valeurs de solidarité et de protection entre les individus peut faire toute la différence.

certaines personnes tentent d'expliquer pourquoi un agresseur utilise les drogues du viol dans l'intention d'agresser quelqu'un. Voici quelques raisons avancées….. :

- Fantasmes sexuelles

- À cause de la prise de pouvoir sur sa victime, de la sensation du contrôle

- Pour vivre de nouvelles expériences

- Lorsqu'il y a un manque de confiance pour approcher une fille, l'utilisation de ces drogues peut permettre d'augmenter la confiance chez les agresseurs

- Pour avoir des relations sexuelles avec quelqu'un

- Pour obtenir des relations sexuelles avec quelqu'un qui refuse depuis un certain temps

- Pour effectuer des transactions bancaires après des gens fortunés

- Pour faire des changements testamentaires

- Etc.

IMPORTANT :

Si vous pensez que vous venez d'être victime d'atteintes sexuelles sous l'effet du GHB,vous devez immédiatement déposer plainte auprès des services de Police ou de Gendarmerie,et demander une recherche dans le sang, les urines, la sueur ou les cheveux car ce type de drogue ne reste décelable que très peu de temps dans l'organisme